« -C'est cramé...
-On devrait s'équiper d'armes comme celle-là.
-...Et à part la coque, qu'est ce qu'on a perdu ?
-Six canons... remplaçables, trois barils de poudre... remplaçables, cinquante boulets...remplaçables et trois hommes... remplaçables aussi, rien de grave.
-Je vais essayer de trouver des armes comme celle-là. »
Legs tendit la liste des pertes à Maccus pendant qu'un Ogilvey admiratif inspectait de son œil unique la netteté chirurgicale avec laquelle les lasers de la Shin-Ra avaient creusé dans le bois du navire.
À l'arrière du Hollandais Koleniko et le Bottier tentaient de déterminer où ils avaient jeté l'encre. Une île inconnue mais pourtant habitée au vu de la fumée s'élevant du haut d'une falaise au Nord de leur position. Une épaisse forêt couvrait toute l'île ce qui rendait impossible à déterminer s'il y avait d'autres endroits habités.
Le capitaine Jones sortit de sa cabine et jeta un regard inquisiteur sur le pont ruiné de son bâtiment.
« -Comment se fait-il que les dégâts n'aient pas encore été réparé ? AU TRAVAIL BANDE DE LARVES !
-Capitaine, nous manquons de matériaux pour les réparations.
-BALIVERNES ! J'en vois bien assez ! »
Le regard froid du poulpe se pausa sur chacun des membres de l'équipage...après tout,
''Partie de l'équipage, partie du navire''.
Les hommes se regardaient d'un air inquiet quand Jimmy Legs s'avança. En temps que Bosco il était le lien entre le capitaine et l'équipage.
"-Capitaine... ces derniers jours nous avons subit de multiples pertes, si nous faisons... ça, il ne restera bientôt plus assez d'hommes pour continuer à piller..."
Davy Jones commençait à écumer, ses tentacules se tordant frénétiquement. Il finit, au bout d'un temps de réflexion, par se calmer.
"TRES BIEN! Envoyez des éclaireurs sonder les hauts fonds de l'île pour des matériaux utilisables."
Maccus désigna un petit groupe des meilleurs nageurs de l'équipage pour l'accompagner et ne tarda pas à se jetter à l'eau.
Le capitaine toujours agité, faisait les cent pas sur ce qui restait du pont. Il finit par rejoindre le timonier et le navigateur qui le regardaient en silence, tendu par la peur d'un nouvel excès de rage.
Jones jeta un regard à l'eau entourant l’île, à la recherche d'un des plongeurs qui reviendrait avec de bonnes nouvelles, quand quelque chose attira son regard vers la falaise.
Plusieurs petites silhouettes se dessinaient sur un fond de ciel zébré de minces filets de fumées et de tentes.
D'un mouvement sec il dégaina sa longue-vue, la déplia d'un claquement et scruta le sommet de la falaise. Des humains à la peau rouge, hommes, femmes et enfants s'y tenaient, l'un des enfants faisait signe de la main avant de se faire stopper pas sa mère.
Le capitaine du Hollandais abaissa sa lorgnette l'ai perplexe, puis tourna sa face de poulpe vers les deux marins qui l'observaient, les faisant sursauter au passage. Il pointa sa lourde pince de crabe vers le camp des indiens sans quitter ses hommes du regard.
« -Pourquoi, on ne m'a pas parlé de ça ?
-Capitaine...
-RASEZ-MOI CE VILLAGE !!! »
Koleniko détala vers l'avant du navire pour transmettre l'ordre pendant que Bill Turner empoigna le gouvernail et braqua d'un roulement rapide pour réorienter le Hollandais.
Ogivey, quoique pressé par la mauvaise humeur du capitaine, avait hâte de voir en action les énormes mortiers qu'il fit tourner vers la falaise, on ne s'en servait pas assez à son goût de ces merveilles de destruction. De toute façon les canons ne pouvaient pas tirer si haut. Il commença à calculer les angles de tir.
« -FEU !!!
-Allez-y les gars, feu ! »
---
De leur côté, les autochtones virent des nuages de fumé s'élever du navire pirate, suivi de près par le bruit des détonations. L'habitude de combattre des pirates leur avait appris qu'il valait mieux ne pas rester là.
Des hurlements retentirent dans le camp et tout le monde se rua vers la forêt pour se mettre à l'abri. Les sifflements des boulettes ne furent couvert que par le son des impactes résonnants jusqu'à la surface de l'eau. Bientôt d’épaisses colonnes de fumée noir montèrent des cratères fumants laissés par les boulets incendiaires aux endroits précédemment occupé par les tipis.
Puis le silence retomba.
---
Le capitaine Jones à la vue des sauvages fuyants, se fendit d'un rire franc et glaciale. La destruction de ces habitations avait remonté son moral, et il se souciait peu de savoir s'ils avaient touché autre chose que de la toile et du bois... le reste ne serait que du bonus.
C'est ce moment que Maccus, choisit pour revenir présenter la découverte des éclaireurs. Une épave, presque entière, situé au centre de la crique à l'Est, à l'abri des courants marins.Le second indiqua l'emplacement sur la carte lacunaire du navigateur et l'ordre de plonger fut donné.
Quand les braves de la tribu indienne se montrèrent armé au somment du surplomb fumant, le Hollandais volant avait disparu.
Quelques instants plus tard, Jones faisait face à l'épave, debout juste au dessus de la figure de proue de son navire, à une centaine de mètre sous la surface. De la patte de crustacé remplaçant sa jambe, il donna un coup qui résonna en écho à travers le bleu des profondeurs. À cet écho répondit un son, mélange de craquements de cordages et de gémissements de bois sur le point de rompre. Lentement la mâchoire du Hollandais volant se disloqua et s'ouvrit largement. Le vaisseau s'avança vers la carcasse de bateau et une fois à portée, la mâchoire de proue s’abattit comme un arbre centenaire déraciné pour fracasser l'épave et en avaler les débris.
L'action se répéta jusqu'à ce que la ruine ai entièrement disparue. Un courant marin traversait le Hollandais, emportant des fragments qui vinrent s'accrocher là où la coque et le pont avait été percé. Les planches s'ajustèrent comme les pièces d'un puzzle de bois flotté. Quand le navire maudit eut fini d'assimiler l'épave, Jones le fit remonter à la surface.
Le Hollandais volant, habituellement d'un gris verdâtre, se retrouvait maintenant bariolé par endroit de rouge, mais cette couleur finirait par s'effacer comme toujours.
Le capitaine donna l'ordre de repartir, avant de retourner vers sa cabine.
Sur son chemin, il aperçu une planche ornant désormais l'intérieur de la coque et sur laquelle il était marqué en lettres d'or terni, le nom de l'épave, le ''Jolly Roger''.
Jones eut un sourire mauvais. Le souvenir d'une personne croisé dans les limbes traversait ses pensées. Puis il continua sa route pour s'enfermer dans sa cabine en fredonnant un léger ''tic, tac, tic, tac...''
Lun 26 Sep 2016 - 21:33-On devrait s'équiper d'armes comme celle-là.
-...Et à part la coque, qu'est ce qu'on a perdu ?
-Six canons... remplaçables, trois barils de poudre... remplaçables, cinquante boulets...remplaçables et trois hommes... remplaçables aussi, rien de grave.
-Je vais essayer de trouver des armes comme celle-là. »
Legs tendit la liste des pertes à Maccus pendant qu'un Ogilvey admiratif inspectait de son œil unique la netteté chirurgicale avec laquelle les lasers de la Shin-Ra avaient creusé dans le bois du navire.
À l'arrière du Hollandais Koleniko et le Bottier tentaient de déterminer où ils avaient jeté l'encre. Une île inconnue mais pourtant habitée au vu de la fumée s'élevant du haut d'une falaise au Nord de leur position. Une épaisse forêt couvrait toute l'île ce qui rendait impossible à déterminer s'il y avait d'autres endroits habités.
Le capitaine Jones sortit de sa cabine et jeta un regard inquisiteur sur le pont ruiné de son bâtiment.
« -Comment se fait-il que les dégâts n'aient pas encore été réparé ? AU TRAVAIL BANDE DE LARVES !
-Capitaine, nous manquons de matériaux pour les réparations.
-BALIVERNES ! J'en vois bien assez ! »
Le regard froid du poulpe se pausa sur chacun des membres de l'équipage...après tout,
''Partie de l'équipage, partie du navire''.
Les hommes se regardaient d'un air inquiet quand Jimmy Legs s'avança. En temps que Bosco il était le lien entre le capitaine et l'équipage.
"-Capitaine... ces derniers jours nous avons subit de multiples pertes, si nous faisons... ça, il ne restera bientôt plus assez d'hommes pour continuer à piller..."
Davy Jones commençait à écumer, ses tentacules se tordant frénétiquement. Il finit, au bout d'un temps de réflexion, par se calmer.
"TRES BIEN! Envoyez des éclaireurs sonder les hauts fonds de l'île pour des matériaux utilisables."
Maccus désigna un petit groupe des meilleurs nageurs de l'équipage pour l'accompagner et ne tarda pas à se jetter à l'eau.
Le capitaine toujours agité, faisait les cent pas sur ce qui restait du pont. Il finit par rejoindre le timonier et le navigateur qui le regardaient en silence, tendu par la peur d'un nouvel excès de rage.
Jones jeta un regard à l'eau entourant l’île, à la recherche d'un des plongeurs qui reviendrait avec de bonnes nouvelles, quand quelque chose attira son regard vers la falaise.
Plusieurs petites silhouettes se dessinaient sur un fond de ciel zébré de minces filets de fumées et de tentes.
D'un mouvement sec il dégaina sa longue-vue, la déplia d'un claquement et scruta le sommet de la falaise. Des humains à la peau rouge, hommes, femmes et enfants s'y tenaient, l'un des enfants faisait signe de la main avant de se faire stopper pas sa mère.
Le capitaine du Hollandais abaissa sa lorgnette l'ai perplexe, puis tourna sa face de poulpe vers les deux marins qui l'observaient, les faisant sursauter au passage. Il pointa sa lourde pince de crabe vers le camp des indiens sans quitter ses hommes du regard.
« -Pourquoi, on ne m'a pas parlé de ça ?
-Capitaine...
-RASEZ-MOI CE VILLAGE !!! »
Koleniko détala vers l'avant du navire pour transmettre l'ordre pendant que Bill Turner empoigna le gouvernail et braqua d'un roulement rapide pour réorienter le Hollandais.
Ogivey, quoique pressé par la mauvaise humeur du capitaine, avait hâte de voir en action les énormes mortiers qu'il fit tourner vers la falaise, on ne s'en servait pas assez à son goût de ces merveilles de destruction. De toute façon les canons ne pouvaient pas tirer si haut. Il commença à calculer les angles de tir.
« -FEU !!!
-Allez-y les gars, feu ! »
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De leur côté, les autochtones virent des nuages de fumé s'élever du navire pirate, suivi de près par le bruit des détonations. L'habitude de combattre des pirates leur avait appris qu'il valait mieux ne pas rester là.
Des hurlements retentirent dans le camp et tout le monde se rua vers la forêt pour se mettre à l'abri. Les sifflements des boulettes ne furent couvert que par le son des impactes résonnants jusqu'à la surface de l'eau. Bientôt d’épaisses colonnes de fumée noir montèrent des cratères fumants laissés par les boulets incendiaires aux endroits précédemment occupé par les tipis.
Puis le silence retomba.
---
Le capitaine Jones à la vue des sauvages fuyants, se fendit d'un rire franc et glaciale. La destruction de ces habitations avait remonté son moral, et il se souciait peu de savoir s'ils avaient touché autre chose que de la toile et du bois... le reste ne serait que du bonus.
C'est ce moment que Maccus, choisit pour revenir présenter la découverte des éclaireurs. Une épave, presque entière, situé au centre de la crique à l'Est, à l'abri des courants marins.Le second indiqua l'emplacement sur la carte lacunaire du navigateur et l'ordre de plonger fut donné.
Quand les braves de la tribu indienne se montrèrent armé au somment du surplomb fumant, le Hollandais volant avait disparu.
Quelques instants plus tard, Jones faisait face à l'épave, debout juste au dessus de la figure de proue de son navire, à une centaine de mètre sous la surface. De la patte de crustacé remplaçant sa jambe, il donna un coup qui résonna en écho à travers le bleu des profondeurs. À cet écho répondit un son, mélange de craquements de cordages et de gémissements de bois sur le point de rompre. Lentement la mâchoire du Hollandais volant se disloqua et s'ouvrit largement. Le vaisseau s'avança vers la carcasse de bateau et une fois à portée, la mâchoire de proue s’abattit comme un arbre centenaire déraciné pour fracasser l'épave et en avaler les débris.
L'action se répéta jusqu'à ce que la ruine ai entièrement disparue. Un courant marin traversait le Hollandais, emportant des fragments qui vinrent s'accrocher là où la coque et le pont avait été percé. Les planches s'ajustèrent comme les pièces d'un puzzle de bois flotté. Quand le navire maudit eut fini d'assimiler l'épave, Jones le fit remonter à la surface.
Le Hollandais volant, habituellement d'un gris verdâtre, se retrouvait maintenant bariolé par endroit de rouge, mais cette couleur finirait par s'effacer comme toujours.
Le capitaine donna l'ordre de repartir, avant de retourner vers sa cabine.
Sur son chemin, il aperçu une planche ornant désormais l'intérieur de la coque et sur laquelle il était marqué en lettres d'or terni, le nom de l'épave, le ''Jolly Roger''.
Jones eut un sourire mauvais. Le souvenir d'une personne croisé dans les limbes traversait ses pensées. Puis il continua sa route pour s'enfermer dans sa cabine en fredonnant un léger ''tic, tac, tic, tac...''