-S’il te plait !
-Non ! Il en est hors de question !
-Mais je dois m’entraîner ! J’ai déjà loupé le tango et la salsa. Je ne peux pas me permettre de louper cette danse.
-Et pourquoi tu ne demandes pas à tes amis étudiants ?
-J’ai demandé à Richard mais il a tout de suite filé pour son cours de couture. Quant à Emma, je n’ose pas. C’est embarrassant, bafouilla-t-il.
-Parce que ça ne l’est pas qu’on danse ensemble ? Hurla-t-il.
Septimus tentait de convaincre Henry de danser une valse avec lui depuis de longues minutes déjà, mais il n’avait obtenu aucun résultat jusqu’à présent. Il avait tenté les supplications, de faire appel à leur amitié, ou de faire culpabilisé son ami. Mais la volonté du colosse semblait inébranlable, contrairement à la sienne qui le faisait déjà désespéré. Son professeur de danse lui avait déjà annoncé qu’il ne devrait pas revenir en cours s’il écrasait de nouveau les pieds de ses danseuses – le dernier incident s’étant conclu par la foulure de la cheville de sa partenaire.
-Henry, je ne te demanderai pas ça si ce n’était pas important…
-Septi, je ne danserai pas avec toi. Tu sais qu’on ne se voit plus ces derniers temps ? Et que lorsque tu débarques, tu ne fais que me parler de tes cours ? Ou comme maintenant, me demander des services inappropriés, lui reprocha-t-il.
-Je… je n’avais pas réalisé.
Il est vrai que le blond n’avait pas été des plus présents ces dernières semaines, passant le plus clair de son temps avec le couturier ou l’architecte, faisant ses devoirs ou passant d’un cours à un autre. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois que le chasseur et lui s’étaient retrouvés ensemble, dans une aventure délirante. Ou même pour prendre le temps de discuter. Avait-il été à ce point négligeant envers son ami ? C’était une faute impardonnable.
-Je… je suis désolé Henry, dit-il, un sanglot dans la voix.
-C’est bien que tu t’en rendes compte, répondit-il, grave. Allez, viens dans mes bras, continua-t-il en l’enlaçant, on va la faire ta danse.
-Mer… merci, murmura-t-il en le serrant fort, honteux.
Après quelques instants pour se remettre de ses émotions, le maître de la keyblade passa son bras droit dans le dos du brun. D’après les explications du consul, il devrait guider leur duo grâce à son bassin et son bras droit, et faire des séries de trois pas bien marqués. Il devrait pouvoir réussir quelque chose de si simple… non ? Inspirant un grand coup, il se lança. Et se heurta au corps de son ami qui n’avait pas bouger.
-Henry, tu es censé m’accompagner.
-Je veux bien, mais je ne sais pas non plus danser la valse.
-D’après ce qu’on m’a dit, ce n’est pas compliqué. Pas trop. Je fais un pas à gauche, tu en fais un à droite. J’en fais un à droite, tu en fais un à gauche. Et ainsi de suite. C’est juste une question de rythme qu’on doit trouver toi et moi.
-Je sens que je vais avoir mal aux orteils.
-Commence pas tu veux, grommela-t-il.
L’étudiant se repositionna, bien droit, le bras en position, prêt à diriger la valse. Henry paraissait concentré, regardant ses pieds pour ne pas faire de fausses notes – ou bien était-ce par embarras ? Fort heureusement, ils étaient seuls dans le salon de la famille hébergeant son ami, cela évitait les questions gênantes. D’une pression de la main dans le bas du dos du colosse, il lança le signal de départ, et ils dansèrent ensemble.
Les premiers essais furent catastrophiques. Le duo se rentra régulièrement dedans, ou marchait souvent sur les pieds de l’autre faute d’être synchronisé. Néanmoins, plus ils tentèrent cette valse, et plus ils la prirent en main. Au bout d’une heure, ils parvenaient même à réussir parfois un tour sans anicroche, ce qui était exceptionnel vu leur capacité.
-Et bien je pense que tu es prêt pour ton prochain cours.
-Oui. Encore merci Henry. Et promis, on se reverra vite cette fois, et il ne s’agira pas de mes cours.
-J’y compte bien !
-Non ! Il en est hors de question !
-Mais je dois m’entraîner ! J’ai déjà loupé le tango et la salsa. Je ne peux pas me permettre de louper cette danse.
-Et pourquoi tu ne demandes pas à tes amis étudiants ?
-J’ai demandé à Richard mais il a tout de suite filé pour son cours de couture. Quant à Emma, je n’ose pas. C’est embarrassant, bafouilla-t-il.
-Parce que ça ne l’est pas qu’on danse ensemble ? Hurla-t-il.
Septimus tentait de convaincre Henry de danser une valse avec lui depuis de longues minutes déjà, mais il n’avait obtenu aucun résultat jusqu’à présent. Il avait tenté les supplications, de faire appel à leur amitié, ou de faire culpabilisé son ami. Mais la volonté du colosse semblait inébranlable, contrairement à la sienne qui le faisait déjà désespéré. Son professeur de danse lui avait déjà annoncé qu’il ne devrait pas revenir en cours s’il écrasait de nouveau les pieds de ses danseuses – le dernier incident s’étant conclu par la foulure de la cheville de sa partenaire.
-Henry, je ne te demanderai pas ça si ce n’était pas important…
-Septi, je ne danserai pas avec toi. Tu sais qu’on ne se voit plus ces derniers temps ? Et que lorsque tu débarques, tu ne fais que me parler de tes cours ? Ou comme maintenant, me demander des services inappropriés, lui reprocha-t-il.
-Je… je n’avais pas réalisé.
Il est vrai que le blond n’avait pas été des plus présents ces dernières semaines, passant le plus clair de son temps avec le couturier ou l’architecte, faisant ses devoirs ou passant d’un cours à un autre. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois que le chasseur et lui s’étaient retrouvés ensemble, dans une aventure délirante. Ou même pour prendre le temps de discuter. Avait-il été à ce point négligeant envers son ami ? C’était une faute impardonnable.
-Je… je suis désolé Henry, dit-il, un sanglot dans la voix.
-C’est bien que tu t’en rendes compte, répondit-il, grave. Allez, viens dans mes bras, continua-t-il en l’enlaçant, on va la faire ta danse.
-Mer… merci, murmura-t-il en le serrant fort, honteux.
Après quelques instants pour se remettre de ses émotions, le maître de la keyblade passa son bras droit dans le dos du brun. D’après les explications du consul, il devrait guider leur duo grâce à son bassin et son bras droit, et faire des séries de trois pas bien marqués. Il devrait pouvoir réussir quelque chose de si simple… non ? Inspirant un grand coup, il se lança. Et se heurta au corps de son ami qui n’avait pas bouger.
-Henry, tu es censé m’accompagner.
-Je veux bien, mais je ne sais pas non plus danser la valse.
-D’après ce qu’on m’a dit, ce n’est pas compliqué. Pas trop. Je fais un pas à gauche, tu en fais un à droite. J’en fais un à droite, tu en fais un à gauche. Et ainsi de suite. C’est juste une question de rythme qu’on doit trouver toi et moi.
-Je sens que je vais avoir mal aux orteils.
-Commence pas tu veux, grommela-t-il.
L’étudiant se repositionna, bien droit, le bras en position, prêt à diriger la valse. Henry paraissait concentré, regardant ses pieds pour ne pas faire de fausses notes – ou bien était-ce par embarras ? Fort heureusement, ils étaient seuls dans le salon de la famille hébergeant son ami, cela évitait les questions gênantes. D’une pression de la main dans le bas du dos du colosse, il lança le signal de départ, et ils dansèrent ensemble.
Les premiers essais furent catastrophiques. Le duo se rentra régulièrement dedans, ou marchait souvent sur les pieds de l’autre faute d’être synchronisé. Néanmoins, plus ils tentèrent cette valse, et plus ils la prirent en main. Au bout d’une heure, ils parvenaient même à réussir parfois un tour sans anicroche, ce qui était exceptionnel vu leur capacité.
-Et bien je pense que tu es prêt pour ton prochain cours.
-Oui. Encore merci Henry. Et promis, on se reverra vite cette fois, et il ne s’agira pas de mes cours.
-J’y compte bien !