Le Château de la Bête est un monde silencieux… les loups ne se permettent pas de chanter et les villageois n’osent pas plus… tout simplement parce que la demeure qui domine ce monde, autrefois habité par la Belle et la Bête… est désormais l’endroit où réside Ariez Ibel, Boss de la Coalition Noire, la personnalité la plus crainte dans l’univers. Elle a attaquée, seule, le quartier général même du Consulat et en devenant un sans-cœur… on ne peut pas dire qu’elle est survécu… mais on peut dire que ce qu’il y a de pire chez elle, ses ténèbres, ont survécus. La créature qui vit dans le Château de la Bête est mille fois pire que l’humaine qui y habitait par le passé. J’aurais pu rentrer, saluer la princesse mais… je ne préférais… on la décrit capricieuse et excentrique, cruelle… pour peu qu’elle est faim, je ne préférais pas avoir à faire à elle. En plus de ça, je fais déjà suffisamment de courbette à Death et je me passerais bien d’en faire à Ariez.
Puis franchement… Bonjour, je passais dans le coin pour une mission et je suis venu vous saluez au passage ! Elle n’en a rien foutre de moi, ne me connait même pas et c’est mieux ainsi, au pire, je ne ferais que la déranger pour rien.
« C’est partit… »
Je me trouvais debout face au vide, dominant le vide qui allait de paire avec l’immense falaise sur laquelle était construite le Château de la Bête. Mon premier problème, c’est mon inexpérience dans l’escalade… surtout quand il faut escalader vers le bas. J’ai réfléchi quelques instants, appréhendant grandement de chuter et simplement mourir. Finalement, comme très souvent, c’est ma magie qui débloquerait cette situation. J’ai posé ma main gauche désarmée sur mon cœur, serrant le poing alors que mon ombre se mit à tournoyer autour de moi… et finit par me ceinturer la taille alors que deux tentacules s’enfoncèrent dans le sol derrière moi. Mon cœur se mit à battre la chamade, je ne sentais quasiment plus mon corps et j’ai sauté… sans un cri, incapable d’émettre le moindre son jusqu’à ma ceinture d’ombre me retienne violemment, m’infligeant d’une douleur soudaine qui me fit hurler de douleur et en même temps de soulagement, je n’étais pas mort. Levant ma Keyblade en l’air, je compris avec la douleur que mes côtes avaient mangée sévères… et fermant les yeux en grinçant des dents, j’ai sondé l’espace autour de moi sur vingt mètres.
J’ai sentit des présences dans la falaise elle-même… et ça confirmait la présence d’une grotte. Qui peut bien vivre dans le socle même du Château d’Ariez ? Rien d’amical et ma décision était prise, malgré la douleur dans mes côtes, je devais continuer par mes propres moyens et sans magie au risque qu’elle ne me fasse défaut au pire moment. Mes mains se sont agrippés où elles ont pu et m’aidant aussi de mes jambes pour me soutenir, j’ai lentement et péniblement rejoint la caverne promise au bout de longues minutes de souffrances.
Quand enfin mes pieds reposaient sur quelque chose de plat et stable, je ne pus m’empêcher de lâcher un énorme soupir de soulagement, prenant même le luxe de me reposer pour récupérer un peu.
J’avais, par contre, un énorme problème… la caverne était plongée dans l’obscurité. Il ne faisait pas simplement nuit mais à l’intérieur c’était l’ombre parfaite… pas la moindre lumière alors même que je pouvais sentir plusieurs présences à l’intérieur. Me battre sans voir paraissait compliqué et plus encore pour trouver du salpêtre. De la lumière… pour la première fois de ma vie, j’en voulais ou plus exactement, j’en avais besoin. En fait, pour me battre, je savais comment pallier au problème de luminosité mais pour trouver ce qu’on m’avait demandé, je séchais. Vous savez quoi ? Je suis juste un connard de ne pas avoir pensez à prendre une torche. Je me suis aventuré dans la caverne… laissant ma Clef trainé bruyamment au sol pour attirer les ennemis à moi… et ça n’a pas manqué. Deux mètres plus tard, on me chargeait en tous sens et moi j’étais penché sur le coté à cause de mes côtes probablement fêlés. Je n’arrivais juste pas à incanter… à plusieurs reprise, on m’interrompit en train de lancer mon sort… j’ai enchainé deux coups de zones, sentant que je repoussais mes ennemis et précipitamment, j’ai lancé mon sort : Espace.
L’ombre s’en est allée, laissant alors place à un quartier typique du jardin radieux mais en ruines… et malgré le ciel nuageux, on y voyait comme en plein jour. J’aperçus alors trois soldats sans-cœur, rien de bien méchant en somme et ce, malgré la douleur dans mes côtes. Un soldat me charge et sans mal, je le repousse d’un revers de clef. Le sans-cœur, déséquilibré, n’a juste pas le temps de réagir alors que je me rue sur lui pour abattre d’un coup de Keyblade latérale. Je me suis retourné juste à temps pour frapper l’autre d’un revers, ployant et posant genou à terre, le brusque mouvement m’ayant déchiré les côtes. Du moins, c’est comme ça que je le ressentis… et je n’ai pas attendu qu’il se relève pour l’attirer à moi d’un sort d’aimant et l’achever en le transperçant. Pour le dernier, j’ai du me forcé un peu et l’ai frappé en continu jusqu’à l’anéantir.
Le combat fini, mon sort se dissipa et j’étais de retour dans la caverne. Finalement, et même si j’avais préféré une autre solution, j’ai attrapé la sphère d’invocation accroché à ma ceinture avant de la jeter contre le sol.
Elle explosa et laissa apparaitre un Opéra Jaune que je ne pouvais voir.
« Éclaire ma route en te foudroyant, sans-cœur mineure ! » Lui ordonnais-je ! Sauf que ça ne marchait pas, il ne semblait pas comprendre et… je me suis mis en colère. Il ne restera là que dix minutes alors j’avais envie qu’il se presse ! Quel sans-cœur demeuré, j’avais envie de le frapper… et à ce moment-là, il se foudroya, semblant répondre à mon envie de lui faire du mal. L’Opéra Jaune lance des sorts de foudres mais peut aussi les absorber. Désormais, il se foudroyait et éclairait mon chemin éclair après éclair comme une lampe clignotante. Finalement, j’ai enfin vu de la poudre blanche sur les murs et l’effritant de mes doigts, je l’ai reniflé… c’était bien du salpêtre.
J’ai pressé le pas pour quitter la caverne, histoire d’être sortit avant que mon Opéra Jaune ne disparaisse. Pour remonter, j’ai attendu d’avoir recouvré ma magie et me suis servi de mon ombre pour me hisser jusqu’au sommet de la falaise.
Dim 17 Mai 2015 - 18:52Puis franchement… Bonjour, je passais dans le coin pour une mission et je suis venu vous saluez au passage ! Elle n’en a rien foutre de moi, ne me connait même pas et c’est mieux ainsi, au pire, je ne ferais que la déranger pour rien.
« C’est partit… »
Je me trouvais debout face au vide, dominant le vide qui allait de paire avec l’immense falaise sur laquelle était construite le Château de la Bête. Mon premier problème, c’est mon inexpérience dans l’escalade… surtout quand il faut escalader vers le bas. J’ai réfléchi quelques instants, appréhendant grandement de chuter et simplement mourir. Finalement, comme très souvent, c’est ma magie qui débloquerait cette situation. J’ai posé ma main gauche désarmée sur mon cœur, serrant le poing alors que mon ombre se mit à tournoyer autour de moi… et finit par me ceinturer la taille alors que deux tentacules s’enfoncèrent dans le sol derrière moi. Mon cœur se mit à battre la chamade, je ne sentais quasiment plus mon corps et j’ai sauté… sans un cri, incapable d’émettre le moindre son jusqu’à ma ceinture d’ombre me retienne violemment, m’infligeant d’une douleur soudaine qui me fit hurler de douleur et en même temps de soulagement, je n’étais pas mort. Levant ma Keyblade en l’air, je compris avec la douleur que mes côtes avaient mangée sévères… et fermant les yeux en grinçant des dents, j’ai sondé l’espace autour de moi sur vingt mètres.
J’ai sentit des présences dans la falaise elle-même… et ça confirmait la présence d’une grotte. Qui peut bien vivre dans le socle même du Château d’Ariez ? Rien d’amical et ma décision était prise, malgré la douleur dans mes côtes, je devais continuer par mes propres moyens et sans magie au risque qu’elle ne me fasse défaut au pire moment. Mes mains se sont agrippés où elles ont pu et m’aidant aussi de mes jambes pour me soutenir, j’ai lentement et péniblement rejoint la caverne promise au bout de longues minutes de souffrances.
Quand enfin mes pieds reposaient sur quelque chose de plat et stable, je ne pus m’empêcher de lâcher un énorme soupir de soulagement, prenant même le luxe de me reposer pour récupérer un peu.
J’avais, par contre, un énorme problème… la caverne était plongée dans l’obscurité. Il ne faisait pas simplement nuit mais à l’intérieur c’était l’ombre parfaite… pas la moindre lumière alors même que je pouvais sentir plusieurs présences à l’intérieur. Me battre sans voir paraissait compliqué et plus encore pour trouver du salpêtre. De la lumière… pour la première fois de ma vie, j’en voulais ou plus exactement, j’en avais besoin. En fait, pour me battre, je savais comment pallier au problème de luminosité mais pour trouver ce qu’on m’avait demandé, je séchais. Vous savez quoi ? Je suis juste un connard de ne pas avoir pensez à prendre une torche. Je me suis aventuré dans la caverne… laissant ma Clef trainé bruyamment au sol pour attirer les ennemis à moi… et ça n’a pas manqué. Deux mètres plus tard, on me chargeait en tous sens et moi j’étais penché sur le coté à cause de mes côtes probablement fêlés. Je n’arrivais juste pas à incanter… à plusieurs reprise, on m’interrompit en train de lancer mon sort… j’ai enchainé deux coups de zones, sentant que je repoussais mes ennemis et précipitamment, j’ai lancé mon sort : Espace.
L’ombre s’en est allée, laissant alors place à un quartier typique du jardin radieux mais en ruines… et malgré le ciel nuageux, on y voyait comme en plein jour. J’aperçus alors trois soldats sans-cœur, rien de bien méchant en somme et ce, malgré la douleur dans mes côtes. Un soldat me charge et sans mal, je le repousse d’un revers de clef. Le sans-cœur, déséquilibré, n’a juste pas le temps de réagir alors que je me rue sur lui pour abattre d’un coup de Keyblade latérale. Je me suis retourné juste à temps pour frapper l’autre d’un revers, ployant et posant genou à terre, le brusque mouvement m’ayant déchiré les côtes. Du moins, c’est comme ça que je le ressentis… et je n’ai pas attendu qu’il se relève pour l’attirer à moi d’un sort d’aimant et l’achever en le transperçant. Pour le dernier, j’ai du me forcé un peu et l’ai frappé en continu jusqu’à l’anéantir.
Le combat fini, mon sort se dissipa et j’étais de retour dans la caverne. Finalement, et même si j’avais préféré une autre solution, j’ai attrapé la sphère d’invocation accroché à ma ceinture avant de la jeter contre le sol.
Elle explosa et laissa apparaitre un Opéra Jaune que je ne pouvais voir.
« Éclaire ma route en te foudroyant, sans-cœur mineure ! » Lui ordonnais-je ! Sauf que ça ne marchait pas, il ne semblait pas comprendre et… je me suis mis en colère. Il ne restera là que dix minutes alors j’avais envie qu’il se presse ! Quel sans-cœur demeuré, j’avais envie de le frapper… et à ce moment-là, il se foudroya, semblant répondre à mon envie de lui faire du mal. L’Opéra Jaune lance des sorts de foudres mais peut aussi les absorber. Désormais, il se foudroyait et éclairait mon chemin éclair après éclair comme une lampe clignotante. Finalement, j’ai enfin vu de la poudre blanche sur les murs et l’effritant de mes doigts, je l’ai reniflé… c’était bien du salpêtre.
J’ai pressé le pas pour quitter la caverne, histoire d’être sortit avant que mon Opéra Jaune ne disparaisse. Pour remonter, j’ai attendu d’avoir recouvré ma magie et me suis servi de mon ombre pour me hisser jusqu’au sommet de la falaise.