Septimus était parti seul au Colisée pour cette mission des plus banals. Acheter une mine de souffre. Il n'était pas le meilleur acheteur possible, mais comme il l'avait prouvé, il n'était pas non plus capable de tuer. Quelle différence d'atmosphère en quelques jours seulement ! Ses employeurs étaient-ils conscient du traumatisme qu'il avait subi ? Que n'importe quel humain subissait dans ce cas-là ? Probablement pas. L'hydre nommé Centurio n'avait rien d'humain.
Poussant un profond soupire, à fendre les âmes, le blond regarda la carte qui allait avec le contrat. Depuis la station Shin-ra, il avait bien une demie-journée à marcher pour rejoindre le propriétaire de cette mine. En plus de lui acheter la mine, il devrait probablement lui demander un refuge pour la nuit. Ce monde était des plus... primitif. Un peu comme le Nouveau Monde. Les hommes ne l'avaient pas encore totalement dénaturé, ils ne l'avaient pas encore dompté. Peut-être pourrait-il trouver le repos en ce lieu ? Il l'espérait du moins.
Son voyage se passa sans encombre. À vrai dire, il ne croisa pas âme qui vive sur le chemin. Le mercenaire avait bien vu au loin une silhouette, voire deux parfois, qui travaillait ou qui se reposait à cause du soleil de plombs. Si les gens d'ici avaient l'habitude, ce n'était pas son cas. Il lui faudrait penser à demander une gourde d'eau à son hôte. La sueur lui avait collé le t-shirt au dos, ce qui était gênant, et n'arrangeait pas l'état dans lequel il négocierait.
Lorsque le maître de la keyblade arriva enfin, le propriétaire était allongé sous un arbre, dormant semblait-il. Que devait-il faire ? Attendre son réveil, ou le provoquer, au risque de commencer les négociations sur un mauvais pied ? Il décida finalement de choisir la voie de la raison : attendre, et se reposer lui-même de la route. Peut-être essayer de faire un brin de toilette aussi. À côté de la maison se trouvait un puits. C'était parfait !
Lorsque le soleil commença à se coucher, que la température chuta, l'homme qu'il était venu voir se réveilla enfin. Le mercenaire se leva de son coin ombragé, à l'abri du soleil grâce à la maison, et se rapprocha doucement de l'homme, le saluant de loin pour lui montrer qu'il ne lui voulait aucun mal – il aurait eu tout le loisir de le torturer dans sa sieste s'il l'avait souhaité.
-Bonjour monsieur. Je me nomme Septimus Newman, je suis un mercenaire envoyé par le Centurio. Vous êtes bien celui qui a découvert la mine de souffre ?
-Ouaip. C'pour quoi ?
-Mon groupe désirait vous acheter cette mine. Vous ne pouvez rien en faire, en revanche, elle nous intéresse. Pour faire des armes malheureusement, finit-il en aparté.
-C'te mine vous intéresse ? Et pourquoi j'vous la vendrais ma mine ?
-Et bien parce qu'elle ne vous intéresse pas voyons... répondit-il incertain de ses arguments. Nous vous payerons, de la monnaie locale ou universelle à votre convenance.
-Hum. Il sembla réfléchir à la mention de l'argent.Et combien ?
-Je ne sais pas encore. A quel point cette mine est-elle grande ?
-Elle est... énorme ! C'est plus grand que la ville de Thèbes !
Le mensonge était évident. Toutefois, le jeune homme n'avait aucun moyen de le prouver, et il savait également que les mercenaires n'apprécieraient pas de payer cher cette mine – surtout si elle était petite – bien qu'elle leur serve dans leur stupide guerre. Et puis il ne souhaitait pas passer sa vie dans ce monde. Pas pour cette mission du moins. Plus vite il partirait, et mieux cela serait pour lui.
-Très bien. Nous payerons au prix fort votre mine. Par contre, ma conscience m'ordonne de vous prévenir. Certains de mes camarades sont loin d'être des tendres. Vous avez peut-être entendu parler d'Auron ? Ou de Jetch ? S'ils apprennent que vous nous avez menti, ils n'hésiteront pas à vous rendre visite.
-Oh, fit le marchand, la face blême. Elle n'est p't-êt'e pas si grande vous savez...
-Très bien. Que diriez-vous de 100 munnies pour votre mine ? Avoir une telle somme pour quelque chose qui ne vous sert pas, c'est une bonnne affaire, n'est-ce pas ?
-Oui, oui.
Avec un sourire, Septimus ouvrit sa bourse, et paya son nouvel « ami ». Ils se serrèrent la main, et allèrent ensemble chez l'homme pour qu'il lui donne à la fois le gîte, mais aussi la carte qui indiquerait aux mercenaires l'endroit précis où se trouvait leur mine de souffre. Il en connaissait qui allaient être content.
Jeu 20 Fév 2014 - 10:16Poussant un profond soupire, à fendre les âmes, le blond regarda la carte qui allait avec le contrat. Depuis la station Shin-ra, il avait bien une demie-journée à marcher pour rejoindre le propriétaire de cette mine. En plus de lui acheter la mine, il devrait probablement lui demander un refuge pour la nuit. Ce monde était des plus... primitif. Un peu comme le Nouveau Monde. Les hommes ne l'avaient pas encore totalement dénaturé, ils ne l'avaient pas encore dompté. Peut-être pourrait-il trouver le repos en ce lieu ? Il l'espérait du moins.
Son voyage se passa sans encombre. À vrai dire, il ne croisa pas âme qui vive sur le chemin. Le mercenaire avait bien vu au loin une silhouette, voire deux parfois, qui travaillait ou qui se reposait à cause du soleil de plombs. Si les gens d'ici avaient l'habitude, ce n'était pas son cas. Il lui faudrait penser à demander une gourde d'eau à son hôte. La sueur lui avait collé le t-shirt au dos, ce qui était gênant, et n'arrangeait pas l'état dans lequel il négocierait.
Lorsque le maître de la keyblade arriva enfin, le propriétaire était allongé sous un arbre, dormant semblait-il. Que devait-il faire ? Attendre son réveil, ou le provoquer, au risque de commencer les négociations sur un mauvais pied ? Il décida finalement de choisir la voie de la raison : attendre, et se reposer lui-même de la route. Peut-être essayer de faire un brin de toilette aussi. À côté de la maison se trouvait un puits. C'était parfait !
Lorsque le soleil commença à se coucher, que la température chuta, l'homme qu'il était venu voir se réveilla enfin. Le mercenaire se leva de son coin ombragé, à l'abri du soleil grâce à la maison, et se rapprocha doucement de l'homme, le saluant de loin pour lui montrer qu'il ne lui voulait aucun mal – il aurait eu tout le loisir de le torturer dans sa sieste s'il l'avait souhaité.
-Bonjour monsieur. Je me nomme Septimus Newman, je suis un mercenaire envoyé par le Centurio. Vous êtes bien celui qui a découvert la mine de souffre ?
-Ouaip. C'pour quoi ?
-Mon groupe désirait vous acheter cette mine. Vous ne pouvez rien en faire, en revanche, elle nous intéresse. Pour faire des armes malheureusement, finit-il en aparté.
-C'te mine vous intéresse ? Et pourquoi j'vous la vendrais ma mine ?
-Et bien parce qu'elle ne vous intéresse pas voyons... répondit-il incertain de ses arguments. Nous vous payerons, de la monnaie locale ou universelle à votre convenance.
-Hum. Il sembla réfléchir à la mention de l'argent.Et combien ?
-Je ne sais pas encore. A quel point cette mine est-elle grande ?
-Elle est... énorme ! C'est plus grand que la ville de Thèbes !
Le mensonge était évident. Toutefois, le jeune homme n'avait aucun moyen de le prouver, et il savait également que les mercenaires n'apprécieraient pas de payer cher cette mine – surtout si elle était petite – bien qu'elle leur serve dans leur stupide guerre. Et puis il ne souhaitait pas passer sa vie dans ce monde. Pas pour cette mission du moins. Plus vite il partirait, et mieux cela serait pour lui.
-Très bien. Nous payerons au prix fort votre mine. Par contre, ma conscience m'ordonne de vous prévenir. Certains de mes camarades sont loin d'être des tendres. Vous avez peut-être entendu parler d'Auron ? Ou de Jetch ? S'ils apprennent que vous nous avez menti, ils n'hésiteront pas à vous rendre visite.
-Oh, fit le marchand, la face blême. Elle n'est p't-êt'e pas si grande vous savez...
-Très bien. Que diriez-vous de 100 munnies pour votre mine ? Avoir une telle somme pour quelque chose qui ne vous sert pas, c'est une bonnne affaire, n'est-ce pas ?
-Oui, oui.
Avec un sourire, Septimus ouvrit sa bourse, et paya son nouvel « ami ». Ils se serrèrent la main, et allèrent ensemble chez l'homme pour qu'il lui donne à la fois le gîte, mais aussi la carte qui indiquerait aux mercenaires l'endroit précis où se trouvait leur mine de souffre. Il en connaissait qui allaient être content.