« Aphrodite ♪
Aphrodite ♪,
Aphrodite ♪♪!
Déesse de l’amour ! »
Aphrodite ♪,
Aphrodite ♪♪!
Déesse de l’amour ! »
Un genou à terre, la tête baissée, Genesis ne vit pas la magnifique apparition particulièrement bien travaillée de la déesse. Mais pour Aphrodite, cela ne devait pas changer grand-chose.
« Ah ! … Désolé chéri, c’est quoi ton nom, déjà ? »
« Genesis, déesse. »
« C’est ça ! »
Le consul ferma les yeux, quelque peu désespéré… ne sachant jamais comment se comporter avec elle.
« Vous êtes toujours plus belle, Aphrodite. »
« Cesse ta gringue, beau gosse, j’ai quelques siècles de plus que toi ! Je plaisante, trésor ! »
Genesis leva le menton, la regardant enfin, contemplant une nouvelle fois l’excentricité de sa longue tunique rouge… pétante, ainsi que sa peau exagérément rose. Bien sûr elle était belle mais elle avait ces traits propres aux habitants et dieux du Colisée de l’Olympe.
« Justement, je t’ai vu l’autre jour… »
« Ah ? Et en quelle occasion ? »
« Toi et cet énorme truc… »
« … Ulthane ? »
« Non enfin ! Tu sais, ce monstre… parfois mignon parfois parfaitement dégoûtant ! »
« Ah bien sûr… Chen Stormstout… Celui qui a rassemblé Austin et Rita pour vous. »
« C’est ça ! »
Elle parût contente, fit apparaître un miroir de poche et s’y regarda quelques longues secondes tout en adressant ses félicitations.
« Avoir enlevé la jeune Bérénice... J’ai adoré ! »
« Ah bien sûr, déesse. Bérénice et Emilie sont devenues danseuses pour le Consulat. Et la plus jeune vous voue une admiration sans égale. »
« Cette gamine est mignonne comme un cœur, oui ! »
La déesse mit une main sur son cœur, comme touchée d’apprendre avoir une fan supplémentaire.
« Vous m’honorez, Aphrodite, en nous prêtant attention. Je craignais d’avoir insulté votre nom en vous privant du mariage de Bérénice et de son promis. »
« Hey Chéri. »
La déesse de l’amour pointa son index sans sa direction, décrivant des cercles du bout de son doigt.
« Je me fiche des mariages. »
« Oui. »
Il inclina la tête une nouvelle fois. Le temple de Corinthe l’accueillait pour la deuxième fois, lui offrant l’opportunité exceptionnelle de s’entretenir une nouvelle fois avec une déesse du Panthéon.
« Tu es moins beau. »
Il releva le menton, les sourcils froncés et le regard interrogateur affrontant celui de la déesse qui semblait pensive.
« J’avais souvenir de cheveux plus éclatants… Ta colo me plaisait bien. »
« C’était ma couleur naturelle… »
« Maintenant tes racines sont grises… Et vraiment, ils ont l’air cassés ! »
« Certes. »
« Redresse-toi ? »
Elle s’approcha pour la première fois. La maladie avait progressé ces derniers jours, il s’était d’ailleurs senti trop faible pour voler de Thèbes à Corinthe… Pour l’instant, c’était surtout ses cheveux qui avaient changé… Fini ses cheveux rouges, cette couleur si particulière. C’est peut-être futile mais Genesis avait toujours aimé ses cheveux et cette couleur. Ils étaient toujours un peu roux mais plus aussi éclatants et comme elle l’avait dit, les racines de sa tignasse étaient blanches et tristes, reflétant tristement sa maladie.
Le parfum d’Aphrodite était fort et enivrant, tel qu’il n’en avait jamais senti. Lorsqu’elle marchait, fleurs et paillettes apparaissaient sous ses pieds, et en tendant l’oreille, le tragédien aurait juré entendre une petite musique. La déesse se promena quelques secondes avec son déhanché spectaculaire, dans ses sandales à talon, autour du Tragédien avant de revenir devant lui, un air déçu au visage.
« Même tes habits sont gris, c’est consternant… Et ta peau… quelle horreur, Gen’ ! »
Il baissa les yeux sur sa veste sans comprendre. Elle était restée rouge et rien ne l’avait choqué jusque-là.
« Tiens, chéri… »
Lorsqu’il l’inspecta de nouveau, elle lui tendait une bouteille en plastique blanc.
« De la crème hydratante sur ta zone T. Et… »
Elle fit apparaître une autre bouteille.
« Un flacon de mon shampoing… Tu vas voir, c’est de la folie, ça va tout revitaliser ! »
« Merci infiniment. »
Genesis prit les deux flacons avec délicatesse et les rangea dans sa veste, se demandant secrètement quand il pourrait aborder les questions qui le firent venir jusqu’à elle. Toujours aussi surprenante, Aphrodite, très loin de la Vénus sortie des eaux, telle que la présentait Botticelli, était à la fois amusante, décontractée et cynique.
« Aphrodite… Les Consuls vous ont servie, vous ont offert présents et amour. M’autorisez-vous à lancer la construction de votre temple au Jardin Radieux pour concrétiser notre alliance ? »
Elle sourit discrètement, fit volte-face et marcha jusqu’à son coquillage dans lequel elle était apparue.
« C’est vrai ! Vous m’avez rendu des services que je n’oublierai pas. Toi et tes copains ne m’avez pas déçue. Et je suis enthousiaste à l’idée de ma présence dans un tout nouveau monde ! Mais j’ai beaucoup de conditions, Gen’. »
« Je vous écoute. »
« Tout d’abord… »
Elle n’avait pas menti… Il y avait une série incroyable de conditions. Aphrodite comprenait tout à fait que son culte ne devienne pas obligatoire dans le Jardin radieux, néanmoins elle voulait que son culte soit parfaitement respecté et autorisé dans le moindre de ses détails. Elle exigeait la légalisation de la prostitution dite sacrée dans son temple… et il y eut des détails peu intéressants. Ensuite elle voulait évidemment que le temple soit magnifique et dans le centre de la ville, dans un quartier beau. Il devait être… grand et riche, avait-elle dit.
La déesse de l’amour fut postérieurement très claire quant à la traite de ses animaux favoris…
« Le cygne, la tourterelle et la colombe… Interdit de les chasser de la ville ! »
« Nous n’en avons pas tant que ça, déesse. »
« Oh ils viendront en quantité ! »
Ce ne fut pas une mauvaise nouvelle à encaisser. De si beaux animaux iraient parfaitement à la couleur du Consulat. Quand la question fut naturellement vite réglée, elle émit le désir que les consuls continueraient à lui rendre quelques services… sinon quoi la coopération n’était pas équitable. Et si elle acceptait de n’être qu’un choix possible, qu’elle daignait par la même façon ne pas être la seule divinité à recevoir un culte – Puisque les Muses n’exigeaient aucun culte, à part le travail quotidien des consuls – elle refusait catégoriquement qu’une autre divinité de la beauté ou de l’amour reçoive un culte dans le Jardin Radieux.
« Je… je m’arrangerai pour que votre volonté soit respectée. J’espère toutefois que vous n’en voudrez pas à des particuliers de vénérer chez eux ces divinités que vous refusez… »
« Ca, ça les regarde. Mais je veux être l’unique déesse de l’amour. J’ai entendu dire qu’ailleurs… il en existait d’autres. »
« Et elles n’auront droit à ni temple, ni missionnaires dans la cité. »
Il ne s’était pas intéressé aux Eternels, malgré son amitié avec Angeal et leur collaboration officieuse. Genesis n’avait jamais émis le moindre commentaire sur les dieux du Sanctum… mais cette fois-ci, il aurait à interdire le culte, s’il existe, de cette divinité qui singerait les attributions d’Aphrodite.
Après quelques détails sur son culte, elle s’ennuya elle-même de cette discussion.
« Et caetera, comme on dit ! Je te faxerai tout ça ! »
« Je suis ravi de notre prochaine alliance, Aphrodite, déesse de l’amour et de la passion. »
« Moi aussi. Je suis assez contente de moi ! »
Le consul sourit poliment tandis qu’Aphrodite disparût. Après un long soupir, il sortit du temple, reprit sa rapière qu’il avait laissée à une prêtresse, et se dirigea vers le port pour un bateau qui l’attendait en ce moment. Le fait de se sentir faible à ce point affectait grandement son humeur… Jamais il n’avait considéré l’option d’être faible. C’est cette recherche de puissance qui l’avait mené chaque soir, il y a des années, à s’entraîner avec ses deux amis, Angeal et Sephiroth… Cette même soif qui avait développé son potentiel pour le combat, pour la magie, pour qu’il soit capable de tenir tête aux plus puissants des hommes. Ariez, Roxas, Black Tears et Konan… Il n’en craignait aucun jusque-là.
Et à présent, il était malade, porteur d’un virus que lui avait infligé un ennemi dont il ne se souvenait pas. Sa mémoire avait été effacée, il sut qu’il y eut un combat juste parce qu’il avait été trouvé par des consuls dans un champ de bataille. Et s’il était incapable de mettre un nom sur l’homme qui l’avait battu, il savait bien sûr de qui il s’agissait.
Sa main gauche dans la poche de son pantalon, sa main droite tenant sa rapière, il marcha jusqu’au bateau, salua les marins et monta dans la trière, un long et fin bateau doté d’une seule et large voile trônant au centre du navire. Traversant la coque il y avait des séries de rame de chaque façade du bâtiment, néanmoins les rameurs n’étaient pas visibles puisqu’ils travaillaient sous cale. Le pont était agréable, bien qu’à l’aller le même type de navire lui avait infligé un certain ballotement. Le Tragédien n’était pas malade en mer mais avait peu l’habitude des bateaux, il faut bien le dire… Après quelques minutes durant lesquelles Genesis resta debout, accoudé à la rambarde du navire, fixant la mer, le vaisseau démarra enfin sa course. Il remarqua sur le pont un chien galopant avec un air stupide… et ce spectacle l’occupa quelques minutes.
« Ah ! … Désolé chéri, c’est quoi ton nom, déjà ? »
« Genesis, déesse. »
« C’est ça ! »
Le consul ferma les yeux, quelque peu désespéré… ne sachant jamais comment se comporter avec elle.
« Vous êtes toujours plus belle, Aphrodite. »
« Cesse ta gringue, beau gosse, j’ai quelques siècles de plus que toi ! Je plaisante, trésor ! »
Genesis leva le menton, la regardant enfin, contemplant une nouvelle fois l’excentricité de sa longue tunique rouge… pétante, ainsi que sa peau exagérément rose. Bien sûr elle était belle mais elle avait ces traits propres aux habitants et dieux du Colisée de l’Olympe.
« Justement, je t’ai vu l’autre jour… »
« Ah ? Et en quelle occasion ? »
« Toi et cet énorme truc… »
« … Ulthane ? »
« Non enfin ! Tu sais, ce monstre… parfois mignon parfois parfaitement dégoûtant ! »
« Ah bien sûr… Chen Stormstout… Celui qui a rassemblé Austin et Rita pour vous. »
« C’est ça ! »
Elle parût contente, fit apparaître un miroir de poche et s’y regarda quelques longues secondes tout en adressant ses félicitations.
« Avoir enlevé la jeune Bérénice... J’ai adoré ! »
« Ah bien sûr, déesse. Bérénice et Emilie sont devenues danseuses pour le Consulat. Et la plus jeune vous voue une admiration sans égale. »
« Cette gamine est mignonne comme un cœur, oui ! »
La déesse mit une main sur son cœur, comme touchée d’apprendre avoir une fan supplémentaire.
« Vous m’honorez, Aphrodite, en nous prêtant attention. Je craignais d’avoir insulté votre nom en vous privant du mariage de Bérénice et de son promis. »
« Hey Chéri. »
La déesse de l’amour pointa son index sans sa direction, décrivant des cercles du bout de son doigt.
« Je me fiche des mariages. »
« Oui. »
Il inclina la tête une nouvelle fois. Le temple de Corinthe l’accueillait pour la deuxième fois, lui offrant l’opportunité exceptionnelle de s’entretenir une nouvelle fois avec une déesse du Panthéon.
« Tu es moins beau. »
Il releva le menton, les sourcils froncés et le regard interrogateur affrontant celui de la déesse qui semblait pensive.
« J’avais souvenir de cheveux plus éclatants… Ta colo me plaisait bien. »
« C’était ma couleur naturelle… »
« Maintenant tes racines sont grises… Et vraiment, ils ont l’air cassés ! »
« Certes. »
« Redresse-toi ? »
Elle s’approcha pour la première fois. La maladie avait progressé ces derniers jours, il s’était d’ailleurs senti trop faible pour voler de Thèbes à Corinthe… Pour l’instant, c’était surtout ses cheveux qui avaient changé… Fini ses cheveux rouges, cette couleur si particulière. C’est peut-être futile mais Genesis avait toujours aimé ses cheveux et cette couleur. Ils étaient toujours un peu roux mais plus aussi éclatants et comme elle l’avait dit, les racines de sa tignasse étaient blanches et tristes, reflétant tristement sa maladie.
Le parfum d’Aphrodite était fort et enivrant, tel qu’il n’en avait jamais senti. Lorsqu’elle marchait, fleurs et paillettes apparaissaient sous ses pieds, et en tendant l’oreille, le tragédien aurait juré entendre une petite musique. La déesse se promena quelques secondes avec son déhanché spectaculaire, dans ses sandales à talon, autour du Tragédien avant de revenir devant lui, un air déçu au visage.
« Même tes habits sont gris, c’est consternant… Et ta peau… quelle horreur, Gen’ ! »
Il baissa les yeux sur sa veste sans comprendre. Elle était restée rouge et rien ne l’avait choqué jusque-là.
« Tiens, chéri… »
Lorsqu’il l’inspecta de nouveau, elle lui tendait une bouteille en plastique blanc.
« De la crème hydratante sur ta zone T. Et… »
Elle fit apparaître une autre bouteille.
« Un flacon de mon shampoing… Tu vas voir, c’est de la folie, ça va tout revitaliser ! »
« Merci infiniment. »
Genesis prit les deux flacons avec délicatesse et les rangea dans sa veste, se demandant secrètement quand il pourrait aborder les questions qui le firent venir jusqu’à elle. Toujours aussi surprenante, Aphrodite, très loin de la Vénus sortie des eaux, telle que la présentait Botticelli, était à la fois amusante, décontractée et cynique.
« Aphrodite… Les Consuls vous ont servie, vous ont offert présents et amour. M’autorisez-vous à lancer la construction de votre temple au Jardin Radieux pour concrétiser notre alliance ? »
Elle sourit discrètement, fit volte-face et marcha jusqu’à son coquillage dans lequel elle était apparue.
« C’est vrai ! Vous m’avez rendu des services que je n’oublierai pas. Toi et tes copains ne m’avez pas déçue. Et je suis enthousiaste à l’idée de ma présence dans un tout nouveau monde ! Mais j’ai beaucoup de conditions, Gen’. »
« Je vous écoute. »
« Tout d’abord… »
Elle n’avait pas menti… Il y avait une série incroyable de conditions. Aphrodite comprenait tout à fait que son culte ne devienne pas obligatoire dans le Jardin radieux, néanmoins elle voulait que son culte soit parfaitement respecté et autorisé dans le moindre de ses détails. Elle exigeait la légalisation de la prostitution dite sacrée dans son temple… et il y eut des détails peu intéressants. Ensuite elle voulait évidemment que le temple soit magnifique et dans le centre de la ville, dans un quartier beau. Il devait être… grand et riche, avait-elle dit.
La déesse de l’amour fut postérieurement très claire quant à la traite de ses animaux favoris…
« Le cygne, la tourterelle et la colombe… Interdit de les chasser de la ville ! »
« Nous n’en avons pas tant que ça, déesse. »
« Oh ils viendront en quantité ! »
Ce ne fut pas une mauvaise nouvelle à encaisser. De si beaux animaux iraient parfaitement à la couleur du Consulat. Quand la question fut naturellement vite réglée, elle émit le désir que les consuls continueraient à lui rendre quelques services… sinon quoi la coopération n’était pas équitable. Et si elle acceptait de n’être qu’un choix possible, qu’elle daignait par la même façon ne pas être la seule divinité à recevoir un culte – Puisque les Muses n’exigeaient aucun culte, à part le travail quotidien des consuls – elle refusait catégoriquement qu’une autre divinité de la beauté ou de l’amour reçoive un culte dans le Jardin Radieux.
« Je… je m’arrangerai pour que votre volonté soit respectée. J’espère toutefois que vous n’en voudrez pas à des particuliers de vénérer chez eux ces divinités que vous refusez… »
« Ca, ça les regarde. Mais je veux être l’unique déesse de l’amour. J’ai entendu dire qu’ailleurs… il en existait d’autres. »
« Et elles n’auront droit à ni temple, ni missionnaires dans la cité. »
Il ne s’était pas intéressé aux Eternels, malgré son amitié avec Angeal et leur collaboration officieuse. Genesis n’avait jamais émis le moindre commentaire sur les dieux du Sanctum… mais cette fois-ci, il aurait à interdire le culte, s’il existe, de cette divinité qui singerait les attributions d’Aphrodite.
Après quelques détails sur son culte, elle s’ennuya elle-même de cette discussion.
« Et caetera, comme on dit ! Je te faxerai tout ça ! »
« Je suis ravi de notre prochaine alliance, Aphrodite, déesse de l’amour et de la passion. »
« Moi aussi. Je suis assez contente de moi ! »
Le consul sourit poliment tandis qu’Aphrodite disparût. Après un long soupir, il sortit du temple, reprit sa rapière qu’il avait laissée à une prêtresse, et se dirigea vers le port pour un bateau qui l’attendait en ce moment. Le fait de se sentir faible à ce point affectait grandement son humeur… Jamais il n’avait considéré l’option d’être faible. C’est cette recherche de puissance qui l’avait mené chaque soir, il y a des années, à s’entraîner avec ses deux amis, Angeal et Sephiroth… Cette même soif qui avait développé son potentiel pour le combat, pour la magie, pour qu’il soit capable de tenir tête aux plus puissants des hommes. Ariez, Roxas, Black Tears et Konan… Il n’en craignait aucun jusque-là.
Et à présent, il était malade, porteur d’un virus que lui avait infligé un ennemi dont il ne se souvenait pas. Sa mémoire avait été effacée, il sut qu’il y eut un combat juste parce qu’il avait été trouvé par des consuls dans un champ de bataille. Et s’il était incapable de mettre un nom sur l’homme qui l’avait battu, il savait bien sûr de qui il s’agissait.
Sa main gauche dans la poche de son pantalon, sa main droite tenant sa rapière, il marcha jusqu’au bateau, salua les marins et monta dans la trière, un long et fin bateau doté d’une seule et large voile trônant au centre du navire. Traversant la coque il y avait des séries de rame de chaque façade du bâtiment, néanmoins les rameurs n’étaient pas visibles puisqu’ils travaillaient sous cale. Le pont était agréable, bien qu’à l’aller le même type de navire lui avait infligé un certain ballotement. Le Tragédien n’était pas malade en mer mais avait peu l’habitude des bateaux, il faut bien le dire… Après quelques minutes durant lesquelles Genesis resta debout, accoudé à la rambarde du navire, fixant la mer, le vaisseau démarra enfin sa course. Il remarqua sur le pont un chien galopant avec un air stupide… et ce spectacle l’occupa quelques minutes.