L’ombre, la noirceur, les ténèbres… Bien des mots existent pour qualifier la situation actuelle du jeune homme téméraire. Qualité ? Ou bien défaut ? Là était réellement la question quant à la témérité ! En soit tout dépends souvent de la conclusion à laquelle celle-ci menait. Réfléchir puis agir. Ah oui Noel n’avais pas manqué d’inversé l’ordre des verbes. Malheureusement pour lui il se retrouvait la, perdue dans un espace sombre… Il n’y avait rien, même pas son corps, et pour être vraiment sincère, Noel n’étais pas vraiment conscient. Allongé sur un lit depuis plus de deux ans désormais, endormie, maintenue dans un coma devenu bien trop long. Il sera donc très difficile d’expliqué mentalement ce qu’un être totalement abandonné dans le néant ressent sans y avoir été plongé, alors je vais faire de mon mieux.
Aussi loin dans ses souvenirs, on pouvait retrouver le visage ternie et marqué par la violence d’un homme arrachant littéralement à bout de bras le sol. Tout ceci n’était guère le fruit de l’imagination de ce pauvre Noel plongé dans les abysses, mais de réels souvenirs, les derniers avant la chute. Très étrange me direz-vous, mais c’était bien la sensation que donnais cette zone vide, une impression de chute sans fin à travers l’infini, une punition pour sa témérité ? On touchait peut être du doigt la réponse posé plus haut.
D’autres souvenirs se baladaient, sans circuit de logique, il arrivait un après les autres, sans sens logique, sans raison. Noel n’était plus maître de son esprit, alors qu’on lui avait déjà retiré le libre arbitre de son corps. Cela pouvait être triste mais rassurez-vous, le jeune garçon ne ressentait absolument rien. Alors dans sa spirale de souvenir un en détail sembla appeler son esprit. Un appel inattendu, une vaine tentative, un espoir oublié. Ce souvenir ramena brièvement une connexion mentale qui stimula son système nerveux. Le bout de ses doigts avait momentanément repris service, tandis qu’une de ces pommettes avait elle aussi frémit. Quel était donc cette vision à la lueur salvatrice pour notre ami enfoui dans les tréfonds. En réalité personne ne détenais la réponse à cette interrogation sauf sans doute le principal concerné.
Noel entraperçu la lumière, il semblait finalement qu’une part de son esprit vint d’être ramené à la vie, il voyait désormais les ténèbres qui l’entourait consciemment, son visage se crispa alors, pouvais-il s’agir d’autre chose que de la peur ? Qu’importe l’expression, tout ceci ne pouvais être lié qu’à ce sentiment tant détesté. Il se voyait avancé vers cette lumière à présent, toujours flottant sans forme charnelle, il faisait de plus en plus chaud. Cette délicieuse sensation raffermi les traits crispé de son visage, relâchant totalement son visage de toute comparaison possible à l’angoisse, avant de laisser apparaître une mine apaisée, une fin sourire qui ralluma une étincèle de vie. Il ouvrit ses yeux.
Ses paupières semblaient pesé des tonnes, sans exagération il mit un temps ouf pour les ouvrir complétement laissant apparaître le bleu azur de ses iris. Avec finesse et lenteur il jaugeait des séquelles de son corps. Deux ans de sommeil avait eu raison de ses muscles, ce n’étais même plus un engourdissement, mais bien une paralysie qu’il espérait éphémère. Comprenant bien vite que toute la machinerie était rouillée, le jeune et farouche combattant se demandait combien de temps il demeurait ici. Il se souvenait désormais clairement des détails avant son trauma. Son combat contre le colosse, Angeal, Flesia, Hope… Tout lui revenait, le Sanctum, le domaine enchanté… Mais rien de tout ça ne lui tira un sentiment de joie. Le pauvre enfant était perdu. Réfléchir après avoir agi, c’était bien la seule chose qu’il pouvait actuellement faire, s’occupant dans la même mesure de faire bouger son corps. Que faisait-il vraiment ici ? Les Eternels, les croyances… Tout restait au final flou pour Noel. Il n’avait jamais adopté cette utopie, il était ici suite à cette lettre. L’auteur de cette lettre ne s’était jamais dévoilé à lui.
Après de bonnes minutes de combat acharné, Noel recouvra assez de forces pour commencer à retrouver contrôle de ses bras. Une lutte mentale et physique, voilà ceux qu’aurait bien aimés l’épéiste aux yeux charmeurs. Il se sentait seul, mais ce n’étais pas vraiment ça le réel problème, il ne savait pas pourquoi il se battait, pourquoi vivais-t-il ici, à quoi son existence s’apparentais maintenant…
Il se hissa avec difficulté et s’assis sur son lit, plongeant son visage dans le creux de ses mains avant de rester stoïque durant de nouvelles minutes. Il songeait à tous ces moments passé ici, que des moments géniaux malgré les bas, il n’en tirait finalement que du positif, mais ce sentiment de n’être pas « chez soi » était ancré fermement dans sa tête, il essayait fermement de rejeter cette pensée, il se rappelait d’Henri et de Fabrizio, sans doute les deux personnes avec qui Noel avait le plus tissé de souvenir aussi, mais la force de mal être s’attachait et grandissait même au fil du temps.
Il retira son visage de ces mains, des larmes coulaient le long de ses joues, impossible d’enticher ce processus, Noel était triste, et rien ne semblait pouvoir remédier à sa situation. Les gouttes tombées sur la couette qui recouvrait Noel. Il s’essuya rapidement le visage et s’arrêta de pleurer. Une décision avait finalement fait irruption, il allait quitter le domaine enchanté, quitté ses compagnons et ses amis, quitter le Sanctum… A l’image d’un paraplégique il aida ses jambes en les soulevant, afin de se mettre en bord de lit, les bout de ses orteils réagissait enfin, de là à tenir debout et ensuite marché, c’était une tout autre histoire. Il tenta néanmoins, mais une fois de plus sa témérité lui joua une vilain tour et il se fracassa sur le sol. Il sera son poing, par rage, par orgueil, ou bien peut être par dépit. Il s’aida du mieux qu’il le put d’une chaise pour se hisser sur ses genoux tout en maintenant son poids sur ses avant-bras appuyé sur la chaise. Il passa de bonnes minutes sur cette chaise, avant de retourner sur le sol. Quel état désastreux, cette question de temporalité lui revenait vraiment désormais, combien de temps avait-il passé sur ce lit…
Le temps défilait indéniablement, personne ne s’était présenté à son chevet. Dans l’histoire il ne savait pas lui-même ce qu’il espérait : Que personne n’entre et le voit dans cet état ou que quelqu’un entre pour prendre de ses nouvelles. Quelle situation proposant deux choix paradoxaux. Une belle comparaison de son esprit en tout cas. Plus le temps faisait son œuvre plus Noel recouvrait ses forces, arrivant à tenir debout en s’aidant de ses bras. Ses articulations reprenais forme, il pliait légèrement ses genoux jaugeant ses capacités. Il enfila ses vêtements. Il tenait à présent debout sans aide. Il plaça sa main sur la poignée de la porte, tout en soufflant, il avait peur de la réaction de quiconque il croisait, ça en devenait ridicule, il ne se sentait réellement plus chez lui ici…
Son chemin croisa celui de nombreux gardes, leurs regards ne passaient pas inaperçue et leurs réactions encore moins, certains arrêtant même leur marche temporairement comme ébahi par ce qu’ils voyaient. Noel ne prononçais aucun mot, il continua simplement sa route vers le transporteur ShinRa.
Lun 31 Oct 2016 - 2:28Aussi loin dans ses souvenirs, on pouvait retrouver le visage ternie et marqué par la violence d’un homme arrachant littéralement à bout de bras le sol. Tout ceci n’était guère le fruit de l’imagination de ce pauvre Noel plongé dans les abysses, mais de réels souvenirs, les derniers avant la chute. Très étrange me direz-vous, mais c’était bien la sensation que donnais cette zone vide, une impression de chute sans fin à travers l’infini, une punition pour sa témérité ? On touchait peut être du doigt la réponse posé plus haut.
D’autres souvenirs se baladaient, sans circuit de logique, il arrivait un après les autres, sans sens logique, sans raison. Noel n’était plus maître de son esprit, alors qu’on lui avait déjà retiré le libre arbitre de son corps. Cela pouvait être triste mais rassurez-vous, le jeune garçon ne ressentait absolument rien. Alors dans sa spirale de souvenir un en détail sembla appeler son esprit. Un appel inattendu, une vaine tentative, un espoir oublié. Ce souvenir ramena brièvement une connexion mentale qui stimula son système nerveux. Le bout de ses doigts avait momentanément repris service, tandis qu’une de ces pommettes avait elle aussi frémit. Quel était donc cette vision à la lueur salvatrice pour notre ami enfoui dans les tréfonds. En réalité personne ne détenais la réponse à cette interrogation sauf sans doute le principal concerné.
Noel entraperçu la lumière, il semblait finalement qu’une part de son esprit vint d’être ramené à la vie, il voyait désormais les ténèbres qui l’entourait consciemment, son visage se crispa alors, pouvais-il s’agir d’autre chose que de la peur ? Qu’importe l’expression, tout ceci ne pouvais être lié qu’à ce sentiment tant détesté. Il se voyait avancé vers cette lumière à présent, toujours flottant sans forme charnelle, il faisait de plus en plus chaud. Cette délicieuse sensation raffermi les traits crispé de son visage, relâchant totalement son visage de toute comparaison possible à l’angoisse, avant de laisser apparaître une mine apaisée, une fin sourire qui ralluma une étincèle de vie. Il ouvrit ses yeux.
Ses paupières semblaient pesé des tonnes, sans exagération il mit un temps ouf pour les ouvrir complétement laissant apparaître le bleu azur de ses iris. Avec finesse et lenteur il jaugeait des séquelles de son corps. Deux ans de sommeil avait eu raison de ses muscles, ce n’étais même plus un engourdissement, mais bien une paralysie qu’il espérait éphémère. Comprenant bien vite que toute la machinerie était rouillée, le jeune et farouche combattant se demandait combien de temps il demeurait ici. Il se souvenait désormais clairement des détails avant son trauma. Son combat contre le colosse, Angeal, Flesia, Hope… Tout lui revenait, le Sanctum, le domaine enchanté… Mais rien de tout ça ne lui tira un sentiment de joie. Le pauvre enfant était perdu. Réfléchir après avoir agi, c’était bien la seule chose qu’il pouvait actuellement faire, s’occupant dans la même mesure de faire bouger son corps. Que faisait-il vraiment ici ? Les Eternels, les croyances… Tout restait au final flou pour Noel. Il n’avait jamais adopté cette utopie, il était ici suite à cette lettre. L’auteur de cette lettre ne s’était jamais dévoilé à lui.
Après de bonnes minutes de combat acharné, Noel recouvra assez de forces pour commencer à retrouver contrôle de ses bras. Une lutte mentale et physique, voilà ceux qu’aurait bien aimés l’épéiste aux yeux charmeurs. Il se sentait seul, mais ce n’étais pas vraiment ça le réel problème, il ne savait pas pourquoi il se battait, pourquoi vivais-t-il ici, à quoi son existence s’apparentais maintenant…
Il se hissa avec difficulté et s’assis sur son lit, plongeant son visage dans le creux de ses mains avant de rester stoïque durant de nouvelles minutes. Il songeait à tous ces moments passé ici, que des moments géniaux malgré les bas, il n’en tirait finalement que du positif, mais ce sentiment de n’être pas « chez soi » était ancré fermement dans sa tête, il essayait fermement de rejeter cette pensée, il se rappelait d’Henri et de Fabrizio, sans doute les deux personnes avec qui Noel avait le plus tissé de souvenir aussi, mais la force de mal être s’attachait et grandissait même au fil du temps.
Il retira son visage de ces mains, des larmes coulaient le long de ses joues, impossible d’enticher ce processus, Noel était triste, et rien ne semblait pouvoir remédier à sa situation. Les gouttes tombées sur la couette qui recouvrait Noel. Il s’essuya rapidement le visage et s’arrêta de pleurer. Une décision avait finalement fait irruption, il allait quitter le domaine enchanté, quitté ses compagnons et ses amis, quitter le Sanctum… A l’image d’un paraplégique il aida ses jambes en les soulevant, afin de se mettre en bord de lit, les bout de ses orteils réagissait enfin, de là à tenir debout et ensuite marché, c’était une tout autre histoire. Il tenta néanmoins, mais une fois de plus sa témérité lui joua une vilain tour et il se fracassa sur le sol. Il sera son poing, par rage, par orgueil, ou bien peut être par dépit. Il s’aida du mieux qu’il le put d’une chaise pour se hisser sur ses genoux tout en maintenant son poids sur ses avant-bras appuyé sur la chaise. Il passa de bonnes minutes sur cette chaise, avant de retourner sur le sol. Quel état désastreux, cette question de temporalité lui revenait vraiment désormais, combien de temps avait-il passé sur ce lit…
Le temps défilait indéniablement, personne ne s’était présenté à son chevet. Dans l’histoire il ne savait pas lui-même ce qu’il espérait : Que personne n’entre et le voit dans cet état ou que quelqu’un entre pour prendre de ses nouvelles. Quelle situation proposant deux choix paradoxaux. Une belle comparaison de son esprit en tout cas. Plus le temps faisait son œuvre plus Noel recouvrait ses forces, arrivant à tenir debout en s’aidant de ses bras. Ses articulations reprenais forme, il pliait légèrement ses genoux jaugeant ses capacités. Il enfila ses vêtements. Il tenait à présent debout sans aide. Il plaça sa main sur la poignée de la porte, tout en soufflant, il avait peur de la réaction de quiconque il croisait, ça en devenait ridicule, il ne se sentait réellement plus chez lui ici…
Son chemin croisa celui de nombreux gardes, leurs regards ne passaient pas inaperçue et leurs réactions encore moins, certains arrêtant même leur marche temporairement comme ébahi par ce qu’ils voyaient. Noel ne prononçais aucun mot, il continua simplement sa route vers le transporteur ShinRa.