Les Saints Clous :
- Au nombre de trois, les Clous de la Sainte Croix sont les instruments de la crucifixion du fils du dieu des Chrétiens de la Cité des Rêves, de la Conquête de l’Ouest ou encore de la Forêt de Sherwood. S’ils sont vénérés par une grande majorité de ces croyants, l’on ne peut dire si leur réel pouvoir vient de l’Enfer ou des Cieux. En effet, celui qui aurait ces trois clous et à qui il prendrait l’idée de se les planter dans le corps, se verrait alors habité par une force. Celle-ci apporte quelques pouvoirs mais avant tout, la certitude que la dernière volonté de leur « porteur » sera accomplie. Car en effet, endurer la souffrance du Messie signifie forcément mourir.
- Les Clous de la Sainte Croix ne choisissent pas d’élu, et à vrai dire, à première vue, ne donnent pas l’impression de devoir être utilisés. Pour les obtenir, il faut les trouver. Hélas, toutes les traces écrites reprenant leur emplacement ont disparu.
- Ils ont l’apparence de clous, très anciens, mais ne sont pas rouillés. On pourrait difficilement les confondre avec de simples clous, déjà en raison de leur style, mais aussi parce que pour n’importe quelle personne ayant une foi, quelle qu’elle soit, l’objet aura une certaine aura.
- Il y a des siècles de cela, un pays a commandé au Forgeron des clous pour crucifier un roi. Et bon, même si t’es un forgeron divin… un moment, il faut bien manger, donc il a accepté. Si ils ont été faits sans être pourvus de pouvoir, lorsqu’ils ont crucifié le fils du Dieu des Chrétiens, le sang de celui-ci, et surtout sa souffrance, ont donné de sombres et mystérieux pouvoirs à ces reliques. Ils ont été perdus, retrouvés, volés et perdus à nouveau. Ce sont des objets convoités pour de nombreuses raisons. De nombreuses personnes leur prêtent bel et bien un pouvoir sacré, aussi peut-on dire qu’énormément de personnes savent que les Saints Clous sont une arme unique. Un grand nombre de répliques de ces reliques circulent entre profanes. Actuellement, donc, on ignore où sont les trois clous.
- Concrètement, quand une personne plante les Saints-Clous dans son corps, elle transmet une volonté. Cette volonté est la seule chose qui « reste » à la personne. Car les Saints-Clous feront absolument tout, et se battront infiniment, jusqu’à ce que la volonté soit accomplie, en se servant principalement du corps comme vaisseau pour y parvenir. Voici les différentes étapes de ce phénomène :
1) Le porteur se plante les clous dans le corps, formule consciemment ou non une volonté.
2) À partir de ce moment-là, le porteur va ressentir une douleur absolument insoutenable, La Passion du Christ, toute la souffrance du monde entier que le Messie a pris pour lui.
3) La douleur va concrètement, petit à petit, amener celui qui se sacrifie pour sa dernière volonté, à perdre la tête sous la douleur. Dès lors qu’il ne sera plus aux commandes, il sera habité par une force… divine, démoniaque… qui va chercher à accomplir sa volonté avant de lui accorder la mort. À partir du moment où la personne est habitée, on peut considérer le caractère du personnage mort et enterré. Il ne reste qu’une coquille mue par une volonté et une présence divine/démoniaque. (Ca peut être très intéressant à incarner, attention, mais voilà, il faut le savoir. C’est pas une transe où un joli discours peut ramener la personne à la raison. Dès que la personne ne supporte plus la douleur, c’est fini. )
4) Le corps, toujours sous la souffrance, va donc chercher à accomplir la volonté formulée. Pour ce faire, il a des possibilités, des pouvoirs supplémentaires.
5) Quand la dernière volonté est enfin respectée, quand le monstre ou autre chose a fait que l’objectif est accompli, les clous tombent de la dépouille. La coquille est morte. La question qui reste, et qui intéressera peut-être certains : Qu’arrive-t-il à l’âme de la personne morte ?
- Les Clous, une fois plantés, apportent quelques pouvoirs, majoritairement de dépassement. À la différence de leur utilisation classique, ou avec Zanshin, qui va être ponctuelle, l’utilisation de ces pouvoirs avec les Saints-Clous a lieu lorsque le sacrifié perd le contrôle de son corps… et ne s’arrête jamais, jusqu’à sa libération ou sa mort. Donc dès que la personne sacrifiée perdra la raison, ou décidera d’abandonner le contrôle, le monstre activera de manière définitive :
Transe : Actif. Nécessite de contrôler les ténèbres. L'utiliser est un risque énorme pour quiconque, plus encore pour celui qui la contrôle. En effet, l'utilisateur laisse les ténèbres s'emparer de son coeur, lui procurant une force doublée. Hélas, l'utiliser augmente la dépendance aux ténèbres d'une manière affolante... La transformation est elle-même ce qui attend l'utilisateur s'il ne parvint pas à se libérer de cette transe, étant réduit à un aspect de bête assoiffée de ténèbres. (Exemple de cette compétence : Riku, Marluxia, et elle pourrait aussi s'appliquer à des personnages comme Genesis, Kuja, Jecht.) Mag : 62
OU
Exaltation : Nécessite d’avoir un cœur très lumineux. Le personnage concentre les lumières de son coeur, les force à se manifester et à se répandre dans tout son corps. S’il y parvient, ce qui est déjà un exercice difficile, il atteint un état de transe. Toutes ses capacités sont améliorées. Il est plus fort, plus rapide… Parfois l’apparence d’un personnage peut même être altérée. Mais durant cette transe, si la personne garde un semblant de contrôle, sa vision des choses, ses pensées, ne gravitent qu’autour de la lumière et des ténèbres. Il sera impossible à raisonner face aux ténèbres. Mag : 75
(Que ce soit Transe ou Exaltation, le résultat est le même et ne diffère pas : Le monstre cherche à accomplir la volonté. Les ténèbres et la lumière n’ont plus d’importance, à moins qu’ils aient un lien avec la volonté. Notez que la transformation physique n’est pas obligatoire, dans ce cas-ci. )
Fureur du Paladin : Passif. Nécessite Courage. Permet d’ignorer toutes séquelles physiques et de toujours se relever sans percevoir la douleur jusqu’à la mort. Def : 90.
(Le sacrifié ne ressentira donc aucune douleur autre que celle qu’il ressent constamment, et ce même si on lui inflige des blessures très importantes.)
- En plus de ces dépassements, le sacrifié aura un pouvoir régénérateur unique. Il guérira de ses blessures, quelles qu’elles soient, en peu de temps. Une petite coupure disparaîtra en quelques secondes. Une jambe coupée repoussera au bout de quelques jours.
- Finalement, le sacrifié est insensible à tout pouvoir d’oppression psychique/contrôle mental/charme/appropriation d’allégeance. Son âme n’est plus là, son cerveau ne fonctionne plus vraiment. Il n’y a qu’une invincible volonté. Si les illusions, les pièges, peuvent fonctionner, et qu’il semble raisonnable de penser que le monstre n’est qu’une bête stupide, il ne faut pas oublier qu’il y a tout de même une présence divine/démoniaque qui pourra amener le sacrifié à faire des actions plus intelligentes pour accomplir sa volonté.
- L’énergie physique du sacrifié est donc infinie. Il peut mener théoriquement un combat durant des semaines, tant que son corps le porte, selon la régénération de son corps. Son énergie magique est la même mais lui revient constamment, puisqu’il n’est jamais en état de fatigue. (En somme, elle lui revient avec la même efficacité que s’il était totalement au repos… alors qu’il ne se repose jamais). Son énergie symbiotique est identique, reviendra petit à petit comme pour n’importe qui. Son énergie psychique est identique. Toutefois, le sacrifié n’utilisera jamais des compétences d’oppression psychique/télépathie/etc.
- Evidemment, le défaut de cette arme unique est le quasi-abandon de votre personnage. C’est une arme unique qui offre des réelles possibilités scénaristiques, pour lesquelles votre personnage est littéralement sacrifié. Bien sûr on peut incarner la coquille habitée par la présence divine/démoniaque, mais ce ne sera plus le personnage que vous incarniez. Pour ce qui est de défaut « technique », le principal problème des Saints-Clous, au-delà du fait qu’elle est synonyme de mort plus ou moins immédiate pour votre personnage, c’est la passable débilité du sacrifié une fois que le cerveau a cessé de faire son boulot. Le sacrifié ne communiquera plus, ne se fera pas des alliés pour sa quête, ne va jamais élaborer des plans très élaborés. Il ne va pas forcément tomber dans tous les pièges, ne va pas arrêter de comprendre comment marchent les vaisseaux, à quoi sert un téléphone. En combat, sa force sera quasiment inégalée, son endurance illimitée mais son intelligence quasiment disparue peut équilibrer les forces.
- Le Sacrifié peut être vaincu, sans le moindre doute, mais guérira toujours de ses blessures, quelles qu’elles soient. Il est possible de le détruire, de s’en débarrasser définitivement, théoriquement.
Mar 10 Nov 2020 - 15:49- Au nombre de trois, les Clous de la Sainte Croix sont les instruments de la crucifixion du fils du dieu des Chrétiens de la Cité des Rêves, de la Conquête de l’Ouest ou encore de la Forêt de Sherwood. S’ils sont vénérés par une grande majorité de ces croyants, l’on ne peut dire si leur réel pouvoir vient de l’Enfer ou des Cieux. En effet, celui qui aurait ces trois clous et à qui il prendrait l’idée de se les planter dans le corps, se verrait alors habité par une force. Celle-ci apporte quelques pouvoirs mais avant tout, la certitude que la dernière volonté de leur « porteur » sera accomplie. Car en effet, endurer la souffrance du Messie signifie forcément mourir.
- Les Clous de la Sainte Croix ne choisissent pas d’élu, et à vrai dire, à première vue, ne donnent pas l’impression de devoir être utilisés. Pour les obtenir, il faut les trouver. Hélas, toutes les traces écrites reprenant leur emplacement ont disparu.
- Ils ont l’apparence de clous, très anciens, mais ne sont pas rouillés. On pourrait difficilement les confondre avec de simples clous, déjà en raison de leur style, mais aussi parce que pour n’importe quelle personne ayant une foi, quelle qu’elle soit, l’objet aura une certaine aura.
- Il y a des siècles de cela, un pays a commandé au Forgeron des clous pour crucifier un roi. Et bon, même si t’es un forgeron divin… un moment, il faut bien manger, donc il a accepté. Si ils ont été faits sans être pourvus de pouvoir, lorsqu’ils ont crucifié le fils du Dieu des Chrétiens, le sang de celui-ci, et surtout sa souffrance, ont donné de sombres et mystérieux pouvoirs à ces reliques. Ils ont été perdus, retrouvés, volés et perdus à nouveau. Ce sont des objets convoités pour de nombreuses raisons. De nombreuses personnes leur prêtent bel et bien un pouvoir sacré, aussi peut-on dire qu’énormément de personnes savent que les Saints Clous sont une arme unique. Un grand nombre de répliques de ces reliques circulent entre profanes. Actuellement, donc, on ignore où sont les trois clous.
- Concrètement, quand une personne plante les Saints-Clous dans son corps, elle transmet une volonté. Cette volonté est la seule chose qui « reste » à la personne. Car les Saints-Clous feront absolument tout, et se battront infiniment, jusqu’à ce que la volonté soit accomplie, en se servant principalement du corps comme vaisseau pour y parvenir. Voici les différentes étapes de ce phénomène :
1) Le porteur se plante les clous dans le corps, formule consciemment ou non une volonté.
2) À partir de ce moment-là, le porteur va ressentir une douleur absolument insoutenable, La Passion du Christ, toute la souffrance du monde entier que le Messie a pris pour lui.
3) La douleur va concrètement, petit à petit, amener celui qui se sacrifie pour sa dernière volonté, à perdre la tête sous la douleur. Dès lors qu’il ne sera plus aux commandes, il sera habité par une force… divine, démoniaque… qui va chercher à accomplir sa volonté avant de lui accorder la mort. À partir du moment où la personne est habitée, on peut considérer le caractère du personnage mort et enterré. Il ne reste qu’une coquille mue par une volonté et une présence divine/démoniaque. (Ca peut être très intéressant à incarner, attention, mais voilà, il faut le savoir. C’est pas une transe où un joli discours peut ramener la personne à la raison. Dès que la personne ne supporte plus la douleur, c’est fini. )
4) Le corps, toujours sous la souffrance, va donc chercher à accomplir la volonté formulée. Pour ce faire, il a des possibilités, des pouvoirs supplémentaires.
5) Quand la dernière volonté est enfin respectée, quand le monstre ou autre chose a fait que l’objectif est accompli, les clous tombent de la dépouille. La coquille est morte. La question qui reste, et qui intéressera peut-être certains : Qu’arrive-t-il à l’âme de la personne morte ?
- Les Clous, une fois plantés, apportent quelques pouvoirs, majoritairement de dépassement. À la différence de leur utilisation classique, ou avec Zanshin, qui va être ponctuelle, l’utilisation de ces pouvoirs avec les Saints-Clous a lieu lorsque le sacrifié perd le contrôle de son corps… et ne s’arrête jamais, jusqu’à sa libération ou sa mort. Donc dès que la personne sacrifiée perdra la raison, ou décidera d’abandonner le contrôle, le monstre activera de manière définitive :
Transe : Actif. Nécessite de contrôler les ténèbres. L'utiliser est un risque énorme pour quiconque, plus encore pour celui qui la contrôle. En effet, l'utilisateur laisse les ténèbres s'emparer de son coeur, lui procurant une force doublée. Hélas, l'utiliser augmente la dépendance aux ténèbres d'une manière affolante... La transformation est elle-même ce qui attend l'utilisateur s'il ne parvint pas à se libérer de cette transe, étant réduit à un aspect de bête assoiffée de ténèbres. (Exemple de cette compétence : Riku, Marluxia, et elle pourrait aussi s'appliquer à des personnages comme Genesis, Kuja, Jecht.) Mag : 62
OU
Exaltation : Nécessite d’avoir un cœur très lumineux. Le personnage concentre les lumières de son coeur, les force à se manifester et à se répandre dans tout son corps. S’il y parvient, ce qui est déjà un exercice difficile, il atteint un état de transe. Toutes ses capacités sont améliorées. Il est plus fort, plus rapide… Parfois l’apparence d’un personnage peut même être altérée. Mais durant cette transe, si la personne garde un semblant de contrôle, sa vision des choses, ses pensées, ne gravitent qu’autour de la lumière et des ténèbres. Il sera impossible à raisonner face aux ténèbres. Mag : 75
(Que ce soit Transe ou Exaltation, le résultat est le même et ne diffère pas : Le monstre cherche à accomplir la volonté. Les ténèbres et la lumière n’ont plus d’importance, à moins qu’ils aient un lien avec la volonté. Notez que la transformation physique n’est pas obligatoire, dans ce cas-ci. )
Fureur du Paladin : Passif. Nécessite Courage. Permet d’ignorer toutes séquelles physiques et de toujours se relever sans percevoir la douleur jusqu’à la mort. Def : 90.
(Le sacrifié ne ressentira donc aucune douleur autre que celle qu’il ressent constamment, et ce même si on lui inflige des blessures très importantes.)
- En plus de ces dépassements, le sacrifié aura un pouvoir régénérateur unique. Il guérira de ses blessures, quelles qu’elles soient, en peu de temps. Une petite coupure disparaîtra en quelques secondes. Une jambe coupée repoussera au bout de quelques jours.
- Finalement, le sacrifié est insensible à tout pouvoir d’oppression psychique/contrôle mental/charme/appropriation d’allégeance. Son âme n’est plus là, son cerveau ne fonctionne plus vraiment. Il n’y a qu’une invincible volonté. Si les illusions, les pièges, peuvent fonctionner, et qu’il semble raisonnable de penser que le monstre n’est qu’une bête stupide, il ne faut pas oublier qu’il y a tout de même une présence divine/démoniaque qui pourra amener le sacrifié à faire des actions plus intelligentes pour accomplir sa volonté.
- L’énergie physique du sacrifié est donc infinie. Il peut mener théoriquement un combat durant des semaines, tant que son corps le porte, selon la régénération de son corps. Son énergie magique est la même mais lui revient constamment, puisqu’il n’est jamais en état de fatigue. (En somme, elle lui revient avec la même efficacité que s’il était totalement au repos… alors qu’il ne se repose jamais). Son énergie symbiotique est identique, reviendra petit à petit comme pour n’importe qui. Son énergie psychique est identique. Toutefois, le sacrifié n’utilisera jamais des compétences d’oppression psychique/télépathie/etc.
- Evidemment, le défaut de cette arme unique est le quasi-abandon de votre personnage. C’est une arme unique qui offre des réelles possibilités scénaristiques, pour lesquelles votre personnage est littéralement sacrifié. Bien sûr on peut incarner la coquille habitée par la présence divine/démoniaque, mais ce ne sera plus le personnage que vous incarniez. Pour ce qui est de défaut « technique », le principal problème des Saints-Clous, au-delà du fait qu’elle est synonyme de mort plus ou moins immédiate pour votre personnage, c’est la passable débilité du sacrifié une fois que le cerveau a cessé de faire son boulot. Le sacrifié ne communiquera plus, ne se fera pas des alliés pour sa quête, ne va jamais élaborer des plans très élaborés. Il ne va pas forcément tomber dans tous les pièges, ne va pas arrêter de comprendre comment marchent les vaisseaux, à quoi sert un téléphone. En combat, sa force sera quasiment inégalée, son endurance illimitée mais son intelligence quasiment disparue peut équilibrer les forces.
- Le Sacrifié peut être vaincu, sans le moindre doute, mais guérira toujours de ses blessures, quelles qu’elles soient. Il est possible de le détruire, de s’en débarrasser définitivement, théoriquement.