Les toits étaient plutôt calmes, comparés à la rue en dessous. Il devait être cinq heure, cinq heure quarante cinq peut-être. La nuit était encore fraîche, certains ivrognes titubaient dans la rue en chantant des chansons paillardes. Un trop plein d'énergie, ainsi que du bruit,empêchait Shindako de dormir. Alors autant qu'il mette ce temps à profit pour s'entraîner. Les toits étaient à peu près de la même hauteur avec quelques obstacles. Après avoir replacé son chapeau sur sa tête il débuta sa course.
En ayant atteint la limite de la toiture, le jeune homme sauta, se réceptionna grâce à une roulade puis reprît sa course. Shindako se rua en avant et, lorsqu'il atteignit le bord, se laissa tomber sur le toit du prochain bâtiment. Continuant sur sa lancée, il grimpa sur une cheminée puis, en voyant que le prochain auvent serait presque hors de portée, il décida malgré tout de tenter sa chance. Le jeune homme poussa de toutes ses forces sur ses jambes et sauta en lançant ses bras en avant pour attraper le rebord.
L'ayant attrapé avec le bout des doigts Shindako frappa de plein fouet le mur et sentit une vive douleur dans sa poitrine probablement une côté cassée.Remonter allait demander au jeune homme beaucoup d'effort mais en se surpassant il réussit à se hisser.Arrêter maintenant cette promenade au clair de lune serait d'une certaine façon décevante
En reprenant sa course avec un rythme moins soutenue, le simili passa à côté d'un vieux château d'eau, à moitié écroulé sur lui-même. Le bruit produit par son pas contre le sol produisit un bruit assez plaisant. Pour franchir le prochain obstacle, il dut sauter et glisser en l'air afin d'éviter un conduit. Lorsqu'il eut passé l'obstacle, le sol inégal le fit chuter. Un observateur répondrait que Shindako tombait avec panache, mais la réalité était tout autre, le jeune homme tomba face la première sur le toit suivant. Il se releva avec quelques égratignures la douleur dans son thorax amplifiée et une tenue totalement salie et trouée.
En reprenant son souffle le mercenaire vit un château d'eau à quelques mètres de distance, encore intact et assez haut. Une fois qu'il aurait atteint ce point , il reviendrait à l'auberge. La distance était d'une centaine de mètre environ. Y arriver en moins d'une minute pourrait être un défi réalisable, le sol semblait plat mais l'obscurité empêchait d'avoir une vision précise du terrain. Les chances que l'un des toits s'écroule étaient basses donc autant s'y risquer.
Il s'élança, allant plus vite qu'à l'accoutumé, franchissant les premiers mètres en un instant. Une suite de conduit lui permettrait de gagner quelque mètre de hauteur, alors il commença à grimper dessus. Une fois son ascension finit, il remarqua que la minute devait être passée depuis un moment. Le défi était raté, mais bon il allait quand même atteindre le château d'eau. Avec moins d'empressement, le jeune homme continua d'avancer sur les toits. Ses muscles lui faisaient mal, son souffle était fort, sa respiration saccadée. Le trop plein d'énergie s'était envolé. Une brise vint le frapper lui rappelant la fraîcheur de Port Royale.
Il venait finalement d'atteindre le château d'eau et se hissa en prenant appui sur des prises improvisées. lorsqu'un tas d'ivrognes, se déchirant la voix, protestaient contre l'heure de fermeture d'un bar. Shindako reconnu l'habit du salarier. Le bar fermait à six heure.Il avait fait à peine un quart d'heure de course...
Dim 15 Fév 2015 - 15:15En ayant atteint la limite de la toiture, le jeune homme sauta, se réceptionna grâce à une roulade puis reprît sa course. Shindako se rua en avant et, lorsqu'il atteignit le bord, se laissa tomber sur le toit du prochain bâtiment. Continuant sur sa lancée, il grimpa sur une cheminée puis, en voyant que le prochain auvent serait presque hors de portée, il décida malgré tout de tenter sa chance. Le jeune homme poussa de toutes ses forces sur ses jambes et sauta en lançant ses bras en avant pour attraper le rebord.
L'ayant attrapé avec le bout des doigts Shindako frappa de plein fouet le mur et sentit une vive douleur dans sa poitrine probablement une côté cassée.Remonter allait demander au jeune homme beaucoup d'effort mais en se surpassant il réussit à se hisser.Arrêter maintenant cette promenade au clair de lune serait d'une certaine façon décevante
En reprenant sa course avec un rythme moins soutenue, le simili passa à côté d'un vieux château d'eau, à moitié écroulé sur lui-même. Le bruit produit par son pas contre le sol produisit un bruit assez plaisant. Pour franchir le prochain obstacle, il dut sauter et glisser en l'air afin d'éviter un conduit. Lorsqu'il eut passé l'obstacle, le sol inégal le fit chuter. Un observateur répondrait que Shindako tombait avec panache, mais la réalité était tout autre, le jeune homme tomba face la première sur le toit suivant. Il se releva avec quelques égratignures la douleur dans son thorax amplifiée et une tenue totalement salie et trouée.
En reprenant son souffle le mercenaire vit un château d'eau à quelques mètres de distance, encore intact et assez haut. Une fois qu'il aurait atteint ce point , il reviendrait à l'auberge. La distance était d'une centaine de mètre environ. Y arriver en moins d'une minute pourrait être un défi réalisable, le sol semblait plat mais l'obscurité empêchait d'avoir une vision précise du terrain. Les chances que l'un des toits s'écroule étaient basses donc autant s'y risquer.
Il s'élança, allant plus vite qu'à l'accoutumé, franchissant les premiers mètres en un instant. Une suite de conduit lui permettrait de gagner quelque mètre de hauteur, alors il commença à grimper dessus. Une fois son ascension finit, il remarqua que la minute devait être passée depuis un moment. Le défi était raté, mais bon il allait quand même atteindre le château d'eau. Avec moins d'empressement, le jeune homme continua d'avancer sur les toits. Ses muscles lui faisaient mal, son souffle était fort, sa respiration saccadée. Le trop plein d'énergie s'était envolé. Une brise vint le frapper lui rappelant la fraîcheur de Port Royale.
Il venait finalement d'atteindre le château d'eau et se hissa en prenant appui sur des prises improvisées. lorsqu'un tas d'ivrognes, se déchirant la voix, protestaient contre l'heure de fermeture d'un bar. Shindako reconnu l'habit du salarier. Le bar fermait à six heure.Il avait fait à peine un quart d'heure de course...