Je venais de rejoindre le Centurio, le centre de commandement d'un groupe de mercenaires logé à Port Royale. L'ambiance des lieux était assez agitée, et je pouvais voir des inconnus se déplacer à gauche et à droite. Plusieurs individus différents semblaient relayer des contrats à d'autres membres de cette communauté dont je fais maintenant partie. C'est un certain Septimus qui s'approcha de moi quand j'avais demandé ma première mission et il semblait avoir déjà une très bonne idée de ce qu'il pourrait faire de moi. J'ai même cru comprendre qu'on le nommait Maître Septimus... Était-ce le chef de ce groupe? Mais un chef d'un tel rassemblement que l'on appelle Maître, c'était assez bizarre. Enfin soit, Je m'y attendais un peu mais on m'avait dirigé vers un autre monde, qu'on dénommait justement Le Nouveau Monde.
Le briefing de ce jeune homme me laissa perplexe. Je devais donc servir d'intermédiaire entre nous et les colons qui tentaient de trouver de l'or sur un nouveau continent. J'en déduis là le nom qu'on avait donné à ce monde, mais ce qui me marqua était l'étrange mention d'un Natsu qui aurait déjà pas mal arrangé les choses avant mon arrivée. Et quand j'évoquaient ces pensées, elles sonnaient déjà d'une certaine ironie... à ma plus grande incompréhension. Enfin, mes doutes s'éclaircirent assez rapidement lorsque je me suis mis à me renseigner sur les précédents événements.
-"Je n'arrive pas à croire que c'est moi qui vais devoir payer les pots cassés... Bien que je compatisse pour eux. Ils ont pas arrêté d'envoyer différentes personnes là bas et ont toutes été mal reçue alors. Je pense que je vais bien m'amuser ici."
C'était la dernière phrase que je pu sortir de ma bouche en étant aisé et relax. Je sortais alors du vaisseau pour respirer le grand air. C'était un étrange mélange entre la pureté des forêts qui boisaient les lieux et la puanteur des hommes mal lavés et des travaux qui avaient été entamés depuis l'arrivée des Anglais. Enfin, c'était pas pire qu'à Port Royal et encore moins qu'à la Cité du Crépuscule. C'était le troisième monde sur lequel je posais pied, mais j'avais encore un peu de mal à m'habituer à cette histoire de différents mondes.
Je n'eus pas réellement le temps de me poser plus de questions que quelque chose sentait déjà mauvais. Non, je ne parle plus de l'odeur, mais de mon intuition. Vous savez que j'ai longtemps été une personne que l'on respectait, acclamait... mais aussi que l'on doutait. Et c'était ce ressentis que j'avais en ce moment même. Il ne fallait pas être un génie comme moi pour remarquer les regards des plus noirs qui m'étaient adressés, mais qui faisaient preuve d'une certaine discrétion. Tout ceci me ramenaient aux rapports que j'avais pu lire: nous leur inspirions crainte mais surtout inutilité. On ne leur inspirait en tout cas aucune confiance...
-"Hey, Pssh', regarde... C't'encor' un d'ces merco là. Z'ont pas finis d'nous zenvoyer tous ces gens? 'garde le en plus, pour une fois qu'on a un homme, regarde sa façon d's'habiller! Y s'prend pour qui c'type?"
C'était le genre de paroles que je pouvais entendre, ou plutôt deviner au vue des bribes de phrases qui parvenaient à mes oreilles. Je ne cache pas que j'aurai pu m'habiller autrement, mais ce n'était pas forcément un mauvais choix: après tout je devais donner la meilleure impression de moi-même afin de faire monter en flèche la réputation des mercenaires. Je suis un homme qui fait preuve d'arrogance, mais mon savoir faire avec les femmes me saura d'une grande aide pour savoir me conduire en gentilhomme auprès de ces brutes. Ah! Je crois apercevoir mon 'guide', exactement comme on me l'avait décrit. Quand il me vit approcher, il semblait lui aussi avoir peur, et pas qu'un peu, mais il prit la peine de me détailler du regard et accepta la main que je lui tendis.
-"Bonjour Monsieur Wiggins. Je suis Setzer Gabbiani et, vous le savez déjà, je suis un nouvel envoyé des Mercenaires. Je suis conscient des mésaventures passées de mes confrères, mais j'espère pouvoir entretenir avec vous une bien meilleure entente que les brigands qui vous ont été envoyés jusqu'ici."
-"Et bien... Monsieur le mercenaire Gabbiani. Comme on vous l'a informé, je suis le majordome de sa bienfaisance le Gouverneur Radcliffe. Je serai votre bien dévoué guide afin de faire de vous une personnalité qui aura plaire au Gouverneur! Et... s'il vous plait, essayez de ne pas crier trop fort pendan..."
Mon infinie politesse semblait prendre effet. Du moins j'étais polis envers eux, je m'en foutais un peu de l'image que je donnais aux autres. Il était plus facile de gagner seul le respect d'un type aussi apeuré que de remonter l'estime de tout notre groupe. Cependant, je du l'interrompre quand il se mit à référencer notre bien aimable Natsu... Dragneel, si je me souviens bien de son nom.
-"Excusez moi de vous interrompre mon bon ami, mais veuillez ne pas me comparer à cet énergumène qui ne crache que du feu, au sens propre comme au figuré. Je vous serai on ne peut plus gré que de recevoir de vous les enseignement que vous avez à m'offrir. Faites de moi un véritable gentleman, après tout, je ne cherche que comme vous la sympathie de notre cher Gouverneur."
C'est après avoir pu lâché la main de ce jeune freluquet juste avant que je peu lui tirer une courte révérence. Et alors que mes dernières paroles eurent du plus bel effet escompté, je pu rejoindre Wiggins dans sa tente.
-"Je vous en prie Monsieur Gabbiani, installez-vous! C'est modeste mais très accueillant, et on se fait vite au climat. Je dois dire que vous semblez déjà un bien gentilhomme. Mais vous n'êtes guerre à la cheville que pour plaire à Monsieur Radcliffe autant que moi! Très peu comprennent avec exactitude ses intentions, mais moi je suis là pour le servir, pour exécuter le moindre de ses demandes."
Je comprenais maintenant ce que racontait les descriptions quand elles disaient que Wiggins était le petit chiot à tout faire de sa 'majesté'. Ce n'était plus embrasser les pieds du gros lard qu'il faisait, mais il serait prêt à creuser un trou face à lui afin de lui les embrasser correctement, puis de les cirer, car bon, ses lèvres n'auraient pas été assez propre pour les chausses de l'empoté.
Je devais avouer que même pour quelqu'un comme moi, les allures à adopter face au chef de ce camp étaient réellement exagérer. J'allais avoir du mal à me faire à l'idée d'être traité comme un chien et pourtant de répondre aussi fidèlement qu'un, mais je pense avoir compris qu'à force de respecter ce type, il nous insulterait un peu moins. C'est du moins le cas pour ce majordome qui semble en recevoir moins la tronche que les autres, ou alors c'est juste que ça ne le dérange tellement pas que le gouverneur n'en prend même plus la peine.
Cet espèce de rituel, oui, parce qu'en voyant la loyauté de fer de ce jeune homme envers son supérieur, ça avait surtout l'air d'un rituel obscure et secret, dura quelques heures. Il fut néanmoins interrompu par un cri incessant.
-"Wiggins! Wiggins! Où êtes-vous bon sang!"
Cette phrase se termina alors que l'énorme personnage pris place à l'intérieur de la tente."
-"Ah! Enfin vous voila! Et qui est-ce donc encore ce personnage qui s'immisce dans les affaires des autres?"
Je m'empressa de me lever et non pas d'essayer de serrer la main de mon interlocuteur, mais tira la révérence comme tout à l'heure.
-"Je vous prie de m'excuser, Vous avez sans doute été prévenu de l'arrivée d'un nouveau mercenaire, que vous rencontrez maintenant en ma personne. Je suis envoyé pour présenter les innombrables excuses de la part de mon chef et de ses subordonnés."
-"Soit! J'espère ne pas à avoir entendre parler de vous comme pour les autres! Vous nous apportez que misères vous et vos contrats de pacotille! Wiggins, j'ai besoin de vous immédiatement, donnez donc un livre à lire à ce type, il n'a qu'à attendre que vous soyez libre pour venir vous reparler."
Sans un mot de plus, c'est Radcliffe lui-même qui pris le premier bouquin qui traînait et qui me le passa, pour ne pas dire me le jeta à la figure, ça reviendrait pareil, avant de s'en aller accompagné de son majordome que je salua d'un sourire et d'un geste de la main. Une fois seul, je lâcha un long soupir, avalant cette insulte et bien que ce fut imprévu, je pris tout de même la peine de lire les pages qui pouvaient m'intéresser. C'est ainsi que j'appris rapidement quelques origines de ces colons, et de leur passions pour l'or qui se trouvait caché sur ce continent, et toutes sortes de choses qui semblent être communes aux Anglais et marins en général de ce monde.
C'est dans la soirée que je pu revoir mon compagnon du jour, avec qui je passa davantage de moment pour en entendre plus sur le dirigeant de cet endroit et sur les habitudes de ce dernier, des colons, ce qu'ils pensaient des mercenaires... Cette tâche n'allait pas être chose aisée. Le lendemain, après une nuit de sommeil difficile dans une tente dans laquelle je fus invité à dormir aux côtés d'autres colons, je pu repartir en direction de Port Royal faire mon rapport. Bien que ce n'était pas prévu dans le contrat, je pu rencontré celui qu'on aime maintenant tous - je parle avec ironie de ce gros lard, vous m'aviez compris - et me faire une idée générale de son caractère.
Mer 26 Mar 2014 - 16:10Le briefing de ce jeune homme me laissa perplexe. Je devais donc servir d'intermédiaire entre nous et les colons qui tentaient de trouver de l'or sur un nouveau continent. J'en déduis là le nom qu'on avait donné à ce monde, mais ce qui me marqua était l'étrange mention d'un Natsu qui aurait déjà pas mal arrangé les choses avant mon arrivée. Et quand j'évoquaient ces pensées, elles sonnaient déjà d'une certaine ironie... à ma plus grande incompréhension. Enfin, mes doutes s'éclaircirent assez rapidement lorsque je me suis mis à me renseigner sur les précédents événements.
-"Je n'arrive pas à croire que c'est moi qui vais devoir payer les pots cassés... Bien que je compatisse pour eux. Ils ont pas arrêté d'envoyer différentes personnes là bas et ont toutes été mal reçue alors. Je pense que je vais bien m'amuser ici."
C'était la dernière phrase que je pu sortir de ma bouche en étant aisé et relax. Je sortais alors du vaisseau pour respirer le grand air. C'était un étrange mélange entre la pureté des forêts qui boisaient les lieux et la puanteur des hommes mal lavés et des travaux qui avaient été entamés depuis l'arrivée des Anglais. Enfin, c'était pas pire qu'à Port Royal et encore moins qu'à la Cité du Crépuscule. C'était le troisième monde sur lequel je posais pied, mais j'avais encore un peu de mal à m'habituer à cette histoire de différents mondes.
Je n'eus pas réellement le temps de me poser plus de questions que quelque chose sentait déjà mauvais. Non, je ne parle plus de l'odeur, mais de mon intuition. Vous savez que j'ai longtemps été une personne que l'on respectait, acclamait... mais aussi que l'on doutait. Et c'était ce ressentis que j'avais en ce moment même. Il ne fallait pas être un génie comme moi pour remarquer les regards des plus noirs qui m'étaient adressés, mais qui faisaient preuve d'une certaine discrétion. Tout ceci me ramenaient aux rapports que j'avais pu lire: nous leur inspirions crainte mais surtout inutilité. On ne leur inspirait en tout cas aucune confiance...
-"Hey, Pssh', regarde... C't'encor' un d'ces merco là. Z'ont pas finis d'nous zenvoyer tous ces gens? 'garde le en plus, pour une fois qu'on a un homme, regarde sa façon d's'habiller! Y s'prend pour qui c'type?"
C'était le genre de paroles que je pouvais entendre, ou plutôt deviner au vue des bribes de phrases qui parvenaient à mes oreilles. Je ne cache pas que j'aurai pu m'habiller autrement, mais ce n'était pas forcément un mauvais choix: après tout je devais donner la meilleure impression de moi-même afin de faire monter en flèche la réputation des mercenaires. Je suis un homme qui fait preuve d'arrogance, mais mon savoir faire avec les femmes me saura d'une grande aide pour savoir me conduire en gentilhomme auprès de ces brutes. Ah! Je crois apercevoir mon 'guide', exactement comme on me l'avait décrit. Quand il me vit approcher, il semblait lui aussi avoir peur, et pas qu'un peu, mais il prit la peine de me détailler du regard et accepta la main que je lui tendis.
-"Bonjour Monsieur Wiggins. Je suis Setzer Gabbiani et, vous le savez déjà, je suis un nouvel envoyé des Mercenaires. Je suis conscient des mésaventures passées de mes confrères, mais j'espère pouvoir entretenir avec vous une bien meilleure entente que les brigands qui vous ont été envoyés jusqu'ici."
-"Et bien... Monsieur le mercenaire Gabbiani. Comme on vous l'a informé, je suis le majordome de sa bienfaisance le Gouverneur Radcliffe. Je serai votre bien dévoué guide afin de faire de vous une personnalité qui aura plaire au Gouverneur! Et... s'il vous plait, essayez de ne pas crier trop fort pendan..."
Mon infinie politesse semblait prendre effet. Du moins j'étais polis envers eux, je m'en foutais un peu de l'image que je donnais aux autres. Il était plus facile de gagner seul le respect d'un type aussi apeuré que de remonter l'estime de tout notre groupe. Cependant, je du l'interrompre quand il se mit à référencer notre bien aimable Natsu... Dragneel, si je me souviens bien de son nom.
-"Excusez moi de vous interrompre mon bon ami, mais veuillez ne pas me comparer à cet énergumène qui ne crache que du feu, au sens propre comme au figuré. Je vous serai on ne peut plus gré que de recevoir de vous les enseignement que vous avez à m'offrir. Faites de moi un véritable gentleman, après tout, je ne cherche que comme vous la sympathie de notre cher Gouverneur."
C'est après avoir pu lâché la main de ce jeune freluquet juste avant que je peu lui tirer une courte révérence. Et alors que mes dernières paroles eurent du plus bel effet escompté, je pu rejoindre Wiggins dans sa tente.
-"Je vous en prie Monsieur Gabbiani, installez-vous! C'est modeste mais très accueillant, et on se fait vite au climat. Je dois dire que vous semblez déjà un bien gentilhomme. Mais vous n'êtes guerre à la cheville que pour plaire à Monsieur Radcliffe autant que moi! Très peu comprennent avec exactitude ses intentions, mais moi je suis là pour le servir, pour exécuter le moindre de ses demandes."
Je comprenais maintenant ce que racontait les descriptions quand elles disaient que Wiggins était le petit chiot à tout faire de sa 'majesté'. Ce n'était plus embrasser les pieds du gros lard qu'il faisait, mais il serait prêt à creuser un trou face à lui afin de lui les embrasser correctement, puis de les cirer, car bon, ses lèvres n'auraient pas été assez propre pour les chausses de l'empoté.
Je devais avouer que même pour quelqu'un comme moi, les allures à adopter face au chef de ce camp étaient réellement exagérer. J'allais avoir du mal à me faire à l'idée d'être traité comme un chien et pourtant de répondre aussi fidèlement qu'un, mais je pense avoir compris qu'à force de respecter ce type, il nous insulterait un peu moins. C'est du moins le cas pour ce majordome qui semble en recevoir moins la tronche que les autres, ou alors c'est juste que ça ne le dérange tellement pas que le gouverneur n'en prend même plus la peine.
Cet espèce de rituel, oui, parce qu'en voyant la loyauté de fer de ce jeune homme envers son supérieur, ça avait surtout l'air d'un rituel obscure et secret, dura quelques heures. Il fut néanmoins interrompu par un cri incessant.
-"Wiggins! Wiggins! Où êtes-vous bon sang!"
Cette phrase se termina alors que l'énorme personnage pris place à l'intérieur de la tente."
-"Ah! Enfin vous voila! Et qui est-ce donc encore ce personnage qui s'immisce dans les affaires des autres?"
Je m'empressa de me lever et non pas d'essayer de serrer la main de mon interlocuteur, mais tira la révérence comme tout à l'heure.
-"Je vous prie de m'excuser, Vous avez sans doute été prévenu de l'arrivée d'un nouveau mercenaire, que vous rencontrez maintenant en ma personne. Je suis envoyé pour présenter les innombrables excuses de la part de mon chef et de ses subordonnés."
-"Soit! J'espère ne pas à avoir entendre parler de vous comme pour les autres! Vous nous apportez que misères vous et vos contrats de pacotille! Wiggins, j'ai besoin de vous immédiatement, donnez donc un livre à lire à ce type, il n'a qu'à attendre que vous soyez libre pour venir vous reparler."
Sans un mot de plus, c'est Radcliffe lui-même qui pris le premier bouquin qui traînait et qui me le passa, pour ne pas dire me le jeta à la figure, ça reviendrait pareil, avant de s'en aller accompagné de son majordome que je salua d'un sourire et d'un geste de la main. Une fois seul, je lâcha un long soupir, avalant cette insulte et bien que ce fut imprévu, je pris tout de même la peine de lire les pages qui pouvaient m'intéresser. C'est ainsi que j'appris rapidement quelques origines de ces colons, et de leur passions pour l'or qui se trouvait caché sur ce continent, et toutes sortes de choses qui semblent être communes aux Anglais et marins en général de ce monde.
C'est dans la soirée que je pu revoir mon compagnon du jour, avec qui je passa davantage de moment pour en entendre plus sur le dirigeant de cet endroit et sur les habitudes de ce dernier, des colons, ce qu'ils pensaient des mercenaires... Cette tâche n'allait pas être chose aisée. Le lendemain, après une nuit de sommeil difficile dans une tente dans laquelle je fus invité à dormir aux côtés d'autres colons, je pu repartir en direction de Port Royal faire mon rapport. Bien que ce n'était pas prévu dans le contrat, je pu rencontré celui qu'on aime maintenant tous - je parle avec ironie de ce gros lard, vous m'aviez compris - et me faire une idée générale de son caractère.