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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La vie s’activait comme toujours dans la colonie des Mercenaires sur le Nouveau Monde. Aujourd’hui plus particulièrement car il s’agissait d’un important arrivage de provisions, et autres ressources premières à l’entretient des colons et de leur campement. Ces derniers semblaient fatigués du quotidien pénible que leur imposait cette nouvelle terre. Toujours à vivre dans la crainte d’être attaqué par on ne sait qu’elle créature sortie tout droit de l’enfer, d’être égorgé dans les bras de Morphée par un de ses indiens, ou de finir dévoré par la forêt elle-même dont les rumeurs de mauvaises augures allaient bon train dans la Colonie.

Cette fatigue sembla s’atténuer momentanément quand les cargaisons toutes fraîche leur parvint enfin. Ils l’avaient tant attendu. Mais il ne fallait pas croire que leurs espoirs reposaient uniquement dans ces ressources matérielles, car ils pouvaient à ce même moment profiter de lettres que leur famille leur avait écrites pour prendre de leurs nouvelles ainsi que pour leur donner des leurs. Ils trouvaient tous dans ces simples feuilles de papier un réconfort au creux de leur cœur qui leur permettra de réchauffer leurs nuits et d’enhardir leur volonté. Car ces richesses que leur promettait le Nouveau Monde, ils espéraient tous y mettre un jour la main dessus pour ramener leur part auprès de leurs proches, et ainsi obtenir de meilleures conditions de vie.

Parmi les nombreuses caisses et malles de fournitures se faufilait le Mercenaire aux cheveux roses. Celui-ci titubait très légèrement, encore secoué par la traversé maritime. Son teint, précédemment blafard, venait de reprendre toutes ses couleurs, et la tempête dans son estomac avait pris fin peut après qu’il ait posé les pieds sur la terre ferme. Cela n’était plus qu’une question de secondes avant qu’il ne retrouve son énergie habituelle.

- Hey Natsu ! Aboya une voix quelques mètres sur la droite du susnommé, le faisant tourner la tête pour faire face à son interlocuteur : un homme rondouillard d’une trentaine d’année à la barbe hirsute et étant couverts de mini-bombes en tous genre sur la large ceinture qui l’entourait. Par les burnes de Neptune t’es de retour !
- Salut Finn ! lui répondit le Chasseur Ardent avec un large sourire avant de lui faire une accolade de franche camaraderie. Comment ça va depuis la dernière fois ?
- Aides moi à amener cette caisse de provision jusqu’à la tente du cuisinier, j’te ferais le topo sur le chemin.


S’exécutant, Natsu et Fin se partagèrent la charge d’une imposante boite en bois, puis se mirent à l’amener jusqu’au point désiré en effectuant une marche en crabe. Durant le trajet, le rondouillard, fit part à son collègues que la situation entre les Mercenaires et Radcliffe était devenue encore plus tendus qu’avant. Chaque fois qu’il en avait l’occasion, il trouvait une excuse pour que les fautifs soient toujours les mêmes. Il profitait de la fatigue mentale des colons pour leur retourner le cerveau et ainsi leur faire partager ses ressentiments à l’égard des Mercenaires. Depuis un bon moment d’ailleurs ces derniers n’avaient pas particulièrement brillé. A chaque fois que quelque chose ou quelqu’un était parvenue à s’introduire dans le campement et à ruiner le morale des troupes ainsi que leur corps. De nombreux blessé étaient à déplorer, et malheureusement il n’était pas possible de les ramener à Port Royale pour leur prodiguer les soins nécessaires.

- Pourquoi ça ? Demanda Natsu perplexe. Les Navires sont rapide, on peut les transporter sans soucie.
- A ton avis, que penseront les Habitants si ils voient débarquer toutes les semaines plusieurs personnes meurtries ? Et si jamais des Colons se mettent à raconter le bordel qu’il y a ici ? ca risquerait de se faire savoir plus haut, on pourrait y perdre notre plus gros actionnaire : la Couronne. Du coup on a des médecins sur place et on se fait livrer régulièrement de quoi soigner les blessés et les malades. Mais tout cela à un coût assez important, et on va bientôt finir dans le rouge si on ne ramène pas d’or rapidement pour faire bonne figure.
- Attends….Les mercenaires aussi sont obligé de rester sur place ?
- Surtout les Mercenaire ! Si nous seuls avions le privilège de rentrer chez nous et pas les Colons ça finirait en une grosse émeute. Y’a que les grosses pointures comme Auron, Erel et toi qui aient le droit d’aller et venir librement. Vous êtes ceux qui réalisez le plus grand nombre de missions, toutes plus périlleuses les unes que les autres. Ça reste logique que vos mouvements ne soient pas restreints comme les nôtres.


A ces mots, Natsu se sentit envahit d’une forte empathie pour tous ceux qui étaient présent sur cette terre. Il se mettait à réaliser la dureté que cela devait être pour eux et baissa la tête de honte pour être venu à chaque fois ici avec tant de joie. D’autant plus qu’il commençait à prendre conscience d’un autre aspect de la Colonie : une partie de ses habitants semblait éprouver de l’animosité envers le Chasseur Ardent.
Cela lui semblait n’être que le fruit de son imagination pourtant cette sensation le suivit jusqu’à ce que lui et son camarade déposent la caisse dans la tente du cuisinier. Finn perçut le regard sombre des Colons dans leur direction et fut obliger de lui en apprendre encore plus sur la mauvaise ambiance qui pouvait régner.

- Ouai…comme tu peux le constater les Colons sont divisé en deux groupes : ceux qui sont du coté de Radcliffe, et ceux qui ont encore confiance en nous. D’ailleurs les Mercenaires sont aussi partagés : Il y a ceux qui pensent qui Radcliffe à raison et qu’on sert à rien, qu’on devrait rentrer à Port Royale et leur laisser le boulot. Et ceux qui restent professionnel en disant qu’on doit tout donner pour faire ce travail jusqu’au bout. Du coup c’est un sacré merdier…
- Tout ça c’est la faute à Radcliffe, se mit à grogner Natsu en serrant les dents. S’il n’avait pas ouvert sa sale gueule on n’en serait pas là.
- C’est p’t’être vrai….fit Finn en demandant au Draconicus de baisser d’un ton à l’aide de ses mains. Mais en attendant on doit montrer patte blanche avec lui, travailler au mieux de nos capacités, et laisser les Colons nous accorder à nouveau leur confiance. Radcliffe est peut être celui qui a tourné en bourrique la plupart d’entre nous, mais il ne faut pas oublier qu’il y est arrivé parce qu’il n’a fait que prononcer tout haut ce que les autres pensaient. En s’affirmant comme la voix de leur mécontentement ils ont vue en lui la personne qui les écoutera et les comprendra le mieux. On ne peut donc pas s’en prendre à lui directement pour l’obliger à calmer les Colons, on doit faire en sorte que ce soit eux qui se calment tout seul. Et pour ça il nous faut faire en sorte qu’ils n’aient plus rien à dire contre nous. On doit donc prendre notre mal en patience


Le duo reparti en direction des cargaisons pour continuer à les distribuer un peu partout dans le campement. Lorsqu’ils allèrent déposer dans la tente médicale les remèdes et autres outils à destination des médecins, Natsu put observer une partie de ce qui poussait les Colons a ainsi se ranger du côté de Radcliffe : Nombreux étaient les blessés ! Les malades quant à eux n’avaient rien à envier du côté du nombre. Les médecins luttaient comme ils le pouvaient pour aider leurs patients, mais une fois sur trois ces derniers succombaient des infections et des maladies. La Colonie semblait progressivement partir en déclin. A cause de cela, il senti un malaise lui pincer le cœur.

- C’est pour ça…prononça-t-il difficilement alors que son esprit se remémorait les importantes campagnes de publicité qui avaient fait échos dans toutes les Caraïbes, qu’on parle beaucoup dans les journaux d’une forte demande de bras supplémentaire pour aider à la Colonie…c’est pas pour « assurer le rôle de superpuissance de l’Angleterre »…c’est juste parce qu’on en perd tous les jours.
- Et tu veux savoir le pire…ceux qu’on enterre n’ont même pas de vraie sacrement. Et leur famille ne sont pas prévenue de leur décès. Radcliffe dit qu’une fois qu’on aura trouvé de l’or, leur nom passera à la postérité pour « avoir aidé le grand Royaume d’Angleterre »
- C’est dégueulasse…
- C’est le business….


Tout à coup, Natsu aperçut le visage de Miranda, une Mercenaire de haut rang. Celle-ci était en train de prêter main-forte aux médecins en administrant les médicaments nouvellement arrivés tout en rassurant les malades.
Le Chasseur Ardent avait entendu parler de ce qui lui était arrivé : un type de la Coalition Noire l’aurais attaqué pendant qu’elle assurait la garde d’une mine et l’aurais violemment meurtrie. Elle en serait ressortie miraculeusement vivante. Mais son corps garde encore les séquelles de son affrontement. Depuis elle s’est tournée dans des activités moins physiques afin que son corps ne la fasse pas trop souffrir, mais visant à tendre une main secourable auprès de ceux qui ont tous fait pour la remettre sur pied.

Natsu voulut allait à sa rencontre pour la saluer avec la même fantaisie qu’il avait l’habitude de faire quand il revoyait un ami. Mais avec tout ce que l’on venait de lui raconter et tout ce qu’il venait de voir, il ne se sentait pas autorisé à lui adresser la parole. A elle qui fut obligé de rester sur place malgré ses blessures et de supporter l’ambiance dérangeante que Radcliffe faisait flotter sur le campement au fur et à mesure du temps. Une seule chose lui traversait l’esprit désormais: Mettre les points sur les « I » avec le Gouverneur.
Il sortit furieusement de la tente des médecins, rapidement suivit par Finn qui avait vu la lueur mauvaise dans son regard et qui s’empressa de le rattraper pour se mettre sur son chemin.

- Je ne sais pas ce que tu à l’intention de faire, dit-il tout en apposant sa main contre le torse du jeune homme pour le stopper dans son avancée. Mais je connais suffisamment ce regard pour savoir que rien de bon ne va en sortir. Alors je te demanderais de ranger tout ça au fond de toi s’il-te-plaît.
- Je suis venue ici pour discuter avec le gros ! crois moi que je vais avoir de quoi lui dire !
- Tu n’as pas écouté ce que je t’ais dit ou quoi ! On doit tous faire profil bas pour l’instant. Si on veut se faire remarquer ça doit se faire à notre avantage. Là, tout ce que tu réussiras à faire dans ton état c’est de ruiner encore plus notre relation avec Radcliffe.
- Fred m’a dit quoi faire ! Il faut qu’on lui rappel qui sont les patrons ici ! On doit lui faire peur…
- Fred ne t’a surement pas mis au courant de l’entièreté de la situation ! le Trancha Finn. J’ai du respect pour lui mais il n’est pas aux faits de tout ce qui se passe.
- Radcliffe fait le malin juste parce qu’il se croit indispensable. Si on lui fait comprendre que ce n’est pas le cas et que s’il ne change pas son comportement il pourrait bien perdre sa place, il sera plus docile avec nous.


Le rondouillard bombardier fixa le Chasseur Ardent dans les yeux, semblant réfléchir à ce qu’il venait de dire. Était-ce une bonne ou une mauvaise idée ?.... Il scruta les alentours pour vérifier que personne n’était en train de les écouter. Discuter ainsi en plein milieu du campement était devenu beaucoup trop risqué ! Les chances que des partisans du Gouverneur n’aillent le prévenir de leur conversation était grande. Il leur fallait d’abord trouver un coin tranquille pour discuter.

- Viens ! On va allez scruter les abords de la forêt tous les deux. Tu me raconteras tout ça.

Finn parlait par expérience en proposant cette idée. Les Colons avaient de plus en plus peur de s’approcher de la demeure des Indiens. Les Mercenaires quant à eux n’avaient pas toujours le loisir de circuler librement dans l’enceinte du campement, ce qui les obligeait à effectuer de nombreuses rondes de surveillances tout autour de la Colonie quand ils n’étaient pas réquisitionnés pour aider les Anglais au travail.


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Bien entendu, l’arrivé du Chasseur Ardent ne passa pas inaperçu. Nombreux furent ceux qui en rependirent la nouvelle dans le campement jusqu’à ce que cela atteigne les oreilles de Radcliffe lui-même.
Ce dernier était posté, comme toujours, dans sa tente à étudier les plans des environs, à calculer les dépenses que la colonie nécessitait chaque jour, ainsi que les profits qu’elle engrangeait en retour. Et malheureusement aujourd’hui encore pas la moindre pépite, pas un seul semblant de pierre précieuse. Rien !
Il semblait à bout de patience quand il s’écroula sur son fauteuil molletonné, le regard perdu dans le vide, le front couvert de sueur et ses mains recouvrant son visage. Il ne comprenait pas, peut-être avait-il mal cherché, ou peut être que l’or n’était pas aussi facile à trouver…Il fallait probablement aller plus loin dans les terres pour le dénicher sans retenue. Mais comment ? La superstition des hommes les empêchait de s’y aventurer.
Mais il lui restait les Mercenaires ! Oui…cette bande d’incapable qui n’avait servi à rien jusqu’ici. A part dilapider leur provisions ces barbares n’étaient pas aussi doué qu’ils le faisaient croire. Il n’y avait qu’à les envoyer dans la forêt pour qu’ils défrichent les alentours, ainsi il serait plus facile pour les Colons de rechercher l’or. Et si certains d’entre eux viendrais à manquer cela ne faisait aucun souci pour le Gouverneur ! Ce n’est pas comme si ces bandits sans scrupules pouvaient manquer à qui que ce soit.
Radcliffe se redressa alors sur son siège, un sourire malsain se dessinant sur son visage. Il avait trouvé un moyen pour récupérer l’or qui lui était destiné, il ne lui restait plus qu’à motiver les troupes pour obliger les Mercenaires à travailler encore plus sous ses ordres. Il savait que si il leur rappelait leur manque d’utilité, aucun d’entre eux n’aurait à contredire ses propos.

A ce moment, le majordome du Gouverneur, le jeune Wiggins, entra tel un cabri dans la royale tente avec son habituel bonne humeur. Saluant amicalement Percy, le fidèle chien de Radcliffe qui faisait une sieste sur son coussin favori dans un coin, avant de se rapprocher de son maître.

- Bonjour Monsieur ! Une bien belle journée s’annonce aujourd’hui, nous venons enfin de recevoir un important arrivage de nourriture. Les hommes vont être extrêmement heureux de pouvoir à nouveau manger à leur faim. Les pauvres se serraient la ceinture depuis un peu trop longtemps. Vous aussi d’ailleurs ! vous avez le teint plutôt pâle ! Ne vous en faites pas, j’ai spécialement commandé  quelques perdrix dont vous direz des nouvelles. Un ami cuisinier français que je connais bien m’a autrefois enseigné une excellente préparation de ces oiseaux. Vous allez vous régaler.
- J’apprécie le geste Wiggins, répondit mollement le Gouverneur. Mais à moins que cette recette ne soit à base de diamants et de rubis j’aurais grand mal à me concentrer sur cette aventure.
- Ho fait ! reprit le Majordome sans perdre son entrain. J’ai entendu dire que le Mercenaire aux cheveux roses était revenu. Je n’ai pas essayé de le revoir de mes yeux, j’en aie quelque souvenir traumatisant, mais cela me semblerait une bonne chose ! c’est un jeune homme dynamique et plein de fougues. Il manque certes d’un certain savoir vivre mais j’ai appris qu’il était très apprécié par ses compagnons ! leur morale va probablement remonter au beau fixe et le travail reprendra de plus belle dans la joie…Comme lors de notre arrivé sur cette terre ! Ah j’ai encore des frissons quand vous avez entonnez ce chant plein de bonne volonté aux hommes….C’était fantastique.
- Le Mercenaire aux cheveux rose ?
- Oui, ce jeune Na…hum…Nananère….non son nom finissait en « ou »….Nathou je crois bien.


Wiggins se mit à gigoter sur place en réfléchissant intensément au nom originel du Chasseur Ardent, voyant cette activité comme un nouveau jeu de mémoire. Puis cela lui revint rapidement

- Natsu ! c’est cela ! il s’agit de Natsu
- Seigneur dieux, émit le Gouverneur en se pinçant les yeux. Je viens de résoudre un problème et voilà qu’un autre fait surface. Ces Mercenaires ne font que m’empoisonner l’existence. Voilà que ce jeune sauvageon sans éducation revient sur mes terres pour y semer une nouvelle fois la zizanie.
- Allons, il n’a pas si mauvais fond vous savez, j’ai entendu dire des tas de choses sur lui. La plupart d’entre elles le décrivent comme un combattant redoutable avec un grand cœur. Peut-être est-il le genre d’individu qui est constamment frustré d’une quelconque manière et qui ne sait trouver un semblant de tranquillité quand se battant. Il serait dans ce cas préférable de lui donner un travail qui soit plus dans les quelques cordes à son arc. Je suis sûre qu’ainsi il fera ce pour quoi il est le plus doué, se sentira parfaitement reposé une fois cela accomplie, et vous sera même reconnaissant à vous de lui avoir permis de s’exprimer aussi facilement.
- Purement grotesque Wiggins ! soupira Radcliffe d’exaspération. Un homme qui ne sait agir que par la violence n’est qu’un sauvage rien de plus. J’ose espérer qu’il n’essayera pas de m’agresser verbalement une fois encore.


Bien que le Gouverneur prétendait une telle chose, il n’en espérait pas moins que cet énergumène sans tenu franchisse un jour la ligne et fasse quelque chose de vraiment stupide qui pourrait totalement discréditer les Mercenaires auprès de la Colonie. Mais il fallait à Radcliffe trouver une méthode astucieuse pour le faire sortir de ses gonds sans que Natsu n’essaye de s’en prendre directement à lui. Il devait s’en prendre à la Colonie, faire en sorte que les Colons soient les premiers à le détester pour qu’ensuite leur haine se tourne totalement vers les Mercenaires. Cependant, ce jeune sauvageon comptait parmi les plus féroces de ses comparses, il pouvait lui prendre l’envie de quitter ce Monde dès que ses nerfs commenceraient à craquer en prétextant une mission de haute importance. Il fallait donc trouver une astuce supplémentaire pour l’obliger à rester et à supporter le train de vie de la Colonie pour espérer le briser mentalement.


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Pendant ce temps, Natsu et Finn avait eu le temps de discuter de ce que Fred avait pu conseiller au Chasseur Ardent avant son départ. Le bombardier, maintenant qu’il avait eu la vision complète du Tenancier se mit à réaliser que ce dernier n’avait pas totalement tord dans son raisonnement. Si ils parvenaient à bluffer suffisamment auprès du Gouverneur, ils seraient capable de lui faire perdre une partie de ses moyens, mais aussi de permettre aux Mercenaires de ce remettre au même niveau autoritaire. Cependant Finn ne démordait pas sur le fait que tant que les Colons que Radcliffe avait mis dans sa poche continuaient à le suivre, faire plier ce dernier ne suffira pas à récupérer la confiance des anglais. Au final, cette idée devait rester dans un coin en attendant que la situation se dégage pour les habitants du Centurio.

Se rendant alors compte qu’il avait fait le chemin pour rien, Natsu vint à se demander ce qu’il pourrait faire à la place. Il repensa à cette créature du Domaine Enchanté qu’il désirait tant aller combattre, mais son esprit se chargea de lui remémorer tout ce qu’il avait vu et apprit au cours de ce début de matinée. Si il venait à quitter le Nouveau Monde après y être resté si peu de temps, cela ne ferait que renforcer l’animosité des Colons à l’égard des Mercenaires. Et puis il ne pouvait s’empêcher de vouloir rester sur place durant plusieurs jours pour aider à ce que le campement évolue au mieux, et ainsi permettre à ce que lui et ses compagnons soient de nouveau respectés.
Seulement…le simple fait de savoir qu’il aurait à supporter la présence du  gros Gouverneur tous les jours refroidissait fortement son intention de rester sur place.
Pour l’instant il préféra garder cette idée pour lui-même, et continua de surveiller la forêt tout en apprenant plus sur ce qui était arrivé dans ce Monde auprès de Finn que les rapports ne mentionnaient pas.

Presque une heure plus tard, après que leur ronde soit faite, le duo finit par revenir dans le campement pour casser la croûte. Ils se joignirent à un groupe de Mercenaires et de Colons qui partageaient encore les mêmes idéaux de travailler ensemble. Parmi eux se trouvait Miranda, qui comme l’ensemble du campement avait fini par apprendre le retour du Draconicus, elle fut l’une des première à lui souhaiter un joyeux bon retour comme on pouvait en trouver au Centurio : des claques qui volent dans tous les sens, quelques disputes infantiles et de nombreuses embrassades amicales. Le tout suivi d’un torrent de rire autour d’un repas, certes peu copieux, mais parfais pour que Natsu perde une partie de ce sentiment de culpabilité qu’il avait en lui depuis son arrivé.

Le groupe passa ainsi le temps de sa pause à discuter bruyamment comme si ils se trouvaient tous au Centurio.
Ce ne fut qu’à l’arrivé du Gouverneur que l’atmosphère joviale disparut pour laisser la place à une tension pratiquement palpable. Ce dernier n’avait pas changé aux yeux du Mercenaire : toujours cette démarche dédaigneuse, cette suffisance dans le regard, cette attitude élitiste...Rien que le fait de le voir faisait remonter dans sa gorge toute l’amertume qu’il avait à son égard. Mais il devait se canaliser, il avait déjà fait pas mal d’effort avant d’arriver ici. Ça ne pouvait pas être plus difficile que d’affronter un sans-cœur.

- Ha vous êtes tous là ! fit-il de son habituel ton condescendant en s’adressant aux Mercenaires. Je vous cherchais justement pour vous parler Messieurs et Mesdames.

Aucun des habitants du Centurio ne fut dupe un seul instant. Radcliffe ne les cherchait pas, il savait pertinemment qu’ils se réunissaient à l’heure du repas. Mais ils se turent, préférant jouer le jeu du Gouverneur en faisant mine de prêter attention à ce qu’il allait dire. Ils n’allaient qu’écouter un mot sur cinq comme d’habitude, c’était plus que suffisant pour savoir ce qu’il voulait d’eux.

- Nous avons mal démarré nos recherches. Le fait d’être au bord de la Mer ne nous est pas entièrement favorable, voyez-vous nous finissons bien trop rapidement par atteindre une terre boueuse. Or, les richesses de cette Terre sont enfouie bien plus profondément et dans la roche. De plus si nous venions à continuer ainsi de perforer le sol au même endroit cela pourrait entrainer des éboulements dangereux. Il nous faut donc éloigner les sites de recherches, et pour cela vos compétences nous seront plus que nécessaire lors de cette tâche qui vous incombe. Il vous faudra partir en éclaireur dans la forêt, trouver un endroit propice à l’emplacement d’une nouvelle mine, et enfin sécuriser le site jusqu’à ce qu’un campement plus petit y soit installé et que les extractions minières ne commence.

Un silence pesant s’installa entre les Mercenaires, certains préféraient ne rien dire pour ne pas à avoir ce prendre la tête avec le Gouverneur, tandis que d’autre essayaient de peser le pour et le contre de ce qui venait de leur être présenté comme nouvelle mission.

- Et de combien d’entre nous avez-vous besoin pour cette expédition ? Demanda Miranda avec une certaine appréhension. Il faudrait voir à ne pas envoyer trop des nôtres, sinon le Campement perdrais une grande partie de ses défenses.
- Je vous rappelle que nous possédons toujours les pièges imaginé par l’Aurore Rouge. Leur efficacité n’est plus à démontré. Mais par mesure de sécurité je prévoyais, bien entendu, de n’envoyer que de petits groupes afin de couvrir plus de surface à explorer. trois groupes de trois personnes feront amplement l’affaire ne pensez-vous pas ?


Des groupes de trois personnes ? Cela ne dérangea pas les Mercenaires. Au contraire, ils furent quelque peu surpris que le Gouverneur ait pensé à les envoyer en petit si petit groupement. Cela leur permettrait de rester discrets tout en profitant d’une défense optimale en qu’a d’attaque des Indiens. Mais le fait d’envoyer trois fois ce genre de rassemblement était parfaitement ridicule ! Cela signifié se priver de neuf Mercenaire à la fois, soit presque la moitié des effectifs présents. Et bien entendu ça ne serait pas n’importe lesquels qui devraient accepter cette mission, les plus expérimenté dans la survie et la traque devraient se porter volontaire en premier. Ce qui signifiait également se priver des meilleurs éléments pour repérer les ennemis qui s’aventureraient trop près du campement. Au final l’idée paraissait quelque peu risquée pour être parfaitement entreprise.

Les Mercenaires et les Colons qui étaient de leur côté, firent part du risque potentiel qu’ils voyaient dans ce plan. Malheureusement, le Gouverneur leur ria au nez, prétendant à nouveau que leur utilité dans la sécurité n’était pas exceptionnel au point de ne pas être capable de la différencier avec celle qu’apportait les Colons. Les habitants du Centurio sentir pointer en eux un début de frustration qu’ils firent presque immédiatement partir de leur esprit. Depuis le temps qu’ils étaient ici ils avaient appris à oublier les sarcasmes de Radcliffe. Mais pas Natsu qui se leva d’un bond pour prendre la parole

- Hey ! Notre boulot c’est justement la sécurité ! et le vôtre c’est de trouver de l’or !

Finn et les autres Mercenaires ouvrirent de grands yeux quand le Chasseur Ardent se mit à brailler. Ils craignaient qu’il ne fasse encore une ânerie à parler sans réfléchir. Le bombardier voulut le faire assoir de force mais le jeune homme resta solidement campé sur ses positions.

- Devant la bien piètre performance dont vous tous avez été capable depuis votre arrivé, il est de mon droit ainsi que de mon devoir de vous trouver une réelle utilité afin que votre présence sur cette Terre soit justifié.
- Sauf que dans le contrat qu’on a passé avec vous il est écrit que c’est vous qui cherchez et nous qui surveillons ! Donc si vous voulez que tout marche comme il faut, il faudrait que des Mercenaires ET des Colons partent en exploration.
- Natsu bordel à quoi tu joues ? lui chuchota furieusement Finn entre les dents.
- Si vous nous envoyez là-bas, fit le jeune homme sans écouter les paroles de son ami, on vous trouvera un coin peinard, ça y’a pas de doute, mais après pour ce qu’il soit propice à une exploitation minière et pour ce qui est de faire en sorte de pas oublier où il se trouve et de le démarquer du reste de la forêt on n’a pas vraiment eu l’occasion d’apprendre ça. Donc si des Colons viennent avec nous ça sera beaucoup plus facile à gérer vous pensez pas ?
- Décidément vous ne savez rien faire, fit lassement Radcliffe en levant les yeux au ciel.
- Hey ! Vous arrêtez pas de répéter à tout le monde qu’on est nul pour assurer notre boulot. Mais vous, vous en êtes où du votre ? Non parce que aux dernière nouvelles vous avez pas récupérer le moindre truc rentable qui pourrait nous rapporter de la thune. Vrai ou pas vrai ?


Le Gouverneur sembla tout d’un coup choqué, balbutiant des mots incompréhensibles avant de reprendre ses esprits et de rétorquer furieusement.

- Ce n’est pas étonnant que nous mettions autant de temps à trouver de l’or ! Entre les Indiens qui nous assaillent et les créatures d’un autre monde qui nous envahissent, cela ne fait que retarder nos recherches ! Et d’après-vous à cause de qui en somme nous arrivé là ? Vous ! et votre bande d’incapable qui ne parvenaient pas à remplir vos fonctions comme il se doit.
- Vous vous foutez de ma gueule là ? Ca fait plus d’un an que vous êtes ici ! Venez pas me parler de retard alors que vous avez été le premier à vendre à tout le monde qu’il suffisait de se baisser pour trouver le moindre filon !
- N’ais-je pas dit à l’instant que nous avions mal débuté nos fouille ? Je reconnais avoir mal estimé les bases de nos extractions minières, mais cela ne signifie pas que mes hommes sont incapables de trouver de l’or.
- Ah ben ça alors ! fit grossièrement Natsu en posant les bras sur ses hanches comme si il venait de faire la découverte du siècle. C’est amusant ça ! c’est un peu s’qu’on n’arrête pas de vous dire avec les copains : On a mal débuté, mais ça veut pas dire qu’on va continuer à faire du n’importe quoi ! Au final on est tous dans le même bateau. Donc maintenant il serait temps de remettre les pendules à l’heure vous pensez pas ?


L’ensemble des Mercenaires affichaient un large sourire au fur et à mesure que leur compagnon aux cheveux roses s’exprimait. A peine celui-ci était-il revenu qu’il réalisait une fois encore l’unique prouesse à laquelle personne n’avait jamais réussi à le battre : mettre les nerfs en boule à une personne avec qui il discutait. Car Radcliffe était véritablement en train de fulminer, son visage était devenue cramoisie tant la colère lui empoignait les tripes. Il ne parvenait pas à supporter le fait que sa parfaite façon de gérer la Colonie soit comparée aux méthodes barbares et dépravés de ces Mercenaires. Que les grandes études qu’il ait accomplie dans sa vie soit placé au même niveau qu’une existence de pirates sans foi ni loi. Il pouvait accepter de faire une petite erreur ou deux dans ses calculs, c’était dans la nature humaine d’être imparfait. Il lui apparaissait également parfaitement logique que les Habitants du Centurio soient toujours responsable des pires déboires, leur manque d’éducation ne pouvait que les amener aux actions et pensées les plus saugrenus. Ça présence était on ne peut plus normale afin de rattraper leurs erreurs. Mais ce que ce jeune sauvageons était en train d’affirmer le mettais hors de lui.

- Puisque vous tenez tant que cela à agir comme vous l’entendez, rugit alors le Gouverneur, libre à vous ! Faites comme bon vous semble ! Mais si jamais le moindre soucie venait à se faire sentir au sein de cette Colonie, cela serait entièrement votre faute à vous !

Il tendit un doigt accusateur en direction du Chasseur Ardent, le nommant de cette façon responsable de l’organisation des Mercenaires sur le Nouveau Monde, ainsi que le chef de la Sécurité de la Colonie. Toutes les actions du groupe passeront donc par lui et personne d’autre, toutes les bonnes nouvelles, comme les mauvaises, retomberont entièrement sur ses épaules. Signifiant que de trop grosses erreurs le mettrait hors-jeux de cette chasse à l’or. En clair, Radcliffe venait de se donner le droit d’ajouter une close supplémentaire au contrat qui le liait aux Mercenaires : Si Natsu venait à échouer dans ce travail, il n’aurait plus le droit de faire partie du Centurio. En retour, ce dernier lui proposa le même résultat si le Gouverneur venait à manquer à son poste également. Ainsi, les deux protagonistes de ce violent échange verbale furent contraint par cet accord à tenir respectivement leurs engagements.

Puis Radcliffe s’éclipsa tel un ouragan en direction de sa tente, faisant voler rageusement sa cape au vent tout en pestant contre les mercenaires, et plus précisément contre cet insupportable garçon aux cheveux roses. Mais une fois qu’il se retrouva dans ses appartements, dissimulé aux yeux des Colons, alors un sourire sinistre se dessina sur son visage. Les choses ne s’étaient pas passé comme prévu, mais il avait pu trouver une méthode pour obliger le Draconicus à rester sur place tant que les recherches n’aboutissaient pas à quelque chose de concluant. C’était un pari risqué car le Noble était persuadé que seul le temps lui permettrait de trouver ce qu’il convoite le plus, il lui fallait maintenant trouver une façon pour que ce garçon devienne le parfait bouc-émissaire et fasse sombrer sa bande de barbare avec lui. Bien que désormais, ce n’était plus uniquement dans le but d’écarter les Mercenaires de son or qu’il désirait tant les discréditer, mais surtout pour se venger de l’affront que ce Natsu lui avait fait en le mettant pratiquement à son niveau.

De son coté, ce dernier resta un instant impassible, ses yeux suivirent le Gouverneur sans vraiment l’observer. Il semblait partiellement déconnecté de la réalité. Jusqu’à ce que ses esprits lui reviennent et qu’il réalise que sa fureur l’avait conduit encore une fois à faire quelque chose d’irréfléchi. Aussi se mit-il à fixer stupidement ses compagnons en quête d’une réponse de leur part, d’un conseil, ou même d’une engueulade. N’importe quoi du moment que quelqu’un puisse lui dire ce qu’il devait faire à présent.
Au lieu de tout cela, ce fut une véritable ovation que les mercenaires et les colons encore de leur cotés lui firent. L’étreignant chacun leur tour, lui prodiguant des accolades de pure bonheur ou encore lui ébouriffant les cheveux.

- T’es cinglé ! lui lança Finn complétement euphorique. T’es complétement cinglé ! Mais putain de merde, tu viens de nous donner une chance inespérée pour nous refaire.
- De quoi ? fit Natsu perplexe et complétement perdu face à ce qu’il se passait.
- Tais-toi…tu pourrais ruiner ce moment. Viens ici que je t’embrasse espèce de crétin géniale
- Si tu me touche je te bouffe !


Nouvel éclat de rire de la part de l’assemblé. Marina apposa alors une main amicale sur l’épaule du Chasseur Ardent afin de lui faire comprendre plus simplement sa nouvelle situation :

- Tu as remis Radcliffe à sa place de la meilleure façon qui soit et en plus tu as gagné du galon ! Maintenant te voilà devenue chef de la Sécurité, Dragonnet !
- DE QUOI !!!!! MOI ! UN CHEF ! Mais j’ai absolument pas les capacités pour ça ! c’est trop chiant et ça demande trop de boulot !
- Il va te falloir t’y faire mon gars parce que sinon on va tous couler par ta faute
- J’comprends plus rien…. J’ai fait un truc bien ou non au final ?
- Ça y’a que toi qui pourra nous le faire savoir. Maintenant que tu vas rester avec nous pour un looooooooong moment.


S’ensuivit une nouvelle clameur générale à la fin de laquelle Natsu suivit la tendance générale en riant aux éclats…même si il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Excepté le fait qu’il venait de s’embarquer pour quelque chose de bien plus grand que ce qui était prévu lors de son arrivé.



Suite
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Alors, nous voilà au deuxième épisode de cette série au Nouveau Monde. Série qui s’annonce plutôt longue si je comprends bien le contenu de ta mission. En effet, tu viens de t’engager à rester pas mal de temps sur place. Alors, je vais énoncer brièvement les choses qui me semblent importantes mais sur lesquelles je ne souhaite pas m’attarder.


  • Il y a régulièrement des fautes d’orthographe. Cela ne rend pas le texte illisible mais cela lui fait perdre un peu de sa crédibilité. Essaie vraiment de te relire avec soin.
  • J’ai déjà fait plusieurs remarques dans le précédent rp sur Ratcliffe (son nom) ainsi que sur les Anglais et sur le roi qu’ils n’ont pas. Etant donné que c’est fait, je ne souhaite pas en reparler, puisque de toute façon, tu n’avais pas encore eu de note pour le précédent au moment où tu as écrit celui-ci. Mais tu le sauras pour les prochains !


Passons à présent à ce qui m’intéresse vraiment dans cet exploit. On commence avec le début :


  • J’apprécie les dialogues, plutôt bien construits et dynamiques, ils permettent de découvrir un peu la situation des mercenaires. Il y a une belle synergie avec Finn.
  • La situation est d’ailleurs plutôt bien développée, la tension que tu fais monter entre les deux « camps » n’est pas inintéressante.
  • J’ai vraiment bien aimé l’idée que la plupart des colons et mercenaires sont coincés sur place, qu’on ne veut pas que les blessés rentrent au pays pour ne pas inquiéter les gens et enrayer la propagande. Si c’est de toi, je trouve ça vraiment réussi et ça augmente l’état d’empathie pour ceux qui y sont. Le fait que cela développe une certaine jalousie de la part des autres est très exploitable, même si je trouve que tu ne l’as peut-être pas fait assez ressentir au niveau du repas, où il m’a semblé que tout le monde s’entendait comme cul et chemise.
  • En parlant d’empathie, à te lire, on a vraiment l’impression que les mercenaires sont les gens les plus sympa du coin. Vraiment, le Consulat passe pour un groupe de racailles à côté. Bref, sérieusement, ça manque peut-être un peu de l’esprit « mercenaires », qui est quand même censé être constitué au moins d’une bonne partie de pirates, durs à cuire.
  • J’apprécie les discussions avec Wiggings, je me vois dans le film avec sa petite voix fluette. Ah oui, et le « nananère » et « nathou ».
  • Les passages de Natsu à Ratcliffe sont pas mal non plus et rythment le rp. J’insiste sur ce point car même si je ne pense pas que tu sois le seul à le faire, c’est un peu comme si tu faisais « deux rps en un seul ». Cela permet vraiment de s’attarder sur la personne de Ratcliffe.
  • La joute verbale entre Ratcliffe et Natsu est pas mal, mais pas non plus exaltante pour moi. C’est pas mal, cela permet de faire avancer les choses (surtout pour ton personnage) et de mettre les deux partis au pied du mur. J’attends évidemment de voir ce que Ratcliffe a en tête !


Je pense que c’est vraiment tout ce que j’avais à dire. Je dirais que c’est plutôt un bon départ au nouveau monde, même si tu devrais vraiment mettre plus de nuance dans le caractère des mercenaires, qui me semblent actuellement être une seule entité à la personnalité bienveillante.

Mais du coup, il faut vraiment que tu te montres à la hauteur de cette nouvelle responsabilité. On compte sur toi !

Mission normale : 20 points d'expérience + 220 munnies (dont un bonus de 20) + 3 PS ( 1 en force pour les caisses, 2 en psychisme)
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