La Colonie du Nouveau Monde promet des richesses incroyables. Le bois y est d’une qualité extraordinaire, solide et en dizaines de couleurs différentes… chacune pouvant se trouver en dizaines de teintes différentes, le Consulat en sera fou tant on peut faire n’importe quoi avec. Plus encore, ses arbres sont présents en quantités déraisonnables. Quiconque voudra du bois en voudra parmi ceux-là… certains sont parfaits pour les arcs, d’autres font de très bons pavois presque aussi résistant que l’acier pour un poids tellement moindre et la liste est encore longue. Au Nouveau Monde, le soleil est intense et quasi-permanent, la nuit néanmoins douce et rafraichissante. L’écosystème extrêmement généreux en énergie permet à des fruits et des épices aux allures excentriques mais jamais aussi folles que leurs goûts. Sans vous parlez des herbes, feuilles, racines et toutes les végétations à priori sans valeurs qui ici peuvent toutes être utilisés en alchimie, certaines plus rares soignent ou empoisonnent au moindre contact. La flore est si vaste et permet d’être pleine de surprises… mais que dire de la faune ? Le braconnage peut rapporter et si les animaux d’ici ne sont pas les plus exotiques, ils sont très recherchés. On trouve aussi des minerais précieux, pour la forge ou pour faire de la poudre à canon. Qu’est-ce qu’il n’y a pas ici ? On se le demande. Le Centurio mise gros sur cet colonie, tout ce que les mercenaires et la compagnie des indes pourront prendre ici, ils le prendront.
Les Indiens voient les choses de manières radicalement différentes. Jusqu’ici ils n’attaquaient que ceux qui s’aventuraient dans la forêt mais désormais, ca a changé, le combat est arrivé.
« Les peaux-rouges nous assaillent en hurlant et repartent en courant comme des lâches… puis recommencent jusqu’au levé du jour. La première attaque nous a bien surpris… nous avons érigé des murs depuis mais les tireurs peinent à contenir les Indiens. Il y a même des tranchés et des talus désormais, plusieurs pièges. » Déclara Radcliff, de mauvaise humeur et sur les nerfs, jetant un regard mauvais à tout ce qui bouge alors que lui et Auron parcourait la colonie. L’espace entre les tentes était rapidement devenu un réseau où circulent foules de gens et marchandises qui vont et viennent, comme des petites routes de terres. « Les activités battent toujours leur plein, grâce à mon leadership… » Et au centre du camp, des Indiens capturés la veille se font battre et saigner à mort par les volontaires. « …mais je crains que notre défense s’érode de nuit en nuit. »
Finalement, les deux hommes parvinrent jusqu’à la plus luxueuse des tentes, celle du commandement. Radcliff et Auron se posèrent autour d’une table où étaient disséminées de nombreuses cartes. A vrai dire, les relations ne sont pas fameuses entre le Gouverneur et le Centurio… mais la guerre a le don de rassembler.
« On a repérer un camp Indien, les éclaireurs parlent d’un avant-poste où stationnent de nombreux Indiens, ils ont des raisons de penser que c’est la position depuis laquelle ces sauvages nous harcèlent… et j’ai prévu de l’attaquer dans l’après-midi. » Radcliff observa le mercenaire en plissant les yeux, ne masquant pas son hostilité. Comprenant que son interlocuteur n’y voyait aucun problème, il poursuivi. « Ca sera loin d’être simple, ils sont déjà vifs et redoutables sur le rivage mais dans leur forêt, ce seront de vrais fauves. La forêt donne de nombreux couverts et à vrai dire… sans ligne de vue pour leurs armes à feux, je ne vois pas mes soldats faire le poids face aux Indiens. Une idée ? »
« Vos éclaireurs se sont-ils fait repéré ? »
« Oui. »
« Les Indiens ne sont déjà plus là alors… » Dit Auron d’une voix rauque et enrouée, baissant les yeux les cartes d’un air songeur. « … et les colons ne sont pas suffisamment en forme, ils sont à bout de forces. Vos tireurs sont suffisamment dégourdis pour toucher des cibles fixes dans la nuit ? »
« A quoi vous pensez ? »
« A des barils d’huiles, d’alcools, de poudres… quand les Indiens approchent, on les fait sauter. Ça, quatre murs et des tireurs sur chacun d’eux, nous refroidirons les peaux-rouges. Peut-être réfléchiront-ils à deux fois avant de revenir. Il vaut mieux avoir le temps de bien se préparer avant d’attaquer les Indiens sur leurs propres terres pour faire l’attaque la plus terrible possible. Ils vivent surement profondément loin dans la forêt, on ne peut pas juste y faire des allez-retours. »
« Ça risque de bien grignoter le bénéfice… les produits inflammables et explosifs sont parmi les plus précieux. »
« Le Nouveau Monde est vaste et riche en ressources. De toute façon, si la colonie ne décime pas les Indiens, c’est elle qui se fera décimer et il n’y aura plus aucun bénéfice du tout. »
« Alors vous n’étiez pas un lâche… le chef des inventaires s’appelle Will Macdow, c’est l’un des vôtres alors arrangez-vous avec lui. »
Auron acquiesça et partit voir le chef des inventaires… mais s’arrêta juste avant la sortie sans se retourner.
« Par contre, n’espérez pas que le manque soit répercuté sur la part du Centurio. »
« Ça ne sera pas sur la mienne non plus. »
« Non, ce sont juste les frais de fonctionnement. »
Le mercenaire s’extirpa de la tente et partit au bord de mer. Quelques bateaux gigantesques y stationnaient, attendant d’être chargé pour repartir au port où un vaisseau envoi tout ça au Centurio qui le revend à droite et à gauche. Cette partie à l’écart du camp principal était protégé par des mercenaires violents mais professionnels, ça ne rigolait pas au niveau de la sécurité. Auron alla voir celui qui criait sur les autres, c’était son homme et celui-ci accepta la demande. Le temps que le mercenaire aille chercher de la main d’œuvre, Will rassemblait des huiles, des alcools et de la poudre en tonneaux. Dans le camp, Auron s’adressa à des manutentionnaires, tous partants pour placer les tonneaux.
« Bien, ils vous attendent sur le rivage. Placez tout autour du camp à portée de tir des fusils au sommet des murs. Espacez-les intelligemment pour qu’ils ne se déclenchent pas les uns et les autres sans une balle. Avant que vous vous y mettiez, je dois savoir. A part les Indiens, vous avez vu d’autres personnes ? »
Personne n’a été vu hormis un homme-chat, probablement Raido vu les témoignages… mais s’il y a la Coalition Noire et, ou le Consulat ici… alors personne n’en sait rien. Auron avait conscience de l’importance et la gravité d’une autre présence extérieure mais préférait se concentrer sur les Indiens. Il ne les repousserait pas mais si son plan marchait… alors la Colonie pourrait se préparer au combat dans les meilleures conditions. Ce conflit avec les Indiens n’est pas prévu pour s’éterniser.
Au soir venu, le camp fortifié était plongé dans la calme et l’obscurité… le soleil venait juste d’abandonner les colons. On entendit d’abords les tambours de guerres transmettent leurs vibrations dans le sol… puis les Indiens arrivaient en hurlant, à cheval ou à pied, tirant déjà des flèches alors qu’il chargeait en zigzag. Des coups de feu retentirent en réponses, secs et précis mais la nuit resta noire. Une deuxième salve partit, atteignant un tonneau d’alcool qui s’embrasa et se répandit à grande vitesse. La lumière était revenu, les tireurs colons parvinrent sans mal à déchainer explosions et incendies en chaines. Les indiens hurlaient, de rage ou de douleur et se voyaient contraints de fuir. Ils ont ré-attaqué trois fois avant de finalement ne plus attaquer.
« Gouverneur, je vous enverrais du renfort et de l’équipement. En attendant, vous avez de quoi brûlé les Indiens. »
Mer 24 Juin 2015 - 13:20Les Indiens voient les choses de manières radicalement différentes. Jusqu’ici ils n’attaquaient que ceux qui s’aventuraient dans la forêt mais désormais, ca a changé, le combat est arrivé.
« Les peaux-rouges nous assaillent en hurlant et repartent en courant comme des lâches… puis recommencent jusqu’au levé du jour. La première attaque nous a bien surpris… nous avons érigé des murs depuis mais les tireurs peinent à contenir les Indiens. Il y a même des tranchés et des talus désormais, plusieurs pièges. » Déclara Radcliff, de mauvaise humeur et sur les nerfs, jetant un regard mauvais à tout ce qui bouge alors que lui et Auron parcourait la colonie. L’espace entre les tentes était rapidement devenu un réseau où circulent foules de gens et marchandises qui vont et viennent, comme des petites routes de terres. « Les activités battent toujours leur plein, grâce à mon leadership… » Et au centre du camp, des Indiens capturés la veille se font battre et saigner à mort par les volontaires. « …mais je crains que notre défense s’érode de nuit en nuit. »
Finalement, les deux hommes parvinrent jusqu’à la plus luxueuse des tentes, celle du commandement. Radcliff et Auron se posèrent autour d’une table où étaient disséminées de nombreuses cartes. A vrai dire, les relations ne sont pas fameuses entre le Gouverneur et le Centurio… mais la guerre a le don de rassembler.
« On a repérer un camp Indien, les éclaireurs parlent d’un avant-poste où stationnent de nombreux Indiens, ils ont des raisons de penser que c’est la position depuis laquelle ces sauvages nous harcèlent… et j’ai prévu de l’attaquer dans l’après-midi. » Radcliff observa le mercenaire en plissant les yeux, ne masquant pas son hostilité. Comprenant que son interlocuteur n’y voyait aucun problème, il poursuivi. « Ca sera loin d’être simple, ils sont déjà vifs et redoutables sur le rivage mais dans leur forêt, ce seront de vrais fauves. La forêt donne de nombreux couverts et à vrai dire… sans ligne de vue pour leurs armes à feux, je ne vois pas mes soldats faire le poids face aux Indiens. Une idée ? »
« Vos éclaireurs se sont-ils fait repéré ? »
« Oui. »
« Les Indiens ne sont déjà plus là alors… » Dit Auron d’une voix rauque et enrouée, baissant les yeux les cartes d’un air songeur. « … et les colons ne sont pas suffisamment en forme, ils sont à bout de forces. Vos tireurs sont suffisamment dégourdis pour toucher des cibles fixes dans la nuit ? »
« A quoi vous pensez ? »
« A des barils d’huiles, d’alcools, de poudres… quand les Indiens approchent, on les fait sauter. Ça, quatre murs et des tireurs sur chacun d’eux, nous refroidirons les peaux-rouges. Peut-être réfléchiront-ils à deux fois avant de revenir. Il vaut mieux avoir le temps de bien se préparer avant d’attaquer les Indiens sur leurs propres terres pour faire l’attaque la plus terrible possible. Ils vivent surement profondément loin dans la forêt, on ne peut pas juste y faire des allez-retours. »
« Ça risque de bien grignoter le bénéfice… les produits inflammables et explosifs sont parmi les plus précieux. »
« Le Nouveau Monde est vaste et riche en ressources. De toute façon, si la colonie ne décime pas les Indiens, c’est elle qui se fera décimer et il n’y aura plus aucun bénéfice du tout. »
« Alors vous n’étiez pas un lâche… le chef des inventaires s’appelle Will Macdow, c’est l’un des vôtres alors arrangez-vous avec lui. »
Auron acquiesça et partit voir le chef des inventaires… mais s’arrêta juste avant la sortie sans se retourner.
« Par contre, n’espérez pas que le manque soit répercuté sur la part du Centurio. »
« Ça ne sera pas sur la mienne non plus. »
« Non, ce sont juste les frais de fonctionnement. »
Le mercenaire s’extirpa de la tente et partit au bord de mer. Quelques bateaux gigantesques y stationnaient, attendant d’être chargé pour repartir au port où un vaisseau envoi tout ça au Centurio qui le revend à droite et à gauche. Cette partie à l’écart du camp principal était protégé par des mercenaires violents mais professionnels, ça ne rigolait pas au niveau de la sécurité. Auron alla voir celui qui criait sur les autres, c’était son homme et celui-ci accepta la demande. Le temps que le mercenaire aille chercher de la main d’œuvre, Will rassemblait des huiles, des alcools et de la poudre en tonneaux. Dans le camp, Auron s’adressa à des manutentionnaires, tous partants pour placer les tonneaux.
« Bien, ils vous attendent sur le rivage. Placez tout autour du camp à portée de tir des fusils au sommet des murs. Espacez-les intelligemment pour qu’ils ne se déclenchent pas les uns et les autres sans une balle. Avant que vous vous y mettiez, je dois savoir. A part les Indiens, vous avez vu d’autres personnes ? »
Personne n’a été vu hormis un homme-chat, probablement Raido vu les témoignages… mais s’il y a la Coalition Noire et, ou le Consulat ici… alors personne n’en sait rien. Auron avait conscience de l’importance et la gravité d’une autre présence extérieure mais préférait se concentrer sur les Indiens. Il ne les repousserait pas mais si son plan marchait… alors la Colonie pourrait se préparer au combat dans les meilleures conditions. Ce conflit avec les Indiens n’est pas prévu pour s’éterniser.
Au soir venu, le camp fortifié était plongé dans la calme et l’obscurité… le soleil venait juste d’abandonner les colons. On entendit d’abords les tambours de guerres transmettent leurs vibrations dans le sol… puis les Indiens arrivaient en hurlant, à cheval ou à pied, tirant déjà des flèches alors qu’il chargeait en zigzag. Des coups de feu retentirent en réponses, secs et précis mais la nuit resta noire. Une deuxième salve partit, atteignant un tonneau d’alcool qui s’embrasa et se répandit à grande vitesse. La lumière était revenu, les tireurs colons parvinrent sans mal à déchainer explosions et incendies en chaines. Les indiens hurlaient, de rage ou de douleur et se voyaient contraints de fuir. Ils ont ré-attaqué trois fois avant de finalement ne plus attaquer.
« Gouverneur, je vous enverrais du renfort et de l’équipement. En attendant, vous avez de quoi brûlé les Indiens. »