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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le Pays Imaginaire, un monde inconnu à mes yeux. Tout ce que je sais de se monde est résumé dans le dernier ordre de mission. Des Indiens, des pirates et des enfants. Tels sont les ennemis auxquels je dois m’attendre, sans oublier les sans-cœurs et l’habituelle faune locale. Encore une belle journée en perspective.

J’ai embarqué dans le premier transport en partance pour se monde. Assis dans le vaisseau, je reste perplexe. Pourquoi m’avoir choisi pour remplir cette tâche ? Jusqu’à maintenant, j’ai été plus qu’actif dans le combat contre la résistance, à mon grand plaisir : j’adore me rendre à la Cité pour passer quelques rebelles sous ma faux. Mon premier acte en tant que coalisé fut d’abattre un habitant du Nouveau Monde, histoire d’attiser le conflit entre Indien et mercenaire. J’ai aussi succombé au caprice de ma Princesse, en allant chercher des objets plus inutiles les uns que les autres. Mais aujourd’hui, je dois endosser le rôle d’émissaire, quelque chose que je n’ai encore jamais fait, et je crains le pire… La mission à l’air simple, je dois faire comprendre aux pirates que la Coalition Noire est de leur côté. Pour ensuite les amenez à l’avant-poste construit par un de mes collègues, un dénommée Indrick. La plus grande difficulté sera de retenir certaine de mes pulsions. Si la princesse apprend que les négociations ont échoué à cause mon orgueil mal placé, je devrais en répondre devant-elle. Et je dois bien avouer que cette perspective ne m’enchante guère.

Après une heure de voyage, le transport Shin-Ra enfin atterri à la surface du monde, la mission peut commencer. Avant mon départ de la Cité, j’ai reçu une carte de la part d’une certaine Elisabeth, les quelques annotations présentent me font comprendre que la zone est entièrement recouverte de piège. Excepter la portion aménagée par les hommes de la Coalition. Avec un peu de chance, les habitants de se monde n’ont pas encore trouvé ce lieu vierge de tous dangers, du moins, pour le moment. D’après mes renseignements, les pirates se cachent sur le Rocher du Crâne, située à l’extrémité nord de l’île. Je quitte la station et me prépare à traverser la moitié du pays.

Il m’a fallu toute la mâtinée pour effectuer la traverser, et la raison est simple : les dizaines de pièges décimés dans toute la forêt. Au début, j’ai eu une confiance aveugle dans mes réflexes en et j’ai sincèrement pensé pouvoir les éviter dés leur activation. Heureusement que le premier traquenard était la création des enfants. Un simple collet relié à un rocher en équilibre, j’ai passé dix minutes la tête en bas avant de réussir à me libérer par mes propres moyens. D’ailleurs, je regrette que ces enfants ne soient pas venus relever le piège, je meurs d’envie de leur faire gouter leurs méthodes… À ma façon.
Quant au reste de la traverser ? Je ne possède pas assez d’encre pour faire le détail complet des pièges imaginé par les trois factions occupants cette île. Mais pour faire un bref résumé, fosse à pointe, rondin en suspension, collet, filet de capture et le meilleur de la mâtiner, le piège à ours. Enfin sorti de cet enfer vert, je me retrouve en face d’une crique, et au loin, une île dont la forme rappel vaguement un crâne.

Tout en descendant dans la crique, je repérai une embarcation retourner sur la plage. C’est inespéré, à croire que le destin me laisse un peu de répit après la traverser de cette forêt. Après avoir lancer la barque à l’eau, je me dirige lentement, mais surement vers le Rocher du Crâne. Une question me vient à l’esprit durant la traversée, comment les convaincre ? J’ai du mal à imaginer des pirates sanguinaires accepter si facilement l’arriver d’un type sur le territoire avec une promesse d’avenir. Et si j’ai le malheur, j’ai le culot d’arracher un de leurs cheveux, je peux dire au revoir à la négociation. Putain, je suis un tueur, pas un diplomate.


Qu’est-ce que j’entends ? Instinctivement, j’arrête de ramer et dégaine mes armes. Ce n’est pas possible d’entendre un tic-tac au milieu de l’océan, mais d’ou venait-il ? Je regarde tout autour de moi et fini pas découvrir la source du bruit. Un crocodile émerge des eaux et me charge la gueule grande ouverte, comment produit-il ce son ? Avant même que je ne puisse réagir, il renversa mon embarcation et me fit passer par-dessus bord. La tête sous l’eau, je remarque l’animal fait un demi-tour pour revenir à la charge. Problème, sous le choc j’ai lâché mes armes et je les voient lentement descendre dans les eaux profondes.
L’animal ouvrit grand sa mâchoire pour essayer de m’avaler, je tente désespérément de plonger pour lui échapper, mais il ne me laisse pas une seconde pour souffler. Je me retourne et essaye de donner un coup de poing sur son museau, mais immergé, ça ressemble plus à une légère caresse. L’animal passe à côté de moi et en profite pour me donner une violent coup de queue dans le ventre, me privant un peu plus du rare oxygène et me poussant inexorablement vers le fond. Il me chargea à nouveau, mais cette fois, je m’accroche à lui pour qu’il m’amène au sol, la pression est insupportable, mais je dois tenter de récupérer mes faux. Nous finissons par toucher le fond, sauf que l’animal en a profité pour m’écraser de tous sont poids afin que je lâche prise, mes armes sont maintenant à quelques mètres. Le crocodile s’est écarté pour m’attaque à nouveau, je nage péniblement vers mes armes et les récupère. L’oxygène commence vraiment à me manquer, je me retourne pour voir la bête me charger de pleins fouets. De justesse, j’assemble mes faux et bloque le manche entre les mâchoires de l’animal, celui-ci secoue sa gueule et commence à remonter aussi vite que possible, la pression continue d’écraser mon cerveau. Ma vision s’obscurcie, vite, respirer…

Le crocodile stoppa net sa course et me propulsa à quelques mètres de la surface, je vois la barque, avec ma faux, je tente le plus grand effort de ma seconde vie pour l’accrocher à l’embarcation. Elle tient, péniblement, je tire sur le manche pour gagner l’air et prendre une grande respiration. Trop épuisé, je me hisse sur le bois et perds peu à peu connaissance… Je n’entends plus le fameux tic-tac, mais le bruit des rames s’abattants violemment contre l’océan.

...
- Alors Baile, qui est cet homme ?
- Aucune idée Capitaine, personne ne l’a jamais vue sur l’île.
- Un vagabond… Et pourquoi me l’avoir amené ?
- Cet étrange personnage possède une carte de l’île, et comme vous le voyez, chacun de nos pièges sont référencés…
- Un espion ! Qu’attendez-vous pour nous en débarrasser, vous n’avez pas besoin de mon aval pour vous en débarrasser.
- Mais pas seulement Capitaine ! Là, se sont des pièges des Enfants Perdus, et ici, ceux des Indiens… Et regarder, ici, il y a une sorte de fort, ou je ne sais quoi !
- Réveillé le, j’ai à lui parler.

...
Je me suis réveillé au fin fond d’une grotte, combien de temps suis-je resté inconscient ? Je n’en ai aucune idée. Tout ce que je peux vous dire, c’est que mon sauveur à consciencieusement prit soin de m’attacher les mains dans le dos, et histoire d’être sûre, à l’aide de menotte en fer. Au loin, j’aperçois une lumière, probablement l’entrée de la grotte, et juste avant, deux personnes sont assises sur une table, probablement là pour me garder. Je n’entends pas ce qu’ils disent, mais je remarque qu’ils sont occupés à jouer avec ma grande faux. En vue de leurs tenues, je suppose être tombé dans le repaire des pirates, une chance pour moi, je suis au moins arrivé à destination. Mais en vue de ma situation, je semble déjà bien mal embarquer pour signer une alliance. En essayant de me relever, j’ai remarqué le boulet accroché à mon pied… Décidément, ils ne veulent pas que je bouge d’ici. Il ne me reste qu’à attendre une petite visite.

- Le voilà capitaine ! Au fond de la grotte.
- Merci Baile. Laissez nous maintenant.
- Bien capitaine !

Un homme habillé bien élégamment s’approche de moi. Il porte une longue cape de soie noire par-dessus un gilet orange décoré de dentelle, j’aperçois aussi une braie de couleur brune et de haute botte en cuir noire. Et attaché à sa ceinture, je distingue une rapière encastrée dans son fourreau. Il n’y a que deux possibilités, je suis en présence d’un capitaine pirate se pavanant tel un paon histoire que personne ne puisse l’oublier, ou bien, ce gars doit se poser des questions quant à son orientation. Quoi qu’il en soit, l’homme s’installe fasse à moi, la carte en main et le sourire aux lèvres.

- Quelle étrange créature se présente devant mes yeux !
- Je vous retourne le compliment…
- Oh ! Un comique ! J’adore l’humour, mes hommes en manquent cruellement depuis la défaite de Crochet.
- Et vous êtes ? Le futur capitaine manchot ?
- Sachez ! Que je suis déjà le capitaine des anciens hommes de Crochet, nous régnons sur le Rocher du Crânes ! Par ailleurs, je suis assez agile pour éviter la lame du fameux Peter.
- Cachez sur se rocher, vous ne risquer pas de le croiser en effet, bonne idée pour conserver une bonne poigne.
- Mais je ne vous permets pas !

Je suis peu être allés trop loin, le capitaine a dégainé son arme et diriger la pointe au niveau de ma gorge. Ses yeux sont remplis de colère, mais sa main tremble, il ne va pas m’exécuter. J’approche mon cou de la lame, le métal pique ma peau et une goutte de sang coule le long de ma gorge, il doit comprendre qu’il ne m’effraye pas.

- Allez-y, montrer moi votre autorité… Mais si ma tête tombe, vous ne saurez jamais ce qu’un homme comme moi est venu faire sur votre Île.
- Comment avez-vous eu cette carte…
- Un collègue, il est venu préparer un petit cadeau pour vous.
- Quel est le nom de votre maître ? Choisissez minutieusement…
- Ariez… À la tête de la Coalition Noire…

Nous sommes restés immobiles un instant, a nous scruter l’un et l’autre. Il finit par éclater de rire et a ranger son arme. Plusieurs de ses hommes sont arrivés pour me détacher et me rendre mes armes. L’escorte, dirigée par le capitaine m’amène a bord d’un bateau, celui-ci est caché à l’intérieur du Rocher du Crâne. En montant à la rambarde, tous les hommes me regardent avec un air mauvais, scrutant mon masque et mes armes. Combien sont-ils ? On m’a dit que la bande de pirates a été éradiqué par la Lumière, et à première vue, ils ont trouvé un moyen de reconstituer un équipage digne de ce nom. La cabine de capitaine s’ouvre devant moi, à l’intérieur, le paon m’attend assis derrière un bureau sur lequel traîne des dizaines de cartes et de compas.

- Prenez place mon ami ! Nous allons discuter plus librement dans ma cabine, vous voulez un verre ?
- Je ne bois pas, et appel moi Death. Et toi ? Comment je te nomme ?
- Capitaine suffira, Death.
- Tu n’as pas compris… Je ne suis pas là pour te donner une carte histoire d’aller cueillir des fraises dans la forêt. Je suis ici pour te proposer une alliance contre les Indiens, les enfants perdus, la Lumière…
- Sans mes hommes, tu nourrirais le croco…
- Sans mon aide, tes hommes resteront ici à ne rien foutre de leur journée.

Le capitaine me regarde une nouvelle fois dans les yeux. Je ne sais pas si j’utilise la bonne méthode, mais je n’accepte pas de me faire traiter de la sorte par un homme habiller de cette façon. Si les négociations tournent au vinaigre, j’espère trouver un moyen de quitter le Rocher du Crâne… Sans trop de dommages.

- John Cooke
- Et bien John, tu veux parler affaires maintenant ?
- Qu’avez-vous à me proposer.
- Un avant-poste dans la forêt, en hauteur et à l’abri des pièges Indiens. Actuellement, il n’est pas armé, mais en vue de votre équipage, vous n’aurez aucune difficulté à monter quelques canons.
- J’ai déjà un navire, qu’est-ce que je ferais d’une cabane dans les arbres ?
- Les Indiens sont sur terre, et non sur mer, vous êtes inoffensif dans votre rocher.
- Nos expéditions permettent de…
- De rien du tout, ils sont chez eux. Vous seriez idiot de croire avoir un avantage dans la forêt. Mais une fois perché, vous ne louperez aucune occasion contre vos ennemis.
- Et en contre-partis ?
- Rejoignez la Coalition, jurés allégeance à la Princesse et vous ne manquerez pas d’aide dans chacune de vos actions.
- Tu n’as pas compris… Qu’est-ce que j’y gagne ?

Qu’est-ce qu’il gagnera ? A vrai dire, je ne sais pas. Une fois inutile, la Princesse n’hésitera pas à l’exécuter froidement et reprendre de plein droit les terres conquises. Il ne me reste qu’une seule option, le bluff.

- Tu seras nommée gouverneur du Pays Imaginaire. Imagine… Fini le scorbut et les longues journées sans femme, tu auras ta propre terre, tes esclaves et tout l’or de se monde.
- Ton offre est bien alléchante, ou est l’arnaque ?
- Il n’y a pas d’arnaque… Rejoins-nous et la Princesse exaucera tes plus sombres désirs.

Finalement, il n’est pas difficile de convaincre un pirate. Promettez-lui des richesses à ne plus quoi savoir en faire, et il vous suivra docilement. Gouverneur, qu’elle idée à la con, a peine j’ai prononcé le mot que le regard de Cooke s’est illuminés. Je me demande qui sera envoyé pour l’exécuter une fois les plans de la princesse accomplie. Le capitaine à décider de me suivre avec une partie de son équipage, peut-être ne me fait-il pas confiance. Probablement, qui est capable de suivre un homme se prénommant Death sans poser aucune question ?

Arrivé devant l’orée des bois, un mauvais pressentiment me traverse l’esprit. Nous avons débarqué à plus d’une vingtaine sur la plage, point de vue discrétion, nous avons déjà vu mieux. Si un seul éclaireur indien nous voit, nous n’échapperons pas à une embuscade. Le capitaine m’a rendu la carte et me laisse passer devant, quitte a perdre quelqu’un durant la traverser, autant que se ne soit pas un membre de son équipage.
Heureusement que j’ai fait ce chemin plus tôt dans la journée, je me rappel de la disposition de la plupart des pièges. L’équipage me suit sans poser de question, enfin, je dois plutôt dire que le capitaine est à mes talons et la main d’œuvre écoute bien sagement.

À partir de maintenant, tous le monde se suit à la file indienne, et marcher dans mes empreinte… À moi que vous voulez ressembler à votre défunt capitaine.
Se suivre l’un derrière l’autre… C’est vraiment une idée à la con. Si jamais une troupe d’Indiens se cache derrière un arbre, elle n’aura aucune difficulté à tuer les uns après les autres. En attendant, je n’ai pas vraiment le choix. Si jamais on se disperse, il y a des risques  qu’un pirate enclenche un piège et en fauche l’un ou l’autre au passage. Nous devons arrivé le plus possible à l’avant-poste, et commencer à installer les troupes pour les futurs massacres. En bout de file se trouve notre cargaison, des mousquets. Pour notre première occupation de l’avant-poste, j’ai proposé à Cooke de montrer l’efficacité de la cabane en abatant quelques Indiens imprudents. Et par la même occasion, savoir se défendre une fois au sol.

- Nous sommes bientôt arrivé capitaine ?
- C’est vrai capitaine ! On traine dans cette forêt depuis des heures !
- Demandons à notre guide… Alors Death ? Il me semblait que votre cabane était proche du rivage.
- Nous approchons…
- Allons mon bon garçon ! On ne se contente pas d’une vague phrase ! Existe t’elle vraiment au moins ?
- Je vous dis que…

En me retournant pour terminer ma phrase, j’aperçus une ombre derrière un arbre. Je me rappel avoir vu ça lors de ma première mission, un Indien, ou plusieurs s’apprêtent à nous attaquer. Nous sommes probablement déjà encerclé, ici, à terre nous somme vulnérable, il nous reste une seule chose à faire. Je dégaine mes armes et me retourne vers le capitaine.

- Cooke ! Les Indiens s’approchent de notre position...
- Les Indiens ! Baile préparer les hommes, nous allons combattre !
- Faite un mouvement et je vous tranche…
- Comment !
- Nous sommes à cent mètres de l’avant-poste, alors vous et vos hommes allez piquer un petit sprint !
- Pour se faire tirer par les Indiens comme des lapins ? Jamais !
- Faite moi confiance… Courez jusqu'au gros hêtre et plonger la main dans le trou de l’écorce, la poignée de l’ascenseur y est cachez. Faite le descendre et mettez vous en position.
- Faite le vous-même ! Je ne suis pas votre esclave !
- Vous voulez retenir les Indiens à ma place ?!
- Baile ! Allons nous mettre en position !

À peine a-t-il démarré que les premiers Indiens sortent de leurs cachettes et bandent leur arc. J’en aperçois uniquement derrière nous, trois pour être précis. Je me suis interposé entre eux et l’équipage pour intercepter les premières flèches. D’un coup de faux, j’écarte la première et d’une roulade, j’évite la deuxième. La troisième a été tirée en hauteur et à  toucher une des hommes de l’équipage à la jambe, d’un regard rapide, je remarque qu’aucun autre membre ne s’arrête pour lui prêter main forte. Vive l’esprit pirate. Je range un de mes armes et dégaine mon pistolet, je vide mes chargeurs tout en reculant, pas pour tuer, mais pour les forcer à rester à couvert.
Arrivé à hauteur du blessé, je ramasse son mousquet et vise en direction de la planque des Indiens. Un se relève pour tirer et je l’abats d’une balle dans l’épaule. Après avoir laisser tomber l’arme, j’attrape le bras du gars et le traîne vers l’ascenseur. De ma position, je vois le capitaine occupé à fouiller le trou dans l’écorce.

- Mais dépêche toi !
- Vous auriez put nettoyer ! C’est ignoble cet endroit…
- Fait le descendre ou je t’enfonce le crâne dans se putain de trou !

L’ascenseur apparaît et descend doucement, mais ce n’est sans compter sur la dizaine d’Indiens apparut des fourrées pour nous charger, tomahawk à la main. Je prends du retard à rejoindre les hommes, le corps que je traine ne m’aide pas du tout. Je finis par me retourner, prêt à l’engueuler pour qu’il bouge un peu son cul, jusqu’à ce que je remarque une flèche enfoncer dans son torse.

Merde… Vous autre ! Mettez vous en ligne et préparer vous à tirer !
Je lâche le cadavre et entame un sprint en direction des hommes. Il ne m’écoute pas et regarde tous le capitaine, attendant ses ordres. Et quant à lui ? Il reste immobile, pétrifié devant la vague sauvage occupée à me poursuivre.

- Si tu veux devenir gouverneur, il va falloir donner des ordres !
- Vous avez raison ! Pirates ! Écouter notre allié !

Mais, comment est-il devenu capitaine ? Les tomahawks commencent à voler à côté de moi, et quelques flèches sifflent à mes oreilles. Les hommes a fini par se mettre en position, pointant leurs canons dans ma direction. D’une glissade, je passe derrière, me relève et pointe mon arme vers la charge folle.

Première salve… FEU !
Quelques Indiens tombèrent, forçant le reste de la troupe à se mettre à couvert. L’ascenseur est arrivé et le capitaine est le premier à monter dedans, suivi de prêt pas sont second.

Recharger vos armes ! Vous deux, chargez les dernières caisses dans la nacelle… Capitaine ! Aidez-les !
Je ne cherche même à savoir ce que se pleutre fait. Je tourne à nouveau mon regard en direction des assaillants. Ils sont encore à couvert et nos hommes tiennent leurs armes droites devant eux. La moitié des pirates tirent un coup de semonce et l’autre se prépara à abattre les quelques fous prêts à se relever. La tactique a fonctionné, deux Indiens de moins à compter dans leur rang.
Après de longues minutes d’attendes, nous avons pu monter dans la nacelle et nous préparer à monter dans la cabane. Les Indiens tirèrent leurs dernières flèches dans la structure en bois, nous étions en sécurités… Pour le moment. Les Indiens connaissent la position de l’avant-poste pirate et ne manqueront pas d’attaquer quotidiennement. Grâce à nos récents exploits, les pirates n’auront pas trop de difficultés à défendre l’endroit.

- Ce n’est pas si mal ici, cela me plait.
- Content que vous soyez comme chez vous, mais seriez vous capable de le défendre ?
- Le défendre ? Avec vous, nous n’aurons aucun problème.
- Cooke, je ne reste pas, la cabane est sous votre responsabilité…
- Plait-il ?
- Vous êtes le Capitaine oui où merde ? Prenez vos responsabilités et défendez cet endroit.
- Mais je risque d’échouer !

Je m’approche du Capitaine et sors ma faux pour lui coller sous la gorge. Mon regard se colle contre le sien.

- Non tu ne vas pas échouer, tu vas guider tes hommes et mettre en place un système de sécurité. Je me fou de savoir combien de temps ça te prendra, mais tu vas me transformer ce lieu en fort.
- Bien… Monsieur…

Je relâche mon emprise et m’apprête à quitter les lieux. Je me demande si c’est une bonne idée d’avoir laisser la gestion de cet endroit à un lâche pareil. Mais maintenant, les pirates ont un pied à terre dans la forêt et sont capable de lancer des attaques sur toute l’îles. La Princesse devra se contenter de ça, pour le moment.


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Alors... je suis désolé mais le commentaire sera extrêmement court... tu remplis l'objectif, ni plus, ni moins que ce que je demandais ! Donc ca ne sera pas très productif ni constructif... je trouve rien d'autre à dire hormis que c'est une bonne mission, bien dans ton style ^^

Avancée : 30 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS... 2ps en dextérité et 1ps en vitesse.
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