« A qui appartient un objet Monsieur DeWitt ? A celui qui mérite de l'avoir ? A celui qui l'a acheté ? A celui qui en a la propriété ? Et bien je vais vous le dire... un objet appartient à celui qui le tient dans la main et à personne d'autre ! »
Ariez pivota comme une girouette secoué par le vent pour se retrouver dos au vide, face à Booker et ses beaux yeux verts sans éclats qu'elle détailla quelques instants. Le regard est la fenêtre de l'âme à ce qu'on dit, dans ce cas, Monsieur DeWitt n'en a plus. Il a la pupille vide, sans plus ni rêve ni ambition. Ses cheveux bientôt grisonnant et le visage déjà marqué par trop d'horreur. La Princesse n'est pas dès plus empathe en réalité, si des gens doivent souffrir pour son bonheur... alors soit. Or le fait que DeWitt soit joyeux comme un corbeau ne lui apportait rien et elle préfèrerait le voir la fleur au fusil. Mais après tout, tant que le travail est fait...
L'invocatrice espérait néanmoins qu'en aimant un peu plus son travail, il serait encore plus efficace... et un peu plus désagréable. Néanmoins, on le sentait concentré et même... soucieux. Comme s'il savait qu'il y allait avoir un problème et qu'il l'attendait.
Oui c'est sûr, des problèmes il risque d'y avoir... c'est le territoire de la Lumière, tout de même. Le Pays des Merveilles intéresse la Princesse pour de nombreuses raisons, mais aucune ne dépasse le fait de déposséder un monde à la Lumière. En outre, il va bien falloir se décider à rentabiliser la disparition de Arachné et Soulblack.
L'invocatrice n'arrivait tout simplement pas à savoir laquelle des deux lui manquait le plus... certes, les pouvoirs de la veuve noire permettait de tuer toute rébellions dans l'œuf. Mais Soulblack, c'était le seul moyen pour Ariez de devenir l'égal d'une Princesse de Cœur, elle a toujours garder un œil dessus. Tout cela la rendait triste malgré elle...
« Les pirates se sont unis à nouveau et se préparent à attaquer la lumière... mais je veux m'assurer qu'ils fassent le poids. Vous serez charger de ma protection Monsieur DeWitt, c'est la terre de mon pire ennemi. »
Ariez amena ses mains jusqu'à sa couronne, sans cesser de regarder Booker. Elle était habillée d'une robe bleue indigo et d'une chemise blanche aux manches retroussées. Un ruban de la même couleur ornait son col sans être noué et sans un mot, elle alla à pas bondissant jusqu'à une fenêtre... elle se laissa tomber, se rattrapant avec les bras de chaque côté de la fenêtre avant que ses pieds ne décolle. Elle regardait avec entrain le ciel, y cherchant visiblement quelque chose. Un rugissement imposant se fit entendre au loin... et dans un élan de joie, la Princesse l'appela à lui et ce, le plus fort possible pour qu'il entende malgré la distance. Elle criait à s'en écorcher la voix !
« Bahamut ! Je suis là ! Par là !!! » Hurlait-elle, se servant de ses mains comme mégaphone, imaginant que ca change peut-être quelque chose.
Le dragon noir rugit puissamment, volant à vive allure autour de la tour... passant telle une ombre. Puis il vint amener sa tête devant la Princesse, cette dernière posa sur lui un regard trahissant la plus grande tendresse alors qu'elle déposait une douce caresse sur son immense joue. Ariez monta sur le dragon et attendit bras croisé l'arrivé de Booker. Bahamut prit ensuite son envol vers les nuages pour lentement les atteindre et finalement... les traverser.
Il faisait nuit au-dessus des nuages, mais des arcs-en-ciel surplombent pourtant le Pays Imaginaire que l'on peut voir dans son entièreté vu d'ici. On distinguait la Forêt Indomptée, le relief fantastique et même l'endroit où vive les Indiens. C'était absolument fantastique...
Le dragon entama de rejoindre la plaine de nuages, il ne faudrait pas se faire repérer par tout les gardes de la lumière ou par les Indiens.
« Nous y sommes Monsieur DeWitt, le Pays Imaginaire. »
Elle descendit suivi par Booker alors que Bahamut reprit son envol pour retourner jusqu'aux royaumes des chimères. C'était féerique et la Princesse se jeta sur le sol nuageux, en savourant l'incroyable douceur... il y avait tant de chose incroyable sur ce monde ! La Princesse avait certes une mission à accomplir, mais elle ne se priverait de visiter de ce qu'elle voyait comme son futur monde. Le plaisir de déposséder la Lumière... ce sera grandiose !
« On doit se rendre sur la plage en passant par la forêt, y prendre la barque et atteindre l'île du crâne. On risque de croiser du monde en chemin... ca va être une sacrée aventure ! »
Ils mirent en charme, Booker restant près de la Princesse. Elle se mit à le regarder d'un air... joueuse, tâchant de profiter de l'occasion pour mieux connaitre cet homme de main dont on lui a tant chanté les louages.
Lorsque la Forêt Indomptée apparut à quelques mètres, la Princesse courut pour s'y engouffrer. Elle adorait ça, d'être en plein territoire ennemie... la nuit était belle et claire ici. Les arbres s'enlaçaient les uns les autres dans la lumière tamisé de la lune, on apercevait même quelques lapins et écureuils gambader. L'élan de Ariez fut stoppé net par le passage d'un chevreuil effrayé par le sursaut de la jeune femme. Nerveux, l'invocatrice approcha timidement la main de l'animal et le caressa une fois celui-ci calmé. Elle lui adressa un sourire, s'imaginant qu'il le lui rendrait s'il le pouvait, en le regardant s'en allé en bondissant
« Je trouve ce monde merveilleux... pas vous ? Imaginez-vous un peu : Des matelas en nuages pour mieux dormir... Des fées pour éclairer les rues de la Citée du Crépuscule... »
Un bruit strident, aigu et horrible retentit dans la forêt, déchirant le silence. Ariez courut à vive allure en direction du bruit, soudain sur les nerfs et ralentit en voyant... le chevreuil empalé à un arbre par un gigantesque pieux de bois. Il y en avait, du sang... la Princesse avait envie de vomir. Elle s'approcha néanmoins l'animal, trouvant juste de devoir lui faire fermer les yeux. Ses yeux de biches sans vie posait un regard que la Princesse ne pouvait supporter, étant indirectement la cause de ce piège. Non pas qu'elle s'en voulait... mais c'était une jolie bête.
« Tout le monde pose des pièges ici... celui-là est trop élaboré pour des pirates, trop cruel pour Peter Pan et sa bande. Les Indiens sont sur les nerfs... voyez ce que la lumière a fait de ce monde. »
Ariez reprit la marche, savourant le plaisir infernal de la calomnie et celui plus tranquille de la ballade en forêt. Qu'il est bon d'abaisser l'ennemi, de jeter la disgrâce sur son nom ! Malgré tout... Booker n'est pas très bavard. Le cadre est vite redevenu paradisiaque une fois le cadavre du chevreuil laissé derrière et Ariez se remit à vouloir discuter.
« Monsieur DeWitt ? Avez-vous jamais combattu la lumière auparavant ? J'aimerais vraiment entendre une de vos histoires de guerre.... »
Sam 1 Fév 2014 - 12:00Ariez pivota comme une girouette secoué par le vent pour se retrouver dos au vide, face à Booker et ses beaux yeux verts sans éclats qu'elle détailla quelques instants. Le regard est la fenêtre de l'âme à ce qu'on dit, dans ce cas, Monsieur DeWitt n'en a plus. Il a la pupille vide, sans plus ni rêve ni ambition. Ses cheveux bientôt grisonnant et le visage déjà marqué par trop d'horreur. La Princesse n'est pas dès plus empathe en réalité, si des gens doivent souffrir pour son bonheur... alors soit. Or le fait que DeWitt soit joyeux comme un corbeau ne lui apportait rien et elle préfèrerait le voir la fleur au fusil. Mais après tout, tant que le travail est fait...
L'invocatrice espérait néanmoins qu'en aimant un peu plus son travail, il serait encore plus efficace... et un peu plus désagréable. Néanmoins, on le sentait concentré et même... soucieux. Comme s'il savait qu'il y allait avoir un problème et qu'il l'attendait.
Oui c'est sûr, des problèmes il risque d'y avoir... c'est le territoire de la Lumière, tout de même. Le Pays des Merveilles intéresse la Princesse pour de nombreuses raisons, mais aucune ne dépasse le fait de déposséder un monde à la Lumière. En outre, il va bien falloir se décider à rentabiliser la disparition de Arachné et Soulblack.
L'invocatrice n'arrivait tout simplement pas à savoir laquelle des deux lui manquait le plus... certes, les pouvoirs de la veuve noire permettait de tuer toute rébellions dans l'œuf. Mais Soulblack, c'était le seul moyen pour Ariez de devenir l'égal d'une Princesse de Cœur, elle a toujours garder un œil dessus. Tout cela la rendait triste malgré elle...
« Les pirates se sont unis à nouveau et se préparent à attaquer la lumière... mais je veux m'assurer qu'ils fassent le poids. Vous serez charger de ma protection Monsieur DeWitt, c'est la terre de mon pire ennemi. »
Ariez amena ses mains jusqu'à sa couronne, sans cesser de regarder Booker. Elle était habillée d'une robe bleue indigo et d'une chemise blanche aux manches retroussées. Un ruban de la même couleur ornait son col sans être noué et sans un mot, elle alla à pas bondissant jusqu'à une fenêtre... elle se laissa tomber, se rattrapant avec les bras de chaque côté de la fenêtre avant que ses pieds ne décolle. Elle regardait avec entrain le ciel, y cherchant visiblement quelque chose. Un rugissement imposant se fit entendre au loin... et dans un élan de joie, la Princesse l'appela à lui et ce, le plus fort possible pour qu'il entende malgré la distance. Elle criait à s'en écorcher la voix !
« Bahamut ! Je suis là ! Par là !!! » Hurlait-elle, se servant de ses mains comme mégaphone, imaginant que ca change peut-être quelque chose.
Le dragon noir rugit puissamment, volant à vive allure autour de la tour... passant telle une ombre. Puis il vint amener sa tête devant la Princesse, cette dernière posa sur lui un regard trahissant la plus grande tendresse alors qu'elle déposait une douce caresse sur son immense joue. Ariez monta sur le dragon et attendit bras croisé l'arrivé de Booker. Bahamut prit ensuite son envol vers les nuages pour lentement les atteindre et finalement... les traverser.
Il faisait nuit au-dessus des nuages, mais des arcs-en-ciel surplombent pourtant le Pays Imaginaire que l'on peut voir dans son entièreté vu d'ici. On distinguait la Forêt Indomptée, le relief fantastique et même l'endroit où vive les Indiens. C'était absolument fantastique...
Le dragon entama de rejoindre la plaine de nuages, il ne faudrait pas se faire repérer par tout les gardes de la lumière ou par les Indiens.
« Nous y sommes Monsieur DeWitt, le Pays Imaginaire. »
Elle descendit suivi par Booker alors que Bahamut reprit son envol pour retourner jusqu'aux royaumes des chimères. C'était féerique et la Princesse se jeta sur le sol nuageux, en savourant l'incroyable douceur... il y avait tant de chose incroyable sur ce monde ! La Princesse avait certes une mission à accomplir, mais elle ne se priverait de visiter de ce qu'elle voyait comme son futur monde. Le plaisir de déposséder la Lumière... ce sera grandiose !
« On doit se rendre sur la plage en passant par la forêt, y prendre la barque et atteindre l'île du crâne. On risque de croiser du monde en chemin... ca va être une sacrée aventure ! »
Ils mirent en charme, Booker restant près de la Princesse. Elle se mit à le regarder d'un air... joueuse, tâchant de profiter de l'occasion pour mieux connaitre cet homme de main dont on lui a tant chanté les louages.
Lorsque la Forêt Indomptée apparut à quelques mètres, la Princesse courut pour s'y engouffrer. Elle adorait ça, d'être en plein territoire ennemie... la nuit était belle et claire ici. Les arbres s'enlaçaient les uns les autres dans la lumière tamisé de la lune, on apercevait même quelques lapins et écureuils gambader. L'élan de Ariez fut stoppé net par le passage d'un chevreuil effrayé par le sursaut de la jeune femme. Nerveux, l'invocatrice approcha timidement la main de l'animal et le caressa une fois celui-ci calmé. Elle lui adressa un sourire, s'imaginant qu'il le lui rendrait s'il le pouvait, en le regardant s'en allé en bondissant
« Je trouve ce monde merveilleux... pas vous ? Imaginez-vous un peu : Des matelas en nuages pour mieux dormir... Des fées pour éclairer les rues de la Citée du Crépuscule... »
Un bruit strident, aigu et horrible retentit dans la forêt, déchirant le silence. Ariez courut à vive allure en direction du bruit, soudain sur les nerfs et ralentit en voyant... le chevreuil empalé à un arbre par un gigantesque pieux de bois. Il y en avait, du sang... la Princesse avait envie de vomir. Elle s'approcha néanmoins l'animal, trouvant juste de devoir lui faire fermer les yeux. Ses yeux de biches sans vie posait un regard que la Princesse ne pouvait supporter, étant indirectement la cause de ce piège. Non pas qu'elle s'en voulait... mais c'était une jolie bête.
« Tout le monde pose des pièges ici... celui-là est trop élaboré pour des pirates, trop cruel pour Peter Pan et sa bande. Les Indiens sont sur les nerfs... voyez ce que la lumière a fait de ce monde. »
Ariez reprit la marche, savourant le plaisir infernal de la calomnie et celui plus tranquille de la ballade en forêt. Qu'il est bon d'abaisser l'ennemi, de jeter la disgrâce sur son nom ! Malgré tout... Booker n'est pas très bavard. Le cadre est vite redevenu paradisiaque une fois le cadavre du chevreuil laissé derrière et Ariez se remit à vouloir discuter.
« Monsieur DeWitt ? Avez-vous jamais combattu la lumière auparavant ? J'aimerais vraiment entendre une de vos histoires de guerre.... »