Je dois être l'homme le plus important de la terre.
En cet instant. Je transportes le colis le plus précieux qui soit, il n'est pas en or et il n'est pas sertit de diamant, ce n'est ni une couronne, ni un transport d'argent. Non c'était une recette. Une recette pour un poison visé à vaincre les adversaires du Sanctum.
A croire que le destin veut que je revienne. J'ai vu le nom sur la lettre, je n'ai pas pu refuser. Et Swain était ma seule crainte après mon départ. Alors, comme une dernière mission j'ai accepté. Il y a une longue route à prendre, je suis bien équipé de mon armure, une cape, un sac dans lequel j'ai entreposé mes affaires et bien sur dans ma sacoche le parchemin. Je devais me hâter, il devait arriver dans les plus brefs délais.
Ma marche était rapide et assurée, je me souviens parfaitement de la direction à prendre, les sentiers à éviter, ceux qui font perdre du temps. Le chemin le plus court est toujours le meilleur et surtout en cet instant. Et l'endroit est toujours aussi sympathique puisque la verdure n'a pas perdu de sa superbe, on respire la nature et...
... Je suis entrain de devenir émotif. Non je dois me concentrer sur ce que j'ai à faire. Je peux voir les tours du château au loin. Je me demande comment les choses ont évoluées ou si ma tête mériterait d'être sur une pique... Hum.
Il ne reste que quelques sentiers battus, on passe par une clairière et on arrive au château. Ce qui me semble bizarre c'est cette nature bien trop calme. Les oiseaux chantent toujours à cette heure, et là ils sont bien silencieux. Ca ne présage rien qui ail-
<< HALTE LA! >>
Aïe.
Ils sont combien dans ces fourrés... Beaucoup. Beaucoup c'est une bonne estimation. Ceci explique la tranquillité morbide de l'endroit. Puisque c'était bien évidemment une embuscade. Je levais les mains en signe de paix. On ne va pas faire une guerre à seul contre une vingtaine... Enfer.
<< Bonjour? Quel bon vent? Vous êtes du Sanctum? >>
Un de ces hommes s'est rapproché de moi. Plus gradé que ses camarades ça se voit à sa tête, son armure et son regard autoritaire. Je dirais même qu'ils sont plus vieux que moi... De quelques années, il n'y a pas un jeunot dans les parages.
<< Ne jouez pas les imbéciles, je vous reconnais à votre voix, Sir Angharad. Sur ces mots il retira ma capuche, dévoilant ainsi mon visage. Le visage de l'homme le plus important de la journée! Vous avez quelque chose qui nous intéresse.
-Quelque chose? Vous n'êtes pas plus précis? J'en ai plein de choses, une armure, un sourire de beau gosse, des armes, des provisions. Des...
La baffe fut des plus frappante, j'en ai une marque sur la joue, ça m'apprendra à vouloir me la jouer grande gueule.
-Vous savez très bien de quoi je parle! La formule du poison!
-Eh bien... Vous avez lu droit dans mes pensées, mais que puis-je faire... Fouillez moi. >>
Il n'a pas fallu le dire deux fois qu'on m'arracha mon sac et ma sacoche, leur contenus? Vidés par terre. Des provisions bonne pour une semaine foutues, je vous retiens bandes de salauds. Ce sac et cette sacoche ont prit la boue, ils sont bien résistants mais il va falloir les nettoyer. Je gardais les mains levées, observant la scène.
Le parchemin... Il le tendit vers moi, jetant la sacoche à terre.
<< C'est ça?
-J'en sais rien ça peut être une feuille d'impôt. Je vous laisse regarder...
-Vous êtes peu résistant Sir Angharad.
-Hey... je veux pas de problème. J'ai déjà été payé à l'avance. >>
Il a mordu dans mon mensonge, puis à déplié le parchemin. Le lisant à voix haute. Son visage blêmit.
Maintenant ils savent comment préparer mes précieux sandwichs.
Mer 31 Aoû 2016 - 15:00En cet instant. Je transportes le colis le plus précieux qui soit, il n'est pas en or et il n'est pas sertit de diamant, ce n'est ni une couronne, ni un transport d'argent. Non c'était une recette. Une recette pour un poison visé à vaincre les adversaires du Sanctum.
A croire que le destin veut que je revienne. J'ai vu le nom sur la lettre, je n'ai pas pu refuser. Et Swain était ma seule crainte après mon départ. Alors, comme une dernière mission j'ai accepté. Il y a une longue route à prendre, je suis bien équipé de mon armure, une cape, un sac dans lequel j'ai entreposé mes affaires et bien sur dans ma sacoche le parchemin. Je devais me hâter, il devait arriver dans les plus brefs délais.
Ma marche était rapide et assurée, je me souviens parfaitement de la direction à prendre, les sentiers à éviter, ceux qui font perdre du temps. Le chemin le plus court est toujours le meilleur et surtout en cet instant. Et l'endroit est toujours aussi sympathique puisque la verdure n'a pas perdu de sa superbe, on respire la nature et...
... Je suis entrain de devenir émotif. Non je dois me concentrer sur ce que j'ai à faire. Je peux voir les tours du château au loin. Je me demande comment les choses ont évoluées ou si ma tête mériterait d'être sur une pique... Hum.
Il ne reste que quelques sentiers battus, on passe par une clairière et on arrive au château. Ce qui me semble bizarre c'est cette nature bien trop calme. Les oiseaux chantent toujours à cette heure, et là ils sont bien silencieux. Ca ne présage rien qui ail-
<< HALTE LA! >>
Aïe.
Ils sont combien dans ces fourrés... Beaucoup. Beaucoup c'est une bonne estimation. Ceci explique la tranquillité morbide de l'endroit. Puisque c'était bien évidemment une embuscade. Je levais les mains en signe de paix. On ne va pas faire une guerre à seul contre une vingtaine... Enfer.
<< Bonjour? Quel bon vent? Vous êtes du Sanctum? >>
Un de ces hommes s'est rapproché de moi. Plus gradé que ses camarades ça se voit à sa tête, son armure et son regard autoritaire. Je dirais même qu'ils sont plus vieux que moi... De quelques années, il n'y a pas un jeunot dans les parages.
<< Ne jouez pas les imbéciles, je vous reconnais à votre voix, Sir Angharad. Sur ces mots il retira ma capuche, dévoilant ainsi mon visage. Le visage de l'homme le plus important de la journée! Vous avez quelque chose qui nous intéresse.
-Quelque chose? Vous n'êtes pas plus précis? J'en ai plein de choses, une armure, un sourire de beau gosse, des armes, des provisions. Des...
La baffe fut des plus frappante, j'en ai une marque sur la joue, ça m'apprendra à vouloir me la jouer grande gueule.
-Vous savez très bien de quoi je parle! La formule du poison!
-Eh bien... Vous avez lu droit dans mes pensées, mais que puis-je faire... Fouillez moi. >>
Il n'a pas fallu le dire deux fois qu'on m'arracha mon sac et ma sacoche, leur contenus? Vidés par terre. Des provisions bonne pour une semaine foutues, je vous retiens bandes de salauds. Ce sac et cette sacoche ont prit la boue, ils sont bien résistants mais il va falloir les nettoyer. Je gardais les mains levées, observant la scène.
Le parchemin... Il le tendit vers moi, jetant la sacoche à terre.
<< C'est ça?
-J'en sais rien ça peut être une feuille d'impôt. Je vous laisse regarder...
-Vous êtes peu résistant Sir Angharad.
-Hey... je veux pas de problème. J'ai déjà été payé à l'avance. >>
Il a mordu dans mon mensonge, puis à déplié le parchemin. Le lisant à voix haute. Son visage blêmit.
Maintenant ils savent comment préparer mes précieux sandwichs.