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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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L’ombre, la noirceur, les ténèbres… Bien des mots existent pour qualifier la situation actuelle du jeune homme téméraire. Qualité ? Ou bien défaut ? Là était réellement la question quant à la témérité ! En soit tout dépends souvent de la conclusion à laquelle celle-ci menait. Réfléchir puis agir. Ah oui Noel n’avais pas manqué d’inversé l’ordre des verbes. Malheureusement pour lui il se retrouvait la, perdue dans un espace sombre… Il n’y avait rien, même pas son corps, et pour être vraiment sincère, Noel n’étais pas vraiment conscient. Allongé sur un lit depuis plus de deux ans désormais, endormie, maintenue dans un coma devenu bien trop long. Il sera donc très difficile d’expliqué mentalement ce qu’un être totalement abandonné dans le néant ressent sans y avoir été plongé, alors je vais faire de mon mieux.

Aussi loin dans ses souvenirs, on pouvait retrouver le visage ternie et marqué par la violence d’un homme arrachant littéralement à bout de bras le sol. Tout ceci n’était guère le fruit de l’imagination de ce pauvre Noel plongé dans les abysses, mais de réels souvenirs, les derniers avant la chute. Très étrange me direz-vous, mais c’était bien la sensation que donnais cette zone vide, une impression de chute sans fin à travers l’infini, une punition pour sa témérité ? On touchait peut être du doigt la réponse posé plus haut.

D’autres souvenirs se baladaient, sans circuit de logique, il arrivait un après les autres, sans sens logique, sans raison. Noel n’était plus maître de son esprit, alors qu’on lui avait déjà retiré le libre arbitre de son corps. Cela pouvait être triste mais rassurez-vous, le jeune garçon ne ressentait absolument rien. Alors dans sa spirale de souvenir un en détail sembla appeler son esprit. Un appel inattendu, une vaine tentative, un espoir oublié. Ce souvenir ramena brièvement une connexion mentale qui stimula son système nerveux. Le bout de ses doigts avait momentanément repris service, tandis qu’une de ces pommettes avait elle aussi frémit. Quel était donc cette vision à la lueur salvatrice pour notre ami enfoui dans les tréfonds. En réalité personne ne détenais la réponse à cette interrogation sauf sans doute le principal concerné.

Noel entraperçu la lumière, il semblait finalement qu’une part de son esprit vint d’être ramené à la vie, il voyait désormais les ténèbres qui l’entourait consciemment, son visage se crispa alors, pouvais-il s’agir d’autre chose que de la peur ? Qu’importe l’expression, tout ceci ne pouvais être lié qu’à ce sentiment tant détesté. Il se voyait avancé vers cette lumière à présent, toujours flottant sans forme charnelle, il faisait de plus en plus chaud. Cette délicieuse sensation raffermi les traits crispé de son visage, relâchant totalement son visage de toute comparaison possible à l’angoisse, avant de laisser apparaître une mine apaisée, une fin sourire qui ralluma une étincèle de vie. Il ouvrit ses yeux.

Ses paupières semblaient pesé des tonnes, sans exagération il mit un temps ouf pour les ouvrir complétement laissant apparaître le bleu azur de ses iris. Avec finesse et lenteur il jaugeait des séquelles de son corps. Deux ans de sommeil avait eu raison de ses muscles, ce n’étais même plus un engourdissement, mais bien une paralysie qu’il espérait éphémère. Comprenant bien vite que toute la machinerie était rouillée, le jeune et farouche combattant se demandait combien de temps il demeurait ici. Il se souvenait désormais clairement des détails avant son trauma. Son combat contre le colosse, Angeal, Flesia, Hope… Tout lui revenait, le Sanctum, le domaine enchanté… Mais rien de tout ça ne lui tira un sentiment de joie. Le pauvre enfant était perdu. Réfléchir après avoir agi, c’était bien la seule chose qu’il pouvait actuellement faire, s’occupant dans la même mesure de faire bouger son corps. Que faisait-il vraiment ici ? Les Eternels, les croyances… Tout restait au final flou pour Noel. Il n’avait jamais adopté cette utopie, il était ici suite à cette lettre. L’auteur de cette lettre ne s’était jamais dévoilé à lui.

Après de bonnes minutes de combat acharné, Noel recouvra assez de forces pour commencer à retrouver contrôle de ses bras. Une lutte mentale et physique, voilà ceux qu’aurait bien aimés l’épéiste aux yeux charmeurs. Il se sentait seul, mais ce n’étais pas vraiment ça le réel problème, il ne savait pas pourquoi il se battait, pourquoi vivais-t-il ici, à quoi son existence s’apparentais maintenant…
Il se hissa avec difficulté et s’assis sur son lit, plongeant son visage dans le creux de ses mains avant de rester stoïque durant de nouvelles minutes. Il songeait à tous ces moments passé ici, que des moments géniaux malgré les bas, il n’en tirait finalement que du positif, mais ce sentiment de n’être pas « chez soi » était ancré fermement dans sa tête, il essayait fermement de rejeter cette pensée, il se rappelait d’Henri et de Fabrizio, sans doute les deux personnes avec qui Noel avait le plus tissé de souvenir aussi, mais la force de mal être s’attachait et grandissait même au fil du temps.

Il retira son visage de ces mains, des larmes coulaient le long de ses joues, impossible d’enticher ce processus, Noel était triste, et rien ne semblait pouvoir remédier à sa situation. Les gouttes tombées sur la couette qui recouvrait Noel. Il s’essuya rapidement le visage et s’arrêta de pleurer. Une décision avait finalement fait irruption, il allait quitter le domaine enchanté, quitté ses compagnons et ses amis, quitter le Sanctum… A l’image d’un paraplégique il aida ses jambes en les soulevant, afin de se mettre en bord de lit, les bout de ses orteils réagissait enfin, de là à tenir debout et ensuite marché, c’était une tout autre histoire. Il tenta néanmoins, mais une fois de plus sa témérité lui joua une vilain tour et il se fracassa sur le sol. Il sera son poing, par rage, par orgueil, ou bien peut être par dépit. Il s’aida du mieux qu’il le put d’une chaise pour se hisser sur ses genoux tout en maintenant son poids sur ses avant-bras appuyé sur la chaise. Il passa de bonnes minutes sur cette chaise, avant de retourner sur le sol. Quel état désastreux, cette question de temporalité lui revenait vraiment désormais, combien de temps avait-il passé sur ce lit…

Le temps défilait indéniablement, personne ne s’était présenté à son chevet. Dans l’histoire il ne savait pas lui-même ce qu’il espérait : Que personne n’entre et le voit dans cet état ou que quelqu’un entre pour prendre de ses nouvelles. Quelle situation proposant deux choix paradoxaux. Une belle comparaison de son esprit en tout cas. Plus le temps faisait son œuvre plus Noel recouvrait ses forces, arrivant à tenir debout en s’aidant de ses bras. Ses articulations reprenais forme, il pliait légèrement ses genoux jaugeant ses capacités. Il enfila ses vêtements. Il tenait à présent debout sans aide. Il plaça sa main sur la poignée de la porte, tout en soufflant, il avait peur de la réaction de quiconque il croisait, ça en devenait ridicule, il ne se sentait réellement plus chez lui ici…

Son chemin croisa celui de nombreux gardes, leurs regards ne passaient pas inaperçue et leurs réactions encore moins, certains arrêtant même leur marche temporairement comme ébahi par ce qu’ils voyaient. Noel ne prononçais aucun mot, il continua simplement sa route vers le transporteur ShinRa.
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Alors… C’est un rp qui est important puisqu’il est celui qui t’a permis de revenir dans l’histoire du forum. Je ne te cache pas que c’est sans doute la première fois que je lis un de tes rps. Si je l’ai déjà fait, je ne m’en souviens pas. Je ne sais donc pas où tu en étais en terme de progression, si même tu as progressé depuis ton dernier rp. J’ai donc une opinion parfaitement neutre et je n’ai pas d’a priori.

Je vais peut-être paraitre un peu dure mais je ne le serai que dans le but de te voir faire des progrès. Il y a en effet certaines choses à retravailler.

J’ai l’impression que tu as un style classique voire… un peu poétique. J’apprécie ce style, surtout si on sait rester sobre. Il y a quand même, comme pour tous les styles, des règles à respecter.

Tout d’abord, il faut absolument que tu fasses attention à tes choix de temps. Tu passes d’une description des événements au présent à du passé alors qu’on est sur une même référence temporelle.

J’avoue que je ne suis pas trop trop convaincue par l’intervention du narrateur, que je trouve un peu maladroit pour le moment, mais peut-être que tu pourras t’améliorer à ce niveau. C’est comme s’il cassait un peu le récit.

Je ne sais pas si c’était une faute de frappe ou volontaire, mais ça m’a pas mal choquée dans le contexte d’un récit classique :

« Ses paupières semblaient pesé des tonnes, sans exagération il mit un temps ouf pour les ouvrir complétement laissant apparaître le bleu azur de ses iris. »

Bon, voilà, le « ouf » est évidemment gênant. Je suis aussi dérangée par le « sans exagération » qui n’a pas de raison d’être. Je ne vois pas pourquoi le lecteur remettrait en doute cela.

« Une lutte mentale et physique, voilà ceux qu’aurait bien aimés l’épéiste aux yeux charmeurs. »

« L’épéiste aux yeux charmeurs ».Je ne vois vraiment pas l’intérêt de cette façon d’appeler Noël. De un, parce qu’on n’est pas dans un moment où il fait preuve de séduction. De deux parce que d’après moi, il ne faut pas à tout prix chercher à appeler son personnage de 40 façons différentes en lien avec son physique dans l’unique but de ne pas répéter son nom.

La phase de l’éveil physique est, d’après moi, aussi importante que celle de l’éveil psychologique. Je trouve que tu la mentionnes pas mal, et c’est un bon point, mais cela aurait du être encore plus éprouvant et difficile. Pour se rendre compte, une personne qui reste dans le coma 2 ans, a ses muscles très très fortement diminués. Il y a forcément une perte musculaire importante. Après tout, un corps qui reste immobile, même dans nos hôpitaux modernes où il pourrait y avoir des kinés, va forcément dépérir en partie. D’autant que je doute qu’il y ait beaucoup de kinés au Sanctum.

Je pense aussi que le processus de renonciation au Sanctum est un peu facile et rapide, en comparaison à l’importance que cela peut avoir de décider de quitter un groupe et de refaire sa vie. On a l’impression que tu n’avais qu’une seule hâte, te débarrasser de cette tâche nécessaire.

Enfin, je comprends que ce n’était pas forcément une tâche facile à faire pour repartir sur de bonnes bases, et j’espère que tu seras plus à l’aise et que tu prendras plus de plaisir à écrire à l’avenir. Je ne dis pas que c’est mauvais, il y a de bonnes choses, comme tes efforts pour faire de belles tournures de phrase ainsi que ta volonté de décrire avec précision ce que ressent Noël. Mais il y a du travail à faire, alors bon courage !

Je t’invite à essayer de te contenter pour un temps au moins un type temporel (choisis entre le présent ou les temps du passé, et tiens toi à cela).

Exploit normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en psychisme.
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