La jeune femme au fond du transport de la Shin-Ra n'en pouvait plus, elle serrait les dents en cachant autant que possible son visage sous son capuchon et son corps sous sa cape en croisant les bras pour la maintenir fermée. Elle n'avait pas eu d'autre choix que de prendre un transport public pour que son implication passe la plus inaperçue possible, un transport aux couleur de la coalition aurait beaucoup trop attiré l'attention. Mais l'odeur des autres passager et avoir son panier vide à coté d'elle était à la limite de intolérable. Comment son supérieur avait il peut lui demander de faire un véritable massacre, tout en lui demandant d'être discrète et de ne tuer personne dans les transport en commun.
A peine le vaisseau était-il arrimé qu'elle en sortait en pressant le pas autant que possible, ressemblant alors à une cape rouge dotée de pieds et disparaissant rapidement dans les ruelle sombres de la citée. Elle observait alors calmement au travers des ouvertures dans les mur de ces maison anguleuse à la couleur de sable, détaillant chaque silhouette de son regard doré. D'après la description qui lui avait été faite du Sphinx, elle ne pensait pas qu'il pourrait rentrer dans une de ces battisse sans en enfoncer les murs, il lui fallait donc trouver le moyen d'attirer les gens à l’extérieur.
La silhouette spectrale rouge longeais alors un mur, le griffant sans la moindre retenue avant de renverser les panier posés contre lui et de rapidement tourner dans une autre ruelle. Alerté par le bruit, un homme quittait alors son domicile en laissant sa femme et ses deux fils derrière lui. Il utilisait une lampe à huile pour éclairer à l’extérieur, pourtant il ne voyait rien, rien jusqu'à ce qu'il passe à coté d'une des piles de caisses vides qu'il entreposait après en avoir vendu le contenu sur son étale. Là, deux lueurs dorées lui apparaissaient un instant, juste avant qu'une vise douleur ne le prenne à la gorge. Il voulait crier, mais impossible, il se noyait déjà dans son sang et tombé au sol. Et alors il ressentait les griffes arracher sa chair et ses organes pendant quelques secondes.
Son agresseuse en dévoré une partie sur place, avant d'en mettre dans un petit panier d'osier. Et d'un bon, le Petit Chaperon Rouge se perchait sur une toile tendue un peu plus haut et attendait. Il fallait à peine quelques minutes pour que sa femme, inquiété, ne vienne vérifier où était passé son mari. Au moment où elle passait sous la toile, à seulement quelques pas de la flaque de sang qui commençait à marquer le sable, elle se sentait tirée vers le haut par la gorge avant que des griffes métalliques ne lui transperce l'abdomen et ne lui laissant pas l'occasion de crier en l’étranglant tandis qu'elle lui ouvrait complètement le ventre avant de la laisser tomber au sol, vidée de tous ses organes.
Red descendait alors de son perchoir, malheureusement pour eux, elle ne pouvait pas laisser les enfants en vie, sinon ils donneraient bientôt l'alerte, quand leur patience serait à bout et qu'il partiraient eux aussi à la recherche de leurs parents. Elle approchait alors de la porte et laisser crisser ses griffes dans l'encadrement, avant de se tenir accroupie à l’extérieur, tendant une miche de pain devant elle. Les jumeaux semblaient hésiter un moment avant de se décider à la rejoindre, observant ce qui ressemblait à un sourire sur le visage caché dans l'ombre du tissus rouge. A peine leurs doigts frôlaient-ils le pain rassi et couvert de moisissure qu'elle avait ramassait non loin, comptant sur l'obscurité pour le rendre plus appétissante, qu'elle le lâchait pour saisir leurs gorges et les arracher. Rapidement réduis en lambeaux, elle gardait la tête de l'un d'entre eux dans son panier.
Elle reprenait ensuite sa promenade, jusqu'à repérer un poivreau quittant un établissement de nuit dans un état second. La musique servirait à couvrir le bruit, tandis que les parfums émanant de la sale mal éclairée masquerait l'odeur encore pour un long moment. Elle l'enlaçait par derrière en lui plantant une griffe entre chaque cotes, avant de le pousser violemment en avant avec son pied droit. L'ivrogne se vidait lentement de son sang en convulsant alors qu'elle le taillait en pièce, gardant une jambe et un bras.
Sa cible suivante, un groupe d'enfants des rues en train de fouiller dans les déchets derrière une boutique. Elle les approchait en se tenant à quatre pattes avant de bondir et de les saisir un à un, les laissant crier un peu avant d'en finir avec le dernier, n'utilisant que ses griffes pour les éliminer et ne prenant pas le temps d’emmener le moindre morceau cette fois, alors qu'elle fuyait à l'approche de plusieurs lumières. Le quartier semblait se réveiller, à la découverte des corps des enfants, puis de l'ivrogne et de la famille du marchand.
La coalisée courrait aussi vite qu'elle le pouvait en direction du palais, puis en quelques bon atteignait le sommet d'une maison afin de repérer le fameux sphinx. Un petit sourire narquois sur le visage, elle effectuait plusieurs mouliné avec son bras droit, tenant fermement son panier avant de le lui lancer en plein visage, répandant son contenu sur la fourrure du monstre égyptien et sur le sol avant de rattraper le contenant qui revenait comme un boomerang.
"SPAGETTHI !!!"
Le cri tonitruant de la bête retentissait dans les rues de la ville tandis que Red redescendait par le chemin qu'elle avait emprunté et, se tenant à la limite de la ruelle, toujours dans l'ombre, elle simulait un hurlement de terreur.
"HIIIIIIIIIIIII !!! C'est le sphinx !!! Il est devenu fou, il est en train de les dévorer !!!"
Puis elle s'élançait dans la nuit, prenant la direction de l'astoport en prenant soin de ne pas rejoindre la foule qui commençait à s'amasser dans les rue et marcher vers le palais. Nul doute que la créature ne se laisserait pas faire face à cet océan de torches et d'armes improvisées, ce qui légitimerait encore plus leurs actions.
Frottant son visage à l’intérieur de sa cape et masquant ses mains dans le tissus rouge, elle remontait dans le vaisseau pour le trajet inverse et s'assaillait au fond de la salle vide du dernier transport de la nuit. Profitant de la pénombre et de la distance, elle commençait alors à déguster les quelques morceaux de choix qu'elle c'était gardées. Après tout, les lancer à cette bête aurait été du gâchis, et elle avait bien mérité un petit casse-croûte pour avoir réussis à se contrôler pendant le voyage d'aller.
Dernière édition par Red le Ven 23 Mar 2018 - 16:30, édité 1 fois