L'aube du dernier jour
Et voila que je devais de nouveau repartir pour ce monde. Un endroit que je n'aimas pas vraiment. Je devais bien l'avouer.
Rien que le marché me paraissait être immense sans compter cette chaleur. J'ai déjà eu un petit accident ici, je n'avais pas envie de retenter l'expérience. J'avais donc décidé de prendre en plus avec moi de quoi m'hydrater assez régulièrement. De plus j'avais aussi pris soin de remettre cette tenue que j'avais acheté la dernière fois.
Je venais de débarquer sur la place du marché. Et je me souvenais que maintenant que les quarante voleurs étaient désormais de notre côté, ils pourraient m'être d'une grande utilité.
Je partis donc en compagnie des hommes que j'avais « engagé » au quartier général de la Coalition Noire -une dizaine d'hommes- pour retrouver le repaire de ces hommes qui faisaient désormais partie des nôtres.
La moitié de mon équipe était resté au marché avec notre bien, l'autre parti avec moi. Et le chemin fût plutôt assez rapide. Bien que la dernière fois, j'étais légèrement dans les vapes, je pouvais tout de même me souvenir de la route à prendre.
Lorsque j'arrivai enfin, j'aperçus deux hommes, je n'avais pas encore eu l'occasion de leur parler, mais j'avais sûrement combattu avec eux le sphinx. Il fallait maintenant espérer qu'ils se souviennent de moi.
Je reconnu immédiatement cette voix, cette dernière voix qui venait de me couper la parole. Elle venait de derrière moi. Il s'agissait du chef des quarante voleurs.
Je décidai de ne pas y aller par quatre chemins et lui dire directement que j'avais besoin de son aide pour ramener tous les habitants à un point précis.
Le lieu et l'heure ayant été mentionnés, je repartis avec mes cinq compagnons pour attendre sagement au point de rendez-vous.
Nous avions décidé de faire cela en fin d'après-midi, début de soirée. Le chef des voleurs m'avait indiqué que les gardes royaux étaient un peu moins présent dans les rues à ce moment là de la journée.
Je m'étais assis sur une des caisses et je voyais mes compagnons de voyages taper le carton ensemble. Certains étaient très concentrés, d'autres prenaient ça plus à la rigolade.
Je me relevai de ma caisse lorsque j'aperçus un petit groupe d'habitants ainsi qu'une poignée des quarante voleurs arriver vers nous.
J'indiquai à « mes » hommes qu'il était temps de travailler sérieusement. Ils commencèrent à ramener les caisse les unes près des autres tout en commençant à les ouvrir.
Je félicitais le chef en lui souriant tout en imitant une sorte de révérence -complètement grotesque, fallait l'avouer-
Au bout de longues minutes, je vis que peu de personnes continuaient à venir, et j'en profitai alors pour parler.
Quelques chuchotements se firent entendre. Et avant qu ça ne prenne plus d'ampleur, je décidai de reprendre la parole.
Je commençai donc la distribution des armes en vidant les caisses. Ce fût un travail à la chaine, avec les hommes de la Coalition Noire et le chef des quarante voleurs qui nous aida aussi pour terminer plus rapidement le travail.
Lorsque chaque foyer eut une arme, le chef nous aida à ramasser les caisses.
Les voleurs repartirent vers leur quartier général, et nous, vers le notre.
Rien que le marché me paraissait être immense sans compter cette chaleur. J'ai déjà eu un petit accident ici, je n'avais pas envie de retenter l'expérience. J'avais donc décidé de prendre en plus avec moi de quoi m'hydrater assez régulièrement. De plus j'avais aussi pris soin de remettre cette tenue que j'avais acheté la dernière fois.
Je venais de débarquer sur la place du marché. Et je me souvenais que maintenant que les quarante voleurs étaient désormais de notre côté, ils pourraient m'être d'une grande utilité.
Je partis donc en compagnie des hommes que j'avais « engagé » au quartier général de la Coalition Noire -une dizaine d'hommes- pour retrouver le repaire de ces hommes qui faisaient désormais partie des nôtres.
La moitié de mon équipe était resté au marché avec notre bien, l'autre parti avec moi. Et le chemin fût plutôt assez rapide. Bien que la dernière fois, j'étais légèrement dans les vapes, je pouvais tout de même me souvenir de la route à prendre.
Lorsque j'arrivai enfin, j'aperçus deux hommes, je n'avais pas encore eu l'occasion de leur parler, mais j'avais sûrement combattu avec eux le sphinx. Il fallait maintenant espérer qu'ils se souviennent de moi.
- Halte !
- Qui va là ?
- C'est moi. Milla... J'ai
- Vous ici ?
- Qui va là ?
- C'est moi. Milla... J'ai
- Vous ici ?
Je reconnu immédiatement cette voix, cette dernière voix qui venait de me couper la parole. Elle venait de derrière moi. Il s'agissait du chef des quarante voleurs.
- Comment allez-vous ?
- Ça peut aller. Et vous ?
- Nous allons bien. Très bien même ! Que nous vaut votre présence ici ?
- J'aurai besoin de votre aide.
- Comment ça ?
- Ça peut aller. Et vous ?
- Nous allons bien. Très bien même ! Que nous vaut votre présence ici ?
- J'aurai besoin de votre aide.
- Comment ça ?
Je décidai de ne pas y aller par quatre chemins et lui dire directement que j'avais besoin de son aide pour ramener tous les habitants à un point précis.
Le lieu et l'heure ayant été mentionnés, je repartis avec mes cinq compagnons pour attendre sagement au point de rendez-vous.
Nous avions décidé de faire cela en fin d'après-midi, début de soirée. Le chef des voleurs m'avait indiqué que les gardes royaux étaient un peu moins présent dans les rues à ce moment là de la journée.
Je m'étais assis sur une des caisses et je voyais mes compagnons de voyages taper le carton ensemble. Certains étaient très concentrés, d'autres prenaient ça plus à la rigolade.
Je me relevai de ma caisse lorsque j'aperçus un petit groupe d'habitants ainsi qu'une poignée des quarante voleurs arriver vers nous.
- Ça vous ? Vous n'avez pas trouvé le temps trop long ?
- Nous avons eu le temps de nous occuper. Dis-je en indiquant avec mon menton les hommes qui continuaient de jouer.
- Nous avons eu le temps de nous occuper. Dis-je en indiquant avec mon menton les hommes qui continuaient de jouer.
J'indiquai à « mes » hommes qu'il était temps de travailler sérieusement. Ils commencèrent à ramener les caisse les unes près des autres tout en commençant à les ouvrir.
Je ne pensais pas que les quarante voleurs avaient autant d'influence sur les habitants de la ville, car la majorité d'entre eux finirent par arriver.
Je félicitais le chef en lui souriant tout en imitant une sorte de révérence -complètement grotesque, fallait l'avouer-
Au bout de longues minutes, je vis que peu de personnes continuaient à venir, et j'en profitai alors pour parler.
- Je ne sais pas si notre ami vous a dit de venir ici...
- Non, je voulais vous laisser ce plaisir !
- Merci. Donc, si nous vous avons demandé de venir, c'est parce que comme vous le savez, Armand de Beaumont est un tyran, et nous, à la Coalition Noire, nous avons décidé de faire un pas de plus pour vous venir en aide.
- Comment allez-vous faire ça ? Demanda un homme.
- Vous allez pouvoir vous défendre désormais.
- Et comment ? Questionna une femme.
- En vous fournissant des armes !
- Non, je voulais vous laisser ce plaisir !
- Merci. Donc, si nous vous avons demandé de venir, c'est parce que comme vous le savez, Armand de Beaumont est un tyran, et nous, à la Coalition Noire, nous avons décidé de faire un pas de plus pour vous venir en aide.
- Comment allez-vous faire ça ? Demanda un homme.
- Vous allez pouvoir vous défendre désormais.
- Et comment ? Questionna une femme.
- En vous fournissant des armes !
Quelques chuchotements se firent entendre. Et avant qu ça ne prenne plus d'ampleur, je décidai de reprendre la parole.
- Nous avons emmené avec nous des caisses contenant des armes. Mais il y a une condition.
- Laquelle ?
- Vous devrez attendre. Vous ne pourrez les utiliser avant qu'on ne vous le dise.
- À quoi elles vont nous servir ces armes, si on ne peut pas les utiliser quand on veut ?
- Oui, c'est vrai ça. C'est n'importe quoi ! Grogna un autre homme.
- Je peux comprendre ce que vous ressentez. Mais lorsque nous vous dirons quand les utilisez, ce sera pour que puissiez tous les utiliser tous, en même temps. Pourvoir ainsi mettre plus facilement fin à ce règne.
- Et si des gardes venaient à fouiller chez nous ? Reprit la femme qui avait parlé plus tôt.
- C'est pourquoi nous avons organisé cette petite réunion maintenant, ils sont moins vigilant à cette heure-ci. Nous allons vous distribuer une arme à chacun. Et vous devrez rentrer immédiatement chez vous. Et si vous le souhaitez, par précaution, vous pourrez les dissimuler.
- Laquelle ?
- Vous devrez attendre. Vous ne pourrez les utiliser avant qu'on ne vous le dise.
- À quoi elles vont nous servir ces armes, si on ne peut pas les utiliser quand on veut ?
- Oui, c'est vrai ça. C'est n'importe quoi ! Grogna un autre homme.
- Je peux comprendre ce que vous ressentez. Mais lorsque nous vous dirons quand les utilisez, ce sera pour que puissiez tous les utiliser tous, en même temps. Pourvoir ainsi mettre plus facilement fin à ce règne.
- Et si des gardes venaient à fouiller chez nous ? Reprit la femme qui avait parlé plus tôt.
- C'est pourquoi nous avons organisé cette petite réunion maintenant, ils sont moins vigilant à cette heure-ci. Nous allons vous distribuer une arme à chacun. Et vous devrez rentrer immédiatement chez vous. Et si vous le souhaitez, par précaution, vous pourrez les dissimuler.
Je commençai donc la distribution des armes en vidant les caisses. Ce fût un travail à la chaine, avec les hommes de la Coalition Noire et le chef des quarante voleurs qui nous aida aussi pour terminer plus rapidement le travail.
Lorsque chaque foyer eut une arme, le chef nous aida à ramasser les caisses.
Les voleurs repartirent vers leur quartier général, et nous, vers le notre.