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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Mais tu vas où ?

Je restais silencieux, le Breaking News d'hier au sujet de la mort d'Ariez me laissait perplexe. Il fallait que j'aille voir ça par moi-même. J'ouvris la penderie et  pris mon épais manteau de cuir noir.

Roxas ! Dis-moi où tu vas !

Maddie... C'était compliqué. Je pouvais pas vraiment lui dire où j'allais, je pouvais pas non plus l'emmener. La laisser sans réponse m'ennuyait mais je n'avais pas le choix. Je m'approchais d'elle assise en tailleur sur le lit.


J'ai un truc à faire, ça devrait pas me prendre trop de temps, dis-je, me voulant le plus rassurant possible.

Sur ces mots, je lui embrassais le front avant d'ouvrir un portail de ténèbres, de rabattre ma capuche et de m'engouffrer dedans.

Putain, si Ariez était vraiment morte c'était la galère. Comment le Sanctum avait pu rentrer aussi facilement ? Le groupe était fort, il ne s'agissait pas de trois connards qui gardaient une porte, non, il s'agissait d'une véritable force armée, et qui plus est impitoyable. Le Sanctum, lui, ne devait pas être en mesure de pouvoir s'infiltrer au Château de la Bête. Ça ne sentait pas bon. Non, y'avait un truc, du moins c'est ce que je pensais.

J'arrivais dans les bois entourant le château. Je jetai un rapide coup d’œil à la façade qui s'offrait à moi. Après avoir repéré plusieurs prises, je m'élançais et gravis sans efforts le grand mur de pierre. J'arrivais jusqu'à une fenêtre qui me servit d'entrée. Je fis une roulade et attrapais un gardes, posant ma main sur sa bouche.


Je vais relâcher ma main, tu hurles, je te pètes le cou. J'ai pas franchement envie de plaisanter, sois sûr que ce ne sont pas des paroles en l'air.

Il acquiesça d'un bruit étouffé par ma main, et je le relâchai.


Trouves moi un responsable, t'as cinq minutes.


Il me regarda les yeux écarquillés quelques instants avant de se retourner et de se précipiter vers la porte.

Et pas de conneries. Si je vois cinquante gardes se ramener, je fais sauter ce château et vous avec. Compris ?

Il ouvrit la porte et partit en courant. Moi, je m'assieds sur un divan et commençais à me mettre à mon aise. C'était un petit salon, tout ce qu'il y avait de normal, deux canapés face à face, une petite table basse et autour des étagères pleines de livres. Pas vraiment un espace pour les combattants à distance, tant mieux. Par ailleurs, l'entrée était beaucoup trop petite pour laisser rentrer dix personnes d'un coup. Pas que ça me dérangeait, mais j'appréciais.

Cinq minutes s'écoulèrent, le garde n'était toujours pas revenu. J'espérais qu'il ne tarde pas...
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Nous vous présentons, votre dîner.
Ariez meurt à midi, et le soir même, je dînais dans la salle de banquet du Château de la Bête. C’était presque malsain, cette situation me faisait sourire alors que je me retrouvais assis en bout de table à observer le chandelier annoncer les plats sortis tout droit du fourneau. Être le boss avait des avantages certains, et aussi futile que pouvait être celui-ci, c’était plaisant de voir autant de serviteur se presser afin d’obéir aux moindres de mes désirs. Et contrairement à ce que nous pouvions avoir au manoir de la Cité du Crépuscule en terme de service, à cette table, je regrettais presque d‘avoir abandonné l’endroit à Vesper. Après que les meubles aient fini leur ballet culinaire, je congédiais la plupart d’entre eux, laissant le chandelier attablé avec moi.

- Êtes-vous satisfait monsieur ?
- Rien ne pourrait me ravir d’avantage, merci.
- Voulez-vous que je vous serve en vin ? Nous avons une cave des plus prestigieuse, et la Princesse n’en demandait jamais.
- Un véritable bonheur…

Deux cuillères ainsi que des fourchettes remplissaient mon assiette. De la viande, des légumes et des déserts, il y avait de quoi nourrir tout un village sur cette table. Lumière fit briller l’une de ses bougies et un porte-bouteille s’approcha de moi et rempli le verre à pied présent devant mon assiette du nectar rouge. Avant de me servir, j’amenais le verre à mes lèvres et dégustais le millésimé, je pourrais y prendre goût. Avant que je ne repose mon verre, la porte s’ouvrit en grand et un garde se ruait vers moi, essoufflé.

- Intendant… Il… Il y a un intrus dans le boudoir du second étage, dans l’aile ouest…
- Vous avez besoin de moi pour régler ce genre d’affaire ? Prenez une dizaine d’hommes, ça devrait suffire;
- Il… Il est rentré sans que personne ne le remarque, et il désire parler à un responsable. Et il menace de détruit le château.
- …

Je reposais mes couverts un instant et pris la serviette posée sur mes genoux pour me relever, cependant, j’arrêtais mon geste et donna mes ordres au garde présent.

Nous avons un invité, proposé lui de venir à table me rejoindre ici même et partager notre repas. Mais avant cela, tu convoques les gardes du château, qu’ils soit prêt de l’autre côté des portes quand notre intrus m’aura rejoint. Attendons de voir ce qu’il veut.
Le garde acquiesça avant tourner sur lui-même pour rejoindre les portes.

Et préviens Marvin, qu’il envoie un détachement de Garde Noire en cas de problème. Et que quelqu’un aille chercher Vesper, elle doit être dans sa chambre… Ou dieu sait où.
Un intrus dans le château, qui cela pouvait-il bien être. Je savais que laisser les journalistes faire un reportage était une mauvaise idée, peut-être que le Sanctum est venu pour régler le problème. Ou encore, Bell referait surface pour venir venger sa Princesse ? Merde, si le gars accepte de venir ici, je n’ai que cinq minutes et pas une de plus. D’un claquement de doigts, j’appelais Big Ben et lui demanda d’aller chercher mes armes rangées dans le vaisseau, au cas où. L’ordre passé et l’horloge partie, je reprenais mes couverts pour me couper un morceau dans mon steak pour ensuite l’amener à ma bouche en attendant l’arrivé de notre invité.


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Six minutes après que je le lui ai demandé, le garde revenait... seul. Il clencha la porte, l'ouvrit, et rentra dans ce petit salon. Il s'approcha de quelques pas, hésitant. Hors de question de lâcher du lest, aussi je n'attendis pas plus pour ré-attaquer.

T'es seul, mec...

Attendez... Attendez ! J'ai... Death est prêt à vous recevoir dans la salle de bal. Il était au beau milieu du repas et m'a demandé de vous ramener. Si vous voulez bien me suivre.

La salle de bal... Une très grande salle... J'avais plus vraiment l'avantage du terrain, cette salle pouvait accueillir une bonne centaine de personnes... Bah, qu'importe. Je descendais les marches avec le garde. Il restait silencieux et c'était tant mieux.

Il ne tenta pas de jouer les héros. Tant mieux a vrai dire, je me voyais mal planquer un corps alors que j'étais attendu à un repas ! Il s'arrêta devant la porte et l'ouvrit. Il commença a ouvrir la bouche...

Merci, je connais.

Et j'suis rentré. J'suis rentré et devant moi se trouvait une grande table. Y'a pas à dire, Ariez avait du style. Par contre, si elle était morte, je voyais bien que certains ne s'étaient pas fait attendre pour prendre leur place. J'ai fait quelques pas, jusqu'aux côtés de la table, j'ai tiré une chaise et je me suis assis. J'étais à quoi, trois places de lui ?

J'ai regardé ce qu'il y avait sur la table, c'était un véritable festin. C'était simple, il y avait de tout. Et lui... je le voyais profiter de tout ça, prendre quelques gorgées de vin, porter une bouchée de ce délicieux steak saignant...

Death, Death, Death... Tu as gravi les échelons. Tu es parti de rien, et te voilà sur le trône. T'as les épaules pour ce poste, c'est sûr... Tu n'as aucune loyauté, tu es lâche... Tu as toutes les qualités requises pour ce job !

Enfin, l'heure n'était pas ça. J'étais venu pour une tout autre raison. Inutile de perdre son calme, sois gentil, avenant, et engages la discussion !


Alors comme ça, le Sanctum est venu ici ? dis-je laissant juste apparaître un sourire de dessous ma capuche. Paraîtrait même qu'ils ont tué Ariez... C'est dommage.

Je tournais la tête vers lui, lentement. J'attendais sa réponse, j'attendais sa réaction. Il avait l'air plutôt serein. Une sérénité tout à fait malsaine, qui ne lui faisait se poser aucune question quant au fait de se baigner dans l'opulence alors que l'assassin de sa bien aimée chef, était toujours dans la nature.

Oh, excuses-moi, j'en oublierais presque les politesses, quel ignoble personnage je fais ! Se présenter à visage couvert devant un... régent ? dis-je enlevant lentement ma capuche.

Tu me remets ou t'as besoin de cinq minutes ?
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Bien, ce n’était pas Bell, un problème de moins à gérer. Par contre, je me retrouvais avec Roxas à ma table, revêtant un manteau noir et me fixant de ses yeux bleus. Je reposais mes couverts et m’essuyais la bouche de ma serviette avant de me plonger dans ma chaise et l’observer à mon tour. Qu’est-ce qu’il venait foutre ici, il y avait un accord entre lui et la Princesse et personne ne l’ignorait. Cependant, nous ne l’avions pas revu depuis un certain temps et je ne m’attendais pas à le voir débarquer, surtout pas aujourd’hui.

Franchement, quelqu’un à déjà répondu non à cette question ? Personne n’ignore qui est le grand Roxas, Maréchal de la Lumière…
Je me rapprochais alors, posant mes coudes sur la table et tendant mon cou afin que le guerrier de la Lumière m’entende murmurer ma prochaine phrase.

… Et un obligé de la Princesse Ariez.
Me redressant, je tournais mon regard en direction du chandelier. Il fit une légère révérence avant de s’approcher de moi et demander ce dont j’avais besoin.

Proposer donc à notre invité un verre, ainsi qu’une assiette… Qu’il profite du repas que vous avez préparé. D’ailleurs, avez-vous finalement infiltré la résistance ? Ce sont les derniers rapports du scientifique à votre attention.
Lumière se courba à nouveau pour ensuite commander aux couverts, servant maintenant une assiette pour Roxas. Je le regardais de nouveau, avec défis, je ne me laisserais pas intimider chez moi. Cependant, il attendait une réponse quant à l’attaque du Sanctum et l’assassinat d’Ariez. Il allait patienter un instant, je remettais ma serviette en place et coupais de nouveau dans mon steak alors que j’entendais le bruit du vin servi dans un verre.

C’est ce que viens de raconter l’Éclaireur, je me trompe, Roxanne était devant nos portes il y a quelques heures. C’est ce qu’ils ont raconté ?
Forcement, il est venu pour ça. Il avait passé un contrat avec la Princesse, même si j’ignore réellement quelle est la teneur de leur accord. Il avait fait quoi pour nous, des missions sans importance dans la Cité du Crépuscule où d’autre truc ? Je l’ignorais, j’étais encore qu’un élément sans importance dans cette coalition pour savoir ce qu’un homme comme lui pouvait faire pour nous. Attends, il y a pas une histoire ou il avait quitté le manoir en emportant une gamine ? Non, ça doit être sans importance, ce mec est connu pour être une base. Merde, restons calme et attendons de savoir ce qu’il veut. Toujours impassible, je continuais à me servir dans mon assiette en épiant sa réponse.


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Alors il savait qui j'étais. « Le Grand Roxas, Maréchal de la Lumière ». Merci, mais mes chaussures n'avaient pas besoin de cirage, petit Death... Je vis le personnel s'activer et m'apporter de quoi manger. Un verre, des couverts, une assiette... même une serviette ! C'était grand luxe et je me devais d'en profiter. Aussi, je trouvais amusant de décrocher de sa fourchette le bout de steak que Death portait à sa bouche et le faire flotter jusqu'à la mienne.

Mes compliments au cuisinier !

C'était savoureux. Ça fondait dans la bouche. Il s'agissait bien là d'une viande de première catégorie ! Mais à défaut d'accompagner cette bouchée d'un bon vin, je dégustais le regard de Death. Il défiait le mien et il fallait avouer que cette situation était des plus amusantes. Peut-être que je me trompais, mais au travers de cette manœuvre, je le sentais vouloir se rassurer. S'il me connaissait, il devait bien savoir qu'il suffisait que je le décide pour que cette salle ne devienne qu'un vulgaire tas de ruines, et pourtant...

Puisque tu en parles, oui j'ai vu le reportage. Comment aurais-je été au courant si rapidement sinon ?

Je pris une pause, m'enfonçant dans ma chaise comme lui l'avait fait quelques minutes auparavant.

Je connais aussi le Sanctum. Je ne les savais pas aussi puissants ! C'est vrai... Réussir à s'introduire ici et assassiner la Princesse qui, rappelons-le est devenue sans-cœur, est un véritable exploit et ils mériteraient d'être salués pour ce tour de force. Ce que je ne comprends pas, c'est que cette même Princesse, il y a quelques années, a pourtant réussi à mettre plusieurs personnes hors combat. Et ce n'était pas de vulgaires bleusailles, mais bel et bien les Boss de chaque groupe et leur second. Comment aurait pu t-elle être assassinée ?

Ponctuant ma phrase par un léger sourire, je me redressais et posais les coudes sur la table, croisant mes doigts entre eux et posant mon menton dessus. Bahamut... Une invocation au pouvoir destructeur que seule la Princesse savait utiliser. Un terrible dragon qui d'un souffle pouvait raser une zone, la rendant stérile.

Mais l'heure n'était pas à cela. Si elle avait été tuée par celui que je soupçonnais, je le découvrirais bien assez tôt. Non, il fallait que j'actualise (ou non) le contrat. Je décroisais les mains et me remis au fond du siège sans lâcher Death du regard.


Je suis venu te proposer un marché, une entente... appelle ça comme tu veux. Mais j'imaginais ça plus... confidentiel. Peut-être pourrais tu nous accorder un moment pour nous deux ? Ne t'inquiète pas, les forces que je sens juste derrière la porte peuvent rester si tu n'es pas serein mais... de toi à moi, tu pourrais leur accorder une pause, ils ne te serviraient à rien.

Il y en avait quoi, une petite dizaine derrière la porte, tout au plus ? Ils étaient là, probablement dans l'attente d'un signal qui ne viendrait pas pour pousser la porte et me sauter dessus. Juste pour les quelques minutes de fun, j'aurais pu le pousser à les appeler mais... Non. Il fallait être courtois devant le boss autoproclamé de ce groupe.

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Les choses s’étaient passées en ce jour sans doute trop facilement pour que ce jeu puisse continuer éternellement ainsi. Tandis que Death avait quitté la pièce et s’était empressé d’annoncer la nouvelle aux gardes précédemment mis en place par nos soins, j’étais restée quelques temps dans la chambre de la défunte princesse. Je ne regrettais pas cette jeune femme ni son aura ténébreuse, je ne regretterais sans doute pas non plus sa manière de gouverner la Coalition, rien dans sa disparition ne devait me rendre maussade. Quelque chose me préoccupait cependant, convaincue que les choses étaient allées beaucoup trop rapidement, et que ce faisant, nous nous retrouvions tous deux exposés à de plus grands dangers. En vérité, je me fichais pas mal de ce qui pouvait arriver à Death, mais maintenant que je me trouvais à la tête d’un monde, celui-là même qui avait été pendant de nombreuses années la résidence de la Princesse, la responsabilité de ce qui s’y passerait sous la Coalition Noire, me revenait. Quelques heures plus tôt, je n’avais qu’une chambre de bonne dans laquelle je pouvais à peine faire trois pas. Désormais, je pouvais décider du sort de toute chose sous mes yeux et de tout mobilier vivant de ce château. Consciente de ce fait et décidée à ne pas montrer mes doutes face aux autres, afin de ne pas leur donner des idées de rébellion, je quittai enfin les lieux.

Les nouvelles annoncées par Death, ses proclamations, arrivèrent rapidement à mes oreilles. J’entendis les circonstances du décès de la princesse qu’il avait inventées afin de couvrir notre méfait. Mais à l’évidence, n’importe qui réfléchissant plus d’une minute et prenant la peine de se rendre dans la chambre de la souveraine, se serait rendu compte qu’il n’y avait aucun corps, aucun meurtrier de la princesse, contrairement à ce qu’avait prétendu notre nouveau chef. Et de fait, c’était ainsi que se passaient les choses à la Coalition, j’avais entendu bien des histoires sur le passé de ce groupe et le passage de pouvoir d’une personne à l’autre. La suprématie avait toujours été prise de force et par le meurtre du précédent chef. Et qui, en vérité, se souciait de la Princesse et du sort qui lui avait été réservé, qui allait remettre en question les révélations du nouveau commandant de la Coalition ? Qui oserait ? Non, personne à la Coalition ne contredirait Death, comme personne ne pourrait croire véritablement à son histoire de Sanctum. Et c’était acceptable. Nous étions les officieux meurtriers d’Ariez.

Je croisai à plusieurs reprises des gardes qui inclinèrent la tête devant moi, reconnaissant de ce fait mon autorité, et ne semblant a priori pas perturbés par cette nouvelle annonce. Plus j’y pensais, plus cela me semblait logique. Il y avait bien longtemps que Death avait pris d’une certaine façon le contrôle sur la Coalition et ses hommes. Très peu d’entre nous avaient encore à faire avec la Princesse, très peu d’entre nous la connaissaient. Death était leur chef. Mon statut à moi, était encore bien mystérieux, si ce n’était celui de l’avoir assisté à plusieurs reprises. Je savais, pour ma sécurité, que je ne pouvais me baser uniquement que sur les promesses de Death, un homme sans scrupule. Les choses allaient devoir changer.

Et d’ailleurs, sa première promesse, celle de me laisser le Château dans lequel nous avions commis la trahison était déjà mise en péril par sa propre attitude. Quelques heures plus tard, on me fit savoir que le chef était encore présent sur place et se restaurait dans la salle de réception. Je fus à la fois irritée et amusée par ce petit caprice. Mais de fait, c’était lui le chef, et il pouvait venir à son gré ici. Aussi, ne cherchant pas sa compagnie en ce jour, je décidai de le laisser manger seul. Il faisait très ouvertement la fête, et même si nos actes allaient être le secret le plus mal gardé de toutes les terres de la Coalition, cette manière d’afficher sa joie était pour moi terriblement arrogante, à l’image de sa personne. Il n’avait qu’à festoyer tant qu’il voulait, il finirait par partir, et ce serait très bien ainsi, très bien pour moi.

Ma réflexion fut soudainement interrompue en pleine inspection du château par un garde qui à l’évidence devait me chercher depuis quelques temps, puisqu’il sursauta quand il m’aperçut et courut vers moi. Je pris les devants.

-Que se passe-t-il ?
-Madame, Death vous demande d’urgence dans la salle de banquet.


Ce nouvel ordre et l’expression du garde me laissèrent perplexe et inquiète. Que me voulait-il déjà ? Avait-il déjà changé d’avis en ce qui me concernait ?

-Vous a-t-il dit à quel sujet il me convoquait ?
-J’y venais Madame. Il se trouve que nous avons un intrus dans le château, un homme non identifié, a priori très puissant et menaçant. Il a réclamé une audience au chef, et c’est ce que Death a décidé de faire en l’invitant à son repas. Il a aussi fait appeler une multitude de gardes non loin de lui, au cas où, mais il demande à ce que vous veniez.
-C’est évident.


Comme je m’y attendais, il était impossible que nous ne rencontrions aucun obstacle en ce jour. Je n’ignorais pas que l’événement avait été médiatisé. Et voilà que venait la rançon de la gloire.

Pressant le pas, je me rendis là où j’étais conviée, laissant loin derrière moi le garde qui était venu m’avertir. Quand j’atteignis les portes derrière lesquelles se trouvaient une dizaine d’hommes, je leur demandai de s’écarter.

-En sait-on plus sur l’homme ?
-Non Madame.
-N’intervenez surtout pas, à moins qu’on vous appelle.


J’ouvris la porte avec le plus d’assurance dont je pouvais faire preuve et fermement décidée à ne pas laisser les choses m’échapper. La discussion dans laquelle je fis irruption me sembla suffisamment sérieuse que pour que je ne me manifeste pas directement. Je les laissai un instant discuter. Le visage de l’inconnu m’était inconnu, c’était un jeune homme blond, habillé de noir, apparemment sûr de lui. Il ne semblait pas le moins du monde préoccupé par la situation dans laquelle il se trouvait, il était comme… serein. Et Death le voyait, lui aussi, il ne le sous-estimerait pas.

Je finis par entendre le nom de l’homme de la bouche de Death, un nom qui ne m’était pas inconnu, un nom plutôt renommé de par les mondes, un nom associé à celui de la Lumière. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’appris qu’il était également associé à Ariez. Car non, Death, tout le monde à la Coalition n’était de toute évidence pas au courant de cette entente.

Toujours aussi à l’aise, Roxas ne sembla pas dupe lorsqu’il évoqua la tragique disparition de la Princesse. Puis, il passa aux choses plus sérieuses quand il expliqua la raison de sa venue, moment qui me décida à enfin entrer en scène. Je fis un pas en avant.

-En vérité, la jeune femme que vous connaissiez n’était plus que l’ombre d’elle-même. Et tout sans-coeur puissant qu’elle était, ses ténèbres l’avaient rendue plus vulnérable que vous ne semblez le croire, face à un homme armé de sa seule lumière.


Dans mes paroles, je ne mis aucune vigueur, je n’essayais pas véritablement de le convaincre, je désirais uniquement continuer à jouer le jeu et lui faire comprendre que nous n’étions pas véritablement inquiets à l’idée qu’il y ait un doute sur notre version. C’était la seule version qui devait compter à la Coalition, point final.

-D’ailleurs, vous ne devez pas ignorer que c’était une jeune femme à la constitution plutôt fragile. Enlevez-lui ses invocations et il n’en reste… plus grand-chose.


Il y avait peu de subtilité dans mes paroles, je me contentais uniquement d’informer ce jeune homme que son ancienne alliée n’était pas aussi invulnérable qu’il y paraissait. Elle aurait du savoir qu’à la Coalition Noire, groupe qu’elle avait elle-même pris à son précédent chef, ceux qui étaient proches de soi étaient ceux qu’il fallait surveiller en premier.

Je fis demi-tour et me dirigeai vers la porte pour congédier les gardes qui mirent du temps à réaliser l’ordre que je venais de leur donner. Quelque chose me convainquait que derrière cette silhouette plutôt commune et cette assurance hors du commun, se cachait effectivement quelqu’un qui ne devait pas avoir peur d’une petite troupe de gardes. De plus, sa réputation n’était plus à faire. Il était préférable d’accéder à sa requête en écartant les oreilles indiscrètes.

Quand je revins vers eux, je me montrai de nouveau décidée à m’imposer d’une manière ou d’une autre.

-Permettez-moi de…


Je m’assis à table sur un siège qui faisait face à celui de l’invité, je décidai de ne pas toucher à la nourriture, étrangement troublée à l’idée que celle-ci soit empoisonnée.

-… me joindre à vous.


Une expression neutre avait pris place sur mon visage, très ponctuellement marquée d’un léger sourire entendu. Je tournai mon regard vers Death, et comme si nous parlions entre amis d’une chose totalement anodine, je m’adressai à lui.

-Qu’en pensez-vous Death ? Pourquoi ne pas prolonger cette relation de confiance que cet homme a mis autant de temps à construire avec notre Coalition ?


Il n’y avait pas de confiance possible avec cet être qui avait trahi les siens et qui continuerait de le faire, pas plus qu’avec l’homme qui dirigeait à présent la Coalition. Et pourtant, c’étaient avec des êtres comme eux ou personne qu’une alliance était possible, ce serait ça ou une guerre perdue.
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Vesper Earl, nouvelle dirigeante du Château de la Bête et assassin de la Princesse Ariez venait de faire son entrée dans la salle de banquet. Répondant à ma place des accusations faite la Roxas, d’ailleurs, elle le savait mieux que quiconque comme elle avait tenu le manche de la dague. Faisant ce qui devait être fait, elle fini par venir s’installer à table et discuter avec l’ancien obligé d’Ariez. Après tout, elle faisait désormais partie des grands de la Coalition Noire, elle avait sa place à cette table.

Roxas à ma droite, Vesper désormais à ma gauche pour un banquet trop grand pour nous trois. Cette scène semblait surréaliste, d’autant plus quand le guerrier de la Lumière proposa un nouvel accord à la hauteur de celui qu’il avait dû faire avec la Princesse. Contrairement à ce que je laissais transparaitre, j’étais rassuré de voir la propriétaire du château se joindre à cette discussion. Elle avait su réagir comme le parfait hôte, que parts ses paroles envers notre invité surprise où la manière de congédier les gardes de l’autre côté de la porte. L’assassin d’Ariez à nos côtés, je n’avais plus rien à foutre des gardes du château, elle les dépassait largement, même si je ne désire pas m’attirer les foudres du garçon à ma droite.

Eh bien…
Je détachais mon regard de notre hôte pour le poser dorénavant sur Vesper, me faisant resservir un verre alors que l’assiette sur laquelle reposait mon repas se faisant enlever par le mobilier. D’un geste de la main, je renvoyais les serviteurs proposer à boire aux personnes présentes à table.

Ce serait une joie de voir un partenaire tel que Roxas continué à travailler avec nous, je suppose que vous connaissez sa réputation, ma dame. Ne conviendrait-il pas à la nouvelle vision que nous avons pour la Coalition ?
Laissant passer quelques instants avant de me rediriger à nouveau vers Roxas, je prenais le verre et fis tourner le contenu devant moi de longue seconde avant de reprendre la parole.

Dorénavant, nous ne fonctionnerons plus sous la tutelle d’un Prince ou d’une Princesse. Nous savons évoluer contrairement à l’ancienne dirigeante, les décisions ne sont plus guidées par de vaines lubies d’une capricieuse.
Combien de missions à la con la Princesse m’avait-elle envoyée ? Il me faudrait une journée entière rien que pour les cités, et ce n’est sans compter une liste non-exhaustive des plus idiotes que j’ai eu à faire. Récupérer un fouet pour l’autre nymphomane d’Oasis, exposer un cadavre pour faire croire que les Mercenaires sont des méchants, effacé des tags sur les murs de la Cité du Crépuscule, dresser un putain de dinosaure et finalement, transporter une Princesse de Coeur. Putain de merde, j’avais l’air de quoi, un taxi New-Yorkais à la con ? Me rappeler toutes les corvées que j’ai eu à me taper pour en arriver ici, je suis partagé entre la rage ou la délectation de profiter des avantages que l’autre n’ait jamais soupçonnés.

Et aujourd’hui, je me retrouve attablé avec la personne dont la Princesse avait réussi à amadouer. Et la question que je me pose depuis l’instant ou ce dernier à abaisser la capuche, c’est de savoir ce qu’il venait faire ici. Outre proposer un nouveau contrat, et je me demande bien quelles seront ses exigences Le fixant toujours, je bus une gorgée et posai mon verre sur la table.

Maintenant que nous ne sommes plus que trois, parle-nous un peu du contrat que tu viens juste de faire mention. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour toi ?


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Oh ! Même la Maréchale de cette coalition venait se joindre à nous ! C'était magnifique ! Je ne me pensais pas mériter tel accueil ! Elle prit la parole et appuya ce qu'il se disait sur la mort d'Ariez. J'imaginais donc que c'était la version officielle donnée à tout ce groupe. Je décidais cependant de ne pas en dire plus à ce sujet, et de continuer sur la vraie raison de ma visite. La Maréchale Earl – elle, méritait d'être traitée avec plus de respect, semblait s'intéresser à ma proposition. Lorsque Death eut congédié tout le monde, il m'interrogea a propos de ce que je pouvais vouloir et proposer.

C'est plutôt simple, a vrai dire. Lors de ma première venue, lors de mon entretien avec Ariez, je lui ai parlé de mon souhait de me joindre à vous de manière officieuse. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas dupe, je sais que le vent à tourné et qu'il fait désormais face à la Lumière. Je voulais m'assurer d'être du bon côté. Naturellement, elle accepta. En échange de ça, je devais lui fournir des informations à la Coalition, au sujet de la Lumière.

Je pris une pause. Ils étaient réglo. Je ne sentais plus aucune présence de derrière la porte. Peut-être l'aura qui entourait la Maréchale. Il fallait le dire, s'il y en avait bien un des deux qui pouvait inspirer quelque chose, c'était bien elle. Je me demandais moi-même comment ce clown, cet usurpateur, pouvait prétendre à une quelconque forme de respect.

Aujourd'hui, Ariez est morte. Tout ce qui entoure sa disparition m'importe peu à vrai dire. Non, ce qui m'importe, c'est que je dois renouveler l'accord que j'avais avec elle. Aussi, je vous propose mes services. Vous voulez sûrement des renseignements, savoir ce qu'il se passe à la Lumière, ou peut-être simplement avez-vous besoin de ça.

Je tendis la main devant moi et Chaîne Royale apparut. D'un mouvement ample, je la posai sur mon épaule.

Je crois que ceci pourrait vous être utile. J'imagine que vous n'avez pas besoin d'explicatif quant à l'utilité de cette arme.

Je la fis tournoyer avant de la faire disparaître dans un éclat de lumière. Celle-ci était si forte qu'elle illumina la pièce un peu plus encore pendant un court instant.

Ça, c'est ce que je peux apporter. Maintenant, ce que vous, vous pouvez m'apporter... C'est l'asile. Comme je l'ai dit, je vois bien qui gagnera la guerre à venir, et je dois avouer que je n'aime pas perdre.

Je me redressais d'un coup et pointai le doigt vers la Maréchale.

Oh très bonne idée, Maréchale ! Un appartement dans ce château ! Loin de tout, loin des soucis, un véritable lieu protégé qui me permettrait de survivre !

Ouais... l'idée m'était venue un peu comme ça pour le coup. Mais avoir une chambre dans ce château, ça pétait la classe !

Voilà le deal. Des questions ? dis-je tournant la tête vers Death. Quelque chose à rajouter ? fis-je, tournant la tête vers Vesper.
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Mes yeux restèrent fixés sur son arme magique quelques instants. J’avais déjà été amenée à rencontrer des porteurs de la keyblade auparavant, j’avais même combattu l’armure de l’un d’entre eux dans un monde abandonné. J’avais entendu parler du pouvoir qu’une telle arme donnait, un pouvoir détenu par son porteur et uniquement par lui. Cependant, ce n’était pas par l’arme que j’étais impressionnée mais bel et bien par son possesseur. Sa réputation parlait pour lui-même, on ne connaissait pas d’égal à ce jour à son habileté au  combat et à sa force. La lumière n’avait, à l’évidence, pas pu garder pour elle-même ce précieux atout.

Ses explications concernant son besoin de rejoindre nos rangs ne parvinrent pas véritablement à me convaincre qu’il était le genre de personne à avoir besoin d’asile. Etait-il véritablement convaincu que la Lumière allait perdre et que la Coalition devait gagner ? Rien ne le laissait présager à l’heure actuelle, rien de ce que nous avions ne nous assurait la victoire. Il ne semblait avoir peur de rien, ni de son passé, ni pour son futur. Son arrogance en témoignait. Pourtant il était là, et il nous proposait ses services, et bien que le sachant indigne de confiance, nous ne pouvions nous permettre de refuser une telle opportunité.  Peut-être désirait-il simplement s’assurer dans tous les cas d’être dans le bon camp au moment dans la victoire.

Avec une telle arme, puisque c’était finalement de quoi il s’agissait, beaucoup de choses devenaient possibles. Certaines tâches jusque là impossibles pour notre groupe seraient peut-être à portée de main.

-Pour le reste, je ne peux pas m’avancer et Death vous répondra mieux que moi, en tant que chef de la Coalition, mais… si vous rejoignez nos rangs, je suis tout à fait disposée à vous laisser occuper des appartements dignes de votre…


Je le détaillai, lui et son corps finalement peu musclé, lui et son expression faussement sincère.

-… de votre utilité. Ce château est à l’évidence suffisamment grand pour que nous arrivions à trouver un terrain d’entente. Preuve en est, j’ai vécu avec la Princesse pendant de nombreuses années et je ne l’ai pas croisée une seule fois dans les couloirs du château. Il y a bien sûr l’aile est, là où la Princesse Ariez était encore ce matin… Et puis il y a la tour nord, qui est très indépendante du reste du château, elle est inutilisée depuis de nombreuses années mais… faites en la demande et des domestiques se chargeront de la rendre parfaitement accueillantes.


Mes propositions avaient été énoncées de la même manière que si j’avais essayé de lui vendre ce château, sans aucune considération pour la jeune femme qu’avait été l’être avant de devenir un sans-coeur. Je me rendais compte avec quelle froideur et indifférence, avec quelle ambition je prononçais ses paroles, comme si mon objectif premier avait toujours été l’avancée de la Coalition et sa montée de puissance.  Etait-ce désormais le cas ?

Je bus une gorgée du verre qu’on avait déposé devant moi, seule denrée que j’avais accepté pour cette entrevue. Pour faire bonne figure, je décidai enfin  de répondre à la question que m’avait posée Death quelques minutes plus tôt.

-…Et oui, Death, je pense qu’il convient parfaitement à votre vision de la Coalition. L’avenir nous dira s’il pourra effectivement nous donner des renseignements. Peut-être finiront-ils par découvrir qu’il les a déjà trahis par le passé. Dans tous les cas, je suis certaine qu’il pourra se montrer utile, nous aurons sans doute bien souvent besoin de lui. Vous comprenez… ce serait pour nous un véritable honneur…


Pour accompagner ces mielleuses paroles destinées à  faire comprendre à Roxas que je pouvais jouer au même jeu que lui, je levai mon verre vers lui à sa santé et le reconduisis à mes lèvres ensuite.

Je reposai ensuite mon regard sur Death pour lui montrer que je me souvenais de l’accord que nous avions. Il était le chef, j’obéirais, c’était donc à lui de décider de l’avenir de Roxas et de la Coalition Noire. Et je n’enviais à vrai dire pas autant cette nouvelle responsabilité qui lui revenait que certains auraient pu le croire.


-Dites-nous ce que vous en pensez, dites-nous ce que Roxas pourrait faire pour nous, ce que vous avez envisagez pour lui.
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La lumière émise par l’apparition et la disparition de la keyblade me forçait à plisser les yeux, m’éblouissant légèrement alors qu’il continuait de parler. J’avais beau savoir que j’étais une raclure et probablement l’une des personnes les moins sincères de l’univers, seulement, j’avais le pressentiment que le blondinet me surpassait largement. Depuis combien de temps travaillait-il pour la Coalition Noire et la Lumière, et surtout, pour qui allait véritablement son allégeance ? Je ne suis pas dupes et je ne suis pas le dernier des cons non plus, il faudrait être stupide pour refuser pareil guerrier dans ses rangs. Seulement, il pouvait aussi vendre des informations à la Lumière et nous raconter des histoires pour garder sa position. Est-ce que c’était un risque à prendre ? Au moins, si ce dernier avait l’illusion que nous croyons en ses mots, il rentrera chez lui le coeur tranquille avec la joie du travail accompli.

Silencieux alors qu’il venait de finir de parler, je continuais de m’enfoncer dans mon fauteuil et posait mon bras sur l’accoudoir afin de me masser la tempe un instant. Heureusement, Vesper reprenait le flambeau un instant, me laissant quelques précieuses minutes.

Que pourrions-nous bien faire d’une keyblade ? Avec celle de Surkesh, nous avons déjà de quoi faire avec la Coalition Noire, malheureusement, il a disparu des écrans depuis quelque temps. Non, je ne veux pas être dépendant de ce mec, il faudrait trouver un moyen que l’un d’entre nous puisse en posséder une. Cependant, nous n’avons pas le choix pour le moment. Ensuite, des informations sur la Lumière ? Depuis que le Général Cissneï a été enlevé, ça doit-être la merde dans leurs mondes, il pourrait nous en dire plus et notre arme changerait alors de cible. Par contre, sa connerie comme quoi il cherche à être dans le bon camp, je n’y crois pas un seul instant. Il a une réputation derrière lui, et il lui suffirait de dégainer pour détruire la tête de la chimère qu’est la Coalition Noire, et il s’en sortirait avec les honneurs une fois de retour chez lui.

Je n’ai aucune confiance envers ce mec, seulement, nous n’avons pas vraiment le luxe de refuser son aide. Nous avons à faire, et toute l’aide est la bienvenue, il faudra juste faire attention à la dague qui se dessinera dans l’ombre. J’ouvrais l’oreille quand Vesper parlait de réellement laisser une chambre à Roxas dans le château. Contrairement à ce que nous pouvions croire, elle était habille avec les gens et savait quoi dire pour faire plaisir. Si nous, enfin, elle laisse la tour nord à notre complice, nous pourrions peut-être avoir une quelconque emprise sur lui. Même s’il demandera à se servis comme un roi dans son château, il fera certainement une erreur à travers nos murs, et surtout, ce ne sera pas à moi de gérer ce problème un seul instant.

Sortant de ma torpeur, je me redressais et répondis à la remarque de la dame à ma gauche d’un ton neutre.

Vous avez parfaitement raison, ce serait un véritable honneur que ce pacte entre la Coalition Noire et Roxas perdure.
Tournant de nouveau mon regard vers l’intéresser, j’hochais légèrement la tête afin d’acquiescer tout ce qu’il demandait en échange. Une demande, c’était un bien grand mot, nous le roulions presque dans la farine. Ne soyons pas dupe, c’est lui qui est venu avec une offre aussi alléchante pour nous lui répondions positivement.

Votre place ici, à cette table et dans ce château. Vesper ne voit aucun souci à ce que vous possédiez votre chambre et je n’en ai aucun à ce que vous soyez de notre côté. Celui des vainqueurs quand la guerre éclatera pour de bon. Votre force, votre passion est le moteur qui garantira une place dans l’avenir à notre organisation.
Y avait-il un meilleur moyen que de flatter l’ego d’un homme ? Après tout, il était venu pour ça, qu’ont lui rappel que c’est lui le meilleur et qu’il est indispensable au bon maintient de l’univers. Et probablement que cela le faisait bien rire de voir autant de phrase mielleuse à son égard.

Et qu’est-ce que j’imagine pour lui dans notre Coalition, voilà une question à laquelle j’aimerais répondre. Bien des choses, mais nous devons nous assurer que notre entente reste des plus discrète, personne d’autre que nous ne dois savoir cela ou cela pourrait se retourner contre lui. Pas que j’ai l’impression que beaucoup de personnes puisse réellement vous surpasser, n’est-ce pas ?


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Un véritable honneur ? Pour une organisation qui n'en avait pas ? C'était un comble ! La situation devenait intéressante. Ils étaient deux et j'étais seuls ; il se permettaient quelques sous-entendus qui faisaient se dresser un sourire mon visage. Ce n'était pas un sourire arrogant, ça non, c'était un sourire que l'on pouvait retrouver sur les visages des enfants, a la fois innocent et amusé.

Ils n'avaient pas confiance en moi, du moins, ils le devaient. Non pas que je songeais déjà à une trahison, non non, juste que si j'étais à leur place, moi aussi je serais méfiant. Mais la méfiance vient de la peur. Oui, ils essayaient sûrement de se convaincre qu'ils ne risquaient rien, ce qui à cet instant était vrai.


Assez. dis-je calmement. Je ne suis pas venu dans un souci d'égo. Je ne suis pas venu pour qu'on me lèche les bottes. Vous n'avez aucunement besoin de vous comporter de la sorte face à moi.

Je visualisais de mieux en mieux qui était Death. Il se pensait calculateur peut-être, mais je savais que son arrogance le perdrait. Il ne me suffisait que de jeter un œil du côté de la Maréchale pour y croire. S'ils semblaient soudés, j'avais cette petite intuition que leur partenariat, si l'on pouvait le qualifier ainsi, était assez fragile. Death, la mort ne viendrait pas de moi.


Maintenant, j'aimerais juste mettre un dernier point au clair. Je suis d'accord avec le fait que cet accord doit rester secret. Seuls nous trois sommes au courant de son existence. Si jamais il venait à être découvert, cela signifierait que vous m'avez trahi. Et... Je n'aime pas les... trahisons,
fis-je, tournant la tête vers Death.

Bien évidemment, n'y voyez là aucune menace de ma part. Je souhaite juste démarrer nos relations sur de bonnes bases, être sûr de pouvoir se faire confiance l'un l'autre. Après tout, nous avons encore beaucoup à faire ! Il serait contre-productif de comploter les uns envers les autres, n'est-ce pas ? concluais-je, regardant maintenant la Maréchale.

Non... peut-être pas maintenant. Sûrement que ça finirait par arriver. C'était comme ça que ça marchait a la coalition, les subordonnés prenaient toujours la place du chef, c'était un cycle qui ne semblait pouvoir être brisé. Par deux fois c'était arrivé, et comme le disait le proverbe... Il y aurait forcément une troisième fois.

Dans tout les cas, je vous remercie pour cette invitation. Très gentil de votre part. J'aurais aimé vous rendre la pareille, mais, sans vouloir vous manquer de respect, j'imagine que vous inviter où j'habite aurait été mal vu.


Petite blague pour détendre l'atmosphère, on sait jamais, ça aurait pu les décoincer.
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Il n’y avait qu’à la Coalition que les traîtres notoires pouvaient prétendre à la confiance. Il y avait comme une pointe de défi et de menace dans ce qu’il disait au cas où l’un de nous aurait la mauvaise idée de parler. Dans l’immédiat, je ne voyais pas l’intérêt de révéler à notre ennemi la trahison de l’un des leurs mais je comprenais l’agacement de Roxas. Death était allé trop loin sans doute dans les éloges. Pour autant, je décidai de ne pas répondre à sa remarque sur l’ego, il était inutile d’en débattre. Nous avions accepté les requêtes qu’il avait faites sans broncher et il n’était certainement pas du genre à se détourner d’une situation intéressante uniquement pour une petite vexation.

Je fus presque désarçonnée lorsqu’il me fixa à la fin de sa remarque sur le complot. Je réfléchis quelques instants afin de bien choisir mes mots pour répondre à sa demande.

-Outre le fait qu’il n’y a absolument aucun intérêt pour nous à leur révéler l’information et de vous avoir de surcroît comme ennemi, je peux vous assurer que ni Death ni moi n’avons l’intention de rompre ce pacte. Vous êtes venu pour nous proposer une alliance et nous sommes réellement intéressés.


Je marquai une pause, le temps de réfléchir aux conditions nécessaires pour évoluer dans cette relation de « confiance ».

-Pour le reste, je pense que la confiance est une chose qui s’acquiert au fil du temps par des actes de fidélité et par la constance dans les actes. Aussi, nous verrons où tout cela nous mène. En revanche, quel dommage que vous ne puissiez vous inviter, j’aurais aimé faire de votre château un genre de… succursale. Il parait que la salle du trône est… spectaculaire.


Je n’étais pas sérieuse, je n’avais jamais envisagé le château de la lumière comme une terre à notre portée, mais il était de bon ton d’en plaisanter. J’avais désormais entre mes mains l’un des plus beaux joyaux architecturaux des mondes de la Coalition Noire, chargé d’histoire et de magie. J’espérais pouvoir y vivre librement et y faire venir qui je voulais sans que Death se mêle de mes histoires. Et si j’apprenais qu’il me faisait espionner avec un peu trop d’insistance, il savait ce qu’il adviendrait de notre entente. Au pire aurais-je un nouvel habitant à côtoyer de temps à autre.

Très loin de nous en tout point, la Lumière. Leur château était autrefois gouverné exclusivement par leur roi. A présent, leur groupe avait repris les choses d’une certaine manière et l’influence du souverain semblait moindre sur les décisions.

C’était finalement comparable à la situation de Death lorsqu’il avait repris les choses en main à la Coalition et que la Princesse, du fait de sa condition, s’était effacée progressivement pour finir par être définitivement… évincée. Etait-il possible que quelque chose de similaire se déroule à la Lumière ? C’était peu vraisemblable, et pourtant… Même en ce lieu de pouvoir, il devait y avoir des jeux de pouvoir et d’influence.  Roxas était l’élément qu’il nous fallait pour connaître ce genre de choses et pour connaître l’évolution de la situation.

Même si nous pouvions sentir que l’accord entre nous était fragile et encore immature, je ne doutais pas de son rôle à venir et je sentais que nous avions réussi à obtenir un terrain d’entente. Un terrain sur lequel je pensais avoir eu mon mot à dire, ce qui me faisait me rendre compte qu’en très peu de temps, mon rôle dans ce groupe avait évolué. En une journée pour être tout à fait exacte.
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La première remarque de notre invité ne put m’empêcher de sourire et de rire intérieurement, croyait il véritablement à ce qu’il racontait…? À cette table, aucun de nous trois ne pouvaient se targuer d’être d’une sincérité à toute épreuve. J’ai comploté des années entières contre la Princesse, Vesper à été la personne ôtant la vie de cette dernière et celui-là était comme un chien fou à vouloir manger a toutes les gamelles. Nous étions tous des traitres. À différent niveau, je l’accorde, mais personne n’oserait réellement nous faire confiance. À moins d’être le dernier des abrutis, et je regardais du coin de l’oeil Vesper en pensant à cela, ou bien amoureux.

Et lui qui venait à la Coalition Noire pour passer un accord et nous menaçais de traîtrise, laisse moi rire en paix gamin.

Il n’a pas à s’inquiéter, aucun de nous deux ne vendront la mèche. Ton seul souci, ce serait de profiter un peu trop de tes appartements et de voir un des gardes du château raconter cette histoire autour d’un verre à la taverne du village. Un atout, voilà comment je te vois dorénavant, même si je vais devoir tester ta compagnie auprès de nous quand tu viendras nous voir avec ta bouche en cul de poule. Et ne t’inquiète pas, j’attendrais ce moment avec beaucoup d’impatience.

Je partage la même peine que Vepser. Qui sait, ce sera peut-être pour une prochaine fois.
Peut-être pour la dernière fois du repas, j’attrapais ma coupe et descendit la fin de mon verre. Et finalement, je posais mon regard sur Roxas.

Nous sommes au Château de la Bête et les meubles ont des oreilles, cependant, ne prends pas peur. Notre accord sera et restera sceller, histoire que nous profitions de cette entende mutuelle aussi longtemps que se faire se peut.
Lumière venait de revenir, annonçant que la suite du souper arrivait. L’instant d’après, un chariot surmonter d’une imposante pièce montée fit son apparition dans la salle, cassant légèrement l’ambiance qui régnait jusqu’à maintenant. Alors qu’un porte-manteau transporta le plat sur la table, d’autres meubles débarrassèrent la table en vitesse. Une fois devant nous, un couteau s’envola comme par magie afin de couper plusieurs tranches. Alors que le spectacle continuait devant nos yeux, je prenais parole en continuant d’observer le ballet s’offrant à nos yeux.

Bien, maintenant que le désert se sert devant nos yeux, tu comptes profiter ou déjà retourner auprès des membres de la Lumière. Ils peuvent bien se passer de toi cinq minutes de plus.
Les assiettes se rangèrent devant nous, une part du gâteau à la crème surmonté de fruit. Ne me faisant pas attendre, je prenais une cuillère et goûta ce dernier en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Vesper n’avait touché à rien, je ne serais pas étonné qu’elle quitte la table à l’instant ou Roxas s’en ira. Et merde, pourquoi cela m’intéresserait ? J’ai commandé ce festin pour moi et uniquement moi, je n’ai que faire des états d’âme de chacun et je baignerais dans cette opulence jusqu’à ce que je franchisse le seuil de ce château.


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Bon, pour une première rencontre, c'était pas si mal. J'attendais pas non plus des sourires et un gros câlin collectif quand même ç'aurait été drôle. Il était temps pour moi de partir, mais lorsque je m'apprêtais à me lever, le chandelier fit amener le dessert. C'était un énorme gâteau réparti sur plusieurs étages. La seule chose que je me demandais à ce moment là, c'était « Si le repas n'avait été prévu que pour Death... Allait-il vraiment manger tout ça ? ». Ce devait être un ventre sur pattes.

Tandis que le couteau s'activait à couper des parts, je saisis la serviette qu'il m'avait été donnée et m'essuyais la bouche. Même si je n'avais presque rien mangé, c'était un bon signe pour clôturer ce repas. Death me proposa une part, mais, gentleman que j'étais, je ne devais pas abuser de leur hospitalité... même si la façon de me maintenir à table avec eux méritait d'être saluée.


Je te remercie Death, mais je ne suis pas très gâteau, dis-je souriant. Je suis plus glace. Celles que l'on trouvait autrefois à la Cité du Crépuscule. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je pense avoir déjà beaucoup trop pris de votre temps.

Je me levais et fis quelques pas vers la porte.

Comme preuve de ma bonne foi, vous aurez un rapport prochainement, concluais-je, accompagnant mes paroles d'un déhanché capillaire du plus bel effet et dressant un portail juste devant la porte. Je rabattis ma capuche sur ma tête et quittai la salle de bal et le château de la bête par la même occasion.

Ouais... Faudra que je pense à me méfier d'eux. Définitivement, Death était une grande gueule, il avait su monter dans la hiérarchie mais c'était Vesper qui était le vrai danger. Peut-être même que Death n'y voyait que du feu, mais la personne la mieux dissimulée derrière un masque, ce n'était pas lui. Fallait que j'en apprenne plus sur elle histoire de savoir dans quoi je foutais les pieds. On ne prend pas de grands airs lorsque l'on est capable de rien... même si Death était l'exception.

Restera à voir lequel des deux masques trahira l'autre le premier.
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Alors que la dernière parcelle de ténèbres émanant du portail s’était évaporée et que j’étais convaincue que notre visiteur avait définitivement quitté les lieux, je soupirai un temps puis repris l’attitude habituelle que j’avais envers Death : froide et placide.

-Etrange jeune homme. Il ne faudra pas nous l’énerver.


Je fixai Death, comme pour l’avertir. Il ne cachait jamais trop ses ambitions ni ses idées sur les choses. Il m’avait déjà montré qu’il était le genre de personnes à aller fouiller dans la vie des autres pour avoir du pouvoir sur eux après. Je n’en avais pas encore réellement fait les frais, mais cela viendrait, un jour ou l’autre. Peut-être essayerait-il un jour avec Roxas, ou encore trouverait-il un autre moyen de le mettre en rogne. Mais ce n’était pas acceptable. Et c’est bien parce qu’il était le chef que je ne pouvais me permettre de lourdement insister là dessus.

Avoir l’appui de ce Roxas était, nous le savions tous les trois, crucial et bénéfique à la Coalition, et ce même s’il devait nous trahir un jour. Si en revanche, nous le trahissions avant cela, sa colère pourrait coûter bien des vies, peut-être les nôtres, à la Coalition.

Je m’écartai à mon tour de la table avec lassitude. Il était peut-être le chef, mais il n’y avait aucune raison pour que je me montre excessivement révérencieuse envers lui dans « ma » maison.

-Je constate que…


Je détaillai tout ce qui se trouvait devant moi, tous les plats qu’on servait et desservait, tous les desserts qui auraient pu servir un régiment tout entier. Pas que cela m’inspire de la pitié.

-…que vous n’avez pas pu vous empêcher de faire comme chez « vous », et de festoyer bruyamment, sans aucune forme de retenue, en ce jour funeste… N’allez pas croire que je ne sais pas à qui je dois ce présent… ce château, mais tâchez de respecter votre promesse. Sans doute, ne sommes-nous que des traîtres, mais les traîtres peuvent être encore bien plus rancuniers que les autres.


Je ne le menaçais pas, non. A quoi cela me servirait-il de le mettre moi aussi en rogne ? Par ces mots, j’avais simplement tenté de lui montrer que je n’étais pas femme à se laisser manipuler éternellement et qu’il devrait m’accepter dans l’équation.

Après cette petite mise en garde, je me levai de la table et pris congé, en donnant, peu discrètement, un dernier ordre aux domestiques.

-Ne lui servez pas trop de vin, qu’il puisse rentrer chez lui ce soir, sans passer la nuit ici.


La perspective de le laisser passer une nuit entière ici m’aurait vraisemblablement mise de très mauvaise humeur.
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Hey !

Commence à y avoir une tension sexuelle entre Death et Vesper... Je trouve ça presque malsain.

Alors ! Tout d'abord les gars... Non là je m'adresse au forum entier. Prêts ? Moi je le suis =)

Bonjour =)

Arrêtez de poster votre sujet n'importe où ! Y a des putains de sous-forums où vous pouvez poster vos merdes alors arrêtez de les mettre nulle part ! Ici ça aurait pu être n'importe où dans le château !

C'est une question d'organisation et de visibilité. Si votre rp ne se passe dans aucun endroit prévu dans les sous-forums, là vous pouvez le poster dans le monde (donc dans aucun sous-forum)

Merci =)

Alors j'ai pas spécialement décidé de commenter votre rp post par post ; Néanmoins j'ai du m'arrêter dans ma lecture pour un moment précis, Roxas...

« J'arrivais dans les bois entourant le château. Je jetai un rapide coup d’œil à la façade qui s'offrait à moi. Après avoir repéré plusieurs prises, je m'élançais et gravis sans efforts le grand mur de pierre. J'arrivais jusqu'à une fenêtre qui me servit d'entrée. Je fis une roulade et attrapais un gardes, posant ma main sur sa bouche. »

Ici quel est le problème ? Bon... le château de la bête, dans le jeu comme dans le film... c'est un château sur... je ne sais pas... une montagne par exemple. Et pour atteindre ce château depuis les bois... il y a un pont.

Alors tu es dans les bois. Tu gravis sans effort un mur de pierre. Bon déjà... Devant le pont, pas de gardes ?

Tu arrives jusqu'à une fenêtre qui te servit d'entrée. Là je vois pas. Il est passé où le pont ? Alors peut-être que tu l'as déjà traversé. Oui mais le principe d'un pont comme ça... même s'il n'a pas de herse (parce qu'il a des grilles), c'est que c'est le seul passage pour accéder au château. Alors du temps de la bête, il ne servait pas tellement vu qu'y avait pas de gardes mais du temps de la Coalition noire... Je crois sans mal que ce pont va sans doute être le coin le plus surveillé du château.

Et tu arrives à la fenêtre. Quelle foutue fenêtre, c'est encore un mystère. Et devant cette fenêtre qui te sert d'entrée, tu fais une roulade et tu attrapes un garde.

Moi dans ma tête, il y a une fenêtre devant toi, tu fais une roulade dessus, tu la traverses en la brisant en milles morceaux dans un fracas épouvantable, là tu te retrouves devant un garde tout penaud devant toi et tu lui dis « Ne fais pas le moindre bruit ».

« Oui mais je vais pas décrire pendant deux heures son entrée dans le château » (réponse que je présuppose, j'en suis sûr, très bien)

Non mais au même prix qu'une entrée très mal expliquée, tu aurais pu dire « Je me retrouvai devant le pont du château... et me fis assez discret pour le traverser et m'infiltrer dans le bâtiment ».

Beaucoup plus tard... (ici je ne fais que relever les incohérences ou quoi), Roxas parle de Vesper comme de La Maréchale Earl. Alors j'ai tout à fait conscience que parmi les groupes, ceux qui ont atteint le grade Maréchal ont une place très particulière. C'est pas n'importe qui, quoi. Ce sont un peu les stars des différents groupes... Pour peu que les groupes fonctionnent irp avec le système des grades.

Est-ce que c'est le cas de la Coalition noire ? Je n'en sais rien. Ce que je sais c'est que si je fais ctrl + f « maréchal », on a Death qui appelle Roxas une fois Maréchal, et Roxas qui parle beaucoup de Vesper comme étant une maréchale. Alors ça ne veut rien dire, on est d'accord.

Maintenant je me demande si Vesper a commis assez de faits ostensibles pour être connue à travers les mondes. Dans la cité du crépuscule oui. Mais sinon... elle a souvent agi discrètement. Le fait qui peut avoir beaucoup fait parler d'elle c'est son attaque sur insectopolis durant Tremblez, larves... si seulement quelqu'un était allé se renseigner sur ce qu'il s'y était passé. Donc même ce point est inconnu des autres forces. Je me trompe peut-être mais je n'ai pas l'impression que Vesper soit connue... sinon de la shinra, de la cité du crépuscule et évidemment de la coalition noire.

Alors.

J'ai beaucoup aimé cet rp. Ah parfois c'est sûr que ça se répète. On a quand même droit à beaucoup de « Je savais que je ne pouvais lui faire confiance », qui est un peu le thème général de cet rp. Personne ne peut avoir confiance en personne, et c'est une thématique intéressante, bien que récurrente dans l'histoire de la Coalition noire. J'ai quand même été déçu par ce garde-fou invisible que j'ai senti au moment qui aurait pu relancer cet rp « Qu'est-ce qu'on peut bien demander à Roxas ? » question à laquelle répondra Death « La discrétion ». Oui enfin... la discrétion de la Coalition noire ou de Roxas n'aura pas grande importance sur la coalition noire. Vous n'y gagnerez pas plus. Comme tu le précises, c'est davantage pour l'intérêt de Roxas que pour le tien, Death. Alors oui, qu'attend-t-on de Roxas ? Je n'en sais pas plus et c'est dommage. La bribe d'un projet, le début d'une idée... aurait vraiment pu donner beaucoup plus de relief à cet rp et promettre une collaboration un peu significative de la part de Roxas au déroulement de la Coalition noire.

Je suspecte simplement le fait de ne pas vouloir donner de trop grands indices aux lecteurs. Mais quel dommage... Ca, étant moi-même boss de groupe... c'est un truc qu'il ne faut pas hésiter à faire. Quels que soient tes grands projets, tes conspirations, laisse toujours des indices, sinon ça n'a pas d'intérêt.

Le dialogue est très bon. Y a une ambiance vraiment pesante dans cet rp. On pourrait imaginer tous les intervenants tenant un révolver sous la table, attendant de voir qui va tirer le premier. Chose que j'adore. C'est très tendu.

J'ai adoré chaque personnage. Death est un peu un enfant batard que personne n'aime et que personne ne respecte vraiment et qui se retrouve à la tête de la Coalition noire, pas vraiment grâce à ses compétences mais grâce à son ambition démesurée. Ici on le sent. Il profite, il se la joue en maître mais il fait un peu agneau dans cette fête. Pas tellement parce qu'il est inoffensif face à Roxas mais parce que je repense à ce film « Loup et agneaux » ou « lions et agneaux » je ne sais plus... où à la fin il y a cette phrase que j'aime : Nulle part je n'ai vu de lions si courageux dirigés par des moutons ».

Vesper, ton style et ton niveau restent ici au sommet du rp. C'est toujours bien d'avoir ta participation dans un rp. Quand celui-ci tend un peu vers le bas, devient parfois mauvais (ce n'est pas tellement le cas ici), tu remets un peu la barre.

Roxas, j'adore le fait que ton personnage soit suffisamment puissant pour réclamer ce qu'il veut. Il se retrouve là... il pourrait dormir sur le paillasson et quand même ne rien craindre. Tout le monde a peur de lui, je trouve ça cool.

Ce que j'aime moins, et j'ai du le dire dix milliards de fois, c'est qu'il n'y a pas un Roxas qui joue un triple-jeu : Lumière, Coalition noire, Songes. Il y a trois Roxas. Un Roxas lumineux, un Roxas à la Coalition noire et un Roxas songe. Quand tu fais un rp en tant que lumineux, Roxas est un putain d'agneau, il pense toujours des trucs ultra justes, il combat le crime, il agit comme un chevalier. Et on a aucun indice, aucune mention du fait que c'est vraiment un bad guy. Quand tu fais un rp chez les Songes, c'est tout le contraire. Il peut tout faire sans jamais être rattrapé par ses remords de membre de la lumière.

Bon allez, parlons un peu des incohérences ! Y avait quoi ? Quinze gardes devant la porte ? Quinze gardes qui savent ce qu'il y a derrière cette porte ? Le secret il est déjà pas mal divulgué ^^.

Bien !

Mission facile :

Roxas : 11 xp, 110 munnies et 2 PS en symbiose.

Death : 11 xp, 110 munnies et 2 PS en vitesse.

Vesper : 11 xp, 110 munnies et 2 PS en force.

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