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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Oh putain ! » M’écriai-je avec autant d’effroi que de joie, surpris par mon propre reflet dans la carrosserie ! Ma peau a viré au grisâtre, d’une pâleur cadavérique et mes yeux, toujours jaunes, ont désormais les pupilles encres. Mon armure comme ma cape étaient désormais marqué par un style typé renaissance et mes cheveux sont devenus plus long… mais aussi blanc comme la neige. Souriant cruellement à mon reflet, j’aperçois d’épaisses canines de vampires et une trace de sang qui s’écoule du coin de ma bouche, impossible à effacer. La Ville d’Halloween fait de moi un vampire et… je trouve ça trop cool, les mondes à transformations sont géniaux pour ça ! J’étais déguisé en un seigneur vampire ! Couverts de toiles d’araignées comme de traces d’hémoglobine, je faisais peur à voir ! Ce qui ne m’empêcha pas de traverser la ville d’halloween en faisant profil bas, vaut mieux pas faire le malin dans le coin… ce monde a un certain passif avec la Coalition Noire.
Après, vu comme on est flippant, ils doivent nous adorer dans le coin… mais j’ai préféré ne pas vérifier ma théorie. Rejoignant le froid du monde de Noël au plus vite… j’ai ouvert la porte qui y mène pour m’y engouffrer à pieds joins et chuter jusque sur une dune de neige. Soulevant des kilos de neige pour enfin retrouver de l’air, j’ai repris mon souffle glacé et ait posé mes yeux sur la ville de noël : une horreur ! J’ai trouvé ça d’un goût certain, on avait pas du tout l’impression d’être à Noël… c’était juste Halloween en pleine hiver.

Des guirlandes rouges et vertes sur la fin, scintillant comme des ampoules sur le point de griller, le tout sur un air de boîte à musique cassé. J’aperçois des maisons autrefois rigolotes devenu des ruines que la neige dévorait et des cheminés cracher une fumée qu’on jurerait faites de ténèbres. Comme une ville de jouet qu’un enfant mal dans sa peau aurait ravagé et d’ailleurs, c’est bien l’histoire de ce village. Y entrant par le boulevard principal qui mène à la place centrale, je pu voir le fameux manège emblématique de cette ville… dont les personnages, fissurés et malmenés par les combats, paraissent semblables à des monstres. Pas d’odeurs de sucreries, simplement celle du brûlé et en de nombreux endroits, des traces noires de suies enlaidissaient la neige. Mais surtout, c’est empli de traces de combats comme si on y avait fait la guerre la veille ! Ma mission est plutôt complexe, largement faisable mais demande du temps et de la concentration… tandis que la ville est pleine de sans-cœur avec lesquels je vais danser la polka.
Mes yeux se posent sur un d’horribles lutins noirs aux yeux jaunes, dotés de quatre bras et habillés d’une tenue folklorique en lambeaux. Des ricanements maléfiques, aigus et stridents surgissent alors de toutes parts… j’adore ce monde.

Trois de ces créatures se démènent depuis un toit pour jeter des marionnettes à taille d’enfants… elles s’écroulent désarticulés dans la neige, se relevant alors avec des articulations artificielles qui se plient en tous sens. Elles s’approchent de moi dans une danse macabre et désordonnée, d’abords désordonnées puis accélèrent d’un coup. Croisant mes bras au niveau du torse, poings serrés vers le ciel, j’ouvre mes mains et tends les bras vers les monstres mécaniques ! Mon ombre s’étire alors tentacules qui se saisissent des marionnettes tueuses et soulève leur corps de bois sans mal dans les airs… puis les jette sur les lutins me les ayant envoyés. Je n’en crois pas mes yeux, ces saloperies se font attaquer par leur propre créature !

Dans un réflexe salvateur, j’attrape ma clef à deux mains et frappe un paquet cadeau comme on revoit une balle de baseball… mais au contact, un diable avec un chapeau de noël monté sur ressort se saisit de mon visage avec ses griffes en ferrailles ! Le paquet cadeau file au loin et le ressort s’étire au point d’en devenir un fil, me revenant dans la gueule si vite que j’en tombe à terre comme après une patate de Marvin. Me relevant aussi vite que possible, je me rue vers le manège… et alors que je m’y engouffre, le lutin fait je-sais-pas-quoi… puis ça se met à tourner à vive allure, j’en perd tous mes repères. Rien à foutre, je balaye sauvagement de ma clef, faisant voler le bois en éclat mais gagnant en rage… le lutin saute, bondit, rebondit, glisse, me passe entre les jambes et me rigolent à la face alors même que je n’arrive pas à le toucher ! Ça rigole un sans-cœur ? Ceux-là, oui… mais c’est creux, ça se résume à des aboiements, c’est juste leur seule façon d’exprimer quoique ce soit. Ces trucs n’ont rien à exprimer de toute façon… et ça me calme, je m’immobilise d’une inspiration. Puis respire en même temps que j’attrape la créature à la gorge d’une main désarmée pour l’aplatir au sol et le voir disparaitre !
Je tiens debout trop facilement, quelqu’un ou quelque chose à arrêter le manège… et bizarrement, alors que l’ambiance était digne d’une émeute, y a plus aucun bruit.

J’observe autour de moi et… si les personnages du manège ont pris des expressions terrifiantes par l’usure… j’observe un cheval à roulette au sourire macabre intact sans barre qui le traverse. Je frappe mais ce truc est bien plus solide que les marionnettes et me charge avec violence, commençant carrément à m’écraser de ses roues ! Sauf que c’est une créature rigide et déployant la fluidité de mon corps organique, je me glisse sur son flanc pour frapper avec précision sur une charnière. Toujours hanté par les hurlements de ses engrenages gelés, il a perdu ses pattes reliées et les roues qui vont avec… d’un bond, je m’échappe du manège envoyant une armée de jouets à ma poursuite. Ces derniers ne réfléchissent pas, ne prennent pas la peine de contourner le manège… je cale ma clef sur l’une des barres intactes et me met à courir, embarquant l’attraction dans mon élan. Puis, après un tour complet, j’envoie toute ma force et mon poids pour que le manège tourne comme en enfer ! Les jouets volent en tous sens… et ça continue d’affluer… tandis que la plupart des lutins restent sur les toits.
Les lutins n’invoquent pas ses jouets mais les fabriquent… et à voir six lutins qui se battent à coup d’outils autour d’une marionnette, je me dis que ma priorité c’est d’arrêter la production. Je pique alors un sprint jusqu’à l’usine, visible par les fumées noirâtres qui s’en échappent avec abondance.

Très vite, j’arrive à la porte de l’usine et bon… mon arme ouvre toutes les serrures mais il y a une incantation, des effets spéciaux et d’autres conneries qui dure des plombes : je défonce la serrure de ma clef-broyeuse. Les plans, c’est ça que je cherche dans ce labyrinthe d’effroyables machines animées par d’affreux petits êtres qui n’attendent pas avant de me jeter leurs outils ! J’ai beau en chasser la plupart de coups amples, la pluie de métal et de bois m’atteint… me repousse jusqu’à me forcer à me cacher derrière un fou. Recopier les plans ?! Non, je vais juste les récupérer et me barrer aussi sec. Une brûlure atteint mon dos et je me précipite de quitter mon couvert en courant alors qu’un déluge de feu s’échappe du four, forçant l’ouverture de sa porte.
Soudain, je remarque un lutin qui n’est pas comme les autres puisque trois fois plus grands et avec douze petits bras ! Je lance ma clef qui fond sur lui en tourbillonnant et disperse les trois lutins… mais répandant des petites voitures au sol. L’une d’elle bloque contre mon pied… et m’électrifie avant d’exploser ! Puis merde, j’enlève ma cape précipitamment pour ne pas qu’elle s’embrase… puis je l’enroule, en faisant une boule de feu que je jette direct sur une réserve de pièces détaches… et le bordel explose, m’envoyant valdinguer je-ne-sais-où dans l’usine !

Sans même avoir le temps de me relever, un lutin me charge en tenait un paquet cadeau au-dessus de ma tête et ce n’est qu’une fois accroupi que je vois la mèche. Bordel… où est ma clef ?! Et ça hurle dans tous les sens, machines comme lutins ! Qu’importe, s’il y a des plans, c’est forcément dans un bureau… et forcément en hauteur ! Quoique la logique ne doit pas atteindre ces sans-cœurs complètement surexcité… j’ai beau en avoir massacré, ils se battent plus entre eux que contre moi ! Heureusement que ça m’arrange, ça m’aurait vexé sinon… et plutôt que de jouer les fous, je me suis rendu partiellement invisible d’un sort. Me jetant sur le même four qui avait failli me tuer, non loin de l’entrée, j’ai grimpé le long de son conduit d’évacuation des fumées… et en mauvaise état, il a cédé. Redevenant visible, je m’accroche désespérément des deux mains à la moitié du conduit encore relié au four et sent qu’il plie sous mon poids. Risquant le tout pour le tout, j’ai tendu le bras et étiré tout mon corps d’une impulsion de l’abdomen, cherchant à me grandir une dernière fois, j’ai gagné le petit centimètre qui me manquait.
Accroché d’une main au conduit relié au toit, l’autre est tombé et j’ai continué de grimper comme on le ferait à une corde ou sur un arbre au tronc fin, m’aidant des mains comme des pieds.

Finalement, je suis arrivé à l’étage… et je passe au travers de la première porte qui passe… merde… y a le Père Fouettard ! Sauf que… il portait bien la tenue du père noël mais du noir à la place du rouge et c’était un gros sac de jute, littéralement. Puis je me rends enfin compte de qui c’est et sursaute !

« Oogie Boogie ?! »

Lui aussi sursaute avant de me faire des yeux méchants avec un sourire démoniaque… et alors qu’un lutin le braque avec un petit chalumeau, il sort un serpent fluorescent de ses coutures pour fouetter le sans-cœur, puis les autres. Mes yeux repèrent alors des vieux papiers roulés et je me jette dessus, les attrapant pour m’enfuir par la fenêtre… mais il n’y a pas de fenêtre bordel !
Je cherche Oogie Boogie du regard mais il n’y a plus personne… pourtant, on entend le rire gras et plein de groove d’un diable bedonnant.

Un pas vers la porte et… berk… je viens d’écraser un gros insecte qui se répand en quelque chose de visqueux qui m’englue la chaussure au parquet. Après avoir forcé comme une brute pour m’en libérer, je vois la pièce envahis de bestioles en tous genres… insectes, serpents et même chauve-souris… tous fluo. Je n’ai vraiment pas envie de savoir si c’est aussi toxique que je le pense ou pas et à grandes enjambés, je charge la porte… que quelqu’un ouvre au dernier moment ! Pris dans mon élan et n’ayant rien pour ralentir, je passe par-dessus une rambarde… et me rattrape d’une main, les plans sous l’autre bras.
Oogie Boogie se marre puis…

« HEY ! Ce sont MES plans ! Rends-moi ça ! »

Sans attendre, alors que mes gants de cuir glissent et que je perds ma prise, je lâche juste pour atterrir lourdement au sol jambes fléchis. La douleur remonte jusqu’à mon entrejambe et me remet immédiatement debout, raide comme monté sur deux tiges mais les plans toujours sous le bras.

« Oh d’accords, on la joue comme ça ?! Que la fête commence ! »
Sans attendre, Oogie Boogie appuie sur un mystérieux bouton et… des mécanismes hurlent de douleurs alors qu’ils se mettent en branles. Des fours, établis et autres se mettent en mouvement, embarqués par trois gigantesques tapis roulants menant chacun à une sombre issue. Celui de droite est un broyeur-déchiqueteur, celui de gauche un incinérateur et celui du centre, le plus effrayant, ne mène qu’à une obscurité mystérieuse tandis qu’Oogie Boogie surplombe le tout. En quelques secondes, et sans m’en rendre compte, j’étais déjà à deux doigts de me faire avaler par l’incinérateur ! Quand je vis, sur le tapis à droite, ma clef partir pour le broyeur et cela m’arracha un sourire… elle est indestructible, risquant bien de faire déconner cette horrible usine. « …Merde, les plans ! » Oogie Boogie appui alors sur le bouton, arrêtant les tapis roulants. Des lutins s’échappent des décombres de mécanismes comme en panique et moi… soit je m’enfuis tant que je le peux encore… soit je me risque à récupérer ma clef.
Ou bien je fais les deux. Commençant à courir vers la sortie, je décale à intervalle irréguliers, évitant comme je peux les milles et uns projectiles venant d’Oogie Boogie ou des lutins… mais eux-mêmes s’affrontent !

A la première ouverture, j’incante un sort de mon bras libre, le levant pour l’abaisser ensuite et tendre une main vers ma clef. Celle-ci s’est mis à léviter en l’air, comme hantée d’un sombre spectre, ma clef revient à moi et se met à frapper les jouets qui me pourchassent, restant non loin de moi. Sans attendre, je sors de l’usine, reprends mon arme en main puis file à l’anglaise… et laisse le gros sac s'occuper des lutins.
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Petite pause entre mes notations Roxas pour m’attarder sur ta mission, faut bien changer de style de temps à autre !

Déjà, j’ai une remarque à faire pour toi. Et surtout, en rapport avec ta keyblade. Ayant une mémoire impressionnante pour les détails sans importance, je me souviens t’avoir vu dire que Surkesh était incapable de faire apparaitre et disparaitre sa keyblade. La raison ? Son maître ne lui ayant pas appris ce tour de passe-passe. Maintenant que j’ai un personnage avec le pouvoir, eh bien, je me suis documenté et je suis capable de te dire qu’il y a un truc qui ne fonctionne pas ici ! Déjà, une keyblade est pouvoir spécial lié à son utilisateur et plus particulièrement à son coeur, c’est un peu une arme unique. Un porteur de la keyblade pourra, car c’est (selon mon point de vue) la représentation de la force du coeur de quelqu’un, invoquer et ranger son arme sans avoir besoin de la compétence « Poche Intérieur » ! Donc, pour moi, Surkesh devrait avoir la possibilité et non cette contrainte que tu te donnes… Voilà voilà. C’était mon introduction à ce commentaire.

Pour parler de la mission ! J’aime un truc avoir toi, ce sont les prises de risque. Simplement, le fait de faire apparaître Oggy-Boggie. Oui, il a été vaincu il y a un certain temps, voir un temps certain. Mais ce n’est pas pour autant qu’il est mort ! Et le revoir ici, à la fabrique de jouet, ça ne me choque pas spécialement vu qu’il est toujours le nez dans les mauvais plans.

Par contre, même critique que j’ai fait en direction des combats lors de ma dernière notation, c’est parfois le carnage pour se repérer avec toi. Autant, je vois que tu fais un effort dans la place de la ville de noël et j’ai pas eu de soucis ici. Seulement, une fois rentré dans l’usine, c’était Bagdad. Je dis pas, c’est un style d’être super dynamique et d’être tellement sur l’action qu’on en perd le fil. Malheureusement, ici, j’ai vraiment manqué d’information pour me représenter le lieu. Attention, j’ai joué au jeu et j’ai pu me projeter l’endroit. Et ce n’est pas grâce à autre chose que j’en ai été capable. Clairement, ça manquait de détail ici pour le trajet allant jusqu’à la grande machine avec les trois tapis.

Bref, une fois de plus, les combats ayant une grande partie dans ce combat… Je n’ai pas grand chose à rajouter ! Peut-être que, comment Surkesh peu connaître le passif de la ville avec la Coalition Noire ? Certes, il a accès aux rapports et autre connerie du style. Seulement, est-ce que c’est dans la logique de ton personnage de s’en renseigner autant avant de partir en mission ? Honnêtement, je me pose la question. Un point positif ! J’adore les mondes à transformation, c’est toujours une nouvelle façon de voir son personnage de lui ajouter des contraintes où quoi que ce soit d’autre. Ici, de te voir prendre la peine de décrire ton accoutrement, je trouve ça méga-cool ! Par contre, ce que je trouve dommage, c’est que tout est oublié après ce paragraphe. En lisant ce début de rp, j’ai cru en un instant que t’allais mordre un sans-coeur sous l’excitation.

Enfin… Mission accomplie !

Avancé : 37 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS. Force, Défense et Psychisme !
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