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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Mon bon Fiathen tu n'as sans doute jamais eu l'air aussi rassurant ! Déjà qu'en temps normal je n'suis pas vraiment un canon avec mes vieux habits, ma barbe mal entretenu et mes rides qui me recouvrent le visage. Mais aujourd'hui avec mon avant bras gauche recouvert de bandage que j'essaie tant bien que mal de cacher dans une manche remplit de trou à l'image du reste de mes vêtements et des cernes qui doivent sans doute descendre jusqu'à mon menton je ferais peur à un bossu.

J'aurais bien aimé prendre un peu le temps de me faire une beauté malheureusement les derniers événements ne m'en on pas vraiment laissé le loisir. Hier soir l'attaque contre Swain était lancé et ce salaud a résisté un bon moment avant d'y passer. Puis au terme de la bataille ont m'a peut être laissé souffler deux heures avant de me donner une nouvelle affectation. Nous avions gagné contre Swain maintenant il s'agissait gagner contre tout les habitants de la Citadelle et ce sera loin d'être l'affrontement le plus simple !

Heureusement ce n'est pas à moi que l'on a délégué la partie diplomatie, je dois « simplement » gérer la défense du quartier fauve au cas où certains voudrait se défouler sur des gens sans armures ni épées. Et honnêtement j'étais plutôt content de mon sort.
Notre attaque s'étant déroulée sommes toutes plutôt vite de nombreuse personnes n'étaient pas encore au courant des faits et je n'aimerais pas faire face à leurs incompréhensions. Je serais sans doute confronté à leurs colères mais ça je sais gérer, l'incompréhension par contre amène des questions et j'en ai moi même trop pour pouvoir répondre à celles des autres... Mais baste ! Je réfléchirais à tout ça quand j'aurais le temps, l'heure n'est pas à la réflexion.

Une fois arrivé aux abords du quartier je ne perd pas de temps et me dirige une fois de plus vers mon amie la vieille Belette. La priorité est que l'info circule vite pour que les hybrides ne soit pas prit au dépourvu, vu qu'elle m'a aidé à trouver un gosse dont je connaissais même pas le nom elle saura sans doute qui prévenir et où pour faire ça efficacement.

Toquant à sa porte j'ai à peine le temps de m'demander si une vieille comme elle était levé aussi tôt le matin qu'elle m'ouvre déjà la porte, l'air heureuse de me voir mais aussi un peu surprise.

« -Hé bah qui c'est que v'là ! Que me vaut le plaisir l'ancêt...hey mais vous êtes blessé ! »

Mince la blessure, j'y avais pas pensé, bon tant pis priant intérieurement pour éviter des questions trop gênante je décide d'entrer directement dans l'vif du sujet.

« -L'Sanctum a lancé une attaque sur Swain et ses hommes durant la nuit. Tous sont mort. Et...

-Quoi ?! Mais c'est...

-Plus tard mamie l'temps file ! Ont craint qu'des blaireaux...enfin des pov'gars tentent que'ques chose sur vous les hybrides. Du coup j'aurais besoin de savoir qui disposent d'une maison suffisamment grande et solide pour accueillir plusieurs famille et à qui je peux demander d'maider pour transvaser les familles rapidement.

-Parce que vous croyez qu'ont va rester barricader alors qu'il...

-Vous voudriez leurs botter le cul p't'être ? S'il vous plais faites moi confiance c'est juste l'affaire d'une journée le temps de calmer les esprits, ensuite vous pourrez...

-Mais laissez moi finir mes phrases vieux gâteux ! Vous me dites que des gens sont morts et vous voudriez qu'ont restent caché sans rien faire ? Alors que des tas de gens vont découvrir qu'ils ont perdus un proche ? Que des enfants sont devenus orphelins ?

-Attendez vous voulez dire que vous voulez...les aider ?

-Mais bien entendu vieillard poussif ! Et c'est ce que vous devriez faire aussi plutôt que d'venir nous dire de nous méfier de tout ce qui bouge !

-Heu...non mais on a sans doute des gars qui vont s'occuper d'eux moi mon job c'est d'vous protéger des gens qui voudraient profiter de la situation pour amener les gens à vous causer du tort.

-Et c'est sans doute en nous terrant chez nous en évitant tout le monde qu'on va les convaincre de pas l'faire ? Et c'est sans doute l'aide des gens qui ont tué leurs parents qui va les calmer ? Vous savez quoi ? Laissez moi faire vous en avez assez fait. »


Et elle m'est passé devant sans attendre que j'lui libère le passage. J'aurais peut être dû la retenir ou un autre truc comme ça mais franchement d'la voir comme ça aussi remonté ça m'avais paralysé. D'habitude elle était toujours calme, souriante et compréhensive et là paf ! D'un seul coup c'est comme si elle avait voulu me tuer de ses propres mains. J'm'attendais à ce qu'elle soit surprise bien sur, qu'elle prenne un moment à digérer la nouvelle mais une telle colère ça non.

Alors j'me suis assis à même le sol et j'ai attendu. Je devais paraître un peu con là par terre, terrassé par la réaction d'une seule personne alors que mamie était loin d'être la seule habitante du quartier. J'aurais peut être dû aller toquer ailleurs pour demander de l'aide, donner des consignes, continuer à prévenir les gens mais non. Je restais assis là.

En fait le refus de mon amie avait été si catégorique que j'avais l'impression que j'aurais la même réaction dans tout le quartier, c'était peut être con mais pour moi elle symbolisait l'âme du coin. Et puis quand à prévenir les autres ma belette sera plus efficace que moi. Donc voilà pour moi la dernière chose qui me restait à faire c'était de rester là à l'entrer du quartier pour essayer d'arrêter de potentiels belligérants.

J'ai attendu pendant un p'tit moment p't'être une demi-heure p'têtre plus je pourrais pas dire, mais au bout d'un moment j'ai vu une masse sombre se dessinait à l'entrer du quartier. C'était une petite troupe d'une quinzaine de personne menée par la dernière personne que je voulais voir aujourd'hui.

C'était le gars qu'avait tabassé le renardeau l'jour de mon arrivée au Sanctum, il avait accusé, plutôt à raison, le gamin de lui avoir volé sa bourse et avait voulu me mettre en tôle parce que je l'avais empêché de battre le môme à sa guise. Un mec charmant quoi.
C'était pas vraiment étonnant de le voir là à vrai dire, il détestait les hybrides et avait là une occasion rêvée de leur en faire baver sans se salir les mains.

Me levant j'ai commencé à faire jouer les articulations de mes poignées tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien faire pour calmer la situation, et vu leurs têtes c'était pas gagné.

« -Regardez ! Les hommes du Sanctum ont tué les nôtres sans un remord et voilà maintenant qu'ils protègent les hybrides ! Que comptez vous faire mes amis ? Les laisser nous voler le peu qu'ils nous restent ou les chasser tant qu'il en est encore temps ? Ne nous laissons pas faire plus longtemps ! Aux armes !

-Hola, hola ! Tout doux les gars, calmez vous. Je suis sur qu'on peut réussir à s'entendre sans en venir aux mains, je suis conscient que ce doit pas être facile pour vous mais...

-Inutile de l'écouter ! Croyez moi cette homme à depuis longtemps choisi son camp et c'est celui de ses pourritures de monstres, celui du Sanctum ! En avant mes frères et...

-Le seul camp qu'il nous reste ce n'est pas le Sanctum, c'est ça! » 
S'exclama une voix dans mon dos alors qu'une boule de chiffon atterrissais sur le visage du meneur.

Je n'eus pas besoin de me retourner  pour reconnaître celle qui avait parlé en effet mamie Belette me dépassa rapidement en compagnie de quelques autres hybrides, des ours, des lapins, des renards, des tortues, des coqs il devait y en avoir une dizaine à peu près.

Si le braillard sembla surpris de voir arriver une telle foule aussi subitement il retrouva bien vite sa morgue.

« -Tsss des propos sans queue ni tête et de la violence, typique de votre race. Hé bien vieille folle peut-on savoir que représente ce chiffon crasseux dans votre culture d'arriérée ? »

Pour moi ce con avait déjà dépassé les bornes depuis longtemps et j'm'apprétais à lui apprendre la politesse à coups de bloc de glace quand ma vieille répondit calmement du tac-au-tac, comme si elle attendait cette question.

« -Ce chiffon ne représente ni plus ni moins que ce que tu en vois, c'est un simple bout de tissu, et c'est le seul camps qui reste au gens comme nous. Comme vous.

-Ne nous met pas dans l'même sac que toi et les monstres qui peuplez ce quartier ! Nous n'avons rien en commun !

-Justement si. Vois tu dans la guerre qui ravage notre monde mon fils a choisi de s'engager chez les rebelles, lorsqu'il est mort j'habitais encore dans une petite bourgade à proximité de la capitale. Se déclarer du côté des rebelles était dangereux je me suis donc débrouillé seul pour récupérer son corps, le ramener dans une forêt isolée loin des regards indiscret puis, avec l'aide d'un ami, nous avons creusé un trou du mieux que nous avons pu la nuit en faisant le moins de bruit possible. Il n'y a pas eu de prière, pas eu de stèle et si je n'avais pas été là peut être même pas d'enterrement. Parce que mon fils était du côté des « méchants ». »

Malgré toute son assurance elle avait eu du mal à terminer la dernière phrase, à ce moments là une vieille lapine qui attendait à côté d'elle pris la parole.

« -Mon mari avait décidé de s'engager dans la milice de Kefka, il est mort dans une embuscade des rebelles. Une expédition s'est monté automatiquement pour aller chercher les corps, tout le village à aidé à creuser les tombes, graver les stèles et le prêtre de notre village à fait une cérémonie pour rendre hommage aux défunts. Parce que mon mari était du côté des « gentils ». »

Puis après un instant de silence Mamie reprit la parole.

« -Au final lorsque nous avons appris que le Sanctum permettait aux gens de rallier cet endroit nous avons toutes les deux décidées de quitter notre monde, ce dernier n'étant plus qu'une source de chagrin. Lors du voyage nous avons échangé quelques mots et apprit que chacune nous représentions le camp adverse. Ce camp qui nous avait volé un être cher.

-Nous aurions pu nous écharper, tenter de venger la mémoire de nos morts, nous ne l'avons pas fait. Pas parce que nous nous comprenions non, quelle idiotie, il n'est pas possible de comprendre quelqu'un qui vient de perdre un être cher, chaque peine est unique. Mais à cet instant nous brandissions toutes deux le même étendard. Un mouchoir pour pleurer.

-Lors de la guerre mon fils et son mari avaient fais deux choix différent, nous les avons suivi et soutenu, nous nous sommes rangées sous leurs bannières. Mais lorsqu'ils sont mort il n'y eut plus de camp, plus de guerre, juste le chagrin. Peu importe la manière dont ils avaient été mis en terre, l'important est qu'ils y sont .
Et le seul camp que nous pouvons revendiquer, la seule bannière que nous pouvons brandir c'est le coin de tissu où nous essuyons nos larmes. C'est le cas de toutes les personnes que vous pouvez voir derrière moi, comme de tout le quartier fauve.

-Alors ne vous leurrez pas, le Sanctum ne récitera sans doute pas une seule prière pour vos morts et ne se salira sans doute pas les mains à creuser vos tombes. Et je ne vous demande pas non plus de renier la mémoire de vos morts et d'aller boire avec ceux qui ont tué vos proches. Au contraire gardez leurs mémoire vivaces en vous et restez leurs fidèle. Mais gardez juste à l'esprit que hier soir que ce soit les « gentils » ou les « méchants » nombreux sont ceux qui ont perdus quelqu'un et brandissent le même drapeau.

-Nous vous aiderons à inhumer vos morts si vous le souhaitez, malheureusement nous ne pouvons guère faire plus que ça. Nos paroles vous sembleront peut être hypocrite, mais désolé pour vos morts. »

Et alors que tout les autres hommes bêtes répétaient les derniers mots de mon amie, la foule en face semblait moins désireuse de se venger. Je pouvais voir qu'ils étaient loin d'être apaisé mais ils hésitaient. Puis tout d'un coup, sans dire un mot, une première personne finit par faire demi-tour, suivi d'une deuxième et petit à petit tous finirent par partir.

Sauf leurs chef bien entendu, mais ça c'était tout à fais normal puisque depuis le début du discours de la vieille je le bombardais de stop pour l’empêcher de lui couper la parole. J'étais d'ailleurs bien content qu'elle ai finit de parler parce que ce foutu sort était loin d'être facile à faire discrètement, heureusement que le duo de vioque occupait l'attention de tout le monde.

Une fois la dernière personne parti je me permit de cesser mon traitement et l'ex meneur recommença derechef à crier. Ceci dit voyant qu'il était tout seul il décida rapidement de faire demi tour. Plus qu'à espérer qu'il n'arriverait plus mener quiconque dans une croisade contre le quartier fauve.

Quand à mamie Belette et à ses compagnons ils finirent par rentrer chez eux après que le dernier belligérant eu disparu de leurs champs de vision. Aucun ne m'adressa ne serait-ce qu'un regard, à vrai dire je ne m'attendais pas à grand chose, je savais que nos actes mettraient un certain temps à être digéré par tout le monde moi compris. Mais ça m'a tout de même blessé, quelque part elle avait été la première personne dont je m'étais sentis proche en arrivant ici et son indifférence me pesais.

D'un pas lourd je retournais au château faire mon rapport, il était peu probable qu'il y ai encore des problèmes ici. Et même si c'était le cas je n'étais pas sur que l'on veuille de mon aide.

Non décidément la bataille de hier n'était pas la plus dur que nous aurions à remporter.
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Et me voilà !

Après lecture de ta mission, je crains à ne pas avoir un long commentaire à te faire. Histoire de changer. Non, en soit, c’est une bonne mission et elle passe plutôt bien.

Avec ce que t’as écrit, nous nous retrouvons avec un rp où ton personnage n’est pas réellement le centre de l’intrigue. Dans le sens ou, t’es presque le sidekick de mamy Belette. Fiathen, lui, il est juste à bout. C’est compréhensible, tu cherches à t’inscrire dans la trame de l’évènement. Et ici, c’est cool que tu fasses preuve de recul et tu n’en fais pas des caisses. C’est vrai qu’irp, t’étais présent et il y a de forte chance que sois dans les soldats du Sanctum. Et comme seule preuve de ton implication, tu nous donnes la blessure de Fitathen. C’est juste un clin d’oeil, histoire de dire que t’étais là. Et pourtant, je trouve ça cool. C’est assez humble comme acte, et je suis assez content que tu ce soit fait par toi-même.

Durant ma lecture, j’avais une critique toute prête. Sauf que, malin comme t’es, je me suis retrouvé contre un mur et me suis dit merde. Genre, j’étais prêt à te reprocher que c’était trop facile, que l’autre gusse aurait du être le mec le plus pénible et interrompre le discours de l’hybride. Et là, une phrase apparaît : « Heureusement que c’est fini, j’avais du mal à lancer mon Stop en boucle ». L’idée était vraiment sympa et je ne l’ai pas vu venir.

La direction que tu prends, et prise par Agon lors de « Sacrement » me plait beaucoup. Simplement rappeler que ce que nous avons fait, ça reste un soulèvement. La mission prêtait à cela, et t’as réussi à compléter en parlant de la guerre de Sherwood. C’était bien trouvé d’utilisé les hybride comme porte-parole de cet acte.

Pour faire une petite remarque, je referais la même qu’à mon dernier commentaire. Aérer un peu plus les dialogues, décrire un peu plus les actions des intervenants. Pourquoi ? Simplement que, en voyant des gros pavés, j’ai la mauvais habitude d’imaginer les personnages droit comme des « i » à ne rien faire que parler. Prend exemple sur un débat présidentiel américain (diantre, que c’est d’actualité !), les représentants ne reste pas inactif derrière leur pupitre. Il bouge, il accompagne leur idée de grand mouvement où de geste incisifs. Ça donne du corps à un discours, et dans un texte, simplement décrire le mouvement par après ou durant, ça donne plus de vie à un personnage.

Mission accomplie !

Très Facile : 5 points d'expérience + 50 munnies + 1 PS en Défense.
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