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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Je dois être l'homme le plus important de la terre.

En cet instant. Je transportes le colis le plus précieux qui soit, il n'est pas en or et il n'est pas sertit de diamant, ce n'est ni une couronne, ni un transport d'argent. Non c'était une recette. Une recette pour un poison visé à vaincre les adversaires du Sanctum.

A croire que le destin veut que je revienne. J'ai vu le nom sur la lettre, je n'ai pas pu refuser. Et Swain était ma seule crainte après mon départ. Alors, comme une dernière mission j'ai accepté. Il y a une longue route à prendre, je suis bien équipé de mon armure, une cape, un sac dans lequel j'ai entreposé mes affaires et bien sur dans ma sacoche le parchemin. Je devais me hâter, il devait arriver dans les plus brefs délais.

Ma marche était rapide et assurée, je me souviens parfaitement de la direction à prendre, les sentiers à éviter, ceux qui font perdre du temps. Le chemin le plus court est toujours le meilleur et surtout en cet instant. Et l'endroit est toujours aussi sympathique puisque la verdure n'a pas perdu de sa superbe, on respire la nature et...

... Je suis entrain de devenir émotif. Non je dois me concentrer sur ce que j'ai à faire. Je peux voir les tours du château au loin. Je me demande comment les choses ont évoluées ou si ma tête mériterait d'être sur une pique... Hum.

Il ne reste que quelques sentiers battus, on passe par une clairière et on arrive au château. Ce qui me semble bizarre c'est cette nature bien trop calme. Les oiseaux chantent toujours à cette heure, et là ils sont bien silencieux. Ca ne présage rien qui ail-

<< HALTE LA! >>

Aïe.
Ils sont combien dans ces fourrés... Beaucoup. Beaucoup c'est une bonne estimation. Ceci explique la tranquillité morbide de l'endroit. Puisque c'était bien évidemment une embuscade. Je levais les mains en signe de paix. On ne va pas faire une guerre à seul contre une vingtaine... Enfer.

<< Bonjour? Quel bon vent? Vous êtes du Sanctum? >>

Un de ces hommes s'est rapproché de moi. Plus gradé que ses camarades ça se voit à sa tête, son armure et son regard autoritaire. Je dirais même qu'ils sont plus vieux que moi... De quelques années, il n'y a pas un jeunot dans les parages.

<< Ne jouez pas les imbéciles, je vous reconnais à votre voix, Sir Angharad. Sur ces mots il retira ma capuche, dévoilant ainsi mon visage. Le visage de l'homme le plus important de la journée! Vous avez quelque chose qui nous intéresse.
-Quelque chose? Vous n'êtes pas plus précis? J'en ai plein de choses, une armure, un sourire de beau gosse, des armes, des provisions. Des...
La baffe fut des plus frappante, j'en ai une marque sur la joue, ça m'apprendra à vouloir me la jouer grande gueule.
-Vous savez très bien de quoi je parle! La formule du poison!
-Eh bien... Vous avez lu droit dans mes pensées, mais que puis-je faire... Fouillez moi. >>

Il n'a pas fallu le dire deux fois qu'on m'arracha mon sac et ma sacoche, leur contenus? Vidés par terre. Des provisions bonne pour une semaine foutues, je vous retiens bandes de salauds. Ce sac et cette sacoche ont prit la boue, ils sont bien résistants mais il va falloir les nettoyer. Je gardais les mains levées, observant la scène.

Le parchemin... Il le tendit vers moi, jetant la sacoche à terre.

<< C'est ça?
-J'en sais rien ça peut être une feuille d'impôt. Je vous laisse regarder...
-Vous êtes peu résistant Sir Angharad.
-Hey... je veux pas de problème. J'ai déjà été payé à l'avance. >>

Il a mordu dans mon mensonge, puis à déplié le parchemin. Le lisant à voix haute. Son visage blêmit.

Maintenant ils savent comment préparer mes précieux sandwichs.
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Les hommes de Swain étaient sortis des fourrés, reconnaissables entre mille. Au bon endroit et au bon moment, comme prévu. L'obscurité avait progressivement gagné le ciel, pour finir par en effacer toute nuance de couleur et en sublimer les étoiles. Fabrizio savait que, comme lors des derniers jours, une lune brillante et orangée allait se lever et parcourir le ciel, proche de l'horizon. Ce cycle céleste compliqué lui échappait complètement et il n'en avait pas grand chose à faire.

Tout ce qu'il savait c'était que c'était pas la lune qui allait les aider à y voir grand chose, alors il fallait faire vite. Les derniers rayons du soleil avaient déjà abandonné la cime des arbres, et la noirceur de la nuit l'avait enveloppé lui ainsi que son détachement. Un coup d’œil vers eux suffisait à s'assurer de leurs positions. Il y avait pas moins de cinq soldats dans les arbres, équipés d'arcs de chasse, ayant remisé leurs armures et préféré des surcots de cuir. Le symbole de la Déesse se repérait sur leur équipement. Comme des putains d'angevins qui attendaient une bande de parisiens, et il était parmi eux, avec une vue claire sur le sentier où la troupe des soldats s'était arrêtée, face à un émissaire encapuchonné.

Le reste des soldats -le plus gros de la troupe- attendait caché à une distance respectable des événements, et attendait le sifflement de la première flèche, aussi discrets soient-ils. Ils portaient les armures du Sanctum et étaient armés de leurs épées ainsi que de longues sarisses, garantissant un effet de surprise. Les lances étaient posées sur le sol à leurs côtés, et ils auraient tout le temps de les dégager des fourrés pendant que la première salve de flèches atteignait ses cibles. Leur utilisation resteraient minimes, empêchant la fuite des soldats. Les épées, masses et autres poignards finiraient le travail.

Il n'y avait plus de place pour une quelconque pitié. Même à cette habitude continuelle, voire chronique qui était la sienne, d'essayer de minimiser le massacre, et de trouver toujours une solution alternative pour ne pas casser trop de vaisselles. Et ne pas tuer trop de gens.

Mais tous les soldats de la troupe de Swain devaient mourir et ça, c'était la plus simple des certitudes.

Il n'y avait plus qu'à attendre, seconde après seconde, que le déroulement des événements suive son cours avec une légère appréhension. La gifle du soldat envers le messager fut largement ignorée, d'une par le besoin de rester silencieux, un faux mouvement pourrait tous les trahir, et aussi mais surtout par le visage de l'homme pris à parti. Désormais débarrassé de sa capuche, l'homme ressemblait trait pour trait à quelqu'un qu'il connaissait.

Oh, trêve de suspicions. Ce type était le sosie parfait de Henrich, et s'il était ici et maintenant ça ne pouvait être que lui, non ? A cette distance, Fabrizio ne pouvait pas entendre ce que les hommes se disaient, mais il y avait fort à parier que les soldats de Swain le harcelaient de questions. Des soldats jetèrent son sac à terre et le fouillèrent. Si doutes envers le messager il y avait ; il n'y avait plus aucun désormais, c'était bien le bon type et le bon moment. Ç’aurait été pitoyable sinon.

Fabri fit un signe à ses soldats pour qu'ils baissent leurs armes, pour encore au moins quelques précieuses secondes. Il fallait attendre. Encore un peu, jusqu'à la dernière limite.

Que le type lise le message n'eut pas la moindre importance, alors que lui-même encochait une première flèche. Empennée aux couleurs des templiers -faute de mieux, ce soir, tout le Sanctum était un peu plus uni que d'habitude, au diable les velléités de dissociation, bon dieu de merde. Un Templier était un Inquisiteur, tant qu'ils étaient sous la même bannière, ils étaient dans le même camp.

D'un geste qu'il avait répété des centaines, sinon des milliers de fois, il tira ; la flèche fendit l'air. Dans un sifflement causé par l'aiguille de fer qu'il avait planté juste derrière la pointe, elle alla se ficher droit sur un soldat qui s'écrasa au sol sans un bruit. Le sifflement fut l'alerte, et en quelques secondes, d'autres flèches suivirent.

Il descendit de sa cachette, abandonnant son arc. Leste et précis, il ne lui fallait pas perdre une seule seconde. Sans un bruit, dans la canopée, les flèches fusaient, mais il savait qu'il n'avait pas quelques secondes avant que le groupe de soldats ne se mette sur ses gardes, et là il deviendrait beaucoup plus compliqué. Il faudrait alors les désosser comme une tortue, et la perte de temps serait immense.

Il traversa ce qu'il restait du bois, puis les fourrés, sans un son, il dégaina son poignard et le planta dans la gorge du premier soldat qu'il vit.


Dernière édition par Fabrizio Valeri le Lun 3 Oct 2016 - 23:26, édité 1 fois
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Il ne fut pas longtemps avant l'arrivée de la Cavalerie. Avec un grand C mais sans chevaux. Mais j'allais pas rester là les mains levées en attendant qu'en face ils se fassent tuer ah ça non moi je vais prendre les choses en mains et coller quelques gnons!

Et celui qui le mangea en premier c'est bien le chef qui a lu mon message, en scandant un << Ca c'est pour mes affaires et mes provisions, salaud! >> dans un grognement et un nez surement cassé parce que je n'y suis pas allé de main morte. Assez proche, je le renverse d'un violent coup d'épaule et je l'immobilise le genou sur le torse, portant la main à ma dague dans une tentative de plantage en bonne et due forme!

C'est que le salaud se défends, attrapant mon avant bras pour m'empêcher de porter le coup fatal. Une véritable lutte physique pour sa survie... Louable. Mais pas assez! Je me dégageais de son emprise en lui enfonçant mon pouce dans l’œil et je l'abattais d'un grand coup de dague dans le front.

Je me redressais en m'emparant de son épée et en récupérant ma dague encore honorée de son sang, je fis volte face quand j'entendis un soldat charger dans ma direction, je me préparais en levant ma dague et préparant mon épée, je parais sa lame de cette première et dans ce même mouvement menaçait sa tête de la pointe de cette seconde, le blessant légèrement, il se recula pour rester à une distance où il fallait que ce soit moi qui donne l'assaut.

Y'a que les imbéciles qui pensent pouvoir vaincre l'allonge d'une épée avec une dague. Mais y'a bien des manières pour s'en servir, surtout pour la parade! Même si elle est pas faite pour ça, à la base... Bah! Je fis un moulinet avec mon épée pour donner un peu de jeu, et jetais mon poignard dans sa direction ce qui ne manqua pas de le faire sursauter, sur ses gardes! C'est à ce moment que je lançais mon assaut, chargeant en sa direction et ne cachant nullement l'intention de lui trancher la gorge.

Le sang sur ma lame et mon armure, je n'ai pas de pitié pour ceux qui attentent à ma vie ou à celle de mes camarades. A parler de camarades je suis sûr que le petit là c'est Fabri', pourquoi? J'en sais rien c'est surtout une intuition. Plus courageux que d'habitude, c'est ce qui m'étonne... Enfin. On n'avait pas beaucoup échangé quand on était les deux sur la shin'ra... Et dire qu'il y a longtemps il voulait partir, comme moi.

Je vis une épée se lever au dessus de lui, je prenais un caillou qui trainait par terre et le lançait avec violence en direction de cet opportuniste qui profitait de la mêlée pour lui porter un coup en traitre, heurtant avec force ET autorité dans sa sale tête.

<< Fabri', derrière toi! >>

Ce combat continuera, jusqu'à ce que le sol soit recouvert des cadavres de nos ennemis communs!

Dernière édition par Heinrich Ventrecroc le Lun 26 Sep 2016 - 22:26, édité 1 fois
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Sans Heinrich, il aurait peut-être crevé, le crâne explosé. Il ne devait sa survie qu'à ce traître et à sa capacité au lancer de pierres. D'un signe de tête, il le remercia avant de terminer ce qu'il avait commencé ; tranchant la gorge du soldat. Un de moins. En restait un bon paquet.

Sans s'arrêter ni même ralentir sur sa lancée, il avisa le soldat ennemi le plus proche, aux prises avec l'un des siens. La mêlée fut courte, en quelques coups, l'homme, probablement bien entraîné, avait la mainmise sur le soldat. Fabri se glissa derrière-lui et le renversa d'un coup derrière les genoux, dégainant son épée dans la foulée. Ce type était un tas de tôle comme tous ses comparses, équipé comme pour tuer une chimère. Il se retourna sans être désorienté et assena coup sur coup au jeune homme. Fabrizio en évita les premiers coups et para les deux suivants, le son sec des lames d'acier s'affrontant retentissant, clair au milieu des cris épars.

C'était à qui manquerait son coup, à qui ne se maîtriserait pas assez et dont les nerfs dicteraient la conduite, qui mourrait le premier. Leurs regards se croisèrent, au moment le soldat s'écroula, la lame de son opposant enfoncée sous le menton, a un centimètre de la lanière retenant son casque. Fabri retira son épée du cadavre d'un coup sec, ne s’embarrassant pas de reprendre son souffle.

Il tentait de garder un œil sur son allié de fortune aussi souvent que possible. Un regard suffisait pour voir s'il se portait bien où s'il était en difficulté, et si en l’occurrence il venait très probablement de lui sauver la peau, tout pouvait tourner court en un dixième de seconde.

Un fuyard fut attrapé au vol par une flèche, et s'écroula dans un bruit mat, le corps agité de convulsions aussitôt écourtées par d'autres traits meurtriers. Personne ne devait en réchapper vivant, c'était l'ordre.

« Qu'est-ce que tu fous ici !? » hurla-t-il à Heinrich, profitant de s'être rapproché.

Il y aurait eu des centaines de manières plus délicates de lui demander ceci, cela dit il avait du faire au plus court, après s'être sommairement jeté sur un soldat ennemi qui avait eu le malheur de se retrouver inoccupé après avoir tué un Templier qui gisait désormais au sol dans un amas d'intestins. Inutile de s'enquérir de son état de santé désormais. Il profita de cette formalité qu'était le regard lancé par le soldat, répondant au sien, pour forcer sa garde à grands coups d'épée.

Un coup, puis un autre se succédèrent, alors que son esprit s'était mué dans une froideur d'acier en un simple outil dont il se servait pour prévoir le prochain coup de son adversaire. Par pure habitude, il décelait un mouvement, une hésitation, et en profitait pour se glisser au plus près du soldat afin de l'achever d'un revers de sa lame. L'homme de Swain, décontenancé par une perte de terrain aussi subite, resta sur la défensive. Ainsi son sort fut scellé alors qu'il levait son arme pour se défendre maladroitement d'un énième coup. A ce moment, Fabri s'approcha et conduisit la lame de son épée sous l'épaule du soldat, tranchant son surcot, ses chairs et, dessous, ses veines.

Il fallait être honnête, il connaissait la raison de sa venue ici. En fait, sa question ne valait rien. Il lui lança un regard en coin alors que le nombre des soldats ennemis se réduisait. Il aurait aimé rajouter quelque chose, mais le temps leur manquait à tous les deux.  
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Je commences à avoir mal aux phalanges à force de frapper la tête du même mec pendant cinq voir dix secondes. Je me demandes si je suis la bonne voie, après tout c'est un coup répété pas très intelligent et puis...

Bah! Il suffit de changer un peu le registre, je le renverses violemment à terre et je lui fracasses le crâne sous ma botte, la pitié? Bof, quand on a décidé de se mettre dans un camp on prends les responsabilités et les risques qui vont avec. Même si c'est le risque ultime.

Et ce risque c'est tenté de m'avoir baisé la gueule! Et celui du Sanctum aussi.

Ils sont de moins en moins nombreux, et sans doute moins vivant, pourtant ces chiens là sont hargneux, ils se battront jusqu'au bout même si ça implique d'y laisser sa peau pour arracher la vie à quelques soldats. Un combat sans doute des plus violents et...

Bah! Celui qui pourra en raconter la violence c'est celui qui restera debout en dernier et ce dernier là ce sera MOI!... Et mes camarades.

Pourtant l'épreuve est rude, et mon corps fatigue, je crois que j'ai relâché mon attention, accusant d'une entaille à la joue, d'une pointe de lame aiguisée pour m'ôter la vie. La douleur ne vient qu'alimenter ma fureur et le sang est, comme la lave d'un volcan, chaud à en créer de la fumée!

Je levais mon arme dans une feinte et, s'ensuit un mouvement fluide et meurtrier, pour décapiter mon adversaire dont le corps sans vie, s'écroulera sur le sol comme s'il était endormit...

Ouai.

J'ai pas perdu la main.

<< J'suis là pour la même raison que toi Fabri', leur casser la tête... Et prouver QUI est le plus fort ici! >>

J'avais failli oublier sa question! Hé... Il faut bien répondre, sinon c'est pas très sympa.
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« Tu disparais pendant des années et il suffit de te rappeler pour que tu te ramènes comme si de rien n'était ? T'aurais peut-être pu nous le dire plus tôt, regarde où on en est maintenant. »

Fabrizio regarda autour de lui, faisant un rapide compte des soldats encore en vie. Des siens, ceci dit. La grande majorité des hommes de Swain étaient à terre, avec l'exception notables de ceux dont les blessures n'étaient probablement pas assez grave pour les clouer au sol. Deux, trois même, tentaient a cet instant même de se relever. Leurs armures luisantes de sang et de poussière, dans des mouvement saccadés. L'état de choc, la fatigue et l'angoisse étaient probablement les seuls sentiments qui les habitaient maintenant.

Le jeune homme s'approcha du soldat le plus proche de lui, sans ciller ni ralentir. Il retira son casque d'un geste sec et le lança plus loin. La pièce d'équipement rebondit sur quelque chose, une aspérité du chemin ou un plastron ; son alliage de métal sombre sonna avant de chuter au sol dans un bruit mat. Fabri trancha la gorge du soldat, sans plus de cérémonie, cette dernière étant maintenant privée de sa protection. Le soldat rendit l'âme dans un gargouillement infâme tandis que ses derniers compères étaient achevés par les soldats du Sanctum.

« T'as été payé à l'avance ou tu recevras ta paie terminant ta mission ? »

Il ne restait plus d'ennemis ; tous étaient morts, ou en chemin pour l'être. Tandis que les soldats du Sanctum s'occupaient des leurs, Fabri vérifiait que ce qu'il voyait était bien ce qu'il pensait être. Retournant les corps, vérifiant les battement de leurs cœurs. Il s'assurait ainsi que leur retour au palais ne soit pas retardé par un soldat se relevant et les poignardant par derrière. Il acheva ainsi deux soldats ennemis, leur donnant une mort rapide après avoir retiré leurs casques et les avoir poignardés à l'arrière du cou.

« Au pire, on s'en balance...On en a fini ici, vaudrait mieux rentrer. »

Il essuya son couteau sur la cape d'un cadavre, fit de même avec son épée qu'il avait ramassée, et rengaina par la suite. Il s'approcha de ses propres soldats, vérifiant leur état, lançant quelques sorts de soin, dont un pour l'errant. Il ne sut quoi lui dire, et n'avait pas envie de rajouter une pique supplémentaire qui serait tout à fait inutile. Un mince sourire et un signe de tête fut la forme que prit sa reconnaissance.  
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Deuxième partie du mini-event close !

Déjà, je tiens à vous remercier tous les deux d’avoir participé à cet event. Même si d’apparence, votre mission était des plus simple, voir limite ingrate… Eh bien, vous avez géré sa mère ! Que l’on se comprenne, l’event du Sanctum avait pour but d’abattre Swain et ses vétérans. Vous aviez pour but d’attirer, par le biais d’un odieux mensonge, un quart des forces du Stratège afin de bien leur défoncer la gueule.

Spoiler, vous avez accompli votre mission avec brio ! Et moi, j’aime ça.

Il y a un truc que je préfère par-dessus tout dans ce rp, c’est simplement l’ambiance que vous installez tous les deux. D’abord, nous avons Herinrich qui pose sont décors, la parfaite parodie de la banlieue américaine des années 80 ! À la limite de la petite ballade champêtre, c’est super bien écrit, on est pris de dedans et je t’avoue avoir esquissé un sourire tout le long de ma lecture (et de ma relecture) et j’ai franchement rit sur ta dernière punchline. Le secret éternel des sandwiches d’Henri, clairement, j’ai adoré le premier poste.

Ensuite, nous avons Fabrizio, un personnage que j’adore lire… C’est vrai, je le jure ! Bref, en parfaite opposition, nous avons le décor que tu plantes : l’embuscade. Autant, je riais de bon coeur dans le poste précédent, ici, j’étais mes yeux collés à l’écran à lire ton texte à vouloir connaître la suite. Un peu comme un gamin devant sa série, qui lentement, découvre la bataille se profiler à l’horizon. C’est décrit, c’est pensé, c’est parfait. Véritablement, je ne pense avoir aucune critique à te faire ! J’ai été transporté, j’ai visualisé toute la scène sans aucun souci et je termine ma lecture en me disant : « Shit just got real »
En fait, je me pose une simple question. Dans ton texte, tu mentionnes ton compagnon par le nom d’Heinrich alors que tu ne l’as entendu qu’une seule fois lors de ta mission « Permission ». Je vais peut-être un peu loin, mais j’imagine que c’est hyper compliqué de nommer par son nouveau nom à une personne que tu as connu de longues années. Après, ça n’entache pas ton rp un seul instant, ne l’oublie pas !

Ensuite, arrive la suite… Logique… Et on rentre dans le vif du sujet. Ici, vous cassez des culs. Pas le truc de tapette, genre, vous êtes en train d’affronter des vétérans de l’année noire à vous seuls ! Et rien que sur le papier, c’est de la classe !

Ce que j’adore dans vos rp, c’est que nous avons à faire à un ballet macabre. Vous êtes tous deux avec un objectif précis et vous ne vous poser pas vraiment de question… Vous agissez, point. Personnellement, je trouve que la plus grande difficulté est de ne pas être redondant dans un combat, toujours parlé ou décrire différemment ce qu’il se passe. Alors, maintenant que vous êtes deux dans une mêlée, vous avez parfaitement réglé le problème. Aucune action, aucun geste ne répond à ce qu’à fait le précédent et ça se lit d’une traite. Vraiment, je parcours les six réponses sans interruption, c’est super fluide.

Ma seule déception viendrait du fait que, c’est un peu trop facile. Attention, je ne dis pas que la situation ne le permet pas, c’est une embuscade, vous avez forcément l’avantage. Je parle ici que seul Heinrich est blessé légèrement que Fabri à le souffle coupé. Vous affrontiez tout de même vingt vétérans, et je trouve dommage que l’un de vous n’ai pas plus souffert contre les hommes de Swain. J’aime beaucoup le côté boucherie, mais j’aime quand le personnage en bave contre son ennemi. Comme Fabri contre le prêtre de Grell et Heinrich contre le mage rouge.

Et finalement vient la dernière réponse. Ce qui est dingue, c’est de ce dire que réellement, le combat n’a pas duré plus de cinq minutes. Tout est passé super vite, vous attaquez, vous parez, vous contre-attaquez… Tout ce passe super rapidement et vous n’avez pas le temps de réaliser. Et le moment ou ça retombe, que l’adrénaline fait encore effet, que vos ennemis sont au sol, vous rester parfaitement lucide sur vos actes. Fabri sait parfaitement ce qu’il doit faire, et il le fait. C’est un travail dégueulasse que personne ne veut faire, et sans grande question, il le fait. Je sais qu’aucun de mes personnages ne ferait ça sans se poser une question existentielle, ôter la vie sans sourciller, je trouve que c’est un acte tellement dur que ça ne passe pas inaperçu dans la vie d’un homme.

Et pourtant, on comprend que ton personnage le fait… Car il n’a pas le choix. Vous êtes ici pour ça, et tu le fais. Peut-être qu’un bout de ton âme est parti, mais pas grave, il fallait que ce soit fait pour le bien de tes compagnons.

Bref, je parle et je parle… Je le redis une dernière fois, je suis super content de vous deux d’avoir fait se rp et de l’avoir fait vivre ! Véritablement, je trouve que vous avez fait un excellent travail et que l’arc de Swain se termine avec brio. Cela n’aurait probablement pas eu autant de panache avec une ellipse, sans votre ballet mortelle, cette partie de l’event de la chute du Stratège n’aurait pas eu un tel panache. Merci à vous.

Mission accomplie !


Fabrizio Valeri : Avancé : 35 points d'expérience + 325 munnies + 4 PS dont un bonus ! Deux en Force, un en Vitesse et un en Dextérité.
Heinrich Ventrecroc : Avancé : 35 points d'expérience + 325 munnies + 4 PS dont un bonus ! Trois en Force, un en Vitesse.
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