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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Après avoir pris un jour entier pour te traîner difficilement dans ces bois sordides afin d’éviter d'aggraver tes plaies. Après avoir pris  un autre jour pour faire réparer tes vêtements et panser tes blessures. Après avoir dépensé le peu d'argent que tu as trouvé dans un ticket pour ton "nouveau" chez-toi. Tu te présentes de nouveau devant ton chef, un peu faible.  Tes lésions te lancent encore légèrement, mais aucunement ne te gêneront pour la suite. Tu lui fais un rapport complet oral sur ta mission accomplie en complément de ton compte-rendu papier. Il écoute attentivement, montrant son intérêt pour certains passages de ton récit. Une fois que tu as fini, il te félicite pour ton retentissant succès, satisfait de tes compétences. Tu demandes alors à être affecté à une nouvelle charge, te sentant galvanisée par ces éloges inattendus. Il accepte avec joie et te donne pour ordre d'aller convaincre une milice privée dans le monde d'Agrabah de se rallier à notre cause. Le nom de cet univers ne t'est pas inconnu. Un rapport de ton ancienne organisation, « la Main de l’ombre », faisait état d'une contrée baptisée comme cela. Tu n’en sais pas grand-chose pourtant. Il te conseille également de parler d'argent et d'une certaine Caverne des Merveilles à ces soldats, les quarante voleurs, comme il les appelle. Il te tend également une enveloppe contenant de quoi faire un aller et un retour en transport Shin-Ra. Tu le remercies humblement et quittes la pièce.

La première chose qui s’impose à ton esprit, c’est qu’il te faut combler tes connaissances imparfaites. Et quel est l’endroit le plus propice pour en apprendre le plus sur une personne et un univers dans le quartier général d’une faction ? Tu réfléchis à la question, mais conclus rapidement que la salle des archives serait l’endroit le plus favorable. Tu te diriges donc vers l’autre porte au même niveau que la salle de briefing. Tu débouches sur une grande salle avec d’immenses étagères. D’énormes dossiers contenant des rapports complets côtoient parfois une simple feuille volante. Là où ton regard se pose, tout te fait dire qu’un jour cela craquera sous leur poids. Un réceptionniste t’accueille chaleureusement en ces lieux. Il te demande le motif de ta venue dans son antre. Tu lui indiques chercher des informations sur Armand de Beaumont et sur la cité des sables. Il t’indique un étale et une petite table, non loin de lui, pour étudier tranquillement tes découvertes. Tu t’y attelles donc. Tu saisis la volée de document concernant ton "ennemi" actuel. Tu t’assois sur l’unique chaise et commences à éplucher la paperasse.

Les secondes s’égrènent et se transforment en minutes, qui elles aussi se changent en heures. Tu passes près de deux heures, le nez rivé sur une kyrielle de feuilles traitant des coutumes des habitants, de leurs habitudes, de leurs manières de vivre et surtout, la plus importante partie de tes fouilles, la prise de pouvoir d’Armand sur le Sultan de la ville.  Tu apprends comment il s’est introduit vicieusement dans le sultanat. Comment il a gagné, par ruse, la confiance du chef d’État. Comment, grâce aux Quarante Voleurs, ces complices, et à son intellect, il a créé une rébellion intestine. Et comment, finalement, il a pris le pouvoir du royaume.

Maintenant que tu en sais davantage, il est grand temps de passer à l’action. Tu ranges à son exacte place toute la paperasse que tu as empruntée et sors du manoir. Tu presses le pas en direction de la gare, comme s’il fallait rattraper tout le temps perdu à mener ton enquête. Pourtant, tu t’arrêtes quelques instants une fois devant le bâtiment. La vue du clocher en réparation t’émerveille toujours autant. Tu rentres dans la bâtisse. Tu t’approches du guichet et demandes un aller pour Agrabah. Une fois ton bien en poche, tu te diriges vers le terminal et embarques quand le signal se fait entendre.

Le voyage se fait  encore une fois sans encombre. Dix minutes à te reposer d’un seul œil au fond du transport de la Shin-ra. Quand vous entrez dans l’atmosphère du Nouveau Monde, simplement en posant ton regard sur l’immense palais aux multiples tours surmontées d’un dôme doré, tu es stupéfaite par la splendeur du lieu. Le Moyen-Orient te paraît si somptueux. L’ambiance enivrante du marché permanent des rues de la ville te captive dès que tu poses le pied en dehors de la station locale. Des milliers de couleurs vives dansantes et virevoltantes devant tes pupilles et les sons du brouhaha environnants que captent tes oreilles t’enivrent d’un sentiment d’excitation que tu n’avais jamais connu jusqu’alors. Tu as d’ailleurs bien du mal à contenir en toi ce ressenti. Mais tu te dis que personne n’est présent pour t’observer, alors tu peux bien te laisser aller pour une fois. Tu arpentes la cité en zigzaguant entre les différents étals, comme si tu faisais du tourisme, afin de rester la plus discrète possible dans ta mission. Pourtant, subtilement, tu recherches du coin de l’œil l’un des voleurs membres de la milice privée d’Armand de Beaumont. Il se passe une bonne heure avant que l’un d’entre eux n’apparaisse devant toi. Il est, comme le décrivaient les rapports, armé d’un cimeterre au flan et une arme d'hast pour contenir les potentiels dissidents. Il discute avec un commerçant. Tu te fais discret, tu l’observes. Tu essayes de décoder son comportement. Il semble être apprécié du peuple. Pour maximiser tes chances d’être invisible à ces yeux, tu t’engouffres dans une venelle, simple allée isolée et inutilisée. Tu examines les alentours et juges que personne ne te fixe et commences ton ascension verticale en grimpant à l’aide de prises naturelles faites par l’empreinte du temps.

Tu vérifies que ta cible est toujours à portée d’observation et épies ses moindres faits et gestes. Quand ce dernier finit sa discussion avec d’autres étaliers, il reprend sa ronde. Tu le suis aussi discrètement que tu le peux, tel le chat furtif à l’approche de sa proie, depuis les toits. Rien ne te paraît vraiment anormal dans la surveillance de ce milicien. Pourtant, après une demi-heure de filature, à espérer le moindre signe, le voilà qui rencontre d’autres membres des Quarante voleurs. Tu te rapproches un maximum pour pouvoir entendre leur conversation. Tu virevoltes de toiture en toiture et finis par déboucher sur une simple corniche en bois surplombant le petit groupe. Tu n'entends pas grand-chose, mais les bribes que tu arrives à capter te donnent une idée pour mener à bien ta mission. Ils se réunissent ce soir autour d’un feu pour discuter sur un sujet apparemment important. Tu prends bien soin de comprendre le lieu d’assemblée dans tout ce capharnaüm. Tu décides donc de t’effacer pour le reste de la journée.

Aux yeux de tout le monde, du simple mendiant au soldat le plus aguerri en passant par le vendeur du marché à l’affût du petit pigeon à arnaquer, tu es la plus invisible qui soit, aussi discret que le caméléon sur son arbre. Cependant, à ses yeux tu ne l’es pas. Elle te voit parmi la foule, aussi clairement que si tu irradiais tel le soleil dans le ciel. Elle vole de ses ailes noires de jais et t’observe. Elle planifie des choses sur le long terme et, apparemment, tu en fais partie. Enfin, une fois qu’elle est satisfaite de ce qu’elle a vu, elle repart rapidement à tire-d’aile sans que tu puisses l’apercevoir.

Une fois le crépuscule arrivé, tu sors de ta cachette, l’ancien repaire du dénommé Aladdin. Tu te diriges vers le lieu de la réunion, un grand entrepôt faisant office de caserne pour la milice d’Armand de Beaumont. Ils ne sont pas tous là comme tu l’aurais cru, mais une petite vingtaine. Le reste doit être en poste à travers la ville. Ceux qui sont présents sont agglutinés par paquet de dix autour de feux de camp afin d’éviter la froideur de la nuit. Heureusement, ton manteau te permet de résister un peu à sa morsure. Un homme pourtant sort du lot, certainement leur chef. Il est en retrait et s’apprête à prendre la parole.

-Mes chers amis et collèges, merci d’être là, dit-il d’une voix forte et claire. Je conviens que nous ne sommes pas tous au complet, mais c’est normal au vu de la charge qui nous incombe. Il vous sera donc demandé de transmettre ce qui va être dit ici même aux autres.  Enfin, bref, nous sommes ici, car notre Sultan voudrait qu’on endigue la vague de rebelles qui s’efforcent de promulguer le retour de notre ancien souverain. Des rumeurs prétendent qu’ils passeront à l’action dans le bazar d’ici quelques jours.
-Allons, allons, allons… te fais-tu entendre d’une voix suave et sensuelle.Pourquoi faire une telle chose ?


Tu sors de derrière le pilastre et marches d’un pas déterminé vers les soldats, buste en avant et bras croisés sous la poitrine pour en augmenter leur importance. Ils se montrent tous soudainement hostiles envers ta personne, mais en même temps un tant soit peu subjuguer par tes charmes.

-Vous ne frapperiez pas une femme quand même ? rajoutes-tu, faussement outrée.
-Qui es-tu et que nous veux-tu ? demande le soldat en chef.
-Qui suis-je, n’a aucune espèce d’importance. Je représente simplement une personne qui a des intérêts certains à vous faire une proposition. Il est prêt à payer grassement vos services.
-L’argent ne nous intéresse plus. Nous sommes des gens honnêtes à présent. Alors du balai, sinon c’est au bout de nos armes que vous finirez.
-Allons, nous avons tous nos petits démons. D’anciens nobles voleurs tels que vous ne seraient résister à l’appelle de la Caverne.
-Vous voulez dire que… balbutie-t-il, enfin sous le joug de mes paroles et de mes traits.
-Oui, mon commanditaire est dans la capacité de vous faire accéder à ce que renferme la Caverne aux Merveilles.
-Et qu’est-ce qui me prouve qu’il remplira sa part du marché ?
-Il n’a qu’une parole. Répondez présent  et il la respectera. Par contre, ne faites pas ce qu’il vous demande et il vous en fera payer le prix. Croyez-moi sur parole, il m’a fait une promesse similaire et j’en suis assez satisfaite.


Tu lui tends la main comme pour conclure le contrat invisible qui vous liera bientôt. Il hésite un instant, réfléchissant sûrement au pour et au contre. Il regarde aussi ses compagnons qui lui font tous un hochement de tête et il te sert enfin la pince.

-Et que devons-nous faire ?
-Restez à l’affût, clames-tu en repartant dans la direction de la ville. On fera appel à vous quand le moment sera venu !


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Le revers d’une pièce impayée… Putain, ça claque comme titre !

Je ne suis pas venu m’extasier sur un titre, même si je suis capable de le faire des heures durant. Aujourd’hui, je vais d’abord faire part de ma grosse critique envers ton rp et je dirais tout le bien que je pense par tard. Oui, j’ai une seule critique à te faire ici. Rassure-toi, ce n’est pas en rapport à ton style, ton orthographe ou quoi que ce soit d’autre. C’est lié à l’ordre de mission.

Ma déception vient du recrutement des quarante voleurs, c’est trop… Rapide. En terme de longueur, rapport à tout ton rp, le moment ou Abigail parle et recrute la milice fait un quart de ton texte. Avant ce moment, celui de la réunion, t’es plutôt complet et tu donnes pleins d’éléments. Alors qu’ici, t’es bien avare en détail. Tu vois ce je veux dire ? En face de toi, il y a une vingtaine de personnes qui ont juré allégeance à l’actuel Sultant depuis trois ans et qui sont plutôt bien rémunéré. T’arrives comme une fleur, une entrée très intéressante d’ailleurs, et qu’est-ce qu’il se passe ?

Je n’ai pas d’élément pour le découvrir, juste qu’ils sont hostiles. Hostile comment ? Ils te pointent de leur arme ? Un se jette sur toi pour t’attraper ? Il te crache au visage, car une femme vient les défier ? Je pense sincèrement que t’as un bon niveau, et je m’attendais pas à cette déconvenue.

Plus haut, je parle de faciliter. Pourquoi ? Simplement, la façon avec laquelle le chef des voleurs acceptent le contrat. Il te voit arriver, il dit non, tu dis le mot magique, il dit oui. On parle de convertir quarante personnes à une cause, et ça se fait en deux minutes. C’était ici le véritable défi de la mission, arrivé à convaincre les voleurs et à convaincre ton lecteur que t’y es arrivé. Malheureusement, je n’ai pas été convaincu ici. C’est un exercice à prendre pour ce genre de mission, c’est compliqué et tu dois te dire plusieurs choses. Déjà, tu dois te dire que ce n’est pas un mal de faire trop de dialogue, il n’y a jamais trop de dialogue ! Ensuite, quand tu parles à une personne en vis-à-vis, tu peux lui créer un caractère pour deviner ses réponses. Rien qu’avec les deux conseils que je viens de te donner, tu pourras faire des dialogues avec plus d’impact et avoir des débats avec un pnj.

Ce n’est pas un mal absolu, ici, je vais simplement faire une mission supplémentaire pour finaliser le recrutement.

Bon, j’arrête d’être négatif pour le moment.

En vrai, toute la première partie est vraiment géniale : tu prends ton temps pour faire ce que tu dois faire. C’est l’inverse de ton final. Tu parles de ton départ du manoir, ton trajet dans la Cité du Crépuscule, ton voyage avec tes ressentis dans la ville d’Agrabah et même le moment où tu prends en filature un voleur afin de choper des bribes de conversation afin d’avoir ce que tu veux. Sincèrement, tout ce que t’as fait jusqu’ici, j’étais super content de te voir prendre ton temps à faire d’aussi petite chose.

Ton texte est vraiment bien travaillé, et c’est plaisant à lire. Je ne peux que te pousser à continuer dans cette direction et à travailler tes textes dans cette direction. Ne change pas !

Mission accomplie !

Normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en Défense ! Pour avoir supporté la chaleur d’Agrabah.
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