Vesper Earl
Noirâtre Acceptation
Incapable de vivre la même relation qu'avant, ils s'évitèrent pendant des années. Quand Vesper chercha à l'aube de sa majorité ce qu'elle allait faire de sa vie, la Shin-Ra lui proposa une formation pour faire partir d'une unité spéciale. Elle fut donc formée au combat. C'est lors de cette formation qu'elle retrouva son ami, et ses sentiments se ranimèrent instantanément. Commencèrent alors les regards, les espoirs et les désillusions.
Lorsque fut achevée la formation et que commença le véritable travail, Vesper prit conscience de la signification du mot regret. Les tâches qu'on lui demandait étaient humainement dures et souvent cruelles. Elle commit ses premiers meurtres pour des raisons financières.
Les deux anciens amis, unis de façon ambigue par la dureté de leur traitement, songèrent à s'enfuir lorsqu'ils apprirent ce que l'entreprise faisait aux employés se rebellant. Ils préparèrent discrètement leur départ. Ils voulaient vivre libres, ailleurs. Malgré toutes leurs précautions, leur plan fut connu de la Shin-Ra. Le jour de la date prévue du départ, H. décéda en mission. Vesper, réduite à néant, s'enfuit du Jardin Radieux.
Devenue fugitive, elle erra plusieurs années, se déplaçant souvent d'un monde à un autre, afin d'éviter qu'on la retrouve. Ses pas la menèrent un jour à Ariez de la Coalition Noire. Lassée de fuir, lassée du froid, de la solitude, et de la peur perpétuelle, elle demanda protection à celle-ci, s'engageant ainsi à obéir à une princesse capricieuse, ambitieuse et cruelle.
Elle vit désormais au Château de la Bête, logeant dans une chambre de bonnes. Elle exécute les ordres, partagée entre son humanité déchue et sa triste indifférence.
Le magicien Camelot
Marque ta porte pour que jamais le fléau n'entre...
Sombrage m'a tuer
Le prix d'une relique
La mascarade derrière la mascarade
Abigaëlle Earl
Famille, petite soeur. Ne t'ai-je pas trop souvent négligée, oubliée ? Durant ces dernières années, j'ai évité ton regard, je n'ai pensé qu'à moi et à mon malheur. Quel fardeau t'ai-je infligé quand j'ai disparu, te laissant la charge de les réconforter, de les rassurer ? Au fond, tu dois me détester. Je n'ai aucune nouvelle de toi, tu dois avoir 19 ans maintenant. Tu étais douce, studieuse, brillante, généreuse. Je ne doute pourtant pas que tu feras de meilleurs choix que les miens.
Maxence
Le messager, un ami. Je vous ai connu quelques minutes à peine. Vous êtes pourtant responsable d'une partie de mon salut. Vous m'avez retrouvée pour m'apporter des nouvelles de mes parents. Vous n'avez jamais renoncé. Vous m'avez trouvée au Château de la Princesse. J'étais pourtant une fugitive plutôt efficace. Vous m'aviez dit être né au Jardin Radieux. Pourquoi n'en ai-je aucun souvenir ? Depuis, je vous ai rencontré à nouveau en Terre des Dragons. Et tout m'a semblé différent. Vous n'êtes plus un adolescent. Une attirance évidente vient de naître entre nous.
Elise
Amie, orpheline N'est-ce pas étrange d'avoir pour seule amie une petite fille d'à peine 10 ans ? Nous conversons toi et moi par lettres. Tu vis avec ton oncle et ta tante à la Cité du Crépuscule, depuis que tes parents sont décédés. Je sais que tu souhaiterais me voir plus souvent mais je ne sais pas si c'est bon pour toi. Ne faudrait-il pas mieux que tu m'oublies et que tu fasses ta vie comme une petite fille presque normale ?
Death
Neutre, "collègue".Je suis loin de pouvoir dire que je vous aime. Certes, l'un et l'autre, nous sommes de bons alliés et nous combattons fort bien ensemble. Nous avons réduit en cendres Insectopolis. Mais mis à part cette harmonie dans le combat, je pense que nous voyons l'existence d'une façon bien différente. Je pense que nous aurions bien du mal à nous supporter au jour le jour.
H.
Meilleur ami, décédé Et dire qu'il a fallu que nous soyons enfin réunis pour que je te perde pour toujours. Nous avions grandi ensemble. Et l'amitié a évolué en quelque chose de plus fort. Ta mort m'a plongée dans une haine inconsolable et m'a poussé à fuir mon pays d'origine.
Booker DeWitt
Messire, mon fiancé, décédé. Nous avons joué vous et moi, le temps d'un soir, au couple parfait. Tentative plutôt médiocre, vous m'avez rapidement insupporté. Je ne sais dire s'il me serait tolérable d'avoir à travailler une fois encore avec vous. Et puis, entre nous, vous puez l'alcool.
Désormais, vous êtes mort. Et j'ai découvert bien des choses sur votre scène de crime. Dont une chose qui m'a décidé à vous venger vous et surtout votre fille.
Ariez
Princesse, Reine de mes cauchemars. Je me demande, chaque jour qui m'est offert, si j'ai bien fait de vous offrir mes services. Mon destin est désormais lié à vos caprices. Votre cruauté et votre avidité m'effraient. Qui sait ce qu'il vous faudra demain ? Il est trop tard pour renoncer.
Monsieur de Lully
Il était une belle soirée d'été