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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Aphrodite ♪
Aphrodite ♪,
Aphrodite ♪♪!

Déesse de l’amour ! »



Un genou à terre, la tête baissée, Genesis ne vit pas la magnifique apparition particulièrement bien travaillée de la déesse. Mais pour Aphrodite, cela ne devait pas changer grand-chose.

« Ah ! … Désolé chéri, c’est quoi ton nom, déjà ? »

« Genesis, déesse. »

« C’est ça ! »

Le consul ferma les yeux, quelque peu désespéré… ne sachant jamais comment se comporter avec elle.

« Vous êtes toujours plus belle, Aphrodite. »

« Cesse ta gringue, beau gosse, j’ai quelques siècles de plus que toi ! Je plaisante, trésor ! »

Genesis leva le menton, la regardant enfin, contemplant une nouvelle fois l’excentricité de sa longue tunique rouge… pétante, ainsi que sa peau exagérément rose. Bien sûr elle était belle mais elle avait ces traits propres aux habitants et dieux du Colisée de l’Olympe.

« Justement, je t’ai vu l’autre jour… »

« Ah ? Et en quelle occasion ? »

« Toi et cet énorme truc… »

« … Ulthane ? »

« Non enfin ! Tu sais, ce monstre… parfois mignon parfois parfaitement dégoûtant ! »

« Ah bien sûr… Chen Stormstout… Celui qui a rassemblé Austin et Rita pour vous. »

« C’est ça ! »

Elle parût contente, fit apparaître un miroir de poche et s’y regarda quelques longues secondes tout en adressant ses félicitations.

« Avoir enlevé la jeune Bérénice... J’ai adoré ! »

« Ah bien sûr, déesse. Bérénice et Emilie sont devenues danseuses pour le Consulat. Et la plus jeune vous voue une admiration sans égale. »

« Cette gamine est mignonne comme un cœur, oui ! »

La déesse mit une main sur son cœur, comme touchée d’apprendre avoir une fan supplémentaire.

« Vous m’honorez, Aphrodite, en nous prêtant attention. Je craignais d’avoir insulté votre nom en vous privant du mariage de Bérénice et de son promis. »

« Hey Chéri. »

La déesse de l’amour pointa son index sans sa direction, décrivant des cercles du bout de son doigt.

« Je me fiche des mariages. »

« Oui. »

Il inclina la tête une nouvelle fois. Le temple de Corinthe l’accueillait pour la deuxième fois, lui offrant l’opportunité exceptionnelle de s’entretenir une nouvelle fois avec une déesse du Panthéon.

« Tu es moins beau. »

Il releva le menton, les sourcils froncés et le regard interrogateur affrontant celui de la déesse qui semblait pensive.

« J’avais souvenir de cheveux plus éclatants… Ta colo me plaisait bien. »

« C’était ma couleur naturelle… »

« Maintenant tes racines sont grises… Et vraiment, ils ont l’air cassés ! »

« Certes. »

« Redresse-toi ? »

Elle s’approcha pour la première fois. La maladie avait progressé ces derniers jours, il s’était d’ailleurs senti trop faible pour voler de Thèbes à Corinthe… Pour l’instant, c’était surtout ses cheveux qui avaient changé… Fini ses cheveux rouges, cette couleur si particulière. C’est peut-être futile mais Genesis avait toujours aimé ses cheveux et cette couleur. Ils étaient toujours un peu roux mais plus aussi éclatants et comme elle l’avait dit, les racines de sa tignasse étaient blanches et tristes, reflétant tristement sa maladie.

Le parfum d’Aphrodite était fort et enivrant, tel qu’il n’en avait jamais senti. Lorsqu’elle marchait, fleurs et paillettes apparaissaient sous ses pieds, et en tendant l’oreille, le tragédien aurait juré entendre une petite musique. La déesse se promena quelques secondes avec son déhanché spectaculaire, dans ses sandales à talon, autour du Tragédien avant de revenir devant lui, un air déçu au visage.


« Même tes habits sont gris, c’est consternant… Et ta peau… quelle horreur, Gen’ ! »

Il baissa les yeux sur sa veste sans comprendre. Elle était restée rouge et rien ne l’avait choqué jusque-là.

« Tiens, chéri… »

Lorsqu’il l’inspecta de nouveau, elle lui tendait une bouteille en plastique blanc.

« De la crème hydratante sur ta zone T.  Et… »

Elle fit apparaître une autre bouteille.

« Un flacon de mon shampoing… Tu vas voir, c’est de la folie, ça va tout revitaliser ! »

« Merci infiniment. »

Genesis prit les deux flacons avec délicatesse et les rangea dans sa veste, se demandant secrètement quand il pourrait aborder les questions qui le firent venir jusqu’à elle. Toujours aussi surprenante, Aphrodite, très loin de la Vénus sortie des eaux, telle que la présentait Botticelli, était à la fois amusante, décontractée et cynique.

« Aphrodite… Les Consuls vous ont servie, vous ont offert présents et amour. M’autorisez-vous à lancer la construction de votre temple au Jardin Radieux pour concrétiser notre alliance ? »

Elle sourit discrètement, fit volte-face et marcha jusqu’à son coquillage dans lequel elle était apparue.

« C’est vrai ! Vous m’avez rendu des services que je n’oublierai pas. Toi et tes copains ne m’avez pas déçue. Et je suis enthousiaste à l’idée de ma présence dans un tout nouveau monde ! Mais j’ai beaucoup de conditions, Gen’. »

« Je vous écoute. »

« Tout d’abord… »

Elle n’avait pas menti… Il y avait une série incroyable de conditions. Aphrodite comprenait tout à fait que son culte ne devienne pas obligatoire dans le Jardin radieux, néanmoins elle voulait que son culte soit parfaitement respecté et autorisé dans le moindre de ses détails. Elle exigeait la légalisation de la prostitution dite sacrée dans son temple… et il y eut des détails peu intéressants. Ensuite elle voulait évidemment que le temple soit magnifique et dans le centre de la ville, dans un quartier beau. Il devait être… grand et riche, avait-elle dit.
La déesse de l’amour fut postérieurement très claire quant à la traite de ses animaux favoris…


« Le cygne, la tourterelle et la colombe… Interdit de les chasser de la ville ! »

« Nous n’en avons pas tant que ça, déesse. »

« Oh ils viendront en quantité ! »

Ce ne fut pas une mauvaise nouvelle à encaisser. De si beaux animaux iraient parfaitement à la couleur du Consulat. Quand la question fut naturellement vite réglée, elle émit le désir que les consuls continueraient à lui rendre quelques services… sinon quoi la coopération n’était pas équitable. Et si elle acceptait de n’être qu’un choix possible, qu’elle daignait par la même façon ne pas être la seule divinité à recevoir un culte – Puisque les Muses n’exigeaient aucun culte, à part le travail quotidien des consuls – elle refusait catégoriquement qu’une autre divinité de la beauté ou de l’amour reçoive un culte dans le Jardin Radieux.

« Je… je m’arrangerai pour que votre volonté soit respectée. J’espère toutefois que vous n’en voudrez pas à des particuliers de vénérer chez eux ces divinités que vous refusez… »

« Ca, ça les regarde. Mais je veux être l’unique déesse de l’amour. J’ai entendu dire qu’ailleurs… il en existait d’autres. »

« Et elles n’auront droit à ni temple, ni missionnaires dans la cité. »

Il ne s’était pas intéressé aux Eternels, malgré son amitié avec Angeal et leur collaboration officieuse. Genesis n’avait jamais émis le moindre commentaire sur les dieux du Sanctum… mais cette fois-ci, il aurait à interdire le culte, s’il existe, de cette divinité qui singerait les attributions d’Aphrodite.
Après quelques détails sur son culte, elle s’ennuya elle-même de cette discussion.


« Et caetera, comme on dit ! Je te faxerai tout ça ! »

« Je suis ravi de notre prochaine alliance, Aphrodite, déesse de l’amour et de la passion. »

« Moi aussi. Je suis assez contente de moi ! »

Le consul sourit poliment tandis qu’Aphrodite disparût. Après un long soupir, il sortit du temple, reprit sa rapière qu’il avait laissée à une prêtresse, et se dirigea vers le port pour un bateau qui l’attendait en ce moment. Le fait de se sentir faible à ce point affectait grandement son humeur… Jamais il n’avait considéré l’option d’être faible. C’est cette recherche de puissance qui l’avait mené chaque soir, il y a des années, à s’entraîner avec ses deux amis, Angeal et Sephiroth… Cette même soif qui avait développé son potentiel pour le combat, pour la magie, pour qu’il soit capable de tenir tête aux plus puissants des hommes. Ariez, Roxas, Black Tears et Konan… Il n’en craignait aucun jusque-là.
Et à présent, il était malade, porteur d’un virus que lui avait infligé un ennemi dont il ne se souvenait pas. Sa mémoire avait été effacée, il sut qu’il y eut un combat juste parce qu’il avait été trouvé par des consuls dans un champ de bataille. Et s’il était incapable de mettre un nom sur l’homme qui l’avait battu, il savait bien sûr de qui il s’agissait.

Sa main gauche dans la poche de son pantalon, sa main droite tenant sa rapière, il marcha jusqu’au bateau, salua les marins et monta dans la trière, un long et fin bateau doté d’une seule et large voile trônant au centre du navire. Traversant la coque il y avait des séries de rame de chaque façade du bâtiment, néanmoins les rameurs n’étaient pas visibles puisqu’ils travaillaient sous cale. Le pont était agréable, bien qu’à l’aller le même type de navire lui avait infligé un certain ballotement. Le Tragédien n’était pas malade en mer mais avait peu l’habitude des bateaux, il faut bien le dire… Après quelques minutes durant lesquelles Genesis resta debout, accoudé à la rambarde du navire, fixant la mer, le vaisseau démarra enfin sa course. Il remarqua sur le pont un chien galopant avec un air stupide… et ce spectacle l’occupa quelques minutes.  
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Septimus et Henry avait profité de l'arrêt de la trière pour rendre visite aux rameurs, et discuter un peu avec eux des histoires qu'ils avaient vécu ou entendu durant leurs voyages à travers la Grèce. Ces différentes discutions, quoique complètement inintéressantes, eurent le mérite de distraire son esprit de la prédiction d'Apollon. Il n'arrêtait pas de se demander qui était ce fameux homme en rouge, et ce qu'il pouvait bien avoir à faire avec eux. Un ennemi ? Un maître de la keyblade ? Ou un autre dieu qui s'amusait à vivre parmi les hommes sans qu'ils ne s'en rendent compte ?

Soupirant, le blond passa délicatement sa main sur le bandage qu'il avait à la jambe. La blessure restait aussi douloureuse qu'au premier jour et il commençait à s'en inquiéter. Il n'était pas bien fort en matière de médecine, et de sorts médicaux, il lui faudrait donc trouver un spécialiste, dans un monde plus... perfectionné. La Grèce avait beau être agréable et simple – si l'on exceptait la folie des Thébains et des dieux – la technologie moderne pouvait cruellement manquer.

Le mercenaire et le chasseur remontèrent sur le pont lorsque le navire de guerre reprit son voyage. Ils furent immédiatement accueillis par un chien, appartenant probablement à un nouveau passager. Ils le flattèrent tous les deux – ou plutôt Henry s'en occupa tandis que lui se contenta de le toucher du bout des doigts, sa jambe l'empêchant de s'accroupir. Lorsque l'animal eut son compte de caresses, il s'en alla plus loin sur le pont, toujours aussi joyeux.

Le maître de la keyblade regarda alors les nouveaux arrivés. Un jeune garçon accompagnait son père qui devait être marchant d'après sa tenue et son air austère et avare. Un peu plus loin se trouvait un couple de personnes âgés, profitant d'avoir encore la santé pour un dernier voyage dans leur pays. Et de l'autre côté du pont, il vit un homme, habillé en rouge, qui dégageait un certain charisme. Il pensa immédiatement qu'il s'agissait d'un dieu, puis se rappela les paroles d'Apollon.

Le jeune homme se figea – il se raidit à tel point qu'Henry s'en inquiéta, et approcha ses mains de son arc, craignant un danger. Que devait-il faire ? Devait-il aller le voir ? Mais pour lui dire quoi ? Il ne pouvait pas décemment dire qu'un dieu l'avait envoyé le voir pour une raison qu'il ne connaissait pas. Et si c'était un ennemi ? Il ne pourrait pas le combattre sur ce navire, surtout avec les passagers – et il ne connaissait pas du tout sa force. Ses pensées tourbillonnèrent dans son esprit, et il ne parvint pas à saisir une attitude convenable. Son rythme cardiaque monta en même temps que le stress.

C'est à ce moment qu'il perdit pied. La douleur, l'inquiétude, la peur, le doute. Tout se mélangea et ouvrit son cœur aux ténèbres. Très rapidement, le keybladeur se retrouva couvert de la matière nocive. La seule pensée qui trouvait encore le chemin de son esprit, c'était cet homme. Il devait l'attaquer. Il devait le détruire avant que ce dernier ne le détruise. Néanmoins, alors qu'il allait bondir pour déchirer de part en part cet inconnu, le chasseur eut le réflexe de le plaquer au sol.


-Éloignez vous. Tant qu'il est dans cet état, il est un danger pour tous ! Hurla-t-il.

L'ombre chercha à s'échapper. Elle griffa ce nouvel assaillant, avant de le repousser loin d'elle grâce à un coup de pied bien placé. Elle se releva ensuite sans attendre, et recommença ce qu'elle avait désiré faire en tout premier lieu avant d'être interrompue. Elle bondit sur l'homme en rouge, toute griffes dehors, et en avant. Elle allait n'en faire qu'un morceau. Tout du moins, c'est ce qu'elle désirait.

Un trait fila à travers les airs, et lui transperça sa jambe blessée. La douleur explosa dans son esprit et chassa sa pulsion meurtrière. Les ténèbres abandonnèrent son corps aussi vite qu'ils s'en étaient emparés et laissèrent Septimus, inconscient, s'effondrer sur cet inconnu.
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" Éloignez-vous ! Tant qu'il est dans cet état, il est un danger pour tous !"

Le consul fut surpris par le hurlement grave d'un des passagers, tant qu'il s'empara aussitôt de sa rapière et se retourna prestement, les sens en éveil, le regard dans la direction d'un jeune homme fort qui tentait de retenir un... homme... ou était-ce un sans-coeur. Quoi qu'il en soit, cette créature avait tout d'un être des ténèbres, et si Genesis n'en avait jamais vu de tel auparavant, il avait un lien très particulier avec l'obscurité.

C'est avec vivacité que le monstre se débarasser de sa cage, avant de se ruer vers le tragédien qui... n'eut pas l'air davantage surpris.
Il se déplaçait tel un fauve, sur ses quatre pattes avec une vitesse qu'il devait reconnaître impressionnante. Soit... pour le consul, cela ne changeait rien. Sa main gauche s'ouvrit tandis qu'il chargea dans celle-ci un puissant sort de brasier... tout ce qu'il pouvait promettre, c'était d'épargner tant que possible le navire. Ce geste n'effraya pas la bête et à vrai dire l'intimidation n'avait pas été espérée par Genesis...

Il s'apprêtait à recevoir le sans-coeur en carbonisant ses entrailles quand ce dernier sembla trébucher, pris d'un coup que le tragédien même ne vit pas et qui coupa la bête dans son élan... ou pas tout à fait, puisque rien n'empêcha le monstre de s'effondrer avec violence sur le tragédien qui bascula à terre.

Quand ce dernier se redressa, il vit sur lui un corps inerte qui n'avait du monstre qu'une silhouette vaguement similaire... A part cela, c'était un jeune homme blond qui ne semblait ni vraiment grand ni vraiment costaud... Tout ce qui semblait intéressant chez lui s'en était allé avec sa transformation en sans-coeur, du moins en apparence. Sans même avoir besoin de fermer les yeux, son pouvoir de sondage décelait en lui un coeur puissant bien que sous le choc de ce précédent évènement.

Un homme, beaucoup plus grand et musclé, s'approcha du tragédien et saisit le jeune inconscient qu'il allongea à un petit mètre de là à même le sol du pont... tentant par après de le réveiller.

Quelle situation embarassante... Genesis se surprit à respirer bruyamment, étrangement fatigué par les quelques dernières secondes, alors que pourtant il n'avait rien affronté, ni même peur ou crainte. A présent, tandis que tous les regards étaient braqués sur l'inconscient, son ami et le tragédien, il hésita sur ce qu'il avait à faire...
Ce qui le poussa à se rapprocher d'un inconnu qui plus tôt avait tenté de le tuer... c'était tout simplement cette curiosité. Il n'avait plus cotoyé une victime des ténèbres depuis longtemps...
Un genou à terre, un halo vert autour de ses deux mains, il entreprit de soigner la jambe du garçon... une main arracha la flèche sans délicatesse tandis que l'autre venait soigner doucement et lentement la plaie. Sa magie de soin était assez puissante pour refermer la plaie, bien qu'il pouvait affirmer avec la plus grande certitude que la blessure resterait. Tandis qu'il soignait la jambe du jeune homme, son visage sévère et stoïque se dirigea vers cet homme, qu'un compagnon fort décidé essayait avec toute sa foi de réveiller.


" Quel phénomène splendide... Mon coeur est aussi sombre qu'un volcan mais jamais les ténèbres ne m'ont possédé... J'aimerais connaître la raison de tout cela."

Il s'adressait à la statue grecque qui s'occupait du jeune homme... mais toutes ses paroles étaient davantage destinées à être entendues par son agresseur. Et c'est en replongeant les yeux sur la jambe du blessé qu'il reprit la parole.

" Que me voulez-vous ? "

Il jeta un rapide regard à un bandage qui couvrait l'autre jambe de sa cible... et sans demander l'autorisation de l'autre, défit lentement l'ouvrage pour soigner cette autre blessure de ses sorts.
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Une douce chaleur émanant de sa jambe vint titiller le conscient de Septimus. Cette chaleur chassa la douleur et le brouillard qui l'avait précédemment possédé. Papillonnant des yeux, il vit que l'homme en rouge était penché sur lui et le soignait. Pourquoi ce dernier le faisait-il ? Ils ne se connaissaient ni d'Adam, ni d'Eve pourtant, et il était presque sur de l'avoir attaquer. Les ténèbres avaient du reprendre possession de lui, comme lorsque Natsu et le duo étaient allés à Sherwood. Malgré les questions qui bourdonnaient dans un coin de sa tête, tous les muscles de son corps se détendirent – il ne s'était pas rendu compte à quel point cet homme l'avait rendu anxieux - et il poussa un soupire de bien-être.

Ce ne fut pas le blond qui répondit à la question, pas encore suffisamment revenu parmi les hommes, mais Henry. Ce dernier gardait la main sur son arc, et fixait chaque geste de cet inconnu. S'il était le plus sociable des deux, quand il s'agissait de la sécurité de son ami, il devenait pire qu'une mère poule.


-On ne sait pas. Il est comme ça depuis que nous sommes revenu des enfers, il y a des années. Je pense que son parrain savait ce qu'il en est, mais il ne nous l'a jamais dit.

Le mercenaire fut cependant suffisamment remis pour répondre à la seconde question. Les soins sur la blessure infligée par le Sanglier d'Erymanthe l'aidait grandement par ailleurs. Ils avaient eu de la chance qu'il explose et veuille tuer un homme si... serviable et absolument pas rancunier. Enfin ça, il fallait l'espérer.

-Pour vous dire la vérité... Rien. À vrai dire, je pensais que c'était vous qui attendiez quelque chose de nous. Nous avons reçus une étrange... prophétie de la part d'Apollon, dit-il hésitant sur le terme approprié à utiliser. D'après lui, je devais vous rencontrer pour que vous me... guidiez... sur un sentier. Je crois. Pour tout vous dire, je ne crois pas vraiment aux prophéties. Impossible de prévoir le futur, n'est-ce pas ?

Malgré ses paroles, le maître de la keyblade était troublé. Si le futur ne pouvait pas être connu à l'avance, comment avait fait Apollon pour deviner cette rencontre ? Il se fustigea lui-même. Que le futur soit prévisible ou non, rien ne lui disait que cet homme était bien celui qu'il devait rencontrer. La coïncidence était étrange mais pas impossible. L'homme en rouge pouvait également désigner les sauvages du Nouveau Monde, les « Peaux Rouges » comme les appelaient les colons.

Le chasseur aida son ami à se relever avant de s'écarter légèrement, pour pouvoir réagir en cas d'attaque. Dans le même temps, sans remarquer ce comportement, le jeune homme sourit à son « médecin » et lui tendit la main pour se présenter en bonne et due forme – et accessoirement, l'aider à se redresser.


-Merci beaucoup pour les soins, et veuillez m'excuser de mon comportement. Je m'appelle Septimus et voici mon ami Henry, que je considère comme mon grand frère.
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«  Impossible ? Vous avez croisé un dieu et vous parlez d’impossible ? »

Le tragédien ricana légèrement en baissant les yeux sur le genou du jeune homme, assez guéri à son goût pour qu’il ne s’épuise davantage. Secrètement, il pressentait que la maladie ne fit pas que l’épuiser, mais qu’elle se nourrit de sa fatigue elle-même pour s’endurcir.

« Je suis à mille lieux de tout savoir et… je ne saurai vous expliquer ce que je vais vous dire mais je suis persuadé que les lois divines sont ici totalement indépendantes de ce qu’elles sont dans les autres mondes. Le destin, la prescience, l’astrologie… Toutes ces choses ont un sens ici. »

De cela, il pouvait au moins déduire que le jeune homme au précédent quelque peu agressif n’était pas natif du Colisée de l’Olympe. Genesis lui-même ignorait les mécanismes de ce monde… Dans certains mondes l’on trouvait démons et diable, tandis que dans celui-ci, les enfers glacials ouvraient la gueule béante à qui prenait le temps de mourir ou de trop oser. Un Enfer ailleurs, les enfers ici... si tout cela n’avait pas le moindre sens pour quiconque croyant en l’une ou l’autre de ces religions, Genesis ne pouvait se dire plus avancé, même en étant athée.

Mais chose étonnante, ce jeune homme parlait d’Apollon… Plus intriguant encore, il parlait d’Apollon qui lui avait parlé de lui. Certes il était le dieu des arts, entre autres choses, mais Genesis ne l’avait encore jamais vu. Et s’il devait éventuellement ressentir un certain tracas face à tant d’attention, il devait reconnaître qu’être connu du Mont Olympe le gonflait d’orgueil. Voilà qui lui donnait une certaine légitimité dans cette tâche de porte-parole du Consulat, un poste approuvé par les dieux grecs… D’aucun diraient que ce n’est pas rien.

L’homme qui s’appelait donc Septimus l’aida à se relever et se présenta, ainsi que son compagnon.


« Je suis Genesis… »

Pour peu que son interlocuteur lise un peu les journaux, il devait savoir qui il était mais… mieux vaut être clair.

« … porte-parole et intendant du Consulat. Votre séjour dans les enfers vous aurait ainsi atteint. Ce n’est pas forcément illogique. Enfin, sans être un spécialiste du cœur… C’est en goûtant jour après jour au poison que l’on s’en garde, n’est-ce pas ? Je devine que vous étiez jadis un homme de lumière, avant que les ténèbres ne s’immiscent ainsi dans votre cœur. »

Difficile à vérifier. Sa perception magique était grandement trompée par le souvenir des ténèbres auparavant maîtresses du cœur de Septimus… et l’empêchaient de mesurer l’essence de celui-ci. Le tragédien marqua un léger silence.

« Je suis allé dans les enfers, une fois… pour aider un vieil ami poète à traverser le Styx. Mais soit, ce n’est pas de moi que je veux parler. Quel est donc votre art, mon ami ? »
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La théorie de son interlocuteur était intéressant, Septimus devait l'avouer. Il est vrai que chaque monde possède ses propres règles, et son propre environnement. Sherwood était habité par des animaux anthropomorphiques, alors pourquoi pas l'existence de la divination. Lorsqu'il aurait un moment, il faudrait qu'il étudie ce phénomène – parmi tant d'autres choses, comme l'histoire des mondes, ou sa propre histoire. Secouant la tête, il reporta son attention sur l'homme en rouge.

-Je n'y avais pas songé de cette manière... Mais je pense que vous avez raison.

Le mercenaire s'arrêta net de parler. Que pouvait-il dire de plus à un parfait étranger ? Si encore il était scientifique comme Nikoleis – enfin, pas exactement comme ce fou dangereux – ils auraient pu voir ensemble les ramifications de cette question, et en apprendre plus sur le fonctionnement de l'univers. Mais d'après ses paroles, le médecin semblait davantage être un philosophe qu'un homme de science. La philosophie l'intéressait beaucoup moins que la science, il devait le reconnaître.

Le jeune homme écouta avec intérêt son vis-à-vis se présenter, et plus particulièrement, il tiqua à la mention du consulat. Il ne savait pas grand chose de l'actualité des mondes, mais il savait en revanche que ces derniers étaient associés à la Lumière, et adoraient l'art. Était-ce la raison pour laquelle Apollon l'avait dirigé vers cet homme ? Un artiste pouvait-il lui apporter des réponses, et ce qui lui manquait jusqu'à présent, un foyer ? Les questions fusèrent dans son esprit, mais il se força à ronger son frein. L'heure viendrait peut-être pour quelques réponses, mais ce n'était pas le moment.


-Je ne pense pas pouvoir être qualifier d'homme de lumière, que ce soit jadis ou maintenant. Chaque cœur possède sa part de ténèbres, et nul ne peut s'en défaire. Quant à goûter au poison... C'est peut-être la solution pour contrôler mes crises, mais comment faire sans perdre la raison ? Sans un plan sûr, je ne m'y risquerai pas. Il fit une pause, en même temps qu'une rafale venait gonfler violemment les voiles, accélérant l'allure du rafiot. Mon art ? Je n'en ai pas vraiment. Je voyage de monde en monde, au gré des missions que j'accepte chez les mercenaires, à la recherche d'informations sur le passé des mondes, récent ou plus antique. Sinon...

Le blond fit apparaît sa keyblade, et braqua la pointe de la lame sur Génésis. Après quelques instants, il se détourna de lui et fit quelques pas vers le centre du navire. Son art... Il n'y avait jamais réfléchi. Il maîtrisait les bases de la magie, de l'escrime, et celles de l'archerie – il avait même tenté de tirer à l'arme à feu – mais tout cela était vague, comme une ébauche de dessin. Néanmoins, c'est tout ce qu'il avait.

-Je maîtrise un peu l'escrime, la magie, et quelques armes à distance. J'ai vu que vous aviez une épée. Si vous le voulez, vous pouvez tester mes aptitudes. Si ce n'est pas votre volonté Génésis, et bien je serai ravi de continuer à discuter avec vous.
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Genesis s'avança sur le pont, un sourire aux lèvres, la rapière à la main, tournant ainsi le dos à Septimus et à son ami plutôt silencieux. Il se posta à quelques mètres du jeune homme, prêt à se battre lui aussi, captant l'attention des autres passagers au moins pour quelques secondes. Le consul finit tout de même par se retourner, le corps de profil mais le visage faisant face à son adversaire d'escrime. Cette tension, bien qu'amicale, était tout ce dont il avait besoin en ce moment pour réchauffer son coeur atteint. Le combat, la compétition, la victoire étaient ses premières et plus fidèles amies, avant même que les Muses ne lui accordent un regard, précédant l'amour et la passion.

" Quel paysage opportun pour parler de destin... Celui qui voit l'avenir vous a mené à moi mais... jamais encore je n'avais vu un porteur de la keyblade voué à autre chose qu'à une guerre qui nous concerne si peu, mes frères artistes et moi-mêmes. "

A son tour, le tragédien brandit sa rapière, répondant à la provocation de Septimus. Peu certain que le capitaine du navire apprécierait que deux hommes se battent à l'épée, il était toutefois assez excité par la perspective d'un duel, déguisé sous l'apparence d'un test. Son interlocuteur avait parlé tel un enquêteur, parlant de sa soif de se renseigner, de connaître le passé... Et en considérant juste ces paroles, il aurait pu espérer au fond de lui que Clio avait trouvé un nouveau fils pour la représenter en tant que consul de l'histoire. La réalité froide était toute autre... Septimus n'était pas l'élu d'une des Muses, sinon quoi le tragédien l'aurait su au premier coup d'oeil, capable de repérer, comme chaque fils de muse, le spectre d'une Muse prête à révéler à son élu sa véritable nature.
Si l'escrime était un art, il avait déjà son fier consul au nom de Jetstream Samuel... lui-même que Genesis aurait été incapable de vaincre dans un combat loyal, s'il ne s'agissait que de lames. Et pour ce qui est de la magie que Septimus avait affirmé maîtriser, disons qu'il n'envisageait pas de la considérer comme un véritable art, à moins qu'elle ne soit maîtrisée dans toute son étendue. Or si cela avait été le cas, sa simple perception magique lui aurait révélé le potentiel magique hors du commun du jeune homme, ce qu'il ne ressentait pas.

Genesis tendit verticalement sa rapière, la garde de celle-ci à quelques centimètres de sa bouche, l'arme captant la lumière du soleil de son acier rouge et la reflétant...Si cela devait être un test... Alors la Corneille n'hésiterait pas un instant à montrer l'étendue de sa force à cet étranger.
Bien que la distance entre les deux guerriers n'était que de quelques mètres, Genesis se mit à courir vers Septimus. Il ne tarda pas à sauter en sa direction, violent mais leste, presque gracieux. En même temps qu'il retrouva pied à terre, il renforça sa prise sur la poignée de sa rapière et abattit celle-ci sur la keyblade de Septimus d'un coup en revers, tranchant et descendant.

La rapière n'eut le temps de toucher la lame de son adversaire que Genesis se retournait déjà, preste, sur lui-même et frappa d'un deuxième coup horizontal qui fut lui aussi paré. Ils s'échangèrent quelques coups d'épée avant que le tragédien ne fasse un pas en arrière, détournant la keyblade de son adversaire d'un geste brusque de sa lame.


" Les ténèbres sont en vous et y resteront, oui. C'est tout à votre honneur de ne pas les utiliser, je dois le reconnaître. Mais si vous voulez ne plus les craindre, vous devez les accepter. Contre elles, il ne sert à rien de lutter. "

Le consul attaqua de quelques coups d'estoc, facile à dévier, tout en prononçant d'une voix lente :

" Je les ai laissées définir une partie de ce que je suis... un coeur ténébreux. Je ne les utilise que dans les plus ultimes recours, et croyez bien qu'elles ne m'ont jamais trahi. Je plie mais ne romps pas. "
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Henry se tenait à l'écart des deux hommes, l'arc toujours en main, mais la posture sereine. Il ne pouvait être certain que ce Genesis ne profite pas de ce duel improvisé pour se venger de son ami, mais il l'espérait. L'homme en rouge s'était comporté de manière plus que respectable et honorable jusqu'à présent, il n'y avait aucune raison pour que cela change. Pas sans une intervention extérieure en tout cas.

Septimus, quant à lui, se concentra sur la future joute à venir. Il ne bougeait pas de sa position, et regarda calmement le consul s'éloigner de quelques mètres. Les autres passagers, semblable à des statues, regardèrent les événements sans mot dire. Même le capitaine de la trière n'osa intervenir lorsqu'il se rendit compte de qui était Genesis. Et c'est ce dernier point qui l'inquiéta légèrement. Peut-être avait-il fait une erreur en demandant ce duel.

Se reprenant, le mercenaire banda ses muscles dès que son vis-à-vis se mit à courir. Lorsqu'il sauta, il avait déjà positionné sa keyblade de manière à stopper le coup. Il réussit parfaitement mais la surprise à l'impact faillit lui faire lâcher son arme. L'homme en rouge n'y allait vraiment pas de main morte, il sentit une puissante douleur remontée tout le long de son bras. Tout en grimaçant, il se prépara mentalement pour le deuxième, puis le troisième coup. A chaque fois, la douleur se faisait plus vive, et lui laissait moins de temps que la fois précédente pour l'évacuer. La différence de niveau sautait clairement aux yeux et pourtant. Pourtant, il sentait que ce n'était pas tout.

Lorsque son adversaire recula, le jeune homme laissa immédiatement retombé son bras, mais garda néanmoins Armoiries – ce dont il aurait préféré se passer. Son visage était rouge et dégoulinant de sueur et son souffle était bien trop saccadé et bruyant à son goût. Il pensait que son entrainement avec Dee, et ses missions chez les mercenaires l'avaient rendu plus endurant, plus fort, plus compétent. Et sa défaite manifeste lui prouvait immédiatement le contraire. Cependant, loin de se morfondre, il s'en réjouit. La vie devait paraître bien vide à qui pouvait tout faire aisément !


-Vo... vous avez co... nnu beauc... beaucoup de keybladeurs ? Bafouilla-t-il. A... ma gr... grand honte... je n'ai connu que... mon maître... et une j... jeune fille. Je ne... sais pas très... bien pourquoi ils se battaient... Il se força à respirer. Je suis gêné que vous parliez d'honneur, là où je ne vois que de la crainte et de la lâcheté. J'ai... faillit perdre le contrôle et tuer un homme une fois. Je ne veux plus jamais être dans un tel état, et je suis terrifié par ma propre ombre. Je ne peux pas accepter une telle chose Consul. C'est... trop pour moi, finit-il honteux.

Qu'il puisse ou non le porter, ce fardeau revenait entièrement au blond, il en était conscient. Le chasseur tentait bien sur de l'aider, mais il n'avait pas les compétences nécessaires pour agir sur son cœur, et sceller les ténèbres. A vrai dire, lui-même ne savait pas si une telle chose était possible. Le moral quelque peu abattu, il répondit mollement aux attaques de son adversaire, les déviants parfois de justesse. Toutefois, la dernière réplique de Genesis lui fit reprendre espoir, et il para la dernière attaque avec plus de vigueur - comme pour montrer qu'il ne perdait pas courage – avant de mettre un terme au duel en faisant disparaître son arme.


-Vous pourriez...

-Excusez-nous un instant monsieur ! Intervint Henry.

Le brun, prenant le plus petit par le bras, l'entraîna plus loin sur la proue, de manière à ne pas être entendu de leur nouvelle connaissance, ainsi que des passagers. Il lui reprocha son impétuosité à la mention d'une solution miracle, lui rappela le fisco de sa dernière idée – il est vrai que rejoindre le Centurio n'avait pas été un moment très glorieux – et lui demanda de bien considérer tous les faits avant de croire sur parole un inconnu. Tout en se dégageant d'un mouvement d'épaule, le keybladeur lui rétorqua qu'il ne coûtait rien de discuter avec cet homme, sans prendre de décision une fois cette discussion finie. Après ces paroles, il retourna vers son interlocuteur, un sourire d'excuse aux lèvres, la pensée de le suivre toujours en tête et le regard sombre de son ami qui le suivait.


-Vous serait-il possible de... m'instruire au sujet des ténèbres ? Et surtout, le moyen de les garder sous contrôle ? J'imagine que vous devez avoir plein d'autres responsabilités Consul, mais j'espère pouvoir recevoir de votre part quelques conseils, au moins jusqu'à la fin de notre voyage. Ensuite, nos routes pourront se séparer, et vous pourrez retourner faire... et bien ce que vous faîtes habituellement j'imagine. Il fit une pause, les joues rosées par la gêne. Pardonnez mon ignorance envers votre institution. Je n'avais jamais envisagé l'importance des arts jusqu'à présent.

Dernière édition par Maître Septimus le Jeu 5 Mar 2015 - 21:11, édité 1 fois
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Le Tragédien baissa simplement sa rapière et suivit du regard le jeune maître de la keyblade, lorsque celui-ci fut emporté par son compagnon pour discuter un peu plus loin en privé. Non... il n'était certainement pas un bretteur assez qualifié pour en faire son art. Il était loin d'être mauvais mais il avait suffi à Genesis d'initier le duel en frappant suffisamment fort pour que son adversaire reste à la défensive jusqu'à la fin de cet affrontement. Oui, si l'on devait parler de force dans le bras, celui-là n'avait... pas grand chose. Genesis ne devait que très peu insister pour déséquilibrer le jeune homme, et cela malgré son corps en perdition. Néanmoins, Septimus avait d'excellents réflexes. Le Consul n'avait eu besoin de freiner la puissance de son bras de tout le combat, car l'élu de la keyblade avait à chaque fois paré ou dévié les coups avec justesse.

Son sentiment plus général concernant cet homme était tout à fait... mitigé. D'un côté, il avait en face de lui un maître de la keyblade adroit, oui, mais sans être un combattant exceptionnel. En somme, ces mots pour le résumer n'auraient, dans un autre cas, eu aucune chance d'attirer le regard du porte-parole du Consulat. Et pourtant, cet homme s'était transformé, involontairement... et à cause de ses ténèbres. Davantage encore, un dieu s'était intéressé à lui. Genesis devait se faire une raison, il ne pouvait déceler tout le potentiel d'une telle rencontre en aussi peu de temps.

Il revint finalement jusqu'à lui, penaud mais souriant, et n'attendit pas une seconde de plus pour lui demander un service. Un sourire assuré se dessina sur le visage du Tragédien, qui déjà hocha la tête à l'encontre du voyageur.


" Je pense que le sentier dont vous a parlé le dieu du soleil, sur lequel je devrais vous guider, ne concerne que d'une part les ténèbres. Mais... les événements d'aujourd'hui, en tous cas ceux qui nous concernent, semblent parfaitement s'imbriquer entre eux. C'est le destin, le destin de ce monde, qui vous a guidé sur ce bateau et qui a causé votre transformation.  "

Et Genesis devina que c'était parce que Septimus en était lui aussi convaincu, que ce dernier lui demandait à présent son aide.

" Quoi qu'il en soit, je ne pensais pas qu'un jour, un maître de la keyblade viendrait à moi pour que je lui parle des ténèbres. ", dit Genesis d'une voix lascive, ponctuant tout de même sa phrase d'un rire ironique. Il s'appuya à la rambarde du vaisseau, tout en regardant la mer Egée. " Moi qui pensais votre fonction experte en cela. Mais pour tout vous dire et enfin vous répondre, je n'ai connu que deux maîtres de la keyblade... et connaître est un bien grand mot... nous n'avons fait que participer à la même discussion. Mais oui, de réputation, en tout cas et parce que je suis natif du Jardin radieux, j'ai souvent entendu parler des maîtres de votre ordre. Et je ne vous mentirai pas, Septimus, ils ne m'ont jamais plu. En leur temps, ils ont pu être utiles mais à présent... je pense que c'est au Consulat d'apporter à l'univers une véritable harmonie. "

Il regarda Septimus dans les yeux, l'air sévère. Il préférait être franc, surtout avec un homme qui avait suivi un véritable enseignement d'un autre Maître.

" Chaque être possède sa part de ténèbres et de lumière. C'est quelque chose qu'aujourd'hui, chacun sait. D'ailleurs, vous l'avez vous-même dit... Mais qu'est-ce que cela implique ? J'aimerais vous présenter les choses autrement. Les ténèbres sont une part de vous. Elles vous composent autant que votre passé et que vos émotions. Elle est à ce point conséquente que de nombreux actes durant votre vie vous ont sûrement été, à votre insu, soufflés par vos ténèbres. Votre erreur, Septimus, est de voir les ténèbres comme un animal sauvage que vous devez enfermer et dont vous devez limiter les ravages, sans jamais pouvoir l'abattre. Et chaque jour, lorsque vous endurez les difficulté quotidiennes, votre coeur faiblit comme s'érodent les barreaux de la cage, sous les coups de la bête. "

Genesis se redressa, laissant sa rapière appuyée contre la rambarde, quant à elle, tandis qu'il fit quelques pas, restant à proximité de Septimus, regardant toujours ailleurs, mais continuant à parler.

" Et un jour, arrivera devant vous un imprévu, un ennemi. Vous devrez dès lors l'affronter mais il sera trop fort pour vous... et pour ne rien arranger, la bête dans votre coeur attaquera les barreaux de sa cage, les rongera avec plus de vigueur encore, car elle... sera sûre de pouvoir battre cet ennemi, contrairement à vous, pour peu que vous la laissiez commettre ses ravages. Et contraint de combattre sur deux fronts, aussi bien dans votre coeur que physiquement... comme tous les plus grands guerriers de la lumière avant vous, vous céderez contre l'un ou l'autre. "

Cela pouvait ressembler à une métaphore quelque peu facile, Genesis en avait conscience. Il avait essayé d'être clair et de souligner l'essentiel mais... avec des lacunes.

" Ce que vous devez faire... C'est dompter l'animal sauvage. L'accepter à vos côtés, le voir non pas comme un ennemi mais comme un allié. Et en tant que tel, si vous le laissez prendre de la place dans votre coeur, il ne forcera plus ce dernier. Votre coeur sera corrompu par les ténèbres, peut-être oui, mais il demeurera puissant. C'est ce que je vous disais tout à l'heure, pliez sans jamais rompre... Lorsque vous aurez besoin d'être fort, Septimus, les ténèbres seront de fidèles alliées.  Toute arme peut être maniée... et toute bête peut être domptée. Utiliser les ténèbres ne fera pas de vous un homme mauvais... C'est cette lutte incessante entre la lumière et les ténèbres qui fragilise le coeur des hommes, et non la place qu'y occupent les ténèbres. "
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Le discours de Genesis frappa brutalement le jeune homme. Ce qu'il disait lui semblait absurde, principalement à cause de son entraînement, mais aussi parce qu'il avait vu en Henry. Jamais ce dernier n'avait été inquiété par ses ténèbres, et son sort. Il s'était toujours comporté de la manière la plus juste et équitable possible, et il avait vaincu chacun de ses obstacles jusqu'à présent. Et pourtant, la définition de son interlocuteur lui parlait davantage. Lui qui avait échoué dans tout ce qu'il avait entrepris, qui avait toujours craint d'être dévoré par les ténèbres que son parrain lui avait peint, qui s'était fait dominé par elles en plusieurs occasions – et dans ces cas-là, c'est lui qui se retrouvait enfermé dans une cage, sans possibilité de voir l'extérieur.

-C'est... ridicule ! Intervint le chasseur. On n'a jamais eu besoin des ténèbres jusqu'à présent. Elles sont peut-être en nous, et définissent qui nous sommes... Mais on n'a pas besoin de les utiliser pour être fort. Tout ce qu'il faut, c'est toujours tout donner, peu importe la situation. C'est les regrets qui affaiblissent le cœur, pas le fait de refuser les ténèbres !

Septimus écouta d'une oreille seulement le discours de son ami. Son point de vue, il le connaissait. Il le partageait même. Au du moins, il l'avait partagé. Ce que le Consul disait lui offrait la possibilité de reprendre sa vie en main, de pouvoir avancer de l'avant sans être retenu par la peur – ou plutôt sans cette peur de perdre le contrôle, pour le reste il devait toujours mûrir. Fermant les yeux quelques instants, il les rouvrit brutalement, et fut ébloui par la lumière du soleil. Il devait raffermir son cœur, ne pas croire immédiatement ce que lui disait son vis-à-vis. Car s'il n'y arrivait pas, s'il lui avait menti... Il ne s'en remettrait peut-être pas.

-Je... Ca m'est arrivé une fois. Henry et moi faisions une mission avec Natsu sur mon monde... Nous devions chasser un mage noir qui ensorcelait la population... Ils... Ils étaient trop nombreux... trop nombreux pour qu'on puisse faire quelque chose. Et quand Henry a été blessé... La « bête », comme vous dites, est sorti... Si Natsu ne m'avait pas stopper... J'aurai pu tuer cet homme... dit-il la voix brisée. Je... je ne peux pas concevoir qu'en les relâchant volontairement... Il s'agit des ténèbres ! Leur but est de dévorer toute lumière. Comment... ?

Le mercenaire se tut, et s'accouda contre la rambarde du navire, regardant le paysage défilé. Il ne savait plus quoi dire, et il réfléchissait. Il pesait le pour et le contre. Perdre sa lumière le changerait-il ? Définitivement. Mais est-ce que perdre son combat contre ses propres ténèbres ne serait pas bien pire ? D'après Genesis, c'était certain, ses homologues du passé en étaient la preuve. Soufflant de frustration, il passa la main dans ses cheveux, dans l'espoir de chasser le problème, et que la solution s'impose à lui. Ce ne fut pas le cas. Les yeux baissés, il regardait maintenant l'eau qui frappait la coque du bâteau.

Le colosse ne savait que faire pour aider son ami à se sentir mieux. De toute leur jeune vie, il n'avait vu le blond dans cet état qu'une seule fois, le jour de la mort de son parrain. Serrant les poings, il envisagea un instant cogner sur le consul pour avoir oser embrouiller son esprit. Mais il ne le fit pas. Il y avait plus urgent sur le moment. Il s'installa à la droite de son ami, et posa sa main sur son épaule, la serrant doucement en signe de soutien.


-Cette rencontre... n'est pas pour le meilleur si tu veux mon avis... Mais il y a peut-être un enseignement a tiré. Que tu suives la voie que ton parrain a tracé pour toi, ou que tu écoutes... l'autre, dans tous les cas, ça revient au même. Il faut que tu crois vraiment que ton cœur est fort pour survivre. Et ton cœur l'est, fais moi confiance !

Henry se redressa et, sans enlever la main de l'épaule de son ami, il toisa l'homme en rouge. Il était en colère contre lui, pour n'avoir pas vu en Septimus un être fragilisé par les événements récents. Il lui restait cependant à déterminer s'il avait vraiment agi dans l'intérêt du plus petit, ou au contraire, s'il lui avait fait du mal pour en tirer un quelconque profit.

-J'aimerai vous dire deux mots, commença-t-il en l'entraînant un peu plus loin. Je ne suis pas comme Septimus, je ne crois pas en la providence qui vous aurait réuni. Je veux savoir pourquoi vous êtes ici, sur ce navire, et pourquoi vous vous intéressé à mon ami.

-M'sieurs, dames, on s'ra bientôt arrivé à quai ! Cria le contre-maître tout en redescendant les escaliers.

-Tant que je serai là, je ne laisserai personne faire du mal à mon petit frère ! Gronda-t-il.
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" Sortez de votre tanière... "

Genesis se défit de l'emprise du dénommé Henry, ne se privant pas d'adresser à ce dernier un regard sévère et dédaigneux. A qui pensait-il parler ?

" J'ai sous ma responsabilité trois mondes et contrairement à vous, plus d'une personne compte sur moi au quotidien. Je suis venu à Corinthe pour apporter à tout un peuple la bénédiction d'Aphrodite... C'est bien le hasard ou le destin qui m'ont mené à vous. " Le Tragédien toisa le colosse avant de jeter un regard à son compagnon maître de la keyblade. " Et rien de plus. Quant à mon intérêt, c'est à Apollon lui-même que vous auriez du poser la question, lorsque vous l'avez croisé. Car c'est parce que le dieu soleil a accordé à votre ami un conseil que nous nous parlons en ce jour. "

Le consul s'éloigna de Henry sans lui accorder plus d'un regard. Ayant toujours détesté la noblesse, il ne s'était jamais cru trop important pour que quelqu'un se permette de lui parler sans plus de cérémonie... Toutefois, être traîté comme un vulgaire charlatan par le premier venu le mettait réellement de mauvaise humeur. Que ce gamin lise un journal pour s'apercevoir que le Tragédien n'était pas un homme que l'on pouvait se permettre de menacer.

En jetant un regard sur la rive, il put apercevoir les côtes et les quais se développer dans le paysage à vue d'oeil. Et ignorant bien sûr la pression du temps, le consul s'avança jusqu'à Septimus.


" Ce que je vous ai dit par rapport aux ténèbres, je le pense. Non seulement parce c'est ainsi que moi, j'ai pu vivre avec les miennes, mais aussi parce que les cités dorées du Consulat vivent en accord avec l'acceptation des ténèbres. Je vais être très clair... Je me fiche complètement de l'alignement de mon prochain. Les ténèbres et la lumière n'ont aucune valeur sur mon territoire. C'est en l'harmonie que moi je crois. Mon but n'est pas de vous influencer dans une voie plutôt qu'une autre. Mais... "

Genesis laissa ses yeux dériver sur les vagues, suivant l'écume de ces dernières s'amassant autour du navire... il fronça les sourcils, quelque peu hésitant et soucieux à propos de ses paroles à venir. Finalement, il releva le regard sur le maître de la keyblade, et gardant sur son visage cette expression sévère, il s'exprima.

" Parlons franchement, Septimus. J'ai beau être le porte-parole d'un groupe, je reste un homme d'action. Et si un dieu devin vous a mis sur ma route, ce n'est certainement pas pour que vous entendiez les beaux discours sur la passion que je récite aux jeunes femmes, ni pour que vous écoutiez mes conseils concernant les ténèbres. Je ne suis pas un gourou mais un leader. Comprenez-vous où je veux en venir ? "
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Henry serra les poings, mais il laissa son interlocuteur le prend de haut. Il n'avait pas peur de lui, tout puissant et important qu'il se croyait être. Toutefois, son ami avait pour le moment plus besoin du prétentieux que de lui-même, et il devait se faire violence pour l'accepter – ou plutôt le tolérer. Il aurait prochainement une discussion sérieuse avec le blond, où il lui exposerait en loin, en large et en travers tout ce qu'il pensait sur Genesis et ses propres actions. Grognant, il accompagna l'homme en rouge vers son ami.

Septimus avait le regard dans le vague, cherchant à assimiler tout ce que le consul lui avait dit, tentant de mettre de l'ordre dans ses pensées. Cependant, en dépit de tous ses efforts, il n'y arrivait pas. Une image revenait en boucle, le tourmentant sans cesse jusqu'à lui faire monter les larmes aux yeux. Il se voyait couvert de ténèbres et de sang, le cœur du colosse dans la main, et son monde natale mourant sous des flammes bleues, froides et terrifiantes.

Fermant les yeux dans le vain espoir de faire cesser cette vision, le maître de la keyblade se mit à prier. Il ne croyait en l'existence d'aucun dieu – du moins, pas dans un dieu qui aurait créé tout l'univers – mais sur le moment, il ne savait plus ce qu'il pouvait faire d'autre. Il n'avait jamais été fort, ni courageux. Toute sa vie, il l'avait vécu dans l'hypocrisie la plus totale, jouant un rôle qui pouvait convenir à son entourage proche, aussi pour quelques secondes, il souhaitait pouvoir être lui-même sans que personne ne puisse le juger.

Lorsque Genesis s'adressa au plus petit, ce dernier sursauta et ouvrit brutalement les yeux – tout en les gardant sur le paysage. Qu'allait-il encore lui annoncer comme nouvelle bouleversante ? Il s'attendait au pire. Peut-être qu'il lui conseillerait de vivre dans les ténèbres pour de bon ? Son discours n'en fut rien. Il lui reparla d'accepter et d'utiliser les ténèbres en lui bien sur. Mais il ajouta également une notion plus importante et qui réveilla l'espoir du jeune homme. L'harmonie. Est-ce qu'il pouvait l'atteindre lui aussi ? Était-ce cet idéal qui avait protégé l'homme en rouge de ses démons jusqu'à présent ?

Il se mordit la lèvres, et écouta avec attention la suite, qui le laissa plus que perplexe. Est-ce que son interlocuteur lui proposait... une place ? Il n'en était pas certain puisqu'ils étaient presque arrivés à quai. Il l'informait peut-être que leur chemin se séparait, et qu'il ne devait pas chercher à le contacter. Non. Il ne pouvait pas croire en une telle chose. Surtout pas après l'avoir entendu parler comme ça des ténèbres, et la manière dont il pouvait s'en protéger – qui paradoxalement impliquait de se laisser détruire. Il inspira brièvement trois fois, puis il se tourna vers le consul, tout en lui tendant la main.


-Je ne sais pas vers où mes pas me portent Consul, mais j'aimerai vous suivre encore un peu. Je pense que vous avez beaucoup de choses à offrir et le consulat est peut-être la première étape qui me permettra d'atteindre cette harmonie. Et même si ce n'est pas le cas, votre groupe pourra m'ouvrir l'esprit, et d'autres voies qui ne me seraient jamais venu à l'esprit. Mon pouvoir, et ma vie, sont vôtres, finit-il tandis que le bateau accostait et que les autres passagers s'apprêtaient à descendre.
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Pour être clair, ce rp n'est pas mauvais du tout.... mais selon moi, il souffre de carences sur plusieurs sujets. On va commencer par ce qui ne va pas... ou plutôt, ce qui selon moi manque à votre rp.

Ce point là n'arrive qu'à la fin mais... je trouve le recrutement bâclé. Certes, il y a Apollon, la nature romanesque du Consulat, la façon dont fonctionne le Colisée de l'Olympe avec tous ses dieux et ses prophéties... mais la phase de recrutement, c'est Genesis qui propose à Septimus de le rejoindre parce qu'il n'est pas contre, que ca ne coute rien... et Septimus qui accepte, faute de mieux. Sans vous demander de faire une deuxième page, j'aurais aimé que le recrutement s'étende au moins le temps d'une discussion.

Par contre, pour en revenir à cette histoire de conseil divin... je trouve que vous avez bien jouer le truc, pas sûr pour un sous et... ça n'a rien d'une rencontre annoncée par un dieu ! On a beau être dans un délire prophétique, la rencontre reste logique, banal et... réaliste, ce qui donne un contraste appréciable avec la nature de la rencontre.

Alors mon second regret, ce sont les combats... le premier qui n'existe pas, quand Septimus est entré en non-forme, je m'attendais à quelques échanges de coups... et l'échange de coups qui suit, j'aurais apprécié un peu plus. Après, le tout s'explique par la différence de niveau et le fait que le combat ne soit pas le point central du rp... et que moi j'aime les combats !
Seulement... la non-forme de Septimus en devient ridicule, s'écrouler dans les bras de Genesis... alors bien sûr, ca ne pouvait finir que comme ça... mais c'est tellement subite, je m'attendais à un peu de sauvagerie avant que quelqu'un ne l'arrête !

Par contre, pour en revenir à ses deux moments de tensions... Septimus t'as quand même réussit à me foutre un coup de pression avec ta non-forme et Henry qui gueule, c'est un danger pour tous ! Et votre échange, aussi court soit-il, restait plutôt agréable.

D'ailleurs, on a plus ou moins fait le tour de ce qui ne me plaisait pas, en général.

Genesis, ton premier post était génial... Aphrodite est génial peu importe mais celle de Disney, je la trouve bien jouée de ta part. Elle me fait penser à cette bombe, tellement détendue et naturelle que s'en est bouleversant. On apprend des choses plu ou moins essentielles, ça nous pose bien l'ambiance divine.
Après ça, Septimus nous explique bien sa situation et si c'est moins claquant, avec cette histoire d'Apollon et d'homme en rouge... c'est assez banal mais on est dedans, on se demande pourquoi, pour qui et comment.

Vos deux post nous mettent bien dans l'ambiance du monde, avec ses dieux qui ici ont une influence réelle et vos deux posts sont en soit une très bonne introduction.

L'interaction entre Genesis et Septimus est intéressante... parce qu'elle n'est pas si évidente, tout ne va pas de soit entre les deux. La prophétie d'Apollon est vraiment le moteur de votre rencontre et discussion... c'est plutôt marrant de voir ces deux-là allez l'un vers l'autre.

Genesis, tu étais particulièrement bon au moment de parler des Ténèbres... et Septimus a une réflexion construite, quoi qu’hésitante et... flou. Puis il y a aussi Henry, je ne le connais pas tellement mais je n'accroche pas trop, il est bien trop... naïf ? Son discours est celui de base, d'un Sora ou autre, je trouve le contraste avec Septimus plus intéressant que le pnj en lui-même.

Enfin soit ! Votre rp est très agréable à lire mais... je reste sur ma faim. Quand je suis arrivé à la fin de votre rp, je me suis dit... déjà ? Vous auriez véritablement pu développer plus certains sujets, allez plus en profondeur et je trouve ça dommage.


Pour Septimus, ça sera une Normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS... 1 en magie, 1 en défense et 1 en symbiose.

Pour Genesis, ça sera une Facile : 10 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS... 1 en symbiose et 1 en force.
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