Quand le chasseur devient voleur de l'ombre Szp8Quand le chasseur devient voleur de l'ombre 4kdkQuand le chasseur devient voleur de l'ombre 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le soleil levant, le jeune archer était devant sa porte ouverte, assis en tailleur. Les cheveux vert sapin pas coiffés, une légère couverture sur les épaules, Trystan sirotait un de ces merveilleux thé vert, face à cette sphère rouge-orangée qui apparaissait à l’horizon. Il commençait à apprécier ce monde où les gens vivaient dans le respect des anciennes traditions, vivant de leurs récoltes et de leurs bétails. De plus après sa première mission, il avait décroché une autorisation de chasser dans la forêt. Cette vie aurait pu lui plaire, s’il ne devait pas chaque matin partir dans les rizières se courber pour ramasser du riz, transpirant à cause du soleil qui frappait fort. Et il était à la botte de la Congrégation de l’Ombre, servant ce serpent perfide et cette situation piquait sa fierté !

Trystan était sorti hier, pas pour changer une drogue avec une autre –comme l’hazia se vendait de moins en moins, il y allait de moins en moins-, mais pour recevoir une nouvelle mission de l’homme encapuchonné. Encore un ordre farouche : dépouiller une tombe était pour lui un acte d’irrespect envers la personne morte et sa famille. Mais d’un côté, l’épervier allait pouvoir utiliser sa raison de vivre, son art : son arc et ses flèches. Or, Trystan était septique, cette mission ne collait pas avec la précédente, et puis la suite allait lui réserver quoi ?... Il souffla sur son thé chaud, puis porta la tasse à ses lèvres, buvant quelques gorgées. Il lui fallait élaborer un plan sans failles. Jamais l’archer ne partait sans plan, il avait retenu chaque mots que lui avait dit l’homme, afin d’être bien préparé. C’était pourquoi il se porta malade, soit disant atteint de la fièvre. Pendant deux jours complets Trystan n’alla pas dans les rizières ni même dans la forêt : il voulait que son faux état de santé soit crédible.

Travaillant sans relâche sa mission, il avait pleins de plans et d’idées, mais tous avaient des failles que l’épervier ne pouvait ignorer. Par exemple : travailler au temple pour connaitre les moindres recoins, les changements de personnels, etc. Mais cela sera trop suspect d’avoir un nouvel arrivant et que la catastrophe arrive peu après. Un autre dilemme se présenta à lui : il ne pouvait pas laisser des traces sur les corps des victimes de ses flèches, car l’empereur lui-même savait que Trystan était un bon archer ! Il trouva une solution sans trop de problème, mais cela allait demander plus de temps et de discrétion…  Les deux journées, Trystan était penché sur ses feuilles écrivant, gribouillant, raturant. Et les deux nuits, il alla au temple où reposait  le corps du précédent empereur de Chine. Il fit comme le rapace qui observait sa cible ; survolant les environs, explorant l’intérieur des bâtiments et les mouvements des personnes avec ses yeux aussi perçants qu’un lynx. Il semblait y avoir des prêtes-gardiens et des gardes-soldats. Trystan avait une bonne mémoire visuel, et il schématisa le temple complet. Mais une seule partie l’intéressait…

Ce tombeau était très grand et était plutôt bien gardé pour un simple squelette. Une enceinte entourait la zone, à l’intérieur se trouvait trois cours et quatre bâtiments, l’architecture était toute aussi impressionnante que celle du palais de l’empereur actuel. Le premier bâtiment était en fait une grande porte faite dans un mur de pierre. Ensuite à gauche se trouvait une sorte de pavillon dont Trystan n’en connaissait pas l’utilité. Puis, une centaine de mètres plus loin, une autre porte –ressemblant plus à un préau- avec trois ouvertures, et devant chacune d’elle se trouvait un pont qui surplombaient une simple crevasse. Un peu plus loin était construit un four où, si l’épervier avait bien observé, les gens du peuple brûlaient des offrandes. Encore une centaine de mètre après a été bâti un palais miniature avec neuf travées où se trouve une tablette et une statue du défunt empereur. Une seule grande pièce dont le plafond tenait grâce à une cinquantaine de pilier de bois. Et enfin, une butte de terre où était enterré les restes du mort. Autour celle-ci avait été construit un mur circulaire et l’entrée était un pavillon de couleur rouge –comme toutes les structures du palais- où se trouvait une tour de stèle carré en pierre noire et lisse sur laquelle était gravé des écriteaux.
Spoiler :



Son plan élaboré, il reprit le travail après deux jours de repos, seulement une journée. Le soir venant, il sortit son arc, ses flèches qu’il avait vérifié une à une : plumes parfaites, aucuns défauts du bois, pointes aussi aiguisées qu’une lame. Certaines de ses flèches n’avaient pas du métal en guise de pointe, mais un petit morceau de tissus imbibé d’huile. Deux pierres de silex, un sac de toile et rien pour les fantômes, c’était le point noir de sa mission : comment vaincre ou se défendre contre des esprits ? Trystan n’avait jamais eu à faire à ce genre d’adversaire. Cela l’intriguait à telle point que la curiosité le poussait à vouloir en affronter un, même si une partie de lui était sur ses gardes.

La nuit était sombre, la lune était présente en un fin croissant éclairant que faiblement le ciel. De plus quelques nuages aussi noirs que les sans-cœurs étaient présents, cachaient cette pâle lueur. Un temps idéal pour un cambriolage sanglant. Les temples et autres bâtiments vénérant les esprits sont éloignés des villages pour être construits sur les flancs des collines, entourés de forêt. Et cela était un avantage pour Trystan. Il se faufila entre les bambous et autres buissons, telle une panthère. Le voilà à quelque pas du temple, la prudence était le maître mot pour cette situation. Les murs des bâtiments étaient en briques rouges et les tuiles jaunes comme l’or. En guise d’entrée, il y avait une grande allée pavée. Ce chemin était complétement dégagé : aucunes branches d’arbres ne venaient cacher la vue, un aigle se trouvant en haute altitude aurait pu voir une araignée sur cette allée. Si Trystan n’y mettrais qu’un pied, il serait directement repéré par les gardes. De toute façon, l’endroit qui l’intéressait était à l’autre bout, alors le jeune homme contourna la palissade, et se dirigea directement vers la butte couverte de végétation. Il escalada le mur sans trop de soucis. En descendant, il évita de peu une brindille qui aurait craqué sous son pied. L’épervier bondit derrière un tronc d’arbre, le garde crut apercevoir une ombre faufiler : est-ce un animal ? Ne sachant pas, il s’avança, lança en avant le regard furtif. L’homme contourna le tronc, et Trystan accompagna le mouvement de son adversaire dans la direction inverse, avançant plus vite et sans un bruit. L’archer tenait une flèche en main et se positionna derrière le garde qui scrutait les ténèbres en face de lui. Il se retrouva une seconde plus tard avec une flèche qui traversa sa gorge et une main sur la bouche évitant ainsi tous cris alarmant. Avec ses deux bras l’assassin rattrapa le corps sans vie, évitant ainsi le bruit sourd de la chute. Trystan tira le corps en arrière, cachant le soldat dans un coin d’ombre et récupéra sa flèche.

Une disparition allait vite se faire ressentir, car lors des rondes des soldats, ils se croisaient toujours : le premier au bout de son chemin voyait le deuxième, puis le deuxième croisait à l’autre bout de son tour, le troisième et ainsi de suite : un effet domino. Trystan devait faire vite. Courant d’un pas léger, il se cacha de nouveau dans la pénombre quand il fut proche du deuxième garde qui était sur un chemin de dalles. L’archer attrapa une flèche dans son carquois, mais dans son mouvement précipité, le morceau de bois frappa les autres flèches qui firent du bruit. Son adversaire tendit son épée dans la direction de Trystan qui tira juste à temps : la pointe s’enfonça entre les deux yeux du gardien qui chuta. L’épervier se jeta et rattrapa de justesse l’épée avant qu’elle ne touche le sol. Il avait mis aussi son dos face au corps qui chutait en avant, le tenant debout. L’armure de celui-ci était assez lourde et laissait entrevoir que son visage et son cou… Un sourire soudain apparut sur les lèvres de Trystan : une idée qui allait lui facilité la tâche.

Trystan cacha le corps non loin et mémorisa chaque endroit où il laissait les gardes sans vie. Le garde précédent, était aussi sans armure : l’archer lui avait ôté afin de pouvoir l’enfiler et se camoufler parmi les autres…  Elle était un peu large et surtout lourde, Trystan allait faire du bruit avec, mais il pourra tuer les autres gardes sans révéler le moindre soupçon ! Un, puis deux et trois gardes de plus cédèrent à ses flèches sans comprendre ce qu’il était arrivé. C’est ainsi que l’épervier arriva devant la butte : l’entrée était une porte donnant directement dans les ténèbres de la terre. Trystan avait un mauvais pressentiment : être enfermé sous terre avec des prêtresses -comme on lui avait indiqué- utilisant la magie et puis les fantômes… Trystan n’aurait aucuns avantages dans ce sous-sol : il ne connaissait pas les lieux et ni les esprits !

L’archer retira l’armure et respira un bon coup, avant de descendre dans la chambre du tombeau…  Dès qu’il fit le premier pas dans l’antre, le froid le saisit, la peur lui serra le ventre : il n’était pas le bienvenu dans ce monde souterrain !  Une torche se trouvait à l’entrée, Trystan regarda plus loin : le couloir était éclairé par des torches à intervalle réguliers. C’était un bon point : il ne sera pas dans le noir pouvait à peine respirer dans ce tombeau, et il pourra utiliser ses flèches enflammées. L’intérieur ne semblait pas si grand : ce couloir amenait à une pièce carré qui semblait donner sur trois portes… L’épervier se sentit observé, il ne devait pas trop tarder l’alerte allait être donnée dehors par les gardes restants d’un moment à un autre. Armant son arc avec une flèche dont la pointé était entourée d’un tissu, Trystan avança un pas de plus après avoir enflammé sa flèche. Les murs étaient peints : des armées, l’empereur se battant, régnant… Là, sur le mur à gauche se trouvait un papier où un étrange dessin y était inscrit à l’encre de chine ; pas de doute c’était un sceau. Ne sachant ce qu’il préservait –mais rien de bon en tout cas !-, il tira dessus : le papier s’enflamma et disparut en tas de cendres.  Rassuré que cela n’ait pas déclenché une explosion ou autre sort, il s’avança encore… Mais il n’y avait pas qu’un sceau ! Le pilleur de tombe se coucha soudainement à terre, après avoir entendu trois sifflements se suivant. Il se mit sur le dos et effectua une roulade vers l’entrée. Là il se redressa et attrapa une fléchette plantée  au mur, la reniflant il grimaça : les pointes étaient empoisonnées. Il la jeta à terre sous un excès de colère : Trystan aurait dû prévoir ce coup ! Bref, il retraça la trajectoire et trouva dans un coin sombre un autre parchemin accroché au mur : il enflamma de nouveau un flèche et brûla ce morceau de papier.

Des pas de firent entendre dans la pièce à droite. Trystan se faufila derrière un pilier, une prêtresse  sortit, elle jeta un œil à l’emplacement du deuxième sceau en papier qui avait brûlé. Sans dire mot, elle effectua quelques mouvements de mains, tandis que Trystan sentant une puissance magique se concentrer, il arma son arc de deux flèches séparées d’un doigt. L’archer prit le risque de tirer tout de suite et sortir de sa cachette, afin qu’elle ne puisse utiliser sa magie. Les deux flèches sifflèrent et forcèrent rapidement sur le cœur et dans la gorge de la jeune femme ; mais celle-ci évita les projectiles d’une facilité déconcertante : elle savait que le jeune homme était là et qu’il avait un arc. Puis tournant sur elle-même, la chinoise envoya une onde de vent sur l’épervier qui se la prit en plein fouet et vola jusqu’à percuter le mur avec son dos. Retombant genoux au sol, il se redressa le plus vite possible. Arma de nouveau son arc avec trois flèches et le tenu horizontalement comme une arbalète. Puis vint un temps où ni l’un ni l’autre ne bougea, se fixant tout deux. Elle était jeune, à peine la vingtaine, et pourtant elle avait une force dans le regard, une assurance en elle et une croyance infaillible. Mais Trystan avait plus d’expérience au combat : ça ne devait pas être tous les jours que quelqu’un venait voler le défunt empereur. La demoiselle relança en première le combat, et ce fut son erreur… Il avait bien vu qu’après un sort magique, la prêtresse devait re-concentrer son énergie et cela demandait un certain temps. Elle lança une attaque de vent ; comme si le vent se concentrait et formait un boulet de canon en fonçant sur Trystan. Il évita le coup, en se baisant, mes ses trois pointes de flèches visaient toujours la demoiselle. Il tira de suite, mais seulement deux flèches partirent : il en avait désarmé une la tenant contre et parallèle à la corde de son arc. Elles étaient alignées horizontalement, l’une plus à droite que l’autre. La femme esquiva les deux flèches du côté de sa droite. Trystan lui avait déjà armé et tira : elle vit venir le coup trop tard et n’avait pas pu préparer un sort de défense. Elle se retrouva une flèche plantée dans le cœur, un filet de sang coulant de ses lèvres pâles et elle tomba à terre.

L’épervier alla ramasser ses flèches, et les remises dans son carquois. Il s’approcha du corps de la jeune chinoise, il lui ferma les yeux. Puis repris la route vers la salle, ne faisant aucuns bruits. Le combat précédent avait fait du bruit, mais personne d’autre n’était venu. Il arriva au bout du couloir, son arc armé et prêt à tirer au moindre truc louche, mais toujours personnes. Il allait avancer dans la pièce qui avait une porte principale et deux petites, mais Trystan s’arrêta : dans son angle mort d’il y a une seconde se trouvait un sceau en parchemin. Un pas de plus il aurait sûrement subit le sortilège de ce bout de papier. Il longea le mur et décolla le sceau délicatement le tenant d’une main la face avec le sceau en avant, il marcha jusqu’à une petite porte où un son tel une plainte sans fin se faisait entendre. La porte était entre ouverte et il jeta un regard : une femme plus âgée que lui semblait être dans un état de transe. L’archer ferma la porte délicatement avec sa main valide. Puis bloqua la porte avec le manche d’une torche qui se trouvait juste à côté. Et pour finir, il accrocha le sceau au pilier face à cette porte.

Il avança jusqu’à la grande ouverture en face de lui, son regard allait de coin en recoin, passant au peigne fin la pièce déjouant ainsi les sceaux. Enfin arrivé dans la dernière pièce, il y trouva la tombe de l’empereur. Voyant aucuns pièges, il posa son sac à côté de lui et s’agenouilla. Après un avoir dit un « pardon ô grand seigneur » sincère, il posa ses main sur la terre humide et froide pour creuser. Il y eu comme une décharge dans tout son corps. Tremblant de tout son être, une forme blanchâtre apparut devant lui. L’esprit était à l’effigie de l’empereur sûrement, son regard croisa celui de Trystan, vide mais tout à la fois rempli de sagesse et de vécu qui imposait le respect. L’archer allait se perdre dans ce regard et entrer dans une folie… Mais non ! Il n’allait pas céder si facilement. C’était une bataille mentale qu’il livra, une force essayait de plonger dans les ténèbres pour jamais n’y en sortir. Trystan pensa alors de tout son être à ce qu’il chérissait de plus : la nature, la douceur du soleil sur le visage, les comportements des animaux, le bruit de l’eau ruisselante, la chasse, la sensation qu’avec qu’une flèche et la précision il pouvait à bout de tout adversaire…

Il savait qu’aucunes flèches ne pouvait toucher l’esprit, mais que lui non plus ne pouvait toucher personne. Trystan serra fort les temps, des perles de transpiration dégoulinèrent sur son visage. Il bougea un bras, puis un autre et cela lui demanda beaucoup d’effort : comme si des lianes lui les bloquaient. L’archer ignora comme il put le fantôme. Creusant plus lentement qu’il l’aurait fait d’habitude. A un moment, quand la fatigue était trop forte, ses doigts touchèrent une surface lisse. Enfin arrivé au bout, Trystan eut un élan de courage et continua à creuser alors que le fantôme avait le nez qui frôlait celui de l’archer essayant de contrôler son esprit. Il déterra le crâne qui était plutôt en bon état qu’il mit dans son sac, il continua à creuser plus à gauche, mais cela semblait de plus en plus difficile. Il était un peu trop descendu et tomba sur l’humérus droit du cadavre…

Stop il n’en pouvait plus et il avait perdu trop de temps. Il se leva laissant le reste de la dépouille sur le lieu, il expliquera qu’il n’a trouvé que ses deux os. Sans plus attendre et s’enfuit de cette salle, traversa l’autre et arriva dans le couloir. Le fantôme semblait ne pas pouvoir sortir de la dernière pièce et forte heureusement pour Trystan. Mais ce n’était pas fini… Une forme se dessina devant la sortie du tombeau souterrain : Un long corps d’écailles rouges et jaunes tel un serpent mais avec quatre pattes et une grande tête… Un dragon !!! Il n’était pas immense, mais faisait trois fois la taille de Trystan en longueur. Il bloquait la sortie, mais l’archer ne pouvait pas se battre dans cette espace si petit. L’adrénaline lui donna assez de force pour décocher des flèches et piquer un sprint. Il tira quatre projectiles sur la tête du dragon, qui cracha du feu sous la douleur. Trystan lui avait eu le temps de se jeter en dessous de la bête et rampa jusqu’à la sortie. Du feu… Hum un point positif ! Il courut vers le dernier garde qu’il avait tué. Le dragon se rendant compte que son ennemi n’avait pas succombé  à ses flammes, sorti à son tour et poursuivit Trystan, cracha du feu partout. Cette fois ci le chasseur était la proie et non le prédateur. C’était une situation qu’il n’appréciait guère. Mais il continua ainsi à courir comme un lièvre poursuivit, passant par le même chemin du début, afin que le feu du dragon brûle les corps des victimes et une fois fait. Il continua sa course, le cœur battant la chambarde, promenant le dragon sur toute la butte pour brûler la végétation complète du cercle de pierre qui entourait le tombeau souterrain.

Trystan avait pris un peu de distance, et une fois tout en feu, il se retourna face au dragon. L’archer était perdu : la chaleur des flammes, la fureur du dragon, et les chinois qui ont dû voir ou sentir l’incendie. Soudain, il entendit un sifflement strident dans sa tête, puis sa pierre que Yamata lui avait donné lui brûla au niveau de la hanche. Il la serra fort dans sa main, et alors que le dragon était face à lui, les quatre pattes au sol près à le croquer, la terre trembla et des lianes rocheuses attrapèrent le dragon le plaquant à terre, lui fermant aussi son museau. Trystan fut surpris, il eut un moment de blanc, mais secoua vivement : il avait une opportunité devant lui, il ne devait pas hésiter ! Sans temps de pause entre l’armement et les tirs avec son arc, il cribla la bête de flèche. Le dragon gigota dans tous les sens, puis il cédait. Mais au lieu de voir le cadavre d’un animal, celui laissa place à deux corps : deux femmes. Elles étaient habillées de la même façon que la première prêtresse que Trystan avait vu dans le tombeau. Se transformer en dragon n’était pas donné à tout le monde, elles étaient puissantes ses deux femmes, et c’est grâce au serpent que Trystan n’aimait guère qu’il était sauf. Reculant d’un pas de stupeur, il se brûla la plante du pied : le feu était partout. Le jeune homme ne pouvait pas trainer. Il n’y alla donc pas de main morte pour arracher ses flèches des deux corps des femmes, n’éprouvant aucuns remords.

Il courut de nouveau, évitant les flammes, et se dirigeant vers le mur qui entourait cette zone de feu. Il escalada en peinant, et ce laissa tomber comme une pierre de l’autre côté. Il n’avait pas prévu la fin comme ça : il avait prévu de tuer tout le monde, même les gardes qui se trouvaient dans les autres bâtiments et d’ensuite de mettre le feu. Mais bon, cette fin allait toute aussi bien : il aura des survivants témoins du drame, et aucune trace qui pourrait laisser croire qu’un archer soit responsable car tout aura brûlé !  Il reprit sa course plus lentement, avec un pied bien douloureux. Il alla jusqu’à un plan d’eau dans la forêt. Il s’y arrêta et souffla enfin. Toute sa mission lui défila dans la tête, depuis l’entrée dans le souterrain, tout c’était enchaîné vite et avait mis Trystan dans un mauvais état, physique mais aussi moral. Tout son corps en tremblait encore. Il se débarbouilla le visage, la douceur et la fraicheur de l’eau l’apaisant un peu. Cela lui fit un grand bien, si bien qu’il se dévêtit et plongea dans l’eau. D’ici il ne pouvait voir le feu, mais il sentait quand même l’odeur du bois brûlant. Ses muscles se relâchèrent et cette eau le remis d’aplomb. Trystan se hâta ensuite à se rhabiller, la douleur à sa plante de pied brûlée n’avait pas disparu… Il marcha avec du mal jusqu’à chez lui, et sans un bruit retourna dans sa chambre. Rangea son arc, ses flèches et son sac contenant les restes de l’empereur sous le plancher de la chambre ; une latte s’enlevait facilement si on savait où elle était. Faisant comme s’il dormait, et il s’endormit pas longtemps après. Le lendemain il ira donner le crâne et l’humérus à la Congrégation de l’ombre et recevra la suite de la mission. Le jeune archer s’attendait maintenant à tous genres de missions, celle-ci aurait été loupé si le serpent n’avait pas agi ! Et puis, il n’avait pas ramené le squelette complet…    
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On peut dire que tu t'es pas mal donnée pour cette mission, mais ne crois pas que je vais te laisser d'accalmie.

Commençons par les points négatifs, pour mieux apprécier ce qui t'es favorable par la suite. Certes tu as planifiée pas mal de choses et on sent qu'il tourne au vinaigre au fur et à mesure. Néanmoins, tu descends avec un peu trop de facilité les gardes. Ne t'en fais pas, beaucoup de personnes, dont moi, font l'erreur de sous-estimer ces gens. Il ne faut pas oublier que ces individus ont suivie un entraînement militaire, donc ce sont des solides gaillards qui ne sont pas idiots. Encore, pour tes assassinats ça c'est passé plutôt bien, ils n'étaient pas complètement ahuris encore heureux, mais fais attention la prochaine fois. Dommage également que tu n'es pas un plus lutté psychologiquement avec l'apparition, tu n'as vraiment pas beaucoup de psychisme et si il avait pût t'arracher un ou deux cris, ça aurait été splendide. Il y a quelques fautes éparses, rien de bien grave.

Mmm... Je ne m'attendais pas à ce que tu ramènes une dépouille incomplète. Cependant d'un point du vu purement objectif, c'est une excellent contrepartie dût à la difficulté de ton assignation, que j'ai prît en compte. Tu ne cesseras donc jamais de me surprendre ! Le coup des prêtresses et ça j'adore vraiment. Elles sont polyvalentes et non orientées vers un seul type de magie. Un dragon quoi ! C'était un beau combat. J'apprécie également ton geste pour t'être renseignée sur l'architecture des temples d'Orient.

Mission Atroce 46 points d'expérience, 475 Munnies, 3 points de statistiques en Psychisme pour l'affrontement avec le fantôme et le dragon et 1 point de statistiques en Dextérité pour l'infiltration et certains moments de la bataille.
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