Voila deux semaines qu'Henry et Septimus étaient à bord du Cheval Blanc, vaisseau inter-monde volé à la Shin-ra par « leur » capitaine Wildmoore, et jusqu'à présent, ils n'avaient fait que fuir la société et lessiver le pont. D'après les rumeurs qu'ils avaient pu capté à droite et à gauche, l'équipage devait arriver au Nouveau Monde dans une ou deux heures. Et jusqu'à présent, ni l'un ni l'autre n'avait trouvé de quelle manière ils allaient empêcher ces pirates de mettre à feu et à sang la forêt pour trouver de l'or. Ils avaient bien pensé à saboter le vaisseau lui-même, mais ils étaient dessus. Dériver pour toujours dans l'espace interstellaire ou être capturé par la Shin-ra ne leur plaisaient pas beaucoup. Quant à la question de l'assassinat, aussi tentante qu'elle puisse être, il s'y refusait, fortement appuyé par son ami.
Leurs camarades vaquaient à leur occupation aussi distraitement qu'eux. Tous étaient impatient d'arriver, mais pas pour les mêmes raisons. Cette affectation serait rapidement régler, et il pourrait retourner à ses corvées de construction du campement – qui, aussi incroyable que ça puisse être, lui manquaient cruellement. Il restait juste à en déterminer l'issus. Pouvait-il convaincre les mercenaires et Radcliff de s'allier au capitaine ? Et ce dernier accepterait-il de ne pas être le seul dirigeant ? Wildmoore sortit de sa cabine à l'instant où il pensait cela.
-Messieurs, comme vous le savez, nous serons prochainement riche. Des Indiens hostiles habitent ce monde, mais nous nous en débarrasserons jusqu'au dernier après leur avoir délier la langue. Est-ce clair ? La clameur des brigands se fit entendre. Bien, bien, sourit-il. Reprenez vos tâches et tenez vous prêt à un carnage.
Soupirant, le maître de la keyblade décida qu'une approche directe était son seul recours à ce stade. Il pouvait toujours menacer l'homme, lui faire peur. Les colons étaient déjà sur place, et ils ne se laisseraient pas faire si ces nouveaux venus venaient pour leur piquer leur butin. Ils accepteraient sûrement difficilement un partage... Mais il les forcerait. Personne n'avait à mourir, ou souffrir – sauf peut-être les Indiens, mais il n'avait pas le pouvoir d'influencer leur destin. Il toqua à la porte de la cabine, suivit d'Henry, et entra lorsqu'ils y furent invités.
-Capitaine Wildmoore, j'aimerai vous parler.
-Faîtes, faîtes. Mais soyez bref, répondit-il le nez dans ses papiers.
Le colosse donna un coup de coude au plus petit. Trois lieutenants se trouvaient dans un coup de la cabine, en train de jouer aux cartes. Si leur discussion se passait mal, ils auraient de sérieux ennuis. Ils ne pourraient pas juste maîtriser le noble anglais avant qu'il ne donne l'alerte. Déglutissant difficilement, le mercenaire décida quand même de s'en tenir à sa décision.
-Vous êtes au courant que le Nouveau Monde est déjà habité ? Pas seulement par des Indiens, mais également par des colons.
-Et ?
-Et bien ces derniers ne nous laisseront pas débarquer comme ça et prendre l'or...
-Nous n'aurons qu'à les tuer dans ce cas. Cela vous pose-t-il un problème ? Le questionna-t-il en le regardant, sourcil froncé.
-Pour tout vous dire... Oui. Je suis un mercenaire. Je travaille pour le Centurio, qui a un accord avec les colons.
-Voyez-vous ça... C'est inattendu. N'est-ce pas messieurs, fit-il en ricanant à ces lieutenants – qui les regardaient avec insistance.
-Capitaine... J'aimerai vous demander de renoncer à votre projet. Du moins, de le changer un peu. Vous pouvez vous allier à nous, et travailler avec les colons sur place. Je vous promets qu'ils accepteront.
-Mais ils n'auront pas à accepter. Ils n'auront d'ailleurs plus l'occasion d'accepter quoi que ce soit. Attrapez les !
La seconde qui suivit, avant même qu'ils n'aient pu réagir, un des lieutenants lui donna un violent coup à la tête qui le fit se mettre à genoux tandis que les deux autres se jetaient sur le chasseur qui poussa un rugissement tout en se débattant. Sa vision s'obscurcit rapidement, et sa dernière vision fut sa cible, qu'il s'était refusé à tuer, en train de sourire. Sa dernière pensée fut qu'il était trop charismatique pour rester en vie, qu'il avait mal jugé son interlocuteur, et son profond désir de richesse.
-... Timus ! …veille toi ! Septimus ! Hurla Henry.
Grognant, un mal de tête insupportable l'empêchant de penser clairement, il ouvrit lentement les yeux, s'attendant presque à être mort. Et il l'aurait préféré. En face de lui se tenait Radcliff, parfaitement habiller comme d'habitude. Il avait un sourire arrogant, et un regard hautain – en somme comme à chaque fois qu'il le regardait. Derrière lui, sur une pique, se trouvait la tête de Wildmoore, et par terre, tout autour, les corps de l'équipage au complet du Cheval Blanc.
-Vous êtes pathétique... Incapable de remplir une mission. Vous vous occuperez des latrines durant une semaine, et j'en parlerai à vos supérieurs. Les mercenaires sont vraiment pathétique.
Sam 15 Fév 2014 - 17:25Leurs camarades vaquaient à leur occupation aussi distraitement qu'eux. Tous étaient impatient d'arriver, mais pas pour les mêmes raisons. Cette affectation serait rapidement régler, et il pourrait retourner à ses corvées de construction du campement – qui, aussi incroyable que ça puisse être, lui manquaient cruellement. Il restait juste à en déterminer l'issus. Pouvait-il convaincre les mercenaires et Radcliff de s'allier au capitaine ? Et ce dernier accepterait-il de ne pas être le seul dirigeant ? Wildmoore sortit de sa cabine à l'instant où il pensait cela.
-Messieurs, comme vous le savez, nous serons prochainement riche. Des Indiens hostiles habitent ce monde, mais nous nous en débarrasserons jusqu'au dernier après leur avoir délier la langue. Est-ce clair ? La clameur des brigands se fit entendre. Bien, bien, sourit-il. Reprenez vos tâches et tenez vous prêt à un carnage.
Soupirant, le maître de la keyblade décida qu'une approche directe était son seul recours à ce stade. Il pouvait toujours menacer l'homme, lui faire peur. Les colons étaient déjà sur place, et ils ne se laisseraient pas faire si ces nouveaux venus venaient pour leur piquer leur butin. Ils accepteraient sûrement difficilement un partage... Mais il les forcerait. Personne n'avait à mourir, ou souffrir – sauf peut-être les Indiens, mais il n'avait pas le pouvoir d'influencer leur destin. Il toqua à la porte de la cabine, suivit d'Henry, et entra lorsqu'ils y furent invités.
-Capitaine Wildmoore, j'aimerai vous parler.
-Faîtes, faîtes. Mais soyez bref, répondit-il le nez dans ses papiers.
Le colosse donna un coup de coude au plus petit. Trois lieutenants se trouvaient dans un coup de la cabine, en train de jouer aux cartes. Si leur discussion se passait mal, ils auraient de sérieux ennuis. Ils ne pourraient pas juste maîtriser le noble anglais avant qu'il ne donne l'alerte. Déglutissant difficilement, le mercenaire décida quand même de s'en tenir à sa décision.
-Vous êtes au courant que le Nouveau Monde est déjà habité ? Pas seulement par des Indiens, mais également par des colons.
-Et ?
-Et bien ces derniers ne nous laisseront pas débarquer comme ça et prendre l'or...
-Nous n'aurons qu'à les tuer dans ce cas. Cela vous pose-t-il un problème ? Le questionna-t-il en le regardant, sourcil froncé.
-Pour tout vous dire... Oui. Je suis un mercenaire. Je travaille pour le Centurio, qui a un accord avec les colons.
-Voyez-vous ça... C'est inattendu. N'est-ce pas messieurs, fit-il en ricanant à ces lieutenants – qui les regardaient avec insistance.
-Capitaine... J'aimerai vous demander de renoncer à votre projet. Du moins, de le changer un peu. Vous pouvez vous allier à nous, et travailler avec les colons sur place. Je vous promets qu'ils accepteront.
-Mais ils n'auront pas à accepter. Ils n'auront d'ailleurs plus l'occasion d'accepter quoi que ce soit. Attrapez les !
La seconde qui suivit, avant même qu'ils n'aient pu réagir, un des lieutenants lui donna un violent coup à la tête qui le fit se mettre à genoux tandis que les deux autres se jetaient sur le chasseur qui poussa un rugissement tout en se débattant. Sa vision s'obscurcit rapidement, et sa dernière vision fut sa cible, qu'il s'était refusé à tuer, en train de sourire. Sa dernière pensée fut qu'il était trop charismatique pour rester en vie, qu'il avait mal jugé son interlocuteur, et son profond désir de richesse.
-... Timus ! …veille toi ! Septimus ! Hurla Henry.
Grognant, un mal de tête insupportable l'empêchant de penser clairement, il ouvrit lentement les yeux, s'attendant presque à être mort. Et il l'aurait préféré. En face de lui se tenait Radcliff, parfaitement habiller comme d'habitude. Il avait un sourire arrogant, et un regard hautain – en somme comme à chaque fois qu'il le regardait. Derrière lui, sur une pique, se trouvait la tête de Wildmoore, et par terre, tout autour, les corps de l'équipage au complet du Cheval Blanc.
-Vous êtes pathétique... Incapable de remplir une mission. Vous vous occuperez des latrines durant une semaine, et j'en parlerai à vos supérieurs. Les mercenaires sont vraiment pathétique.