... Encore une journée de finie. Là c'était d'nouveau la soirée. C'était rien passé durant l'jour après que les mecs sont venus se battre et qu'j'les ai dégagés. En gros... à partir de là ils ont établi un périmètre de sécurité, tu sais... pour empêcher les curieux de v'nir trop près de moi. Puis y avait pas eu de renforts pour me casser la gueule. En vrai c'était super bon signe. Ca d'vait vouloir dire qu'ils savaient pas trop quoi faire d'moi.

Donc j'avais vu des soldats aux alentours pendant toute l'après-midi. J'commençais à crever de faim, j'avais soif et... oh... bah j'avais mal partout ; Y a quelques moments où j'oubliais vraiment le poids, où j'm'en foutais. J'pensais à c'qu'j'avais pensé la dernière fois dans les moments les plus durs. Puis voilà... Là ça f'sait plus de vingt-quatre heures qu'je tenais un rocher de vingt tonnes. Ca allait plus durer des jours et des jours. Au lieu de le tenir bien au-dessus d'ma tête, maintenant... j'devais pencher la tête en avant et supporter le rocher sur mes épaules tout en le maintenant bloqué avec mes deux mains. J'étais tout le temps voûté, j'm'assurais une scoliose à vie. Comment j'allais expliqué ça à mon ostéopathe, hein ?

Y avait moins de gens curieux d'me voir durant la nuit... du coup y avait aussi moins d'gardes. Puis comme ils étaient loin de moi, genre cent mètres, qu'j'étais pas éclairé et tout ça, j'aurais pu m'gratter l'cul sans qu'ils s'en rendent compte. C'était pour être sûr qu'j'tenais quand même sans me reposer le rocher... Puis j'avais pas envie d'me gratter l'cul.

Donc... c'est pour ça qu'un moment... j'étais tellement assommé par la fatigue que j'ai pas fait gaffe... j'ai sursauté en voyant juste à ma gauche un type... l'air de rien... debout à côté de moi sans complexe, qui tenait au-dessus de lui une pierre qui d'vait faire dix kilos. Le type était mince... pas si jeune que ça, avec une petite barbichette. Il r'gardait d'vant lui, stoïque. J'ai craché toute la salive de ma bouche, j'ai fait un grogn'ment de douleur, tu vois.


« ... T'fous quoi ? »

Il m'a regardé. J'voyais qu'lui aussi avait déjà un peu de galère. 'fin bon il pouvait pas se plaindre, son truc était p'têt bien mille fois plus léger que le mien.

« Ah bah... je fais comme toi, l'ami. »

...

« Euh... ouais. C'est vrai. »

J'ai r'gardé d'vant moi en silence, un peu perturbé. J'devais faire quoi ? J'pensais pas qu'un truc aussi zarb arriverait.

« Euh... et t'es qui ? »

« Farr'hud, monsieur. »

« ... » Il m'embrouillait c'type, ça m'déconcentrait.  « Ok et.... qu'est-ce tu fous sur mon secteur ? Tu sais qut'as pas l'droit d'être là ? »

« Actuellement je suis votre associé ! Je partage vos exigences et y ajoute quelques toutes petites doléances envers le roi Xerxès ! »

« ... Tu... tu m'piques mon filon ? »

« Oh non je ne me permettrais pas ! Mais votre acte soulève les coeurs ! Est-ce vrai que vous vous battez pour redevenir un immortel depuis que vous avez été déchu à cause d'une sordide histoire de trahison et de

« Nan. »

« Oh... Tant pis ! L'important c'est que tout Persépolis parle de vous, monsieur ! Si je suis à vos côtés, ils parleront de moi et je deviendrai un homme important ! »

... « Fais c'que tu veux mais me traîne pas dans les pattes. »

Le type avait été sacrément malin... visiblement il s'était infiltré au calme jusqu'à l'endroit où j'étais... dans l'obscurité tout ça. Et maintenant qu'il était à côté de moi, les Perses osaient plus trop s'approcher. Y'd'vaient se dire qu'j'allais les défoncer s'ils venaient le chercher alors qu'en vrai j'm'en foutais.
On a un peu parlé. Lui plus que moi... Pas qu'il m'emmerdait tant que ça mais c'était dur de causer pour moi.


« et... donc on parle de moi ?... »

« Oh oui monsieur. Un rocher de seize mètres de haut et autant de large, ça se remarque où qu'on soit. Certains disent que vous êtes le fils d'un Dieu. »

« Oh... j'aurais pu trouver ça sympa mais mon père était un con. »

« Le mien aussi, monsieur. C'est le destin qui nous rassemble, aujourd'hui ! »

« T'es... surtout un putain d'opportuniste, non ? »

Il n'a rien dit... Avec lui ça passait plus vite en fait. Il était bizarre et... un peu ridicule à tenir son caillou au-dessus d'sa tête comme un trophée mais... y m'dérangeait pas.

Bon et en fait... Au début c'était juste lui. Sauf que ! Plusieurs autres personnes ont réussi à venir jusqu'à nous... Au final, quand le matin s'est levé, y avait quatre personnes de plus. Ils tenaient pas des rochers mais ils s'étaient installés un petit campement juste à trois mètres de moi. J'trouvais ça... hyper débile donc au bout d'un moment, je leur ai quand même dit :


« Z'êtes conscients que... si j'lâche le rocher, vous êtes tous morts. »

« Quoi, vous comptez lâcher ?! »

« Euh... bah là non pas tout de suite. Mais... euh.... »

Putain j'avais mal au cou avec ces conneries, y'm'mettaient la pression alors que... j'étais d'jà sous pression.

« Bah quand j'aurai c'que j'veux, je le lâcherai. »

« Euh... mais prévenez-nous lorsque vous aurez ce que vous voulez. »

« ... Ouais bah j'essaierai d'y penser. »

Crétins. Les quatre autres je savais même pas ce qu'ils voulaient ! Z'étaient pas contents dans leur ville ?!

Bon... à partir du moment où l'soleil s'est levé, c'est devenu... n'imp. C'était genre débile c'qui s'est passé. Un d'ces tas d'citoyens est sorti d'la ville et s'est dirigé vers moi. Au début les gardes les ont pas laissés passer mais... ils avaient l'air ridicule, les gardes ! Imagine la scène, eux en train d'empêcher des citoyens d'approcher de moi alors qu'y en avait déjà qu'avaient passé la garnison.
Alors bon au bout d'un moment ils ont laissé tomber. Y restait juste une trentaine de gardes pour j'sais pas quoi. Mais sans rire. En-dessous de l'immense rocher que je tenais... y avait des dizaines et des dizaines de Perses qui f'saient leurs affaires.

Mec. J'te jure. Y a une femme qui s'est fait peindre devant moi !

Moi j'étais au milieu d'tout ça... Et ça f'sait que deux jours, c'était genre...

Non en fait ça m'déplaisait pas ! Au bout d'un moment j'ai arrêté de grogner. J'étais juste un peu tendu d'être sous pression comme ça mais... c'était marrant.

Au bout de quelques heures, m'faisant penser à aut'chose... y avait pas que Farr'hud qui t'nait aussi un rocher au-d'ssus d'sa tête. Y avait cinq autres gars avec des rochers plus ou moins gros. C'était comme... comme une secte en fait. On se s'rait cru dans Forest Gump. Moi j'voulais juste voir le roi et eux... bah... p'tête bien ils faisaient ça pour une raison un peu sale comme Farr'hud mais t'imagines y en a un qui pense que c'est un genre de prière ?

Je parlais... difficilement, mais je parlais à ceux qui m'posaient des questions. Et comme j'étais pas trop timide, y avait toute une foule, autour de moi, assise là à m'écouter répondre à plein de questions sans intérêt. J'ai parlé à une meuf, juré... tout le monde écoutait nos conneries, ça voulait rien dire.

Mais c'qui s'est passé d'plus incroyable. Ca j'l'oublierais jamais, ça m'a retourné. C'est qu'y a une meuf, j'te jure c'est vrai. Elle avait une longue robe. Son visage était découvert et elle semblait pas pauvre mais... elle est venue en pleurs d'vant moi. Elle avait une bassine d'eau, mec, dans les bras. Elle a posé sa bassine et elle m'a lavé. Une meuf en pleurs m'a lavé d'vant une centaine de personnes. J'lui ai dit :


« T'es pas obligé, t'sais ? »

Elle m'a répondu : « Pour moi c'est un immense privilège ! »

... J'l'ai laissé faire hein. J'tenais toujours le rocher sur mes épaules, ma nuque m'faisait un mal de chier mais j'l'ai matée pendant qu'elle m'lavait avec un chiffon qu'elle trempait, après m'avoir enlevé mes habits. Et tu sais... quand t'es crade, genre vraiment ; Tu t'en rends vraiment compte seul'ment quand tu t'laves. Là t'vois la différence, t'vois la saleté qui coule le long de tes jambes, la boue en écailles sur ta peau qui s'défait à force de frotter.

Ca m'a limite ému.

« Merci », qu'j'lui ai dit avant qu'elle se casse vers Persépolis. Putain... quelle drôle d'expérience. En vrai plus j'y pensais, plus j'me disais qu'j'avais bien fait. C'était pas c'que j'voulais au début mais... j'me rapprochais du peuple d'cette ville. C'était... tellement pas ce qu'on m'avait dit, les Perses. J'croyais voir des sorciers, des types bizarres qui parlent aux serpents et des putes partout. Non c'tait... super digne, tu vois. Très classe. Ils avaient leur lot de connard mais y z'étaient pas moins distingués qu'd'autres.

« Jecht. » C'tait Farr'hud. Lui aussi avait eu droit à masse d'attention.

« Quoi ?... » qu'j'ai dit dans un effort.

« Tu comptes rester ici longtemps ? »

« ... Ca dépend. »

En vrai... non j'voulais pas rester plus qu'nécessaire. J'avais rien contre la zone mais... les p'tites quelques choses qu'y avaient derrière moi m'empêchaient de m'installer ou quoi. Ici y avait personne... pas de shinra, pas de lumière ou quoi. Même les Songes existaient pas. Alors c'était pépère. Ca aurait été parfait pour le Jecht d'avant... celui qu'avait jamais connu l'amour d'sa vie.

« Alors... utilise à bon escient le temps que tu passeras à Parsa. »

« Tu penses à quoi ? »

« A Ahura Mazda et tout c'que tu pourrais accomplir pour lui. »

« C'est... un dieu ? »

« Oui. Xerxès est son principal instrument. Peut-être as-tu toi-même été envoyé par Ahura Mazda pour guider notre roi vers des lendemains brillants. »

« T'as plus l'air aussi opportuniste qu'avant... »

« Je le suis. J'aimerais seulement que tu fasses profiter le peuple de ta présence le temps que tu es là. N'agis pas que pour toi. Apporte quelque chose au peuple, pas seulement à sa majesté. »

« Ouais. »

J'avais d'jà une idée mais... pour l'instant ça servait à rien. J'étais pas en mesure de changer quoi qu'ce soit.
La journée s'est finie comme ça. Et y a une partie des gens qui sont rentrés mais pas mal sont restés. Ils ont allumé un feu, y en a qu'ont joué d'la musique. Y avait des moments où ils avaient l'air de tellement s'éclater qu'j'avais l'impression qu'ils avaient oublié qu'j'étais là. La nuit a en fait été... presque plus facile à supporter qu'le jour. Y avait pas la chaleur qui m'faisaient bouillir, y avait quand même un feu pour me réchauffer et les gens s'étaient habitués à moi et v'naient pas trop au contact, c'qu'avait l'habitude de me faire stresser.

Mais p'tit à p'tit, j'sentais le rocher m'écraser. Genre... c'était surtout mon dos qui supportait son poids, maintenant. Mes bras étaient trop nazes pour faire autre chose que l'tenir en équilibre. J'étais d'plus en plus voûté, j'sentais des bouts de roche qui m'rentraient dans la peau. Respirer d'venait vraiment hard.

Farr'hud et les autres ont pas tenu toute la nuit. T'façon c'était pas l'même délire pour eux. Ils se sont couchés juste à l'endroit où  ils tenaient leur rocher, à l'ombre du mien en fait. Et y en a qu'ont veillé, c'qu'était plus simple pour rester éveillé que de voir soixante gars qui dorment.

J'ai t'nu encore c'jour-là. Et j'ai pas eu trop l'occasion de réfléchir à la suite. Dès l'matin, j'voyais une foule encore plus énorme s'approcher de moi. Putain, que j'me suis dit. S'ils devaient tous se faire photographier à côté d'moi, j'étais pas rendu... Encore que la photo, c'est rapide, au moins.

Au bout d'une heure de plus... Un nouveau nuage de poussière s'est soulevé près des portes de la ville. Des chars déboulaient de partout, dispersant vite les moins... dévoués d'mes serviteurs ? T'as une dizaine de mecs, mais là... là je savais qu'c'était des immortels. J'pouvais plus combattre... Y avait des centaines de personnes sous l'rocher, j'pouvais rien faire !

Les Immortels, donc c'est la garde d'élite du roi, sont v'nus d'vant moi.


« L'on raconte que tu veux rencontrer le roi. » qu'l'un d'eux m'a dit avec une de ces dictions parfaites.


« Ouais. Si possible... »

« Il accepte de te recevoir. Viens, à présent. »

Oh putain... J'ai eu l'impression d'expirer tout l'air qu'j'avais inspiré d'puis ma naissance à c'moment-là. J'avais p'têt j'amais fait un truc aussi balèze... et putain ça avait marché ! J'allais parler quand...

« J'imagine qu'il va me recevoir, moi aussi. » qu'a dit Farr'hud d'une voix fière, soutenu par des approbations de la dizaine de porteurs derrière moi.

« ... Ils sont avec toi, étranger ? »

« ... Ouais. »

Après tout, hein...
J'ai mis tout mon poids dans mes jambes, j'les ai soulevées méga péniblement pour me tourner vers un coin vide de la plaine autour d'la ville... et achevant ma quête, j'ai lancé le rocher à une centaine de mètres.
J'ai entendu toute la foule qui m'acclamait, j'ai souri comme un héros et j'me suis ramassé le sol, déséquilibré.

Puis après, euh... bah j'ai dormi dix-huit heures. L'matin j'avais absolument mal partout et une femme m'a dit « Vous ne marcherez plus jamais ». J'lui ai dit que si j'voulais, j'pouvais marcher sur les mains, elle m'a répondu « Vous ne marcherez plus jamais sur les mains. » J'lui ai dit qu'ça craignait comme phrase, elle a rien répondu.
Bon donc j'me suis l'vé et j'suis sorti d'la baraque où m'attendaient par miracle des tas d'immortels. Ils m'ont emmené jusqu'au palais juste après que les glandus des rochers soient récupérés. Et ils s'emmerdaient pas... On est passé sous des genre de portes immenses. Et y avait des escaliers partout où y avait que les riches et les nobles qu'avaient l'droit d'aller. On les a monté avant d'arriver d'vant c'te palais.

On est entrés. Au bout d'quelques minutes j'ai vu la salle du trône ou j'sais pas quoi. Y avait ce type... avec des habits dorés, une longue barbe brune et une couronne un peu dans l'genre pharaon tu vois. Y't'nait un genre de long baton dans sa main et j'pouvais voir d'ici une épée incrustée d'bijoux à sa ceinture. Autour de lui, z'étaient plein. Y avait un buffet juste pour sa gueule et blinde de gardes.

Y a deux gardes qui sont restés près de moi et des autres timbés, les autres se sont déployés. Et j'ai avancé vers Xerxès.


« J'ai vu ton exploit, Jecht. »

Il avait une voix... très très très grave. Genre l'conteur d'histoire, t'sais.

« Ah bah c'est... pour ça qu'j'lai fait donc c'est bien. »

« Tu voulais m'impressionner, c'est réussi. Tu es l'homme le plus fort de la Perse. »

Et entre nous, de l'univers !

« Mais dans quel but voulais-tu m'impressionner ? »

« J'veux qu'on travaille ensemble. »

« Oh... » Il a caressé sa barbe en m'regardant de haut en bas. Il avait l'air costaud, tu vois... genre robuste et tout. Mais il était pas bien grand et d'vait pas être l'plus mastoc de tous, c'est sûr. Donc... c'était p'têt juste pasqu'il était le fils d'un roi qu'il était là. « On m'avait raconté... à tort visiblement... que tu voulais entrer à mon service. »

« C'est pas faux. J'vais t'aider mais tu verras qu'j'vais tellement t'apporter qu'tu m'considéreras bientôt comme un partenaire. »

J'ai senti d'l'agitation devant et derrière moi. Xerxès restait stoïque mais... lui aussi d'vait être un peu surpris par c'que j'disais.

« À quoi penses-tu, Jecht ? » qu'il m'a d'mandé d'une voix tranquille et respectueuse.

« J'vais t'aider à conquérir le Colisée de l'Olympe... Thèbes et toutes ces conneries. »

Il m'a r'gardé dans les yeux, souriant légèrement.

« C'est à cela que tu pensais en venant à moi ? »

« Ouais. »

« Mon père, Darius, a échoué, il est donc, selon toi... important pour l'honneur de ma dynastie que j'accomplisse son souhait, venge la défaite des Perses sur le Colisée... »

« C'est c'qui m'semble. »

« Qu'as-tu pour m'aider ? Sinon cette incroyable force. »

« J'ai des alliés puissants, Xerxès.. et j'ai surtout l'moyen d'préparer plus qu'il faut le terrain pour que t'attaques. »

« Penses-tu paralyser Hercule ? Penses-tu paralyser les dieux ? »

« J'peux paralyser tout c'que tu veux. »

« Et qu'y gagnes-tu sinon l'honneur d'être à mes côtés, Jecht ? » Sa voix était un peu plus ironique, t'vois. Fallait que je joue le jeu. Il était bien plus subtil et beau parleur que c'que j'avais imaginé. Il avait du style mais... c'était spéc', pas tellement l'genre d'mec que j'fréquente. 'Fin tu me diras... Ukiyo ?
Je savais que j'devais pas mentir à c'type. J'le sentais au plus profond d'moi même avant d'le rencontrer. J'devais lui dire carte sur table :


« Oh cette guerre s'rait une diversion. Ca foutrait la merde... et j'pourrais faire mes trucs tranquille dans mon côté. »

Il a froncé les sourcils et s'est caressé la barbe.

« Ne te battrais-tu pas avec nous ? »

« Ah si ! Mais ça n'empêche. »

« Tu es secret... Je ne peux pas te répondre positivement pour le moment. J'y réfléchirai et tu auras ma réponse. En attendant, Jecht... tu es mon invité. »

« Sup... »

« Et nous ? » Farr'hud a pas trop hésité avant d'ouvrir sa gueule, c'tait intéressant.

« Vous l'accompagnez dans sa quête ? »

« Non mais... on est ses associés. »

Les autres derrière ont acquiescé. Comme si...

« Tu connais leur nom, Jecht ? »

« Euh... »

A bien y réfléchir en fait...

« Y a Farr'hud. Les autres chais pas. »

Ca a été un peu un verdict. Les autres se sont fait dégager... Farr'hud lui, bah... il était un invité comme moi, c'qu'est débile puisqu'il avait sa propre piaule dans la ville. Mais il était content. Il avait encore rien d'mandé mais soit. J'men foutais un peu.