L’eau est indispensable à la vie, pas toi. (fini) Szp8L’eau est indispensable à la vie, pas toi. (fini) 4kdkL’eau est indispensable à la vie, pas toi. (fini) 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La demoiselle tordit légèrement sa bouche adoptant une mine un peu boudeuse ; comment elle avait pu oublier, dans son idée, que les trois n’étaient pas au top de leur forme ?! Se trouvant un peu stupide, Lili écouta Henry expliquer son plan qui était la meilleure des solutions. La brune hocha la tête en signe d’approbation ; la rivière bien sûre ! Mais quand le brun enchaîna avec le point négatif du cours d’eau, Lili baissa son regard. Elle avait honte, et se sentait comme un poids accroché aux pieds de Septimus et Henry. En plus, elle était redevable envers ces deux hommes.

Mais autre chose l’interpela : la réaction de Septimus et Henry quand elle avait fait apparaitre sa Keyblade. Henry avait mis Lili en confiance, et c’était pour ça qu’elle avait cru que montrer son arme aller créer un lien de sympathie entre elle et eux. Elle avait donc pensé que cela allait les rassurer, mais se fut l’effet inverse qui arriva. La demoiselle se demandait bien pourquoi ? A ses yeux, les élus de la Keyblade étaient des personnes aux cœurs puissants, certes certains n’étaient pas des saints, mais la plus grande majorité de ces élus étaient bons : Raido, malgré son passé, Septimus même avec son côté réservé, Lili faisant confiance à n’importe qui… Sentant qu’elle avait fait une boulette, elle rangea aussitôt son épée en forme de clé.

Juste avant de commencer à fuir à l’opposé des colons et en direction de la rivière, les paroles froides et aussi tranchantes qu’une lame de Septimus mirent mal à l’aise la demoiselle. Elle se rendit compte qu’elle avait fait, une nouvelle fois, trop vite confiance… En fait non ! Pour Lili son comportement était normal : ils l’avaient sauvée, ce n’était pas pour la tuer ou l’abandonner juste après. La confusion remplissait la tête de la brune, qui fit la moue pendant tout le trajet. Au début de la fuite à pieds, la jeune femme ne sentait pas de douleurs intenses, juste de la fatigue dans toutes les particules de son corps. Ses pensées allaient des colons à la réaction de ses deux compagnons.

Puis Lili se prit le pied droit sur une racine qui sortait du sol humide. Elle trébucha seulement, retrouvant son équilibre juste à temps. Mais ce mouvement brusque et imprévu réveilla les douleurs qui s’étaient estompées avec les plantes. La brune serra les dents afin de ne pas laisser échapper un cri : elle ne voulait pas aider les colons à retrouver leurs traces et surtout ne pas inquiéter Septimus et Henry qui trottinaient devant elle, se dirigeant vers la rivière. Lili savait qu’elle n’avait pas le droit de ralentir la cadence ni même de s’arrêter qu’un instant pour soulager sa douleur. Elle aurait été seule, se faire attraper de nouveau par les colons, ça ne l’aurait pas déranger, mais là Lili ne pouvait pas condamner Septimus et Henry. Ils fuyaient pour sauver la demoiselle, elle devait donc tout faire pour qu’ils ne se fassent pas rattraper.

La demoiselle essaya de penser à autre chose que sa douleur, surtout celle au niveau de son buste : l’ombre lui avait donné un coup mémorable sur la cicatrice que lui avait Auron il y a peu… Fuir les ennemis… Lili se rendit compte que si elle voudrait arrêter de fuir, il faudrait qu’elle devienne plus forte pour pouvoir leur faire face. Elle trébucha plusieurs fois, son regard noisette se posa donc en alternance sur le sol et sur le dos de Septimus qui était devant elle. Lili se força à respirer comme un coureur : petites inspirations, petites expirations. Toutes les parties de son corps lui criaient de s’arrêter, de s’affaler par terre. Mais son esprit tenait bon, il luttait et le faite de voir les deux hommes devant la pousser à suivre.

La course poursuite lui avait semblé interminable, des heures pour elle. Alors qu’ils avaient fait moins d’une heure. Henry ralentit l’allure et s’arrêta finalement devant le cours d’eau. Ce long fleuve paraissait tranquille, mais profond. Pour déplacer une masse d’eau pareille, il fallait un courant assez puissant. La rive d’en face était assez loin quand même… La rivière était dégagée ; on voyait parfaitement son parcours en aval. En amont aussi, mais à un moment Lili voyait bien que les arbres étaient plus grands et plus volumineux, couvrant ainsi le cours d’eau. La demoiselle s’était arrêtée net entre Henry et Septimus. Son souffle ressemblait presque à celui d’un bœuf, ce qui lui enlevait tout son charme, mais ce n’était pas le moment de se préoccuper de ça ! Son cœur battait à une vitesse phénoménale, réveillant toutes ses blessures. Heureusement que ses deux mains étaient posées sur ses genoux et son dos courbé pour tenir en équilibre et pas s’effondrer par terre. Elle attendit un instant avant de reprendre la parole, heureusement qu’elle était parfois un moulin à parole, car la pratique du bavardage l’aida à aligner des mots pour former des phrases cohérentes, même si chaque mot était détaché par sa respiration :


« Henry… Tu as raison… Le courant est trop fort… On peut me faire flotter et tenir avec un arbre… »


Tournant le regard à droite, à gauche, derrière –pas devant car c’est de l’eau- elle examina les arbres cherchant le plus gros avec une écorce épaisse et solide qu’ils pourraient utiliser comme petit radeau. Autour d’eux, ce n’était que des arbres au tronc blanc et fin. Mais son visage, caché par ses cheveux en sueur qui lui tombaient devant ses yeux, s’illumina. Là en contre-bas la végétation était plus conséquente et les arbres plus gros. L’un d’eux était même plus gros que quatre hommes collés les uns aux autres, quelle chance ! Lili se redressa, et pointa son index droit sur cet arbre :

« Là-bas… Il fera l’affaire. L’un de vous a encore assez de force pour arracher un gros morceau d’écorce ? »



La demoiselle allait droit au but, pas le temps de tout détailler, car leurs ennemis étaient à leurs trousses. D’ailleurs, avant même qu’un des deux aient répondu, la demoiselle se dirigea vers l’arbre, son souffle et son pouls s’étant calmés. Par contre, sa mâchoire était toujours crispée au faite de sa douleur. Une fois devant l’arbre, elle posa sa main contre celui-ci pour s'aider à tenir debout, et laissa Septimus ainsi qu’Henry prendre la suite des évènements en mains.


Dernière édition par Lili le Ven 3 Juil 2015 - 14:32, édité 2 fois
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Septimus avait depuis longtemps repris son souffle, et avait donc cessé de s'appuyer sur son ami. Tous deux menaient la marche puisqu'ils connaissaient la région. La jeune femme qui se trouvait plusieurs pas derrière eux leur offrit la distance nécessaire pour qu'ils chuchotent entre-eux de l'attitude qu'ils devaient adopter. Henry souhaitait toujours l'aider, et lui faisait totalement confiance. En revanche, lui-même était toujours méfiant – probablement l'influence des mercenaires. Si leur compagne paraissait fragile et douce, le fait qu'elle ait une keyblade prouvait qu'elle savait également se battre et qu'elle était hautement dangereuse. Qui sait ce que son maître avait pu lui enseigner ? De quel côté elle se trouvait.

La situation ne plaisait absolument pas au blond, toutefois, il décida d'écouter le chasseur et de laisser le bénéfice du doute à la blessée. Ennemie ou non, elle détenait des informations qui pourraient les aider. Soupirant, il accéléra un peu l'allure de la marche. Ils ne devaient surtout pas se faire rattraper. Pas maintenant. Avant même que les membres du groupe ne s'en rendent compte, ils entendirent la rivière.

Le mercenaire et le colosse attendirent que leur invitée les rejoigne et récupère un peu. Puis ils l'écoutèrent sans un mot. Leur attitude, quand elle exposa son idée, fut radicalement opposé. Le premier la regarda avec un sourire moqueur tandis que le second l'observa avec inquiétude, et compassion.


-Sans vouloir te vexer... Tu es trop lourde, assena-t-il.

-Ce qu'il veut dire Lili, c'est qu'une écorce ne pourrait pas supporter ton poids. Pour cela, il faudrait un tronc, et malheureusement, nous n'avons pas le temps de jouer aux bûcherons.

-T'es pas obligé de me reprendre à chaque fois, grommela-t-il.

Le maître de la keyblade s'éloigna un peu de ses deux interlocuteurs et trempa sa main dans l'eau pour sentir la force du courant. Ce dernier était trop fort pour qu'ils puissent traverser, y compris le brun et lui-même. Sans un radeau de fortune, ou une puissance magique suffisante pour geler l'eau et leur offrir un passage, ils n'y avaient aucun moyen de franchir l'obstacle. Que pouvait-il faire ? Il les avait mener dans ce cul-de-sac, c'était à lui de trouver une solution.


-Tu ne serais pas une adepte de la magie par hasard, lança-t-il brutalement. Si tu l'étais, ça pourrait nous sortir d'affaire. En créant un pont de glace nous pourrions traverser.

Le groupe de colons se rapprocha, tous l'entendirent très clairement, ce qui amplifia le sentiment d'urgence qui régnait en maître depuis un moment déjà. La panique des deux amis fut visible, et d'un regard, ils surent ce qu'ils leur restaient à faire. L'eau était leur seule issue, et seule la chance les sauveraient. Henry prit dans ses bras Lili et Septimus et ensemble ils sautèrent à l'eau. Il ne restait plus qu'à prier qu'ils ne se noient pas, et puissent regagner la terre ferme. Mère nature serait peut-être de leur côté ?
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Lili réagit très vite à la remarque du blond : Comment ça elle était trop lourde ?!! Alors là, c’était un réelle manque de tact que Septimus avait, ou il lui avait lancé un sacré pique en pleine figure. Que ça soit l’une ou l’autre situation, la demoiselle le fusilla du regard tout en fronçant ses sourcils. Même si elle n’était pas du genre à se préoccuper de sa ligne, elle prit ces paroles très mal : certes le jeune mercenaire lui avait sauvé la vie avec Henry, mais là s’en était trop. Depuis le début l’errante avait mis de côté le comportement de Septimus et cela ne pouvait plus durer. Juste après qu’Henry reprit son compagnon, la demoiselle ne fit pas non plus dans la dentelle et s’adressa à l’élu de la Keyblade sans mâcher ses mots, oubliant complètement qu’ils étaient pourchassés :

« Au lieu de faire ton grincheux jamais content et capricieux, tu devrais prendre sur toi et agir en homme… »


La voilà qu’elle faisait des leçons de morale à un mercenaire. La brune qui avait tout en parlant, posé ses mains sur ses hanches soupira de colère, voyant que Septimus n’en n’avait que faire de ses mots. Mais il s’adressa de nouveau à Lili, avec un ton encore plus froid, qui augmenta la petite crise de colère de la brune. C’était la fatigue, la douleur et les remarques de Septimus qui l’a mettaient dans un état pareil ! Un pont de glace ? La demoiselle garda les yeux rivés sur le blond, et lui lâcha, en essayant d’être aussi froide que lui :

« T’es le plus froid de nous trois, tu devrais créer facilement de la glace ! »


La répartie ce n’était pas son truc, elle se sentit un peu mal de lui avoir répondu de la sorte… Croisant ses bras devant son torse, Lili soupira de nouveau et allait s’excuser, mais Henry l’attrapa et se jeta à l’eau –au sens propre du terme !- suivit de Septimus. L’eau était plutôt froide et cela fit redresser la demoiselle jusqu’aux cheveux. Frissonnant légèrement, elle jeta son regard noisette sur Henry tout en s’agrippant à lui pour ne pas couler. L’eau apaisa un instant ses blessures, mais se fut de courte durée. La brune du se mordre la gencive pour ne pas lâcher un petit cri de douleur. Les colons arrivèrent sur la rive d’où les trois compagnons avaient sauté.

Elle devina qu’ils n’allaient surement pas se jeter à l’eau avec leurs armures trop lourdes… Elle sut dès qu’ils stoppèrent leur course, qu’ils allaient armer de leurs fusils et tirer. Leur seule chance d’éviter les balles s’étaient de se retrouver près des rives où les branches de certains arbres passaient au-dessus de la rivière, bloquant ainsi le champ de vision des colons. Ou alors les trois fugitifs devraient plonger sous l’eau, sauf que vu l’état de la demoiselle et le souffle court des deux amis ils ne tiendraient pas longtemps sous l’eau. Ou encore… C’était risqué pour la demoiselle mais aussi pour Septimus et Henry si elle ratait son coup, mais vu l’étendue d’eau ça devrait aller. Or il ne lui restait pas beaucoup d’énergie : Lili n’avait pas pu récupérer autant qu’elle l’aurait voulu.

Alors que le courant les emportait, les colons coururent le long de l’eau pour être assez près des trois fugitifs. Lili, s’adressa à Henry tant de bien que de mal avec cette eau autour d’eau qui montait parfois jusqu’à leur bouche :


« Henry… Je vais tenter un truc. Tiens-moi bien… »


Lili n’était pas sûre d’elle, ne sachant pas si son sort allait se retourner contre elle vu l’humidité autour d’eux. L’errante attendit que les colons se stoppent et pointent leurs fusils dans la direction des nageurs. Elle lança à ce moment-là un sort Foudre ++ visant les colons qui étaient sur la terre ferme. Par chance elle réussit son coup et visa juste. Avec leurs armures, ils devaient avoir reçu une sacrée châtaigne. Lili, elle, se prit un gros coup de mou ; il lui restait assez d’énergie pour être éveillée et tenir debout mais pas plus. La brune ne regretta pas pour autant d’avoir porté ce coup : cela allait grandement retarder les colons, et le courant portait assez rapidement les trois compagnons.

Ils passèrent au bord des rives où la forêt était plus dense. Ils devaient sortir de l’eau au plus vite, sinon ils allaient s’y noyer. La demoiselle regarda autour d’elle : une des rives était bordée d’arbres, et l’autre pareil, sauf que la forêt s’arrêtait à un moment, et l’on pouvait voir de hautes plantations… C’était un champ de maïs. La demoiselle se dit qu’ils pourraient s’y réfugier vu la densité du champ qui procurait une bonne cachette. Sauf que ce champ appartenait à quelqu’un ! Soit aux colons, et dans ce cas ils se jetteraient directement dans la gueule du loup, soit aux sauvages et là ils allaient sûrement leurs souhaiter la bienvenue avec des flèches.

La demoiselle étant à bout de force, n’arrivait même plus à trouver l’énergie pour parler. Le courant froid et fort continuait à les transporter vers l’avant, mais aussi vers la mort s’ils ne se sortaient pas d’ici. Et qui sait, peut-être qu’à quelques mètres se trouvait une belle chute d’eau avec des rochers bien pointus ?!
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Septimus ne voyait ni entendait quoi que ce soit. Son monde était devenue cette eau vive qui lui rentrait par moment dans la bouche. Respirer et nager dans un tel torrent était tout simplement trop pour lui. Seul, il n'aurait eu aucune chance. Fort heureusement, Henry l'aidait à se maintenir hors de l'eau même s'il ne le voyait pas, tout comme il ne voyait pas Lili. Il n'était plus qu'une âme solitaire rattachée à la vie par un contact physique. Pour peu, il se serait cru dans le fleuve des lamentations, le Cocyte.

Bien qu'il soit aveuglé, le maître de la keyblade sentit le courant d'énergie qu'utilisa la jeune femme pour lancer son sort, et sut qu'elle ne serait plus une nuisance pour elle. Ses forces, déjà faibles quand ils l'avaient trouvé, étaient épuisées. S'ils s'en sortaient tous les trois, il aurait un soucis de moins en tête.

La main du chasseur serra plus fortement la taille du mercenaire et le trio stoppa sa course. Il sentit le mur d'eau qui souhaitait l'entraîner plus loin, mais son ami tenait bon pour leur bien à tous. L'admiration qu'il ressentit envers son protecteur augmenta d'un cran. Il avait toujours su que son ami était fort, mais il ne pensait pas qu'il avait les capacités de lutter, ne serait-ce qu'un instant, à la force d'un torrent.

Petit à petit, le blond sortit de l'eau, et recouvra l'usage de ses sens. Lorsqu'il fut complètement sorti de ce tombeau liquide, il se laissa tomber sur le sol, frissonnant plus que de raison, les yeux fermés. Il avait vu le champ qui les camouflait, et pour le moment, ça lui suffisait amplement. Les sauvages – ce champ était forcément le leur au vu de la distance parcourue – seraient son soucis un peu plus tard.


-Je propose une pause, souffla-t-il.

Le jeune homme n'entendit pas de réponse, mais le trio était sur la même longueur d'onde. Leurs forces étaient bien entamées. Lorsqu'il se réveilla d'une sieste dont il ne gardait pas le souvenir ou la volonté, Henry lui proposa une grappe de maïs. Il se rendit alors compte qu'il mourrait de faim. Se redressant difficilement, ses muscles hurlant avec ferveur pour un plus long temps de repos, il se jeta sur la nourriture, et la dévora en un instant. Il se resservit lui-même, et attendit que tous aient fini pour parler.


-On va devoir e faufiler discrètement jusqu'à ton vaisseau Lili. Tu sais dans quelle direction il se trouve ? Il fit une pause. Mais avant ça... j'ai des questions à te poser ! Dit-il d'un ton dur.

-Septi, laisse nous respirer tu veux !

-Non Henry, on a besoin de savoir maintenant qu'elle n'est plus un danger pour nous ! Il regarda la jeune femme. Qui es-tu réellement ? Comment as-tu eu cette keyblade ? Qui est ton maître ? Que veux-tu au juste ?
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Lili avait trop puisé dans ses forces, son corps tremblait de fatigue et de froid. Elle ne se souvint même pas qu’en sortant de l’eau, aidée par Henry, elle s’était affalée sur le sol. Allongée sur le dos les bras et jambes en étoile de mer, la demoiselle s’était assoupie et son souffle reprenait un rythme plus calme. L’esprit de la demoiselle se laissa entrainer dans ce qu’elle venait de vivre, comme une plume sur l’eau : de l’ombre tout autour, l’eau qui remplit ses poumons, la panique, la peur, le sentiment d’impuissance…

L’errante ouvrit ses yeux d’un coup, les pupilles complètement contractées dû au noir et à la peur qui contrastèrent avec la lumière du jour et le calme. Elle resta quelques instants les yeux ouverts mais sans bouger avant de lever son dos et se mettre en tailleur. Rien que ce mouvement lui tira tous les muscles, s’ils avaient pu crier, ça aurait été un vrai vacarme ! Lili vit Septimus entamer un épi de maïs et ce n’était pas son premier semblait-il. La jeune femme devait aussi reprendre des forces, ramassant un épi que Henry avait récolté, elle regarda la couleur jaune dorée des grains. Cela se mangeait cru ? Elle n’avait jamais goûté cru. Après une petite seconde d’hésitation, elle croqua dans les graines dorées, et mâcha. Finalement ce n’était pas si mauvais ; même si le maïs n’était pas cuit, il était tendre et doux en bouche.

Quand elle eut fini son épi, elle posa ses mains derrière son dos, se laissant séchée par la petite brise d’air. Le blondinet proposa de rejoindre le vaisseau de l’errante, Lili était d’accord avec cette idée. Mais Septimus était méfiant envers elle et souhaitait en savoir plus. Elle tourna sa tête vivement et fixa les yeux bleus du jeune homme : elle lui jeta un regard noir et on pouvait y lire une pointe de défi mais aussi un peu de déception. Lili était énervée et déçu qu’il ne lui fasse pas du tout confiance, la prenant pour une menace, alors qu’elle ne doutait pas d’Henry ni de Septimus. Elle laissa échapper un grand soupire pour montrer au maître de la Keyblade qu’il était exaspérant ; avec ce qu’il venait de se passer, il n’avait pas un minimum confiance en elle ? Mais Lili était gênée car elle n’aimait pas qu’on la mette dans l’embarras. Ses petits doigts jouèrent avec l’herbe au sol, signe de sa petite nervosité. Lili n’avait rien à cacher, or elle ne supportait pas déballer sa vie.

La demoiselle détourna son regard et releva légèrement le coin gauche de ses lèvres qu’un instant ; un petit sourire qui ne signifiait pas grand-chose, à part que cette situation la mettait mal à l’aise. Fixant à présent le cours d’eau, elle se résigna à répondre au blond :


« Je vais répondre à tes questions… Mais sache que je ne le fais que parce que vous deux, vous m’avez sauvé. »


Marquant une pause, elle remonta ses genoux et les entoura de ses bras, posant son menton sur les genoux :

« Je suis une errante qui cherche à réaliser son rêve, voyageant de monde en monde à la recherche du savoir et de la force qui me faut pour arriver à mon but. Mais durant mon voyage, j’ai découvert une autre envie… Celle t’établir l’équilibre dans tous les mondes. »


De nouveau elle sourit, un signe de nostalgie en se souvenant de Raido ; c’est lui qui lui avait appris ce qu’était l’équilibre et le rôle des élus de la keyblade à une certaine époque. Son visage s’assombrit et son regard semblait être lointain. Prenant son courage à deux mains, elle reprit la parole :

« Je… je ne sais pas trop comment j’ai obtenu ma Keyblade. C’était juste après que ma famille entière soit victime d’une attaque de sans-cœurs… J’étais complétement perdue et cette clé est apparue. Elle est maintenant à mes yeux une partie de moi, celle qui me pousse à poursuivre mon chemin quoiqu’il arrive. »


Elle laissa un petit blanc, réfléchissant si elle devait parler de Raido ou pas… Lili décida de ne pas en parler, car elle ne pouvait parler de lui à n’importe qui, par respect pour ce neko qui fut un court instant son maître. L’errante enchaîna alors avec la réponse à la dernière question :

« Ce que je veux, c’est retrouver ma famille, combler le vide que leur disparition a créé. Je n’ai rien fait pour éviter cette tragédie… »


Changeant de timbre de voix, la demoiselle mit fin d’elle-même à sa petite histoire pour porter sa curiosité sur les deux hommes qui étaient en face d’elle :

« Voilà ! J’ai tout dis. A mon tour de poser des questions : pourquoi vous cherchez tous les deux des informations sur la situation dans l’univers ? Et Septimus ; je te retourne tes questions à propos de ta Keyblade et comment tu as appris à la manier. »


Mais avant qu’ils ne puissent répondre Lili se rappela d’une question à laquelle elle n’avait pas répondu :

« Ah et puis… Je ne saurais retrouver le chemin vers mon vaisseau gummi, sauf si vous savez comment se rendre au pied de la grande falaise ? »

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Septimus écouta en silence les réponses de la jeune errante, sans la quitter des yeux. Il hésitait sur la marche à suivre. Elle semblait sincère dans ses réponses, mais il était certains qu'elle ne lui disait pas toute la vérité. Et c'était cette vérité qui aurait pu lui permettre de mettre de côté ses appréhensions. Fermant les yeux, il inspira et expira à trois reprises dans le but de trouver le calme nécessaire à une prise de décision.

Jusqu'à présent, Lili ne s'était pas montrée hostile envers eux. Elle avait été capturé, et précédemment blessée par une... ombre. Elle avait avec joie répondu aux questions d'Henry sur sa vie d'errante. Cependant, elle possédait une keyblade, connaissait l'usage de la magie, n'hésitait pas à se battre, et probablement à tuer pour se défendre, ou peut-être même pour arriver à ses fins. Lorsque le blond ouvrit les yeux, il croisa le regard noisette de son ami. Bien entendu, ce dernier savait déjà ce qu'ils devraient faire. Grognant, il décida de se ranger à son avis, il décida d'avoir foi en leur interlocutrice.


-Je suis désolé pour ta famille. Les chances pour que tu les retrouves...

-Sont maigres, mais rien n'est impossible ! S'empressa de dire le chasseur.

-Hum. Ne te fais toutefois pas trop d'illusions. Si les sans-coeurs les ont emporté, soit tu ne les retrouveras jamais, soit tu les reverras dans le domaine des ténèbres, et ils ne seront plus jamais les mêmes.

Le maître de la keyblade eut du mal à prononcer ces quelques paroles, mais il savait qu'il devait le faire. Il ne pouvait décemment pas laisser cette jeune fille continuer une quête périlleuse sans toutes les informations sur les risques et les déceptions qui l'attendraient probablement. Il cloua d'un regard sur place le colosse, l'empêchant de réconforter Lili. Elle aurait du mal à digérer tout cela, inutile d'en rajouter davantage avec la pitié d'étrangers.

-Ma vie... ne te concerne pas. Je ne suis pas le danger ici, tu l'es. Nous t'avons secouru, pourquoi voudrions nous maintenant t'attaquer ?

-Ca suffit ! Laisse-là en paix ! Cria le plus grand.

-Néanmoins, se força-t-il à ajouter, je répondrai à une de tes interrogations. Choisis la bien. Il fit une pause. Pour ce qui est du chemin du retour... Nous n'en savons strictement rien. Ce territoire n'est pas celui des colons, nous n'avons jamais poussé nos promenades si loin.

Le mercenaire se tut. Son compagnon et lui redoutaient la suite de ce qui les attendaient. Il leur fallait retourner sur leur pas, suivre la rivière en sens inverse pour tomber sur un terrain connu. Au risque de croiser les Indiens, ou la horde de colons à leur trousse. Néanmoins, ils n'avaient aucunement le choix. Lili devait retourner à son vaisseau, et eux au campement. Tout en grimaçant les deux compères se levèrent en même temps, et tendirent chacun une main à leur vis-à-vis.

-Nous te ramènerons à ton vaisseau. Ensuite nos chemins se sépareront.

-Mais compte sur moi pour que ce ne soit pas la dernière fois, fanfaronna Henry en faisant un clin d'oeil.

Le groupe reprit donc son chemin, à l'affut du moindre bruit suspect - après tout, indiens et colons pouvaient leur tomber dessus à n'importe quel moment. Septimus sentait la sueur coulée le long de son dos, la tension épuisant rapidement sa patience et ses nerfs. Henry avait ouvert la marche, une flèche déjà encochée - une des rares qui lui restaient. Soufflant le plus doucement possible, il tenta vainement d'évacuer une partie de son stress. Il détestait fermer la marche.
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Parler et se remémorer de son passé, de ses convictions, des personnes perdues mais aussi rencontrées, avait mis Lili dans un état où son corps était présent sur la terre de ce monde mais son esprit était rempli d’images du passés. Déconnectée du monde, la demoiselle se refaisait son passé avec des « si il n’y avait pas eu l’attaque des sans-cœurs », « si je n’avais pas reçu la keyblade », « si je n’avais pas rencontré tel ou tel personne », « si je faisais partie d’un groupe », « si… ». Mais Septimus et son compagnon la firent redescendre sur terre : elle était consciente que les chances étaient minimes. La jeune brune allait répondre que ces faibles chances si on y croit et que l’on se donne à fond, pouvaient grandirent devenant une quasi-certitude d’y arriver !

Mais la suite du discours du blond lui cloua le bec, elle n’avait pas pensé, se serait-ce qu’une seule seconde, à ce que sa famille ne soit plus la même. Lili pensait qu’une fois les cœurs récupérés des siens, elle n’aurait plus qu’à trouver leurs sans-cœurs ou similis et leurs rendre leurs cœurs et tout redeviendrait comme avant… Mais est-ce que ça fonctionner comme ça ? Où est-ce qu’ils auront tout oublié et ne seront plus les mêmes ?! L’angoisse pris d’un seul coup la demoiselle qui eut le ventre soudainement noué, tellement fort qu’elle était à deux doigts de vomir. C’était surement l’accumulation de la douleur, de la fatigue d’être poursuivi, la peur, et des maïs crus.

Lili fut en plus de nouveau frustrée par la réaction de Septimus ; elle avait répondu aux questions qu’il lui avait posées, alors de quel droit il décide de ne pas faire de même et de répondre à une seule interrogation de la demoiselle !? Son air un peu hautain commençait à réellement taper sur les nerfs de Lili, une bonne claque le remettrais peut-être en place ?!! Sauf que pas le temps d’y réfléchir : les deux compagnons s’étaient levés et annoncèrent qu’il fallait partir et se séparer après. L’élue acquiesça de la tête et se leva à son tour. De nouveau fuir… Henry en tête suivi de Lili puis de Septimus. Au début Lili ne prêta pas attention par où ils passèrent, mais elle comprit vite qu’ils retournèrent sur leurs pas. Tout aussi silencieux qu’à l’aller avec le même stress.

Le chemin se passa sans encombre. Enfin… Jusqu’à ce que sur leur chemin plus loin se trouvait un petit groupe d’Indien. Les trois compagnons se cachèrent rapidement et silencieusement derrière un buisson espérant n’avoir pas été vu. Et par chance les aborigènes étaient en train de regarder ailleurs. La jeune fille ne perdit pas de temps, au risque de se faire voir, elle fit apparaitre sa Keyblade. Restant le dos plié pour ne pas dépasser la hauteur du buisson, elle fléchit ses genoux comme une lanceuse de javelot et lança sa Keyblade sans un bruit. L’arme pris la trajectoire d’un arc passant au-dessus des Indiens et tomba du côté opposé de la position du groupe. Les Indiens allèrent directement dans la direction du bruit là où avait atterri la clé, Lili fit signe à Henry de repartir route, et les trois reprirent la marche. Après quelques pas l’élue de la Keyblade tendit sa main sur le côté tout en marchant, son arme réapparut dans un halo de lumière. Sourire aux lèvres la demoiselle s’imaginait la tête des Indiens quand ils ont vu cette drôle arme disparaitre.

Après un certain temps, Septimus, Henry et Lili arrivèrent à destination : le plan d’eau où ils s’étaient vus la première fois. La jeune femme jeta un regard dans toutes les directions histoire d’être sûr qu’ils étaient seuls. Un peu rassurée, le stress et la pression redescendirent mais ne disparurent pas. Lili marcha jusqu’à la source qui était pure et claire comme si elle n’avait jamais était souillée. La demoiselle récolta un peu d’eau dans le creux de ses mains et bu quelques gorgées. Elle se retourna vers Henry et Septimus, ils étaient quand même deux sacrés compagnons dont le lien était encore plus fort que celui entre frères. Lili sait qu’elle ne vivra jamais un lien aussi fort, elle ne voulait tout simplement pas… Elle ne voulait pas de nouveau souffrir à un lien qui se brise. L’élue de la Keyblade pris la parole :


« D’ici, je peux retrouver mon vaisseau, je vous y amène de ce pas. Mais avant… Septimus, je ne sais pas pourquoi t’es aussi froid, distant et méfiant avec moi. Je te préviens, je suis peut être naïve, mais si tu me cherches trop, tu risques de prendre gros !
… D’ailleurs, voilà ma question : pourquoi, quels évènements de rendent aussi sec, froid, méfiant et j’en passe, avec moi et surement avec les autres ?!! »


Son regard noisette s’était fait aussi noir qu’une noisette brûlée et elle fixa avec insistance les yeux du blondinet. Puis elle tourna sa tête vers Henry, le pauvre lui qui était si confiant et protecteur envers son ami… Lili eut son regard qui s’adoucissait et elle lui adressa un petit sourire rassurant. Ses yeux exprimait maintenant le pardon envers Henry de ne pas essayer comme lui, de calmer l’ardeur de Septimus. Car au lieu de ça, il semblerait bien qu’elle remuait le couteau dans la plaie, mais Septimus faisait de même envers elle. Des vrais gamins adultes…

Une fois que Septimus aura répondu, Lili dirigerait les deux amis vers le vaisseau et leur route se sépareraient sûrement là-bas.
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La question de la jeune femme prit Septimus au dépourvu mais il n'en laissa rien paraître et soutint tant bien que mal ce regard d'acier qu'une vie dure et douleureuse avait forgée au fil du temps. Il se demanda un court instant si le sien serait semblable à celui de Lili un jour ou s'il reflèterait tout autre chose – le désespoir de ne rien pouvoir faire, ou le bonheur d'être auprès des siens. Une fois que cette pensée fugace se fut envolée, il se mit à réfléchir aux successions d'événements qui l'avaient conduit à se montrer aussi prudent et introverti envers elle.

Le mercenaire en voyait plusieurs, certains étaient évident comme la perte de Dee et son propre comportement rude et austère, dénué du moindre geste affectif – du moins pas qu'il s'en souvienne – ou encore le fait qu'il n'ait pas connu ses parents ou trouvé sa place parmi les braves gens du Centurio. D'autres étaient plus nébuleux, y compris à ses yeux. Peut-être que la jalousie qu'il ressentait vis-à-vis de la joie de vivre et la confiance en lui d'Henry le rendait plus maussade ? Peut-être qu'un rêve précis, personnel et fort comme celui de Lili et tant d'autres lui manquait, lui faisait envie et le rendait donc par la même occasion aigrie ?


-Et bien...Il s'approcha de la brune et lui murmura à l'oreille. Contrairement à toi, je n'ai pas un esprit fort, capable de gérer toute la noirceur de mon cœur, et de celui des autres. Le manque d'affection que j'ai pu avoir étant enfant, la jalousie que je peux ressentir à l'encontre d'Henry, ou l'envie que je ressens quand je te regarde. Tous ces sentiments font que je suis devenu comme ça.

Le blond se recula et jeta un coup d'oeil au colosse qui, fort heureusement, n'avait rien entendu mais semblait très intéressé par la réponse qu'il avait fourni à leur protégée. Après avoir rempli sa part du contrat, la jeune femme prit la tête du trio et les ramena sur le lieu de l'attaque. De là, le chasseur remonta la piste qu'avait emprunté la brune et ils se retrouvèrent devant son vaisseau spatiale. Les deux amis l'aidèrent à s'installer à l'intérieur. Une fois chose faite, Henry la serra dans ses bras et lui souhaita un retour sain et sauf chez elle, auprès des siens, un grand sourire aux lèvres. Septimus lui se retourna et prit la direction du camp.

-Prends soin de toi. J'espère qu'on se reverra, murmura-t-il.
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Eh bien, je serai la personne en charge de noter cet rp ! Je profite de l’occasion pour vous dire que je m’occupe de la notation des exploits faits par les membres de groupes non-errants quand celui-ci n’est pas fait pour le compte de son groupe, comme c’est le cas ici. En espérant que cette petite interlude soit utile au plus grand monde ! Aussi, je tiens à préciser que c’est assez étrange de noter un exploit aussi vieux. Pas que ceci me déplaise, mais ce sera assez formatif de voir l’évolution entre vos réponses par rapport au temps écoulé entre chacune d’elles. Bref, ne perdons pas un instant de plus et commençons !

Avant de donner un avis à chacun d’entre-vous, je vais commencer par une note générale.

En premier lieu, c’est un rp plutôt simple à lire. Attention, ce n’est pas du tout dans le sens péjoratif, on parcourt le tout en une traite. Dans mon canapé de vacances, j’ai posé mes petites fesses et j’ai pris vingt minutes pour le parcourir sans me dépêcher et j’ai même compris les tenants et les aboutissants ! D’ailleurs, toujours dans une note positive, on n’a pas besoin d’antécédents pour comprendre ce qu’il se passe… Le rp se suffit à lui-même. Pour bien faire comprendre ce que je veux dire, c’est simplement qu’une personne débarquant sur le forum et lisant ce rp n’aura aucun problème à le comprendre et nullement besoin de rechercher après un quelconque antécédent. Et moi, j’aime beaucoup ça. Pour la comparaison, c’est comme voir un épisode de Doctor Who, tu arrives en milieu de série et l’épisode se suffit amplement sans avoir besoin d’avoir maté le début de la série. Sauf pour l’épisode final, seulement, ça ne compte pas.

Après, il y a un truc grisant dans ce rp : l’attitude de Septimus.

On comprend qu’il ne faut pas nécessairement faire confiance à n’importe qui, surtout dans un climat semblable au Nouveau Monde. Par contre, quand une personne montre toute sa bonne foi, raconte sa vie, mange du maïs cru et distrait des Indiens… Relâcher les rennes un instant n’est pas à proscrire, surtout avec un comportement plutôt docile et passif. Enfin, j’aurais probablement un paragraphe à te concerner dans ton commentaire personnel, si je n’oublie pas de l’écrire. Et pour la fin, que ce soit l’un ou l’autre, vous arrivez à me faire ressentir le stress de la situation. Que ce soit la traque des colons, que l’on ne voit principalement qu’en hors-champs et qui ne sont que suggérés. Ou bien les Indiens, menace de ce monde pour toute personne enfreignant le délit de sale gueule. C’est un élément légèrement absent vers la fin, ce que je trouve dommage, mais qui était assez représenté pour que je ne boude pas trop.

Bref, c’était cool à lire.




Lili:

Pas de pitié, pas de tendresse… Une chose m’a vraiment perdu dans ma lecture lors de tes deux premières réponses, des fautes d’inattention ! C’est bizarre que je dise cela, je fais partie des membres du forum à faire encore beaucoup de fautes dans mes textes et ça le fait moyen de le faire remarquer. Beaucoup dans tes premières réponses, moins dans les dernières, tu fais l’erreur bête d’oublier des mots dans tes phrases ou de te tromper carrément de mot. Quand je dis qu’il s’agit d’une bête erreur, c’est vrai.

Pour la corriger, il suffit simplement de relire son texte à haute voix (dans sa tête, dans le cas ou tu te trouves en cours) et tu remarqueras instantanément la faute. Cette remarque vient probablement un peu tard, mais il n’est jamais inutile de le rappeler ! Donc pense à cette petite astuce pour éviter ce genre d’erreur à l’avenir, cela épargnera à ton lecteur l’effort de relire une phrase en entier pour chercher à comprendre.

Outre cette erreur un peu simplette que je ne pense pas t’avoir vu refaire dans tes derniers rps, je n’ai pas grand chose à te dire. Peut-être faire attention aux répétions dans les paragraphes, genre dire deux fois en dix lignes ton exaspération sans l’utilisation de synonyme. Et ici aussi, je préconise qu’une fois ton rp écrit, d’attendre une heure ou deux pour le relire et ainsi remarquer ce genre de faute. Je dirais en finalité que j’ai plutôt apprécié tes textes, j’en ressors après la lecture avec une note positive ! Et je ne suis pas si bon public que cela en matière de lecture.

Avancé : 32 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS, deux en Magie et un Défense.


Septimus:

Pour toi, mon petit coco-lapin, j’aurais plus des critiques de comportement à faire. Cependant, elles seront facilement écartées pour la simple raison de la durée de vie de ce rp, il a vécu pendant deux longues années.

Quand tu écris un rp, tu sais comment ton personnage réagit à l’instant de l’action. Genre, dés le début de votre exploit, tu savais que Lili te semblait louche et tu avais probablement une liste énumérant les raisons. Seulement, quand une année plus tard, tu te retrouves à écrire ta réponse…Eh bien, il manque l’instantanéité de la situation. Et on le ressent sur le dernier message. Pourquoi ? Pendant trois messages, nous avons un Septimus méfiant et avare en réponse pour la jeune femme. C’est agaçant, mais cela fait partie du contexte et on passe outre l’énervement. Seulement, quand on regarde la dernière réponse, nous ne retrouvons plus rien de cela. Tu changes du tout au tout !

Le simple fait de t’approcher de Lili et de lui murmurer un message à l’oreille, pour qu’elle le comprenne clairement, tu dois être à vingt centimètres de son visage. Quand tu agis avec autant de distance avec une personne, jamais elle ne laisserait ce genre de proximité s’installer, voire même te repousser. Même si c’était énervant, un climat était installé et faisait vivre le rp, le rompre de la sorte était vraiment dommage. C’est une erreur dûe entièrement à la temporalité, si tu avais été dans l’instant, tu n’aurais certainement pas fait cette faute.

Pour ne pas être que négatif, tes réponses étaient vraiment bonnes et continuaient ce que Lili disait. Et ça, c’est un point fort dans les rp : arriver à garder une ligne directrice entre plusieurs messages pour ne pas perdre ton lecteur. Et tu as plutôt bien géré l’effet !

Avancé : 33 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS, deux en défense et un en dextérité
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