Elle n'avait pas réussi à identifier ce sentiment étrange qui l'avait assaillie depuis quelques temps ; en tous cas, pas avant la veille au soir, précisément. Car c'était la soir même où elle avait prévenue Tifa Lockheart de son intention d'aller au Pays des Merveilles, et par la même, que cette dernière l'accompagne. Ce fut dès ce moment qu'elle mit enfin le doigt sur ce sentiment, qui n'était autre que l'appréhension du terrain. Terrain qu'elle n'avait que trop peu vu ces dernières années. Parce que franchement les sorties du boss de la Lumière était aussi rare que la revue de l'armée régulière d'Atlantica. Qui n'avait pas d'armée régulière. (pas a sa connaissance, en tous cas).
Elle avait expliqué au Seigneur Lockheart la raison de la mission, c'était la même que celle qu'elle avait annoncé sur un post-it, sur la porte de son bureau : aller vérifier précisément la situation au Pays des Merveilles. C'était un monde sous protectorat de la Lumière ; aussi connu sous le terme de « monde de la Lumière, veuillez dégager, sans-coeur et coalisés. » ; la Lumière se devait donc de le protéger. Mais pendant les quelques années de la direction de Cissneï, ce monde n'avait eu de cesse de rester dans la merde ; sans cesse défendu, sans cesse attaqué par des coalisés qui détruisaient en une fois ce que la Lumière peinait a faire, et ce en un an, ou même deux. Elle ne se rappelait plus exactement combien de fois elle avait envoyé Roxas là bas ; le pauvre devait connaître chaque recoin de ce monde par cœur. C'était sûrement grâce a sa ferveur et sa dévotion à la tâche (et a son hyperactivité sans doutes...) que le jeune homme avait sûrement sauvé ce monde. Dans tous les cas, sans même en venir au terme « sauver » ; ce monde ne serait pas dans le même état sans lui aujourd'hui. Quant à savoir s'il serait détruit ou encore plus rayonnant, c'était une autres question, a garder pour un autre jour.
Dans ses mains ainsi que sur ses genoux s'étalaient une carte des principales zones de ce monde, écrits au stylo ou au marqueur dessus se tenaient de précieuses informations, bien trop éparses pour être fiables ou actualisées. Le but de la mission était, pour le redire, de vérifier tout cela et de voir quoi faire. Cissneï soupira discrètement ; c'était comme d'être balancée à un poste avec toute la confiance du monde, sans savoir rien faire. Regarder une zone, une autre, repasser sur la première, et se rendre compte avec une délectable agonie que rien de plus ne venait. Le terme vulgaire était : c'est la merde.
Elle leva les yeux et regarda Tifa, en face d'elle. Il n'y avait personne d'autre, et aucun autre son que le ronronnement du vaisseau gummi qui les emmenait au lieu de leur mission ne venait perturber quoi que ce soit.
« On manque surtout d'informations par rapport aux enfants perdus, j'ai bien plus souvent envoyé Roxas liquider des pirates plutôt qu'autre chose. »
Ce calme devenait définitivement oppressant.
Ven 18 Juil 2014 - 20:51Elle avait expliqué au Seigneur Lockheart la raison de la mission, c'était la même que celle qu'elle avait annoncé sur un post-it, sur la porte de son bureau : aller vérifier précisément la situation au Pays des Merveilles. C'était un monde sous protectorat de la Lumière ; aussi connu sous le terme de « monde de la Lumière, veuillez dégager, sans-coeur et coalisés. » ; la Lumière se devait donc de le protéger. Mais pendant les quelques années de la direction de Cissneï, ce monde n'avait eu de cesse de rester dans la merde ; sans cesse défendu, sans cesse attaqué par des coalisés qui détruisaient en une fois ce que la Lumière peinait a faire, et ce en un an, ou même deux. Elle ne se rappelait plus exactement combien de fois elle avait envoyé Roxas là bas ; le pauvre devait connaître chaque recoin de ce monde par cœur. C'était sûrement grâce a sa ferveur et sa dévotion à la tâche (et a son hyperactivité sans doutes...) que le jeune homme avait sûrement sauvé ce monde. Dans tous les cas, sans même en venir au terme « sauver » ; ce monde ne serait pas dans le même état sans lui aujourd'hui. Quant à savoir s'il serait détruit ou encore plus rayonnant, c'était une autres question, a garder pour un autre jour.
Dans ses mains ainsi que sur ses genoux s'étalaient une carte des principales zones de ce monde, écrits au stylo ou au marqueur dessus se tenaient de précieuses informations, bien trop éparses pour être fiables ou actualisées. Le but de la mission était, pour le redire, de vérifier tout cela et de voir quoi faire. Cissneï soupira discrètement ; c'était comme d'être balancée à un poste avec toute la confiance du monde, sans savoir rien faire. Regarder une zone, une autre, repasser sur la première, et se rendre compte avec une délectable agonie que rien de plus ne venait. Le terme vulgaire était : c'est la merde.
Elle leva les yeux et regarda Tifa, en face d'elle. Il n'y avait personne d'autre, et aucun autre son que le ronronnement du vaisseau gummi qui les emmenait au lieu de leur mission ne venait perturber quoi que ce soit.
« On manque surtout d'informations par rapport aux enfants perdus, j'ai bien plus souvent envoyé Roxas liquider des pirates plutôt qu'autre chose. »
Ce calme devenait définitivement oppressant.