« Que vous êtes vous donc fait Princesse ? »
« Regarde-moi… regarde-moi bien Lumière… ces pétasses feignante de Princesses de Cœurs grinceront des dents en voyant ça ! »
« Certainement, je… »
« Non mais quel faux-cul lâche et hypocrite tu faits… continues comme ça, j’aime que les gens sous mes ordres soient serviles ! »
« Bien je… puis-je disposer ? »
« Avant, répond à ma question… et pour une fois tu seras sincère… pourquoi me supportez jour et nuit ? Vous pensez encore que quelqu’un va venir vous sauvez ? »
« Vous ne nous laissez pas le choix, Princesse… »
« En fait si, mais c’est gentil… au moins vous préférez vivre à mes côtés que de mourir ! Je suis d’excellente humeur aujourd’hui, profitez-en pour vous détendre, ca ne durera pas ! »
Lumière parût perplexe, autant par l’apparente bonne humeur de la Princesse que par sa nouvelle forme… Ariez était méconnaissable et n’avait plus rien de celle qu’elle était avant. Malgré tout l’égo, la fierté mal placée et la mauvaise foi dont elle fait preuve, l’invocatrice a été forcé de se remettre en question, pas souvent mais parfois, pour en arriver là. Une nuit entière interminable à se faire torturer le corps comme l’esprit, ce simple souvenir suffit à lui donner des frissons du bout des orteils en passant par l’échine jusqu’à la pointe de ses cheveux aujourd’hui soyeux. Tordue, moulue, brisé, cassé et déformé… sans cesse traversé par des vagues de ténèbres atroces, même pour la Princesse qui naïvement se pensait immuniser… et lorsqu’enfin ces quelques secondes ayant la semblance d’heures prenaient enfin… on entendait dans un hurlement aigu et déchiré par la douleur : ENCORE !
Zodiarche fut appelé par l’invocatrice et celle-ci lui demanda la torture. Les souvenirs de Bell, de Kuzfo, de ses défaites, de ses hontes… toutes ses défaites, ses opportunités ratées et ces initiatives folles… un peu de tristesse et de solitudes, tous ses actes manqués. Autant de chose qui la ralentissait ! Le pire fut sans doute de réclamer, inlassablement, la torture que lui infligeait sa chimère… donnant à Ariez cette sensation malsaine et effrayante qu’elle aimait ça. Déchirée de l’intérieur, briser comme du verre… on ne refait pas une plaque de verre brisé, il y aura toujours des fêlures.
Par contre… avec ces petits morceaux de verres, on peut faire des choses merveilleuses, comme une mosaïque… quelque chose d’encore plus beau qu’avant !
Ses cheveux secs et gris avaient maintenant la douceur de la soie, virant parfois au blond d’antan… envie d’un gris aux nuances de bleu outremer légères et discrètes. Ses yeux rouges n’avaient que plus d’éclats et ses sourcils, autrefois communs, s’envolaient maintenant plus loin que ses joues. Svelte et assurée, les gestes lents, douce comme elle n’a jamais pu l’être… rien ne l’émerveillait plus en cet instant que sa peau. Sa peau à la couleur froide, figée et sans défaut. Des larmes noires et aiguisés dessinés sous les yeux, les lèvres couleur violettes… comme empoisonnés. Et pour tout cela, il lui suffisait simplement de s’habituer à ces fines oreilles d’elfes.
Or, ce qui faisait la réelle différence, la seule chose importante aux yeux de la Princesse… c’était son allure plus mature. Ce n’était que de l’allure, car ses défauts et pêchés ne pouvaient que s’être aggravés… ainsi, bien que probablement immature à vie, elle avait toute la semblance d’une reine. Ne manque plus que le Prince adéquat se dit-elle si facilement, ayant à moitié oublié Bell. Ne pensant plus à Kuzfo avec tristesse, mais se demandant à quel point il serait fier et heureux de la voir si puissante.
Ariez se mit à lentement agiter sa main, décrivant des cercles fluides et doux… pour voir apparaitre des filets violets émané de sa main. Tout cela avait payé… ce n’était qu’un début, mais ne se contentant plus seulement de commander aux ténèbres… elle était aujourd’hui capable d’en générer.
La Coalition Noir va passer à la vitesse supérieure.
Jeu 26 Juin 2014 - 17:28« Regarde-moi… regarde-moi bien Lumière… ces pétasses feignante de Princesses de Cœurs grinceront des dents en voyant ça ! »
« Certainement, je… »
« Non mais quel faux-cul lâche et hypocrite tu faits… continues comme ça, j’aime que les gens sous mes ordres soient serviles ! »
« Bien je… puis-je disposer ? »
« Avant, répond à ma question… et pour une fois tu seras sincère… pourquoi me supportez jour et nuit ? Vous pensez encore que quelqu’un va venir vous sauvez ? »
« Vous ne nous laissez pas le choix, Princesse… »
« En fait si, mais c’est gentil… au moins vous préférez vivre à mes côtés que de mourir ! Je suis d’excellente humeur aujourd’hui, profitez-en pour vous détendre, ca ne durera pas ! »
Lumière parût perplexe, autant par l’apparente bonne humeur de la Princesse que par sa nouvelle forme… Ariez était méconnaissable et n’avait plus rien de celle qu’elle était avant. Malgré tout l’égo, la fierté mal placée et la mauvaise foi dont elle fait preuve, l’invocatrice a été forcé de se remettre en question, pas souvent mais parfois, pour en arriver là. Une nuit entière interminable à se faire torturer le corps comme l’esprit, ce simple souvenir suffit à lui donner des frissons du bout des orteils en passant par l’échine jusqu’à la pointe de ses cheveux aujourd’hui soyeux. Tordue, moulue, brisé, cassé et déformé… sans cesse traversé par des vagues de ténèbres atroces, même pour la Princesse qui naïvement se pensait immuniser… et lorsqu’enfin ces quelques secondes ayant la semblance d’heures prenaient enfin… on entendait dans un hurlement aigu et déchiré par la douleur : ENCORE !
Zodiarche fut appelé par l’invocatrice et celle-ci lui demanda la torture. Les souvenirs de Bell, de Kuzfo, de ses défaites, de ses hontes… toutes ses défaites, ses opportunités ratées et ces initiatives folles… un peu de tristesse et de solitudes, tous ses actes manqués. Autant de chose qui la ralentissait ! Le pire fut sans doute de réclamer, inlassablement, la torture que lui infligeait sa chimère… donnant à Ariez cette sensation malsaine et effrayante qu’elle aimait ça. Déchirée de l’intérieur, briser comme du verre… on ne refait pas une plaque de verre brisé, il y aura toujours des fêlures.
Par contre… avec ces petits morceaux de verres, on peut faire des choses merveilleuses, comme une mosaïque… quelque chose d’encore plus beau qu’avant !
Ses cheveux secs et gris avaient maintenant la douceur de la soie, virant parfois au blond d’antan… envie d’un gris aux nuances de bleu outremer légères et discrètes. Ses yeux rouges n’avaient que plus d’éclats et ses sourcils, autrefois communs, s’envolaient maintenant plus loin que ses joues. Svelte et assurée, les gestes lents, douce comme elle n’a jamais pu l’être… rien ne l’émerveillait plus en cet instant que sa peau. Sa peau à la couleur froide, figée et sans défaut. Des larmes noires et aiguisés dessinés sous les yeux, les lèvres couleur violettes… comme empoisonnés. Et pour tout cela, il lui suffisait simplement de s’habituer à ces fines oreilles d’elfes.
Or, ce qui faisait la réelle différence, la seule chose importante aux yeux de la Princesse… c’était son allure plus mature. Ce n’était que de l’allure, car ses défauts et pêchés ne pouvaient que s’être aggravés… ainsi, bien que probablement immature à vie, elle avait toute la semblance d’une reine. Ne manque plus que le Prince adéquat se dit-elle si facilement, ayant à moitié oublié Bell. Ne pensant plus à Kuzfo avec tristesse, mais se demandant à quel point il serait fier et heureux de la voir si puissante.
Ariez se mit à lentement agiter sa main, décrivant des cercles fluides et doux… pour voir apparaitre des filets violets émané de sa main. Tout cela avait payé… ce n’était qu’un début, mais ne se contentant plus seulement de commander aux ténèbres… elle était aujourd’hui capable d’en générer.
La Coalition Noir va passer à la vitesse supérieure.