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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le temps était sombre à la Cité du Crépuscule, une ombre planait sur la ville et sur la caserne de la Garde Noire. À l’intérieur, quelques gardes s’apprêtaient à partir pour la ronde du matin alors que la dernière patrouille rentrait. Seules quelques âmes étaient éveillées, et parmi celle-ci, l’intendant de la garde était occupé dans son bureau. Encore une journée à se taper, une journée à envoyer les hommes patrouiller dans les mondes « coalisés », j’en ai plus qu’assez. Un dossier dans la main, je me tapais les rapports parvenus durant la nuit des postes dispersés dans les mondes et les rapports des derniers à être parti. Vesper avait trouvé un horloger, super, nous entendrons les cloches sonnées à la Cité du Crépuscule.

Je pouvais voir aussi que les membres du Consulat viennent et repartent du monde d’Agrabah, aucune idée de la raison, Armand ne nous communique pratiquement plus aucune information. D’un autre côté, je me rends compte que les forces à Sherwood ont étés frappés pas l’invasion des sans-coeur survenus quelques mois plus tôt, autant du côté du régent que des rebelles.

Nous avons capturé le dragon, il est sous notre contrôle et nous n’avions rien fait de cette machine de guerre. Comme l’animal enchainé à la porte du manoir, à quoi est-ce qu’il nous sert ? À quoi bon amasser les richesses, la puissance ou le pouvoir pour aucune foutue raison. Nous ne sommes pas des artistes ou des religieux, à exposer nos oeuvres ou nos reliques dans l’unique but d’intimider. La meilleure chose que nous avons à faire, c’est d’utiliser nos forces pour êtres craint et respecter. Et merde, je suis lasse d’avoir cette même discussion avec moi-même chaque matin. J’ouvrais le dossier de nouveau, triais les papiers et assignais les ordres de la journée comme chaque matin. À la différence qu’aujourd’hui, Marvin franchi la porte, un courrier à la main qu’il déposa sur mon bureau.

- Une lettre de la Princesse, et ton nom est dessus.
- Géniale, elle attendra que je finisse de m’occuper de son organisation.
- C’est important, elle t’appelle à la rejoindre au Château de la Bête pour sa défense.
- Pardon ?
- Une patrouille à retrouver des gardes dans les bois, abattues pendant la nuit. Elle a été avertie et craint que le Sanctum attaque sous peu depuis leur avant-poste, ton devoir t’appelle.
- Putain… Envoi des hommes garder les portes des stations Shin’ra, on pourra gérer avec le personnel du château s’ils attaquent de front.
- D’accord patron.

Fatigué, je me levais et attrapais mes armes que je glissais à ma ceinture avant de franchir la porte d mon bureau.

Prépare mon vaisseau, et préviens Big Ben que je vais me poser dans la cour du château, que les meubles planquent mon vaisseau à mon arrivé. T’as les clefs de la maison pour l’instant.
Je longeais le couloir, empruntant les escaliers pour atteindre la cours alors que trois gardes apprêtaient le vaisseau dans la cours. Je m’approchais de la carlingue de fer, posais ma main dessus en continuant de marcher en caressant le métal avant de rentrer dans ce dernier et m’asseoir aux commandes et décoller vers les routes stellaires. Il me fallut une heure pour arrivée devant le château, quelques meubles ainsi qu’une poignée de gardes m’attendant au milieu de la cour. À peine sorti du vaisseau, ils firent le salut militaire et me demandèrent quoi faire, maintenant que j’étais arrivé. Les mains dans les poches, j’observais les troupes du coin de l’oeil avant de crier mes ordres en prenant la direction des portes du château.

Une dizaine d’hommes devant les portes, prêt à nous prévenir en cas de problème. Le reste, par équipe de cinq, vous allez ratisser les alentours des bois à la recherche des croyants embusqués. Je veux votre rapport dans deux heures.
Big Ben m’attendait devant la porte, à ma vue, il appuya de toutes ses forces sur le bois massif afin de les ouvrir à mon passage et me suivre dans le couloir. Sautillant à mes côtés, expliquant tout ce que la Princesse à fait depuis l’annonce des morts dans les bois. Nous pouvions voir plusieurs sans-coeurs rôder dans les couloirs, s’écartant du chemin que je traçais au côté du majordome pour me rendre dans sa chambre. Arrivé devant les escaliers, je levais le regard pour distinguer la seule coalisée présente au château. D’un geste de la main, je congédiais le pendule et grimpais les escaliers pour m’arrêter au niveau de ma collègue et la saluer du regard.

Vesper, je vois que la Princesse appelle du beau monde quand le Sanctum est à nos portes.


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Mes nuits étaient courtes. A peine avais-je fermé l’oeil qu’on venait  s’acharner sur ma porte. Ce que je pouvais détester cette porte sur laquelle s’étaient écrasés poings. A moitié endormie, je lui murmurai de repasser plus tard. Un instant je crus qu’il allait abandonner, qu’il repasserait plus tard. Il insista cependant, pour mon plus grand malheur. Bien décidée à le faire taire une bonne fois pour toute, je me levai difficilement. Sans plus de cérémonial, j’enfilai un gilet et ouvris la porte. Se tenait devant moi un garde, surprenant alors que je m’attendais à trouver un domestique. Je devinai que ça devait être quelque chose d’important. Lorsque je lui répondis, je dus sans doute paraître complètement déphasée.

-Hmmm… C’est pour quoi ?
-Euh…


Il me dévisagea quelques instants puis reprit ses esprits, pas tout à fait sûr qu’il s’agissait de moi.

-Madame, on vous demande.
-Mmm… Qui ça ?
-La Princesse. Il se trouve qu’on a trouvé les corps de plusieurs gardes ce matin aux alentours du château et…
-Pourquoi est-ce qu’on ne m’a pas réveillé, bon sang ?
-Apparemment, quelqu’un est venu et… et… vous n’avez pas répondu.


Etait-il en train d’insinuer que c’était de ma faute ou étais-je d’une susceptibilité exacerbée ?  Je claquai la porte devant lui, pour lui faire comprendre que ce n’était pas le jour pour me contrarier. Je ressortis quelques minutes plus tard sans lui adresser un regard et prit le chemin de l’aile est, la partie du château dans laquelle se trouvait la chambre d’Ariez.

-Qu’a-t-on fait pour l’instant pour sécuriser le château ?
-Death a été alerté immédiatement. Il devrait arriver très rapidement.
-Il n’est pas encore là ? Je vais aller à sa rencontre.


Je me retournai donc instantanément pour prendre la direction du hall d’entrée. En quelques enjambées rapides qui eurent raison de l’endurance du garde, j’arrivai devant la porte de la salle de bal, où je décidai d’attendre Death. Je donnai également mes ordres au garde qui m’avait accompagné.

-Allez rejoindre les autres gardes, il faut que vous sécurisiez au maximum le château. Êtes-vous certain que personne n’est entré ?
-Certain madame, nous avons fouillé le château de fond en comble. De plus, nous avons déjà reçu les ordres du chef de la garde, il a dit que nous devions nous concentrer sur la protection de l’intégrité du château, que personne ne passe.


En effet, l’avantage d’une forteresse comme celle du château de la princesse, était qu’elle était la plupart du temps impénétrable à moins de réussir à traverser le seul pont qui permettait réellement d’y accéder. Si on protégeait le pont et ses alentours, on était à peu près sûrs de pouvoir garder le château sauf, le reste du périmètre des murs n’étant que de vertigineuses falaises.

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit sur la silhouette sombre que j’avais appris à reconnaître de loin. Son apparition ne me réjouissait pas plus que d’habitude, pourtant elle avait au moins pour vertu de me rassurer. A deux, nous ne serions pas de trop pour mener cette affaire. Apparemment confiant, il s’approcha de moi et il prononça quelques banalités dont je ne sus deviner le sens.

-Si par beau monde, vous voulez dire ses deux plus grands obligés, alors oui, quel beau monde.


Je fixai l’entrée principale, apercevant dans l’ouverture l’un ou l’autre garde qui faisait les cent pas. Un peu soucieuse, je sondai Death.

-Tout le monde est en place ?


Il hocha la tête. Je tournai ensuite le dos et repris l’escalier par lequel j’étais arrivée. J’ignorais si Death connaissait réellement les dispositions du château ainsi que l’endroit dans lequel s’était terrée Ariez, à savoir sa chambre, celle-là même qui avait abrité une jeune femme amoureuse, autrefois. Je pris donc le chemin de ce sanctuaire sans émettre un mot.

Je vivais depuis quelques temps déjà dans ce château, plusieurs années en vérité. Pourtant, il m’était très rarement arrivé d’emprunter les derniers couloirs qui menaient à la Princesse. D’une certaine façon, aucune de nous deux n’avait réellement cherché à avoir la compagnie de l’autre. I

l faisait sombre dans les couloirs, comme souvent dans ce lieu de ténèbres, l’atmosphère était calme mais sinistre. Nous croisâmes quelques domestiques qui semblaient ne plus savoir quoi faire étant donné l’état d’alerte. Je ne cherchai ni à les rassurer, ni à leur faire un reproche, je les laissai là où ils se trouvaient. Plus nous nous approchions de la Princesse, plus mon inconfort était grand, plus je me sentais sensible à tout ce qui m’entourait, à n’importe quel bruit, n’importe quel grincement de porte, n’importe quel souffle dans l’air. Mes histoires, mes problèmes, mes questionnements exerçaient dans mon esprit de multiples pressions. Tous ces petits martèlements m’incitaient à prendre la solution la plus facile, à abandonner, à succomber, à m’abaisser devant eux.

Certains sans-coeurs finirent même par surgir autour de nous, pas pour nous attaquer, mais pour nous observer, nous accueillir dans le véritable antre de la Princesse. Tous semblaient aux aguets, piétinant les mêmes pavés, et murmurant des bruits incompréhensibles. Un instant, j’hésitai, comme instinctivement rebutée par ce qui nous attendait derrière cette porte. Death, sans me demander mon avis, n’attendit pas que je lui donne mon accord pour ouvrir la porte derrière laquelle retentissait déjà la fureur et la folie du plus puissant sans-coeur que ce pays avait sans doute connu.

-Quand me laissera-t-on en PAIX ? Quand arrêteront-ils de me chercher ?


La pièce qui s’afficha à nos yeux hagards me sembla irréelle. C’était comme… C’était une vision cauchemardesque de ce qu’avait du être cette chambre de jeune femme auparavant. Tout était d’une certaine façon, quasi identique : un lit, des meubles choisis avec un certain soin, un certain raffinement. Et pourtant, l’ambiance, l’atmosphère et l’étrange forme de lumière semblaient filtrer toute forme de normalité, l’air n’était ni tout à fait respirable ni réellement salvateur. Un nouveau courant d’air passa et je jurai intérieurement avoir entendu un cri. Nous restâmes silencieux quelques instants.

-Madame, vous nous avez fait demander, nous sommes là, nous sommes venus…


J’hésitai un instant lorsque je sentis un sans-coeur frôler ma jambe. Sursautant, mon visage se tourna vers la petite ombre, peu menaçante, mais je continuai de parler.

-…pour vous aider.
-C’est vous…! C’est vous deux que j’attendais !


Son visage beau et dégénéré à la fois nous détailla, et affichant toujours une expression angoissée, elle sourit et leva les bras comme pour crier son bonheur.


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Cet endroit puait les ténèbres, une sorte d’atmosphère lourde qui nous assailli à l’instant même ou nous empruntions les couloirs. Depuis le jour où j’ai ouvert mon coeur dans les égouts de la Cité du Crépuscule, la tentation des ombres n’avait jamais été aussi puissante. Malgré le fait qu’elle s’écartait sur mon passage, j’avais l’horrible impression qu’elle m’invitait à les rejoindre dans les coins les plus sombres de cette demeure. Sur les talons de Dame Earl, je prenais soin de ne pas me détourner du chemin qu’elle traçait devant moi. En effet, je me rendais compte que les seuls échanges que j’avais avec la Princesse ce limite par des lettres ou des messagers envoyés par la force. Depuis ce moment où je dirige les Gardes Noires, je n’ai pas eu le moindre contact avec le sans-coeur qui nous sert de boss. Une seule et unique fois, j’ai aperçu Ariez : le jour où je suis venu chercher Aurore, un nom dans le genre, afin d’éviter que la Princesse ne dévore la jeune femme.

J’allais enfin avoir la réponse à l’une de mes nombreuses questions, qu’est-ce qu’elle pouvait bien foutre de ses journées enfermées ici.

Peut-être que l’impatience de la situation, ou simplement ce besoin de voir enfin la transformation de notre boss, je ne m’attardais pas d’avoir quelconque permissions pour franchir les portes menant à la chambre de la Princesse. À l’instant même ou mes yeux se posèrent sur elle, je fus comme frappé de stupeur. Elle n’avait plus rien de la gamine que j’ai rencontrée à mon arrivé sur les terres de la Coalition Noire, outre son visage juvénile emprunt de folie alors qu’elle tournait sans but dans cette immense pièce. Vesper et moi-même n’avions pas avancé dans la pièce, comme si nous cherchions à rester spectateur à cette scène et en aucun cas, incorporer cette scène. Elle délirait, un mélange entre crainte et démence alors qu’elle maudissait les cieux de ne pas trouver la paix au sein même de son antre. La dame à mes côtés fut la première à répondre à ses paroles, attirant l’attention de la créature qui s’avança vers nous, un sourire s’affichant sur son visage.

Mes plus braves… Mes plus puissants guerriers ont répondu à l’appel de leur Princesse. Non, leur Reine !
Chacun de ses pas étaient accompagné de l’apparition d’un sans-coeur, du simple soldat faisant sortir sa tête du sol afin de suivre la Princesse jusqu’au rondouillard accompagnant sa marche à moins d’un mètre. Dorénavant face à nous deux, elle nous jugea avant de tendre sa main en ma direction et caresser ma joue du dos de cette dernière.

Ce visage est bien plus séduisant sans ce masque de mort…
Elle se retourna ensuite, faisant quelque pas dans un ricanement avant de s’arrêter devant l’un de ses rondouillards et se retourner de nouveau dans notre direction.

Vous vous rendez compte, le Sanctum, il ose venir s’attaquer à moi. Ici… Dans mon propre château ! Mais ils ont été stupides, ils manquent l’occasion de leur vie en tuant de simples gardes, de simples pions.
Elle s’esclaffa un instant, un rire strident qui résonna dans le vide la pièce. Les secondes passèrent dans cet état de joie avant qu’elle ne change de comportement en un instant, son visage effaçant toutes émotions alors qu’elle recommença de nouveau à faire les cents pas. D’autres ombres firent leur apparition autour d’elle, l’observant avec curiosité alors qu’elle caressait les sans-coeurs avec attention avant de porter son regard une nouvelle fois sur nous.

Ils veulent ma mort, ils ne désirent rien d’autre que ça. Heureusement, j’ai ma veuve noire et mon faucheur pour qu’ils comprennent que je ne suis pas une putain que l’on trouve aussi facilement. Je désire les voir mourir, que le bois aux loups dévore la chair de leur os !
La paupière inférieure droite de son visage tressailli alors qu’elle annonçait la mort proche des soldats présents dans la forêt. Nous observions la scène en silence, ne sachant pas réellement quoi dire à Princesse que nous avions en vis-à-vis. Lentement, j’avançais d’un pas dans sa direction tout en raclant ma gorge, faisant réagir instantanément les ombres autour de moi qui surgissaient du sol en un instant, prêt à se jeter sur moi.

- Non, non, non, non… Ce sont des alliés fidèles, il ne faut pas les attaquer… Qu’y a-t-il ? Que veux-tu dire à ta Reine, parle !
- Ma Reine… Ne devrions-nous pas abattre notre ennemi avant que celui-ci ne nous attaque ?

Elle tourna légèrement la tête, observant mon regard avant de se retourner et s’asseoir sur un chaise face à une riche coiffeuse. Les jambes croisées, elle posa son visage dans sa main avant de s’adresser de nouveau à moi.

- Continue, je te pris…
- Nous savons ou se trouve l’avant-porte du Sanctum, pourquoi ne pas envoyer nos hommes raser celui-ci avant qu’ils ne s’organisent ? Une attaque éclair, un raz-de-marée sur leurs positions avant même qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit.
- …

Elle resta immobile un instant, pour se redresser en un instant. Les bras en l’air, une mine victorieuse se dessinant sur son visage alors qu’elle approchait à grand pas dans notre direction.

- C’est pour ça que je vous voulais à mes côtés, vous déborder toujours de bonnes idées. Prenez autant de garde que vous le désirez et tuer les tous !
- Ma Reine… Ne dispersez pas vos forces de la sorte.
- PARDON ?!


Ariez rentra dans une colère noire instantanément, son ombre s’étirant au sol pour prendre la forme d’un gigantesque sans-coeur couvrant le mure derrière elle. Elle s’approcha de nous, bras tendu et martelant le sol de ses pas à mesure qu’elle s’approchait de nous.

Et si c’était leur plan, ils m’ont vu arrivé, mais n’ont toujours pas attaqué. Ils attendent probablement que nous sortions pour contre-attaquer et profiter de l’instant pour venir ici même, vous attaquer alors que vos meilleurs atouts sont dehors.
Elle se figea et se redressa alors avant de sourire de nouveau.

Tu as raison, envoyons plutôt un autre régiment que vous deux et les Gardes Noires. Et n’oublions pas de remercier la personne sans quoi cela n’aura pas été possible, merci Vesper d’avoir découvert l’emplacement de ces chiens.
Elle sourit à ma collège avant de claquer des doigts, l’instant d’après, toutes les ombres présentent dans la pièce s’enfoncèrent dans le plancher et glissèrent en direction de la porte. Des sans-coeurs, il ne restait que la Princesse fasse à nous, visiblement heureuse des évènements qui allaient se dérouler dans le bois aux loups.


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Devant mes yeux, Death avait pris les choses en main avec une certaine aisance, persuadant la princesse de régler efficacement la question du Sanctum. Je suivis des yeux  les sans-coeurs qui disparurent dans les ténèbres, l’avenir nous dirait s’ils accompliraient leur mission. Je me rappelai ensuite que la Princesse venait de me remercier, à sa façon. Me montrer ingrate aurait été très mal perçu et aurait eu vraisemblablement des effets indésirables. C’était tout sauf ce que je désirais. Je mis donc toute mon énergie à me montrer convaincante, quitte à en faire trop.

-Je vous remercie, votre Altesse. Mais c’est grâce à vous, grâce à ce que vous nous inspirez, que nous sommes capables d’accomplir de tels exploits. En outre, vous protéger vous et votre château, a toujours été ma…. notre priorité.


Je tournai mon regard vers Death, l’incluant de ce fait dans mon discours. Un sans-coeur pouvait-il percevoir ce qui était sincère de ce qui ne l’était pas ? Ariez ne tarda pas à répondre.

-Ne soyez pas si… si… lèche-botte Vesper. Avec moi, cette méthode a ses limites.


Un éclair de lucidité semblait avoir saisi la Princesse. L’instant d’après pourtant, les ténèbres la reprirent et elle retomba dans son accablement et dans son trouble.

-S’ils… s’ils ne reviennent pas vainqueurs, il faudra tout fouiller, ce monde, et tous les autres. Vous ferez fouiller la forêt, le village, vous interrogerez les habitants, et s’ils ne répondent pas, vous les punirez comme il se doit ! Qu’ils sachent, qu’ils se rappellent qui je suis, de quoi je suis capable, et qu’on ne se moque pas ainsi de la Princesse !
-Tout Madame, tout sera fait selon votre bon désir.


Je n’avais pas véritablement réfléchi à ce qu’elle venait de dire, et ce que cela impactait. Depuis que j’étais à la Coalition, ma conviction était que l’on pouvait atteindre les objectifs de la Princesse sans passer par le chaos et les massacres. Or dans son état actuel, la jeune femme devenue sans-coeur ne connaissait plus de limite. Pouvais-je la raisonner ?

Silencieusement, nous l’observâmes ensuite faire les cent pas devant nous, ou plutôt à ce qui devait y ressembler, étant donné l’étrangeté avec laquelle elle se déplaçait, de petites volutes de fumée noire sortant à chaque fois qu’elle posait un pied à terre. Quelques minutes plus tard, on entendit frapper à la porte. Toutes les personnes présentent, comme à fleur de peau, se retournèrent brutalement vers celle-ci qui s’ouvrait doucement. Derrière celle-ci, nous découvrîmes un jeune homme, un garde sans doute, que je ne connaissais pas. Il semblait tout à fait mal à l’aise, encore plus que nous, de se trouver en ce lieu. La Princesse, pour s’adresser à lui, n’utilisa pas le même tact.

-Quoi ? Qu’est-ce que tu veux ?


Un moment, je crus qu’il allait mettre ses mains devant sa tête, comme pour se protéger d’un coup que lui aurait envoyé la Princesse, il arrêta cependant ce réflexe avant qu’il ne soit trop tard. Un sans-coeur venait d’apparaître à ses pieds.

-Madame, nous… nous n’avons rien trouvé dans le Château ni dans ses alentours.
-Et ?!
-Je venais pour recevoir de nouveaux ordres.
-Sortez d’ici, retournez immédiatement à votre poste et ne revenez pas avant de trouver les responsables, je les veux tous MORTS !


La fureur avec laquelle elle avait employé ces termes termina d’effrayer le garde qui s’enfuit aussitôt, oubliant de refermer la porte au passage. Je jetai un nouveau coup d’oeil à Death pour deviner ce qu’il pensait de ce que le garde venait d’annoncer à la Princesse. Ensuite, je me dirigeai vers la porte que je refermai machinalement, comme si c’était absolument nécessaire qu’elle le soit.
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Dans l’entrebâillement de la porte, je voyais le jeune garde déguerpir aussi vite que possible de l’antre de la Princesse. Que pouvait-il bien foutre ici et à cette heure, étions-nous bloquer ici depuis aussi longtemps que cela ? Merde, ce n’était pas prévu. Combien de temps nous restent-ils pour que d’autres gardes reviennent de leur ronde, et avant que les sans-coeur ne reviennent de l’attaque éclaire de l’avant-poste. Je croisais le regard de Vesper alors qu’elle refermait la porte, lui adressant un signe de la tête avant de me retourner en direction de la Princesse. Elle était de nouveau sur sa coiffeuse, observant son reflet alors qu’un sans-coeur était posé sur ses genoux, la regardant agir alors que ses antennes frétillaient avec agitation. N’attendant pas plus longtemps, je traversais la pièce pour me mettre face à la fenêtre et regarder à travers celle-ci, parlant à Ariez au bout de cinq minutes de silence.

Nos hommes gardent l’entrée du Château, aucun de vos ennemis ne pourra franchir ces portes et venir vous attaquer.
Aucune réponse de la part de l’intéresser, elle restait figée comme une statue, ignorant presque notre présence à Vesper et moi-même.

- Il vous suffit de regarder par la fenêtre, vous vous rendrez compte par vous-même que la menace est écartée.
- Death, l’un des privilèges d’être le chef est de ne pas avoir besoin de faire ce genre de chose.

Je fronçais les sourcils et serrais les poings, prêt à répondre quelque chose à cette remarque. Du coin du regard, je distinguais le visage de Vesper mimant de me calmer et de ne rien dire, ce que je fis dans un soupir avant de me retourner en direction de la fenêtre. L’instant d’après, le bruit d’un objet tombant au sol brisa le silence de la pièce suivi du raclement d’une chaise.

Qu’est-ce que je viens d’entendre ?
Je me retournais, interrogateur pour distinguer la Princesse debout, les bras croisés et me lançant un regard inquisiteur. Avançant lentement dans ma direction en me pointant de son nez.

- Pardon ?
- Tu crois que je ne t’ai pas entendu soupirer, je déteste entendre les gens soupirer, toujours occuper à vous PLAINDRE ! On croirait entendre Lumière, ce bon à rien de chandelier.
- Vous devez vous méprendre Princesse, je ne faisais que…
- COMMENT OSEZ-VOUS !!!

Elle s’avança vers moi, faisant immerger un sans-coeur des ombres pour marcher à ses côtés. Elle semblait furieuse en traversant la pièce, me pointant du doigt et éructant un flot d’insultes à mon encore. Ce serait mentir de vous dire que je n’étais pas effrayé elle semblait comme enragée, prête à me tuer à cet instant. Je reculais d’un pas, m’enfonçant dans les lourds rideaux de soie alors qu’elle m’attrapa de sa main, tenant ma mâchoire avec force et approchant son visage du mien.

N’oublie pas qui est ton maître, qui est la personne t’a donné tout ce que tu possèdes… Et il ne me faudrait qu’un instant pour tout te reprendre. N’oublie surtout pas… 
Elle relâcha son emprise, continuant à me regarder de ses yeux noirs et perçant. Je restais immobile, impassible, plongeant  mon regard dans le siens comme un défi avant de m’approcher à mon tour et murmurer à son oreille.

Non, je n’oublierais pas grâce à qui je suis là aujourd’hui.


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Ils étaient là, devant la fenêtre, et soudain je n’existais plus. Les sans-coeurs n’en avaient plus que pour la fureur d’Ariez, la défiance de Death, sa haine, et sa peur aussi. J’étais l’ombre insignifiante, la spectatrice passive de ce duel de titans. La Princesse, ayant régné sur la Coalition durant de nombreuses années face à Death, le carriériste de la Coalition, celui qui, d’une certaine façon, avait repris le contrôle sur la Coalition entière depuis que son altesse s’était retirée dans sa chambre. Non, je n’étais plus rien, plus qu’un être calme et placide. Les secondes semblèrent longues ensuite. Il y eut d’abord l’ombre d’un doute : en étais-je capable, étais-je cette jeune femme qui parviendrait à se maîtriser jusqu’au bout ? Etais-je celle qui allait renverser la situation en accomplissant ce que Death et moi avions mis du temps à préparer depuis le meurtre de Joe au Manoir ? Etais-je celle qui allait réaliser ce qui était nécessaire pour l’avenir de la Coalition. En avais-je seulement l’envie ?

Le chef de la garde noire ne pouvait me regarder, il savait que s’il le faisait, la Princesse suivrait son regard et m’accorderait un instant d’attention. Un seul, rien qu’un seul instant suffirait à tout gâcher. Rien qu’un coup d’oeil lui ferait comprendre pourquoi il fallait que nous soyons là tous les deux, en ce jour à marquer d’une pierre bleue nuit. Rien qu’un instant de doute pour elle et nous serions à la merci de ses sans-coeurs diminuant considérablement nos chances d’atteindre de notre objectif.

Ma silhouette immobile était prête, elle avait attendu son tour, le moment où elle devrait donner l’élan nécessaire à ce que tout se passe. Je me concentrais sur mon corps, sur mes muscles, sur leur impulsion. Je savais que j’en étais capable, et la seule motivation qui devait me saisir était celle de la survie. Une seule erreur et dès le moindre faux-mouvement, nous serions condamnés.

L’instant T, ce fut lui. Onze heures trente-quatre minutes, mes pieds quittèrent le sol, donnant leur maximum pour m’emporter jusqu’à eux en quelques enjambées. Les sans-coeurs le sentirent, tournant leur regard après à peine une seconde vers moi. La haine d’Ariez pour Death et sa façon de la narguer lui donna un peu de retard, mais elle finit par me sentir arriver, réalisant l’erreur qu’elle venait de commettre. Mais il était trop tard, trop tard même pour que les sans-coeurs réagissent à temps. Ils sautèrent sur moi cependant, s’attaquant violemment et s’accrochant de toute part à mon être, à ma peau. Un cri étouffé par une inspiration se fit entendre dans un premier temps puis ce fut le hurlement de douleur, la plainte d’une mourante.

Elle, la princesse baissa les yeux vers son abdomen pour y découvrir la lame qui l’avait traversée d’un côté à l’autre. Des larmes sortirent de ses yeux et tombèrent sur mon bras qui lui tenait présentement le cou, des larmes chaudes, d’une origine inconnue. Elle se débattit encore quelques instants, ainsi que les sans-coeurs sur moi dont les morsures me remplissaient de peur et de haine. Jusqu’à ce que ses forces la quittent progressivement et que les sans-coeurs autour de nous se mettent à disparaître. Je lâchai alors prise, abandonnant la poignée de mon arme dans l’échine de cet être ténébreux. Son corps, déjà presque immobile, se laissa tomber tel un pantin désarticulé dans un bruit à peine perceptible.

Je tombai moi aussi, mais à genoux, sentant sur moi encore les morsures et les griffures des êtres de ténèbres. J’étais bouleversée de l’acte que je venais de commettre. Non pas par scrupule, mais par la possible existence d’une raison qui m’avait poussée à me retourner contre Ariez. Il y avait bien sûr les menaces que Death auraient mis à exécution, à n’en pas douter, et la récente nature impulsive de la Princesse qui me déplaisait profondément. Mais cela ne pouvait être tout, il y avait forcément autre chose : une ambition, une envie, un objectif. Je levai les yeux vers mon supérieur, celui vers lequel tout allait se tourner désormais.

-Êtes-vous satisfait, à présent ?


Je tournai à nouveau mon attention vers le corps en face de moi, celui des vestiges d’une jeune femme plus jeune que moi sans doute, pour découvrir qu’il commençait à disparaître, à se désintégrer, à cesser d’exister. Elle laissa échapper un dernier soupir, le souvenir d’une vie d’avant, d’un être qu’elle avait du aimer.
-Bell…où es…t..?


Et ce fut tout de la Princesse Ariez, troisième grande meneuse de la Coalition, tueuse du Modéré Noir, souveraine de la Cité du Crépuscule et du Château de la Bête, protectrice d’Agrabah et du Pays des Merveilles…aimée de Bell DiArmag.
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L’espace d’un instant, j’eus l’impression qu’elle avait tout compris. Son regard plongé dans le mien, l’ultime provocation que je prononçais à son encontre et finalement, la charge lancée par Vesper. Elle était si rapide, c’est seulement si mon oeil avait eu le temps de bouger pour que j’aperçoive le coup qu’allait donner mon assassin alors que sa proie réalisait son erreur. Oui, je ne me voyais pas lui donner un autre nom. L’instant où j’ai découvert cette femme au-dessus du corps sans vie du scientifique, j’ai compris que j’avais besoin d’elle pour ce travail. Et pour quelles raisons, il y en avait tellement. Il suffisait de voir comment elle avait réglé le cas du rat de laboratoire, je n’avais découvert le crime que par chance, propre et discret. Et contrairement à ce que l’on pouvait croire, elle avait de l’ambition. Le soir de notre association, je n’ai eu besoin que de quelques phrases pour convaincre la jeune femme de se joindre à mon entreprise et lui promettre une place à son zénith.

Ce matin, elle n’avait eu aucun problème à trancher la gorge de quelques gardes autour du château pour forcer la Princesse à faire rentrer les loups dans la bergerie.

Mon seul regret était de ne pas avoir planté la dague dans le coeur d’Ariez, cependant, le simple fait de voir la vie quitter son regard était inestimable. Chaque instant, chaque seconde était une véritable délectation pour tout ce que j’avais subi sous son autorité. Les corvées et les coups supportés pour son nom, je serais prêt à supporter cela une nouvelle fois, un prix dérisoire à payer afin de voir cette scène se répéter. Vesper brisa ce moment, me rappelant que les choses allaient réellement commencer maintenant. J’allais… Non… Nous allions pouvoir remodeler la Coalition Noire selon notre vision, loin des caprices et lubies que pouvais avoir cette gamine.

Plus que jamais.
Nous restions immobile un instant, observant les derniers instants de l’ombre de la Princesse. Le seul son s’échappant de ce moment fut le bruit métallique de la lame heurtant le sol, vestige de notre crime. L’instant d’après, je reprenais la dague au sol et rangea cette dernière à ma ceinture avant de me retourner pour rejoindre la porte de la chambre, maintenant allégée de l’atmosphère de l’antre de la défunte. La main sur la poignée, j’adressai mes premiers ordres en tant que nouveau dirigeant.

Prenez vos aises, ce château est désormais vôtre. Je m’occupe d’annoncer la triste nouvelle au reste de la Coalition Noire, et demain, nous changerons la face de notre organisation.
J’abaissai alors la clanche et emprunta la lourde porte de chêne, laissant à la nouvelle propriétaire des lieux derrière moi. J’arpentai le même chemin que j’avais fait plus tôt dans la journée, fier que  mon plan se soit déroulé comme nous l’avions prévu, je n’avais plus qu’à descendre les escaliers du grand hall et franchir la porte pour voir mes gardes et annoncer la vérité. Enfin, selon notre point de vue. Ils n’avaient pas besoin de savoir que nous avions abattu la Princesse, ils avaient juste besoin d’un os à ronger et ils laisseraient l’histoire suivre son cours avec de nouveaux dirigeants et de nouveaux objectifs. Avant même que je n’atteigne les escaliers, deux gardes déboulèrent de l’autre bout de couloir et s’arrêtèrent à ma hauteur, essoufflés et la peur se lisant sur leur visage.

- Patron ! Les sans-coeurs, ils… Ils ont tous disparu !!! Nous n’avons plus aucune défense, c’est quoi ce foutoir ?!
- Ariez est morte.
- Co… Comment…?

J’écartai les deux gardes de mon passage et continuai ma route jusqu’aux escaliers, les deux hommes me suivant en posant des centaines de questions. Je restais sourd à leurs supplications, marchant durant une longue minute jusqu’à ce que la porte s’ouvre devant moi pour découvrir les gardes dispersés dans la cour.  Aucun d’eux n’était en formation, ils étaient comme affolés par la situation au point que plus personne ne gardait les portes. Silencieux un instant, j’attendai que les hommes me remarquent et se taisent pour prononcer mon discours, le même que je préparais depuis des semaines pour ce moment.

La Princesse Ariez est morte, un homme du Sanctum vient de l’abattre à l’instant dans sa chambre. Vesper Earl et moi-même sommes arrivés trop tard pour protéger notre boss. Nous n’avons pu que la venger en abattant les assassins, ces monstres se cachant derrière une déesse quelconque !
Un chuchotement parcourut l’assemblée, j’attendis quelques instants avant de continuer.

À partir d’aujourd’hui, vous devrez répondre de vos actes devant moi. Étant chargé de l’intendance de notre organisation depuis bientôt plus de deux années, je ne vois pas de meilleur candidat pour suivre les pas de notre Princesse. J’endosse le rôle de boss de la Coalition Noire ! Et ma première action en tant que nouveau dirigeant sera de venger la mort d’Ariez. Demain, nous attaquerons le Sanctum et ferons comprendre à ces abominations ce qu’il en coûte de s’attaquer à nous.
J’hurlai mes derniers mots, encourageant les gardes présents à m’accompagner alors que je hurlais le nom de la Coalition. En coeur, ils hurlèrent à leur tour et scandèrent mon nom alors que je levais les bras. Un page se tournait, seulement, une page vierge se dressait devant moi. Et j’allais avoir tous le loisirs pour rédiger mon histoire pour qu’aucun ne l’oublie. L’espace d’un instant, je remarquai le garde qui était intervenu lors de notre discussion avec la défunte, il me regardait et ne réagissait pas. J’abaissai alors mes bras et ne quittai plus l’homme de mon regard, le fixant dans les yeux de longues secondes jusqu’à ce qu’il baisse son regard et fixe le sol. J’ignorais s’il avait parlé, cependant, je n’hésiterais pas un instant à clore ses lèvres définitivement, comme à tous ceux cherchant à obscurcir ma vision de la nouvelle Coalition Noire.


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Exploit accompli.

Je précise qu'il ne faut pas oublier de s'enlever 250 munnies pour tout déplacement hors-mission, si on n'a pas de vaisseau.

Par cet rp, meurt Ariez qui a longtemps dirigé la Coalition noire. Death devient le boss de la coalition noire et... je crois qu'on est tous pressé de voir ce que ça va donner.

Avant toutes choses j'aimerais dire à ceux qui liraient ce commentaire qu'Ariez, quand elle était là, m'avait personnellement dit (je ne me souviens plus pourquoi à moi mais bon) qu'elle ne voulait pas participer au dernier rp de son personnage. La raison est qu'elle ne pouvait plus supporter Ariez depuis... déjà longtemps à ce moment-là. Si je parle de ça, c'est parce que Ariez n'a incarné Ariez aussi longtemps que parce que je lui avais demandé. (On ne pouvait pas se permettre de perdre Ariez juste parce qu'elle l'abandonnait.)

Donc je la remercie.

Très sincèrement, j'ai vraiment voulu rattraper mon retard par rapport à vous deux quand vous avez posté cet rp. Je n'ai pas été très rapide mais je ne voulais pas qu'il soit commenté longtemps après... alors que c'est un rp très important pour l'histoire du forum.

J'ai été assez dur pour Embrasement et A la faveur de la nuit. Surtout pour le premier. Ici... c'est assez bon.

Je serais tenté de dire que c'est très bon. Je n'ai... quasiment rien de négatif à dire. Allez... à la rigueur... je trouve que c'est assez lent au début.

Attention... pas "lent" du genre... que vous prenez six rps pour l'abattre. Non ça c'est une atmosphère qui est tendue. Vous deviez faire ça et vous avez bien fait.

Non... lent dans... les introductions de chacun. Mais passons !

J'ai adoré le fait que vous rejoigniez fort tôt Ariez dans sa chambre... et qu'il y ait cette attente, cette torpeur... Franchement ça a donné une super ambiance.

Vous n'étiez pas toujours très justes dans l'interprétation d'Ariez. Elle vous parlait comme à ses plus proches fidèles alors que... Ariez, je pense... savait que Death était très ambitieux. Néanmoins, contrairement à Tian-Long, que je devrais appeler "L'erreur TianLong" pour bien exagérer... vous n'avez pas rendu la chose trop facile.

Non l'assassinat est facile pour une raison évidente, le problème éternel d'Ariez : Ses stats défensives hyper pourries. Rien ne pouvait la sauver, clairement. En témoignent les nombreuses personnes qui irp, auraient pu la tuer sans abuser... Et je trouve assez marrant ce petit coup de destin. J'aurais moins aimé si vous l'aviez battu au bout d'un combat titanesque avec plein d'invocations de malade...

Et il n'y avait pas de raison qu'elle garde d'autres invocations près d'elle, si ce n'est que comme je le disais, elle se méfiait peut-être un peu de Death.

Donc j'ai pas de souci. L'assassinat est bien, les dialogues sont très corrects.

Mon regret est un regret de fond. Franchement je ne comprends pas pourquoi faire passer ça pour un meurtre du Sanctum ^^.

Autant... Armand a menti au peuple d'Agrabah pour faire régner la Coalition noire en paix. C'était nécessaire.

Autant... les peuples de la Coalition noire (autres que ceux d'Agrabah) savent totalement quels genre d'enfoirés les gouvernent.

"Oui mais c'est pour les gardes noirs et les membres de la coalition noire", que vous allez me dire.

Et encore ici, je serais tenté de dire que... Ariez n'avait pas de fidèles, aucun. On la rejoignait pour le pouvoir, pour l'influence, pour des plaisirs sadiques. Les seuls à lui avoir été vraiment fidèles étaient sans doute... Bell et Kuzfo. C'est tout.

"C'est pour ne pas montrer à nos membres (pnj) qu'on s'entre-tue", que vous me direz peut-être.

Mais on parle de membres de la Coalition noire. Franchement, tous... même les gardes noirs (qui du temps d'Ariez n'étaient pas des membres de la coalition noire) ont rejoint ce groupe avec de mauvaises intentions. Allez, peut-être qu'à la base ce sont pas tous des salauds... peut-être bien... mais ils le deviennent tous.

Tout le monde sait ce qu'est la Coalition noire et sur quoi se base le pouvoir de son chef.

Voilà l'interrogation qui me reste;

Bref... très bon rp.

Mission Périlleuse pour vous deux.

Death : 38 xp, 330 munnies et 3 PS en force.

Vesper : 38 xp, 330 munnies et 3 PS en Vitesse.

Vous recevez tous les deux un faire-part du décès d'Ariez... vous ne savez pas qui l'a envoyé mais il y a un rapport dedans ! Sincères condoléances.

(Rappelez-moi sous peu de vous envoyer ça)
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