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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Valar dohaeris



Je venais de prouver au grand chef de la Coalition Noire que l'on pouvait me demander certaines choses.

Bon j'avoue, je n'étais pas fier d'avoir fait ça, mais c'était désormais mon travail. Et travailler de la sorte, faire des tâches qui pouvaient paraitre « ingrates » aux yeux des gens ne me déplaisaient pas trop. J'avais perdue sauvagement ma famille et c'était une manière de me venger.

Ce n'est pas non plus très reluisant, mais ça me permettait de venger Sheena et Lloyd.

Aujourd'hui j'avais donc été envoyé à Agrabah pour fignoler le travail fait par un comparse Coalisé.

J'arrivai donc en ce monde que je découvrais pour la première fois. Il faisait extrêmement chaud -normal pour un désert- il y avait cependant une douce petite brise qui rafraichissait l'atmosphère.

Je me baladai dans ce marché ouvert, où toutes sortes de marchandises étaient à vendre. Il y avait beaucoup de marchands d'épices, des souvenirs ou tout autre objet qui pouvaient servir au quotidien -ou non-.

Je vagabondai parmi les étals et j’aperçus un qui attira un peu plus mon attention que les autres, il vendaient des vêtements. Et je dois avouer que ma tenue faisait plutôt tache dans le paysage.

Et j'avais raison sur ce point, à peine je regardais du coin de l'œil son échoppe qu'il m'interpella en faisant de grand mouvements. Je ne passais vraiment pas inaperçu.

- Hey la gazelle ! Viens voir mes belles marchandises !
- Gazelle !? Je lui répond en le regardant avec de grands yeux.
- Beh oui ! Toutes les filles sont des gazelles !
- Si vous le dites.
- Qu'est ce qui te ferait plaisir ?
- Auriez-vous quelque chose qui fasse plus « couleur locale » ?


Il fit une petite mine un peu songeuse avant de fouiller partout dans ses vêtements avant de me tendre une sorte de cape avec une capuche de couleur marron.

- Combien ?
- 50 munnies.
- Je prends !


Je lui tendis la somme en échange de ce nouveau vêtement qui me permis de me fondre plus facilement dans la masse.

J'avançais doucement dans chaque venelle de ce marché pour tenter de faire comme Abigail à l'époque. Je devais trouver ces hommes.

J'épiai donc chaque petite conversation qui pouvait paraitre un minimum intéressante pour moi.

Les heures passaient et sous ce soleil de plomb, ça commençait à être compliqué à rester concentrée sur cette tâche.

Je décidai d'abandonner pour l'instant, juste le temps de me trouver un coin d'ombre et ainsi me reposer pour reprendre mon enquête un peu plus tard.

En quittant le marché par une petite ruelle, je débouchai sur une place plutôt grande.

Quelques bâtiments entouraient cet endroit. Je ne savais pas si c'était des habitations ou bien des locaux plutôt « professionnels ». Je m’avançai donc un peu plus, cherchant à me reposer un peu, j'en avais vraiment besoin.

Je pénétrai le plus discrètement possible dans une de ces bâtisses. Mais en entrant je remarquai aussitôt des voix. Je ne voulais pas me faire remarquer c'est pourquoi je m'arrêtai et tentait de respirer le plus lentement possible.

- Et tu crois vraiment ça ?
- Évidemment !
- Ça ne marchera jamais.
- Pourrais-tu me faire confiance. Au moins une fois dans ta vie ?
- Je ne dis pas que je n'ai pas confiance mais ça parait trop louche. Je veux dire, on n'a jamais eu de nouvelles depuis...
- Et alors ? Ça ne veut pas dire que ce n'était pas vrai.
- Je ne suis pas totalement sûr. Il faudrait qu'on aille voir le boss.


C'est alors que je les entendis marcher, et le bruit que provoquaient leur pas venaient dans ma direction. Je partis me réfugier immédiatement derrière quelques pots à l'extérieur pour apercevoir ces deux hommes.

Ils apparaissaient devant moi. Le premier était plutôt imposant, une espèce de cape comme la mienne recouvraient la totalité de son corps. Le deuxième homme, lui était plus frêle et était identique à son comparse.

Même si je me trompai, je décidai de les suivre. Par chance c'était peut-être les hommes que je cherchai sinon, j'aurai juste perdu un peu de temps.

Ils prirent le chemin menant au marché celui que je venais de prendre justement. Mais au lieu de prendre sur la droite -de là d'où je venais en fait-, ils prirent la direction de gauche.

Je laissai une certaine distance de sécurité entre eux et moi. Frôlant de temps à autre des passants, je m’efforçai de reste le plus discret possible, mais je compris vite qu'ils avaient un peu remarqué ma présence.

Je bifurquai dans une allée adjacente à celle où nous étions. Je me collai au mur et patientai quelques instants avant de passer ma tête modérément.

Ils s'étaient arrêtés eux aussi, plus loin. Je voyais bien qu'ils parlaient mais de là où je me trouvais je ne pouvais rien entendre. Je préférai ne pas revenir vers les deux hommes. Ils auraient très vite compris que je les talonnais.

Lorsqu'ils reprirent leur route, je sortis de ma « cachette » et les suivais derechef. Je n'espérais qu'une chose, c'était de ne pas me faire repérer.

Il faudrait que je trouve une excuse bidon.. Ou pas. Pour expliquer le pourquoi du comment. Et là, c'était hors de question, j'avais trop chaud et je commençais en plus à fatiguer.


Et il faut croire que je n'étais pas né sous une bonne étoile, car ces deux hommes continuaient de marcher encore et encore. J'allais finir par faire une syncope sous cette chaleur.

Je me contentai donc de continuer d'avancer, tout en me reposant de temps à autre contre un mur ou en m'appuyant sur un des étals de ce marché qui était immense en fait.

Alors que je marchai encore, je sentis ma tête tourner. Je m'écrasai contre un mur, la chaleur avait eu raison de moi.

Lorsque je rouvris les yeux, je ne savais pas exactement combien de temps j'étais tombé dans les vapes. Je vis deux hommes... Non en fait c'était les deux hommes que je suivais depuis plusieurs heures.

- Ça va ?
- Heu...
- T'en poses de ces questions ! Tu n'as pas remarqué le bordel qu'elle a foutu en tombant ?
- Heu... Qu'est ce qui s'est passé ?
- Vous êtes resté trop longtemps au soleil.
- Et vous vous êtes cassé la gueule !
- Je n'ai blessé personne au moins ?
- Non, vous avez juste fait peur au gros.
- Le « gros » ?
- Moi...
- Désolée !
- Il n'y a pas de mal. Mais vous n'êtes pas l'air d'être du coin... Enfin je veux dire, ça se voit direct, vous n'êtes pas habituée à une chaleur comme celle d'Agrabah.
- Démasquée.
- Qu'est ce que vous êtes venue faire ici ? Du tourisme ?
- C'est assez compliqué. Et puis je ne veux pas vous retenir. Vous avez certainement beaucoup de choses à faire. Je dis tout en essayant de me relever... Avant de retomber lamentablement au sol.
- Hop hop hop ! Doucement petite dame !
- Inutile de se presser. Vous fuyez quelqu'un ?


Je crois bien que je suis vraiment démasquée. Ils ont dû comprendre. Je fais quoi moi du coup ?


- En fait, je cherche quelqu'un.
- On peut peut-être vous aider.
- elle ressemble à quoi cette personne ?
- Je ne sais pas trop.
- Pardon !?
- En fait, je travaille à la Coalition Noire et je dois rencontrer quelqu'un de très important.
- Attendez un instant... Vous avez dis « Coalition Noire » !?
- Oui benêt... C'est bien ce qu'elle vient de dire. Si tu suivais un peu !
- Vous nous excusez un instant ?
- Oui, faites...


Je les voyais qui s’éloignaient de moi. Le choc que j'avais subis un peu plus tôt m'empêchait de me concentrer sur ce qu'ils se disaient et je m'en voulais presque de ne pas pouvoir les espionner plus facilement.

Lorsqu'ils revinrent à moi, l'homme plus imposant à la voix plus rocailleuse et qui paraissait pourtant si naïf auprès de son ami m'aida à me relever.

- On connait peut-être quelqu'un qui va pouvoir vous aider. Vous aller venir avec nous.


Je me laissai faire, je tentai de marcher tant bien que mal. Je sentais mes jambes qui étaient devenues lourdes, le poids de ma tenue n'aidait pas non plus.

Mais je fût assez content car, ils ne me firent pas marcher autant de temps que plus tôt durant la journée et le soleil n'était presque plus là. L'air était frais.

Lorsque nous arrivâmes hors du marché, je ne saurai dire quelle distance nous avions parcouru. Le plus costaud des deux resta à mes côtés pendant que l'autre s'absenta un instant.

Je retrouvai doucement mes esprits et fis comprendre l'homme qui était resté que je pouvais de nouveau tenir sur mes jambes tout en le remerciant de m'avoir aidé.

Lorsque le plus maigrelet des deux revint, il n'était pas seul. Un autre homme était aussi en sa compagnie. Il portait lui aussi le même genre de vêtement, mais la simple capuche de la tenue fût remplacé par un turban plutôt simple mais qui avait une certaine élégance.

- C'est donc toi le commanditaire ?
- Hum... Non.
- Pourquoi l'avoir amené ici si ce n'est pas elle ?
- Elle travaille pour eux. Et peut-être même directement avec lui ?
- Je peux ? ... Enfin, je veux dire, en placer une ?
- ...
- Il dit vrai. Je travaille pour la Coalition Noire. Mais je ne suis pas venue pour vous offrir ce que vous attendez.
- Qu'est ce que vous faites ici alors ?
- Il fallait que je vérifie si vous étiez toujours d'accord pour ce qui avait été convenu en échange de l'accès à la Caverne aux Merveilles.
- Pourquoi ça ?
- Nous n'avons aucune preuve que vous tiendrez parole.
- Quel genre de preuve ?
- Une signature par exemple ?


Je sortis de l'intérieur de mes propre vêtements, une petite feuille typique contenant le genre d'informations légales, une sorte de contrat entre deux personnes. Ainsi que de quoi écrire et les tendit à cet homme qui paraissait être leur chef.

L'homme récupéra le papier qu'il lu très brièvement, sans signer pour autant.

- Et nous dans tout ça ?
- Comment ?
- Je ne sas pas depuis combien de temps vous êtes à la Coalition Noire. Mais sachez qu'ici... Récemment il y a eu des problèmes.
- Dites m'en plus.
- Le Sphinx, vous en avez entendu parler ?
- Oui, je ne suis pas totalement stupide.
- Il attaque désormais des gens. À cause de ça, on ne sait plus trop sur quel pied danser.
- Je pense comprendre.
- ...
- Seule, je ne peux rien faire. Mais sachez que la Coalition Noire tient ses promesses.
- Et qu'allez vous faire alors ?
- On va tenter de faire pencher la balance...


Je leur demandais à lui et à tous ces hommes de m'indiquer l'endroit où se trouvait le Sphinx maintenant qu'il faisait nuit, il était donc plus facile de me déplacer avec eux plutôt sue seul.

Le chef de la bande avait fait venir tous ses voleurs et nous partîmes nous cacher à une bonne distance de sécurité de la créature.

Il était assez imposant mais depuis que son autre compagnon, Red avait fait aussi fait irruption ici. Il y avait quelque chose d'assez suspect... Du moins d'après les voleurs.

Effectivement, le sphinx avait été attaché car depuis son « attaque », il avait été entravé, sûrement par peur qu'une nouvelle folie de ce genre puisse recommencer.

Je m'approchai donc de la bête le plus discrètement possible, les voleurs quant à eux, coururent directement vers lui tout en évitant une quelconque de sa part. Pour ma part, je me contentait de me placer furtivement près de la créature et le frappait violemment à plusieurs reprises avec mon arme.

Lorsqu'il remarqua ma présence, je partis très rapidement dans une direction opposée pour l'attaquer une nouvelle fois, mais à un autre endroit.

Bien que l'animal criait de temps en temps des noms de plats de nouilles, les voleurs, le frappèrent avec autant de force qu'ils pouvaient.

Les liens qui retenaient la créature finirent par céder et le sphinx commença à donner d’énormes coups de pattes qui provoquèrent une grosse secousse.

Je perdis légèrement l'équilibre tout comme les voleurs. Le chef se mit à hurler un ordre qui n'était autre que celui de continuer. Car le choc avait également occasionné quelques brèches dans le sol.

Mes coups de rapière ainsi que ceux des armes des voleurs s'enchainèrent, le sphinx martelaient toujours autant le sol.

Le chef me demanda de m'éloigner un peu plus et de rester légèrement en retrait. Je décidai de monter la garde pour ainsi les prévenir de l'arrivée de la milice de la ville.

Après de longues minutes le sphinx finit par tomber de quelques mètres. Une distance qui paraissait plutôt raisonnable pour permettre aux voleurs de fuir peu de temps avant l'arrivée des gardes.

Je fuyais avec mes nouveaux compagnons et lorsque nous fûmes enfin en sécurité. Le chef s'approcha de moi. Il me tendit le papier que je lui avait donné un peu plus tôt mais toujours sans aucune signature dessus.

- Ce papier est inutile.
- Hum ?
- Vous venez de nous prouver à quel point la Coalition Noire pouvait nous aider. Vous avez mis votre propre vie en danger pour ça.
- C'était mon devoir, rien de...
- Pas seulement, vous nous avez montré que nous pouvions compter sur vous.
- ... Je souriais sans dire un mot.
- Les Quarante Voleurs ont décidé à qui ils pouvaient faire confiance.


Le chef des voleurs me tendit la main que je serrai. Alors que je commençai à repartir j'entendis sa voix dire une dernière chose.

- Valar dohaeris !














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Ainsi, le soleil d’Agrabah a encore fait une victime. Bref, évitons d’être lourd, contrairement au soleil ! Ah!

Donc, ta mission ! Pour parler simplement, j’ai bien aimé. Nous te disions souvent que tu ne développais pas assez les choses, que tu ne prends pas le temps de faire les choses. Alors qu’ici, dés le début, t’a pris le parti de nous parler de la chaleur écrasante et comme quoi ton personnage n’y est pas habitué. Pendant quoi, une bonne moitié de mission, tu nous préparais le truc en glissant dans tes paragraphes les éléments rappelant cet handicap. Et boom, au moment propice, tu nous flingues ton personnage car il n’en peut plus réellement.

C’est con, mais j’aime bien voir un truc expliqué et que ce dernier ne nous tombe pas sur le coin de la gueule sans prévenir. Si c’est ce que t’as voulue tester dans ce rp, sache que tu as bien réussi. On pourrait dire qu’on s’y attendait un peu, sauf que, t’as eu l’intelligence de le sortir au moment où nous y attendions le moins. C’était un peu la méthode de l’élastique ! Tu tends le bordel, tu tires à fond et on le remarque ! Eh bam, il craque quand on ne s’y attend pas. Bref, c’était cool ! Je pense avoir été assez explicite là-dessus.

La seule critique que j’ai envie de faire sur cet rp, c’est la facilité que tu repères des membres des quarante voleurs. Ce que je veux dire, c’est que tu croises des gars, entend les bribes d’une conversation et tu les suis. En soit, oui, il n’y a pas d’erreur logique dans ce schéma. Ça aurait été plus marquant que tu réitères l’expérience avec d’autre personne ! Ici, la difficulté de ta mission n’est pas la recherche des personnes avec qui causer, mais le climat et la rixe finale.

En parlant de finalité ! Je me souviens de t’avoir vu dire sur la cb que tu n’étais pas fier de ta fin. Pour te dire, j’ai plutôt bien-aimé ce passage. La preuve de fidélité par un combat, c’est un truc assez cliché ! Pourtant, je n’ai vu personne l’utiliser depuis assez longtemps. J’ai un oeil sur les rp de tout le monde, c’est dire que j’ai forcément raison ! Nah, en vrai, la finalité de ton rp, le simple fait qu’il y ait une preuve de l’aide faite par la Coalition Noire. Ici, nous avons vraiment fini avec eux et nous pouvons les avoir de notre côté, merci beaucoup.

Je suis content que les remarques faites à ta dernière notation ont été prises en compte, et je suis toujours aussi curieux de voir la suite avec ton personnage. Et j’ai ri avec la punchline final du voleur !

Bref, mission accomplie !

Avancé : 30 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS. Deux en Dextérité et un en Défense.
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