Suite de : Ravi de te rencontrer
« Alpha, tu restes avec moi ! Cerbère, faites-le tour des châteaux… tout doit être nickel, chaque garde doit être sans la moindre saleté et avec un équipement qui brille comme de l’or ! Nous recevons un invité de… la plus haute importance aujourd’hui. »
Les trois Dalmatiens acquiescèrent simultanément, comme mue par un seul et unique esprit. Vous voyez… si les trois frères ont fuit les intrigues de cour, un seul d’entre eux voit sa mort désiré parmi les riches et influents de ce royaume. On n’escroque pas la noblesse comme ils l’ont fait… mais il est impoli de faire tuer quelqu’un qui ne nous a rien fait et qui ne gène pas nos intérêts. Nul ne peut différenciez les têtes de Cerbère et ce subterfuge si simple suffit étonnement à protéger le coupable des représailles… jusqu’à ce que sous la pression des propriétaires terriens, le Roi Charles fasse entrer Alpha sur l’échiquier du noble jeu.
Son seul esprit suffit à faire prisonnier ses trois esprits vifs et à l’unisson. Lui se fichait du savoir-vivre des nobles et était prêt à assassiner les trois. Deux d’entre eux ne sont-ils pas complice ? Les réactions des nobliaux peuvent parfois être si absurdes. Néanmoins impressionner par ce travail d’équipe infaillible, Alpha leur proposa de les faire entrer dans le Royaume. Cette histoire complètement folle a tout de même donné naissance à la moitié de la meute. Et la noblesse ne se décide toujours pas à risquer de s’en prendre au mauvais… cette histoire est absurde car seul les concernés sont au courant… mais nul ne saura jamais l’engrenage de ces gens-là.
Kefka pourrait mais franchement, les disputes de ses parasites avides qui ne savent qu’exploiter les autres ne l’ont jamais intéressé. Le fou dansant aussi exploite les autres… mais il pourrait tout aussi bien faire tomber la foudre sur le campement rebelle qu’il a localisé depuis longtemps en secret. Or, tout le monde va devoir apprendre à se rendre utile ! Quand il n’y aura plus qu’un bouffon pour tout gérer, que vaudront ses nobles ?
Ils se rendront utiles… car le régent les exécutera et en fera un spectacle macabre. Les soldats se battent et n’ont jamais apprécié les nobles biens retranchés dans leurs chaudes demeures.
« Bien, Lévrier on t’écoutera plus tard… pour le moment, nous allons parler de Roc. Alpha et moi avons discuté, vois-tu… » Kefka ne souriait plus du tout. « Ce qui t’as conduit à servir l’empire, c’était un accès de violence déraisonné et la grâce d’Alpha. »
Le massacre de Cheschire… Roc Gueule-de-Pierre a arracher la tête d’un homme en pleine rue et des dizaines et dizaines de soldats périrent en voulant le calmer, sans compter des innocents au mauvais endroit au mauvais moment. Alpha parvint à l’abattre seul, là où plusieurs dizaines de soldats ont échoué… et proposa là aussi à Roc d’expier ses pêchés.
« Donc lui pensait que tu as pété un plomb… mais moi, je me dis qu’on a pu te posséder. Alpha me croit mais le problème… c’est que si un soldat possédé peut se gérer… toi… on ne peut pas te gérer. Donc bon… je voulais t’exécuter mais Alpha a eu une autre idée. »
« Malgré tout tu reste un ami Roc… et si ta mort est un impératif, tu mérites au moins une mort glorieuse. Va jusqu’au campement rebelle… retrouve-les grâce à ton flair et tues-en le plus possible. »
Kefka afficha un sourire aiguisé en voyant Roc… heureux de son sort ; faisant face à Alpha qui pour la première fois laissait dévoiler… quelque chose qui écœura au plus haut le régent. Le loup se retenait de pleurer à tel point que n’importe qui aurait pu le voir. Visiblement il y a méprise… le régent n’aimait jamais voir ce genre d’élan affectif chez ses hommes et coupa court.
« Allez Roc ! Fais un massacre ! »
« OUAIS ! Merci… vous ne regretterez pas de m’avoir donné cette chance, je suis déjà mort de toute façon ! »
« Ciao. »
Roc partit en courant, sans armure ni arme… Kefka savait d’avance que l’envoyée de la lumière ne croiserait pas sa route. Nul ne le sait au Royaume mais elle a disparu depuis plus d’un mois déjà… aurait-elle fui ? Le Fou Dansant avait foi en elle et sa détermination à le tuer. Elle n’était pas bien différente que lui, leurs buts sont à l’opposée mais les deux sont prêts à tous pour atteindre l’objectif ! Pourtant si différent, un mage chaotique contre un maitre du psychisme ordonné et rigoureux… tout cela promet. Et c’est une guerre trop grandiose par ses enjeux pour que la lumière s’en désintéresse ainsi.
« Prends au moins une armure Roc ! Sale chien, tu ne sers à rien si leurs flèches t’empêchent d’aller au contact ! »
Il en faisait trop… et pas assez à la fois, c’était très gênant. Puis on vit le Bulldog repartir dans une autre direction… il ne restait plus que le Lévrier. Celui-ci livra le récit de sa capture, de son emprisonnement et de sa libération. Kefka avait d’abords peur que Slévin soit en mesure de retrouver la route jusqu’au campement, cela l’aurait forcé à lancer une attaque… mais dieu merci, ils l’ont fait tourné !
La guerre psychologique conjointement entamé par Kefka et le Lévrier… a reçu un succès inespéré ! Il faudra remettre ça mais… une question brûle les lèvres peinturlurées du bouffon.
« Ils ne t’ont pas gardés longtemps… mais tu a raté le jour J et mit un temps fou à revenir ! Tu ne serais pas un rebelle, toi qui n’a aucune morale ? »
« C’est bien à vous de dire ça. Slévin est là pour l’argent et pour cuisser vos servantes, faire du camping ne l’intéresse pas. Mais c’est quand même louche… explique-toi. »
« En fait je me suis fait recapturer très vite… pas par les rebelles, non… mais par des Vieras. »
« … Tu oses sortir devant moi et devant le régent une légende pour justifier ta désertion ? »
« Mais je ment pas ! »
« Des quoi ? »
« C’est une légende… loin, au-delà de la forêt de Sherwood elle-même vivrait un peuple de femme chasseresse, toutes lièvres et sublimes autant que dangereuses, comme la nature l’est elle-même. On leur prête le pouvoir de parler aux arbres, on les dit sauvages, isolés… ce sont nos sirènes à nous, en quelques sortes. »
« Aussi fou que cela puisse paraitre… je vais le croire !!! »
« Elles n’existent pas ! »
« Bon, de toute façon c’est moi qui décide… »
La conversation fut interrompue par un rugissement terrible, aucun animal n’est capable de ça… mais même ceux qui ne le virent pas le savaient pourtant ! C’est un dragon ! Énorme au vu du volume sonore, le château en tremblait et le tonnerre rugissait, comme annonçant l’apocalypse. Le ciel aux nuages noirs assombrit d’un coup le château…
Pour l’occasion, Kefka portait le manteau du roi. Étonnement, Alpha ne le lui interdisait pas, jugeant que seule la couronne dont il est le gardien lui est inaccessible.
« C’est qui ça, au juste ? »
« Un invité… de la plus haute importance, fais-le beau Lévrier. »
Sam 22 Mar 2014 - 15:35« Alpha, tu restes avec moi ! Cerbère, faites-le tour des châteaux… tout doit être nickel, chaque garde doit être sans la moindre saleté et avec un équipement qui brille comme de l’or ! Nous recevons un invité de… la plus haute importance aujourd’hui. »
Les trois Dalmatiens acquiescèrent simultanément, comme mue par un seul et unique esprit. Vous voyez… si les trois frères ont fuit les intrigues de cour, un seul d’entre eux voit sa mort désiré parmi les riches et influents de ce royaume. On n’escroque pas la noblesse comme ils l’ont fait… mais il est impoli de faire tuer quelqu’un qui ne nous a rien fait et qui ne gène pas nos intérêts. Nul ne peut différenciez les têtes de Cerbère et ce subterfuge si simple suffit étonnement à protéger le coupable des représailles… jusqu’à ce que sous la pression des propriétaires terriens, le Roi Charles fasse entrer Alpha sur l’échiquier du noble jeu.
Son seul esprit suffit à faire prisonnier ses trois esprits vifs et à l’unisson. Lui se fichait du savoir-vivre des nobles et était prêt à assassiner les trois. Deux d’entre eux ne sont-ils pas complice ? Les réactions des nobliaux peuvent parfois être si absurdes. Néanmoins impressionner par ce travail d’équipe infaillible, Alpha leur proposa de les faire entrer dans le Royaume. Cette histoire complètement folle a tout de même donné naissance à la moitié de la meute. Et la noblesse ne se décide toujours pas à risquer de s’en prendre au mauvais… cette histoire est absurde car seul les concernés sont au courant… mais nul ne saura jamais l’engrenage de ces gens-là.
Kefka pourrait mais franchement, les disputes de ses parasites avides qui ne savent qu’exploiter les autres ne l’ont jamais intéressé. Le fou dansant aussi exploite les autres… mais il pourrait tout aussi bien faire tomber la foudre sur le campement rebelle qu’il a localisé depuis longtemps en secret. Or, tout le monde va devoir apprendre à se rendre utile ! Quand il n’y aura plus qu’un bouffon pour tout gérer, que vaudront ses nobles ?
Ils se rendront utiles… car le régent les exécutera et en fera un spectacle macabre. Les soldats se battent et n’ont jamais apprécié les nobles biens retranchés dans leurs chaudes demeures.
« Bien, Lévrier on t’écoutera plus tard… pour le moment, nous allons parler de Roc. Alpha et moi avons discuté, vois-tu… » Kefka ne souriait plus du tout. « Ce qui t’as conduit à servir l’empire, c’était un accès de violence déraisonné et la grâce d’Alpha. »
Le massacre de Cheschire… Roc Gueule-de-Pierre a arracher la tête d’un homme en pleine rue et des dizaines et dizaines de soldats périrent en voulant le calmer, sans compter des innocents au mauvais endroit au mauvais moment. Alpha parvint à l’abattre seul, là où plusieurs dizaines de soldats ont échoué… et proposa là aussi à Roc d’expier ses pêchés.
« Donc lui pensait que tu as pété un plomb… mais moi, je me dis qu’on a pu te posséder. Alpha me croit mais le problème… c’est que si un soldat possédé peut se gérer… toi… on ne peut pas te gérer. Donc bon… je voulais t’exécuter mais Alpha a eu une autre idée. »
« Malgré tout tu reste un ami Roc… et si ta mort est un impératif, tu mérites au moins une mort glorieuse. Va jusqu’au campement rebelle… retrouve-les grâce à ton flair et tues-en le plus possible. »
Kefka afficha un sourire aiguisé en voyant Roc… heureux de son sort ; faisant face à Alpha qui pour la première fois laissait dévoiler… quelque chose qui écœura au plus haut le régent. Le loup se retenait de pleurer à tel point que n’importe qui aurait pu le voir. Visiblement il y a méprise… le régent n’aimait jamais voir ce genre d’élan affectif chez ses hommes et coupa court.
« Allez Roc ! Fais un massacre ! »
« OUAIS ! Merci… vous ne regretterez pas de m’avoir donné cette chance, je suis déjà mort de toute façon ! »
« Ciao. »
Roc partit en courant, sans armure ni arme… Kefka savait d’avance que l’envoyée de la lumière ne croiserait pas sa route. Nul ne le sait au Royaume mais elle a disparu depuis plus d’un mois déjà… aurait-elle fui ? Le Fou Dansant avait foi en elle et sa détermination à le tuer. Elle n’était pas bien différente que lui, leurs buts sont à l’opposée mais les deux sont prêts à tous pour atteindre l’objectif ! Pourtant si différent, un mage chaotique contre un maitre du psychisme ordonné et rigoureux… tout cela promet. Et c’est une guerre trop grandiose par ses enjeux pour que la lumière s’en désintéresse ainsi.
« Prends au moins une armure Roc ! Sale chien, tu ne sers à rien si leurs flèches t’empêchent d’aller au contact ! »
Il en faisait trop… et pas assez à la fois, c’était très gênant. Puis on vit le Bulldog repartir dans une autre direction… il ne restait plus que le Lévrier. Celui-ci livra le récit de sa capture, de son emprisonnement et de sa libération. Kefka avait d’abords peur que Slévin soit en mesure de retrouver la route jusqu’au campement, cela l’aurait forcé à lancer une attaque… mais dieu merci, ils l’ont fait tourné !
La guerre psychologique conjointement entamé par Kefka et le Lévrier… a reçu un succès inespéré ! Il faudra remettre ça mais… une question brûle les lèvres peinturlurées du bouffon.
« Ils ne t’ont pas gardés longtemps… mais tu a raté le jour J et mit un temps fou à revenir ! Tu ne serais pas un rebelle, toi qui n’a aucune morale ? »
« C’est bien à vous de dire ça. Slévin est là pour l’argent et pour cuisser vos servantes, faire du camping ne l’intéresse pas. Mais c’est quand même louche… explique-toi. »
« En fait je me suis fait recapturer très vite… pas par les rebelles, non… mais par des Vieras. »
« … Tu oses sortir devant moi et devant le régent une légende pour justifier ta désertion ? »
« Mais je ment pas ! »
« Des quoi ? »
« C’est une légende… loin, au-delà de la forêt de Sherwood elle-même vivrait un peuple de femme chasseresse, toutes lièvres et sublimes autant que dangereuses, comme la nature l’est elle-même. On leur prête le pouvoir de parler aux arbres, on les dit sauvages, isolés… ce sont nos sirènes à nous, en quelques sortes. »
« Aussi fou que cela puisse paraitre… je vais le croire !!! »
« Elles n’existent pas ! »
« Bon, de toute façon c’est moi qui décide… »
La conversation fut interrompue par un rugissement terrible, aucun animal n’est capable de ça… mais même ceux qui ne le virent pas le savaient pourtant ! C’est un dragon ! Énorme au vu du volume sonore, le château en tremblait et le tonnerre rugissait, comme annonçant l’apocalypse. Le ciel aux nuages noirs assombrit d’un coup le château…
Pour l’occasion, Kefka portait le manteau du roi. Étonnement, Alpha ne le lui interdisait pas, jugeant que seule la couronne dont il est le gardien lui est inaccessible.
« C’est qui ça, au juste ? »
« Un invité… de la plus haute importance, fais-le beau Lévrier. »