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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Les cinq jours furent longs pour notre archer. Il effectua son travail habituel, n’utilisant pas son arc une seule fois… Tout cela lui semblait être une éternité, bloqué ici à faire ce qu’il n’aimait pas. Il n’avait qu’une hâte : que tout cela soit fini. Il en voulait à Yamata, plusieurs fois il était à deux doigt d’arrêter, redevenant libre. Mais les paroles du serpent lui revenaient toujours en mémoire, lui procurant une douleur comme un poignard dans le cœur. L’archer ne pouvait pas le trahir, il était un esclave enchainé à cette créature.

Mais il n’avait pas perdu de temps non plus, lors de ses cinq jours, il était parti en douce le soir de la maison, pour chercher et espionner Mion et Huyei. C’était deux adolescents dont le père était décédé et ils s’étaient retrouvés seuls. Ils avaient donc repris, comme la plupart des enfants, l’entreprise de leur père. Sauf que voilà : il n’était pas un agriculteur de riz, mais un trafiquant d’une drogue très primée ici. D’ailleurs la plupart des gens pensaient que c’était un assassinat décidé par le gouvernement voir l’empereur même. Trystan avait donc été à l’ancienne maison de la famille en pleine journée; mais il n’y avait personne: elle était inhabitée. Le lendemain, il parla avec les ouvriers qui travaillaient dans les mêmes rizières que lui. Trystan tourna la discussion autour de l’hazia : comment et où s’en procurer. Ils s’étonnèrent d’abord que le jeune homme s’intéresse à la drogue, lui qui avait dit qu’il n’y toucherait jamais. Mais ils finirent par dire « tu as changé d’avis car tu ne supportes plus de vivre comme ça ?!! », Trystan leur fit croire que oui, et puis d’un côté ce n’était pas totalement faux…

Le soir qui suivit, l’épervier partit sans un bruit tel une ombre. Il alla à l’ancienne maison de Mion et Huyei, là il se plaqua derrière un buisson, comme une panthère se cachant de sa proie, tous ses sens en éveil, surtout son ouïe et sa vue. Il vit d’ailleurs trois habitants entrer dans l’habitat, une faible lueur scintillait à l’intérieur. Trystan aperçut une autre silhouette se refléter sur la toile de la fenêtre. Celle-ci tendit une petite bourse et en reçu une autre en échange. Après un petit temps, chaque personne partit de son côté. L’archer talonna le vendeur de drogue, il n’était pas de petite taille et n’avait pas le physique d’un adolescent, ce n’était donc pas l’un des frères. Bizarrement, la personne ne se retourna jamais pour vérifier qu’elle était suivie. Certes, Trystan était très silencieux, mais quand même ! Il ne devait pas s’inquiétait d’être observé, car personne ne s’était mis en tête de remonter à la source pour arrêter le trafic, et puis il semblerait que tous les habitants étaient, en quelque sorte, contents d’avoir ce trafic de drogue.

Ils arrivèrent donc à deux devant un petit sentier qui s’éloignait du village s’enfonçant dans la forêt. Ce fut à ce moment-là que l’homme se retourna pour la première fois, vérifiant que personne ne le regardait. Ne remarquant pas Trystan qui était bien caché, il piocha dans la bourse d’argent, et pris deux trois pièces avant de les mettre dans une poche de sa veste. Puis il continua sa route, droit dans la forêt. Trystan sourit, « intéressant… » Un plan se dessinait doucement dans sa tête. Il suivit le petit voleur et après une bonne dizaine de minutes, il arriva au seuil d’une cabane ressemblant à un petit temple éloignée de tout. Trystan garda une bonne distance de sécurité : c’était là qu’habitait les deux frères, il en était sûr. Et donc l’endroit devait être un minimum gardé. Le jeune homme attendit que le chinois qu’il avait suivi ressorte, regardant les étoiles il élabora plusieurs plans. Mais il devait attendre que sa cible rentre chez lui. Ça y est ; l’épervier descendit derrière l’homme le sentier. Une fois arrivée à la fin du sentier, Trystan ramassa une pierre, toujours caché dans l’ombre des arbres et l’a lança à l’opposé de sa position. L’homme sursauta et fixa presque en tremblant l’endroit où avait atterrir le caillou. Lui tournant le dos, Trystan s’approcha dans un mouvement fluide comme la brise. Décochant une flèche, il mit la pointe métallique sous la gorge de sa proie qui se figea sur place, n’osant à peine respirer.


« Je te conseil de ne pas faire de geste que regretterais… »

L’homme avala sa salive de travers et ne bougea toujours pas, signe qu’il approuvait la remarque de son agresseur. Trystan l’incita à avancer se cacher des yeux indiscrets. Une fois à l’abri dans la forêt, Trystan repris :

« Alors on vole son patron ? Tu ne voudrais pas que je te dénonce, n’est-ce pas ? »
« … non… Piété non. »
« Bien, alors je te propose un marché. »
« Tous ce que vous voudrez…

Ses dents claquaient de peur, la sueur perlait sur son front, tandis que Trystan lui était content d’avoir à faire à un simplet trop peureux de perdre son boulot et de se faire sûrement tuer ou torturer. L’épervier lui chuchota alors à l’oreille son désir ;

« Je… je ne peux pas faire ça, ils s’en douteront. »
« Tu es trop pessimiste ! C’est ça ou tu meurs ici et maintenant, pour que je prenne ta place après. »

La pointe de flèche s’enfonça légèrement plus dans le cou du chinois. Qui finalement accepta. Il donna à Trystan rendez-vous demain au même endroit. L’épervier toujours caché derrière son dos, insista sur le fait que s’il le dénonçait ou disait le moindre mot sur ce qu’il s’était passé à l’instant, sa tête allait tomber. Puis l’archer lâcha prise et bondit se cacher afin que sa proie ne le voit pas. Ce fut le cas : l’homme se retourna sur lui-même ne voyant personne, il prit peur et s’enfuit presque en courant chez lui.



Il partit à l’aube dans la direction du camp, Trystan avait demandé une journée de repos que son hôte accepta sans problème ; il trouvait que le jeune homme travaillait très bien. Bref, il arriva devant les mêmes gardes que la dernière fois qu’ils le laissèrent entrée sans rien dire et ne le dépouillant pas. Le jeune homme se dirigea vers la tente du général. Il l’attendait, seul sans gardes. Trystan pensa un instant que s’il avait un contrat pour l’assassiner, ça aurait été très facile à l’instant. Mais ce ne fut pas le cas, il n’était pas là pour ça. Ils se saluèrent et rentrèrent dans la tente. Au centre de celle-ci se trouvait plusieurs sacs de deux, trois kilogrammes à vue d’œil.


« Voilà la poudre qui a l’effet inverse de l’hazia. Je l’ai testé sur l’un de mes soldats et je peux vous dire qu’il n’arrive plus à fermer l’œil de peur de retourner dans ses cauchemars… »

Trystan ne répondit pas, laissant un blanc dans la conversation. Par contre son regard vert émeraude était droit et perçant, il fixa le général droit dans ses yeux, cherchant à voir s’il mentait ou pas. Même une personne de son rang qui avait toujours fière allure, ne se sentait pas à l’aise face à ce regard d’aigle. Mais l’archer ne sentit aucuns mensonges, et il faisait toujours confiance à son instinct. Le général lui dit alors où dans le camp, il pouvait trouver ce soldat pour voir de lui-même l’effet. Trystan lui dit qu’il reviendrait une fois le stock presque épuisé. Se saluant l’un l’autre, ils se souhaitèrent bonne chance et ce quittèrent.

L’archer alla voir ce soldat qui avait testé la drogue sans le savoir. Il le vit assis piquer du nez, mais il secoua vivement la tête avec des yeux remplis d’horreur ; non il ne voulait pas dormir, ne pas retourner dans ce monde de terreur. Il commença à se ronger les ongles, quand Trystan s’approcha et s’adressa à lui :


« Soldat… Tu peux dormir tranquille, je veillerais à ton sommeil. »
« Non… non… non… je ne veux pas revoir ça… »
« Tu n’y retourneras que si tu prends de l’hazia. »

L’homme le dévisagea, puis une lueur d’espoir apparut, comme si on lui proposait un morceau de paradis. Tout en tremblant, il remercia Trystan qui s’installa en tailleur à côté de lui. Le soldat s’assit dos contre un tonneau et ferma les yeux après un moment d’hésitation. L’archer resta une heure à côté de lui, le soldat semblait avoir le sommeil profond et tranquille. Normal il n’était pas sous l’effet de drogue. Puis il partit sans aucuns bruits, laissant le soldat dormir jusqu’à midi solaire.



Le soir arriva, Trystan reprit son train train quotidien en faisant le mur. Il rejoignit le vendeur, tous deux allèrent dans l’ancienne maison des frères, lieux d’échange entre la drogue et l’argent. Trystan lui tendit une petite bourse d’argent, en échange et pendant qu’il comptait les pièces, l’archer avait le droit de « couper » la marchandise. Mais il faisait bien plus : il échangeait complètement l’hazia avec l’inverse de l’hazia. Le tout sans que le vendeur ne s’en aperçoit. Il se leva tendit un petit sachet au vendeur avide d’argent :


« C’est un peu d’hazia pur pour toi, car tu prends un risque énorme. Mais je te rappel ; pas un mot à quiconque sinon toi et ta famille seront transpercé de flèches ! »

Ils se quittèrent là-dessus, plusieurs minutes avant les premiers clients. Trystan observa dans un buisson tout la scène. Le vendeur était resté lui-même, quoique un poil plus souriant, et vendit de la fausse hazia.



Les jours se suivirent et Trystan, le vendeur et le général continuèrent leur petite manigance. Le résultat se sentait petit à petit : les gens cauchemardaient, pensaient que c’était dû à la fatigue ou autre, puis se rendaient compte à un moment que c’était l’hazia, en acheter de moins en moins voir plus du tout. A ce moment-là le jeune archer devait être prudent. Il demanda alors au général autre chose :


« Général, je ne veux pas vous volez ni mendier, mais j’ai besoin d’argent. Pas pour moi : les gens achète de moins en moins d’hazia et sont pour la plupart sevrés. Pour ne pas éveiller trop de soupçons aux producteurs, qui sont enfermés dans leur monde, il faudrait leur ramener de l’argent, comme si le trafic se déroulait bien. »
« Vous avez bien réfléchi à la question semblerait-il. J’envoie un messager et revenait dans trois jours. »

Au final, Trystan eut ce qu’il voulait et il effectua exactement ce qu’il avait dit ; il donna l’argent au vendeur intermédiaire en échange de l’hazia. Quant à la drogue elle-même, c’est Trystan qui la gardait. Il ne la consommait pas ni ne la revendait, il la stockait simplement. Au départ l’idée de la détruire lui était venue en tête, mais il ne trouva pas de solution ; la brûler dégagerait de la fumée toxique voire mortelle, l’enterrer toucherait la faune et la flore rendant les animaux fous, l’eau contaminée et les plantes sans vie. Trystan avait donc choisi de bien cacher les sachets de poudre, ne sachant pas encore quoi en faire, et puis ça pourrait être toujours utile d’un moment à un autre.

Pour le moment, Trystan continuait à jouer les agriculteurs la journée, allant de temps à autre au camp d’entraînement voir le général. Et en fin de soirée il échangeait l’hazia avec la drogue à l’effet inverse, le revendeur ne se plaignit pas car il gagnait plus à cet échange que s’il dénonçait l’archer. Mais le jeune homme le savait : ça n’allait pas durer éternellement comme ça ; Mion et Huyei allaient s’en apercevoir tôt ou tard. Mais ce n’était pas pour maintenant… L’empereur heureux que son peuple soit de plus en plus indépendant de cette drogue, remercia Trystan en lui jurant toutes protections et lui offrant un parchemin qui l’autorisé à chasser où qu’il le voulait.
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Navré pour le retard, la fins des cours m'obligeant à remplir des obligations autant administratives que sociables, j'étais incapable de raisonner correctement pour lire ne serait-ce que qu'un alexandrin.

C'est une mission, c'est même une bonne mission. J'aime prédire ce que les membres feront, les multiples possibilités avec un seul sujet donné. Et j'avoue ne pas avoir envisagé cela, la façon dont tu fais la découverte de la drogue et surtout ce qui m'a beaucoup plût, ton intérêt pour ses accrocs, ses nouveaux effets et comment ils vont continuer à en prendre. Le cheminement est correct et entraînant. J'apprécie également tes complaintes à propos de ta faction.
Cependant à mon sens, tu gagnes un peu trop la confiance des habitants, même si c'est valable, c'est trop facile, enfin ce n'est que mon point de vu et j'ai un peu de mal avec la crédulité des gens en général.
Lorsque tu auras terminé ton sujet à part, ta prochaine mission t'attend déjà.

Mission Avancée 32 points d'expérience, 321 Munnies, 2 points en Force et 1 point en Dextérité pour le travail dans les champs de riz. Ainsi que ton sac d'hazia, garde-le précieusement...
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