Du temps où elle avait été à la Shin-Ra, les trajets dans l'espace avaient toujours été quelque chose de reposant ; entre deux missions, après une entrevue, un rendez-vous dans la Maison Mère. A l'époque ou la Shin-Ra avait été moins invasive, elle avait été de ces membres qui formaient son bras armé, non pas l'épée dans sa main, mais le poignard qu'elle gardait dans le dos de sa ceinture, celui qui ne servait pas pour les cérémonies. Ici et maintenant, c'était assise contre la cloison du vaisseau qui ramenait l'équipée de la Lumière après la réunion -ô fiasco immonde dont l'idée s'installait progressivement dans les esprits, qu'elle pensait à tout ça. Car penser était, dans ces cas là, la seule et plus utile des choses à faire.
Le vaisseau était grand et silencieux, hormis les quelques bruits métalliques qui étaient plutôt rassurants, en fin de compte. Car s'il n'y en avait aucun, qu'est-ce qui aurait pu garantir la bonne marche de ce tas de tôle ? Pas grand chose. Il faisait route vers le Château Disney. C'était avec une grande satisfaction que Cissneï songeait au retour, ce monde, c'était un peu sa maison depuis les années qu'elle avait passées a la Lumière. Elle pensait que d'un côté, ce n'était pas un mensonge -ni à elle même ni à personne d'autre, d'utiliser les mots « chez elle » pour le qualifier. Même si maintenant, elle songeait que même si le temps qu'elle avait passé lui permettait de clamer ce monde comme sa maison, elle ne pouvait tout de même pas, dans la mesure où elle ne faisait aucun effort pour le défendre. Ses pensées étaient toutes en conclusions plus ou moins concises, le sang qu'elle avait perdu lui brouillait les idées de sa cruelle absence ; mentalement, elle était passée du déni au stade de la réalisation. Où tout se mélangeait. Elle se rappelait petit à petit depuis son retour à la conscience ce qui s'était passé ; le Bahamut d'Ariez, le Sanctum, ayant organisé cette « Réunion » baissant les bras repartant en voyant le fiasco que cela avait été.
Car oui elle avait perdu conscience, un court laps de temps. Et si elle se tenait maintenant assise, c'était... Elle ne pouvait l'expliquer. Elle s'était redressée, dans un état de torpeur où la pensée ne lui avait pas été permise. Et elle était restée comme ça, ses sens comme réduits à néant, les deux mains posées sur le bas de son ventre, là où, légèrement déporté sur le côté, s'était invitée depuis quelques.. Heures ? Minutes ? Une plaie peu ragoutante, un dernier cadeau d'avant-départ de l'autoproclammée Reine de la Coalition Noire. Les sorts de soin avait permis à l'épanchement du flot de sang, l'ex-Turk pouvait se mentir en disant que ce n'était rien de grave. Aucun organe vital n'avait été atteint. Aucun donc, car pour quelqu'un qui comptait se battre encore longtemps, tout organe était utile, car elle ne s'imaginait pas se battre avec un bout de poumon ou d'intestin en moins, ah ça non.
Le vaisseau était spacieux, cette idée lui sauta à l'esprit. Brusque retour au monde réel alors que ses sens s'affinaient petit à petit. Elle avait juste envie de dormir, une envie sourde que le devoir essayait de faire taire. Quel devoir alors qu'elle n'avait plus rien à faire ? C'était vrai, d'un côté, la « mission du jour » aussi importante fut-elle était terminée désormais, avec sa belle traîne de problèmes. Cissneï aperçut Aqua, qui l'avait accompagnée à cette Réunion, sur un banc en face d'elle. Elles étaient toutes deux l'une en face de l'autre, sur deux bancs, dans un recoin du vaisseau. Elle n'aurait pas pu décrire l'air de son visage.
« C'est un échec complet.. pas vrai ? » se risqua-t-elle.
Le vaisseau était grand et silencieux, hormis les quelques bruits métalliques qui étaient plutôt rassurants, en fin de compte. Car s'il n'y en avait aucun, qu'est-ce qui aurait pu garantir la bonne marche de ce tas de tôle ? Pas grand chose. Il faisait route vers le Château Disney. C'était avec une grande satisfaction que Cissneï songeait au retour, ce monde, c'était un peu sa maison depuis les années qu'elle avait passées a la Lumière. Elle pensait que d'un côté, ce n'était pas un mensonge -ni à elle même ni à personne d'autre, d'utiliser les mots « chez elle » pour le qualifier. Même si maintenant, elle songeait que même si le temps qu'elle avait passé lui permettait de clamer ce monde comme sa maison, elle ne pouvait tout de même pas, dans la mesure où elle ne faisait aucun effort pour le défendre. Ses pensées étaient toutes en conclusions plus ou moins concises, le sang qu'elle avait perdu lui brouillait les idées de sa cruelle absence ; mentalement, elle était passée du déni au stade de la réalisation. Où tout se mélangeait. Elle se rappelait petit à petit depuis son retour à la conscience ce qui s'était passé ; le Bahamut d'Ariez, le Sanctum, ayant organisé cette « Réunion » baissant les bras repartant en voyant le fiasco que cela avait été.
Car oui elle avait perdu conscience, un court laps de temps. Et si elle se tenait maintenant assise, c'était... Elle ne pouvait l'expliquer. Elle s'était redressée, dans un état de torpeur où la pensée ne lui avait pas été permise. Et elle était restée comme ça, ses sens comme réduits à néant, les deux mains posées sur le bas de son ventre, là où, légèrement déporté sur le côté, s'était invitée depuis quelques.. Heures ? Minutes ? Une plaie peu ragoutante, un dernier cadeau d'avant-départ de l'autoproclammée Reine de la Coalition Noire. Les sorts de soin avait permis à l'épanchement du flot de sang, l'ex-Turk pouvait se mentir en disant que ce n'était rien de grave. Aucun organe vital n'avait été atteint. Aucun donc, car pour quelqu'un qui comptait se battre encore longtemps, tout organe était utile, car elle ne s'imaginait pas se battre avec un bout de poumon ou d'intestin en moins, ah ça non.
Le vaisseau était spacieux, cette idée lui sauta à l'esprit. Brusque retour au monde réel alors que ses sens s'affinaient petit à petit. Elle avait juste envie de dormir, une envie sourde que le devoir essayait de faire taire. Quel devoir alors qu'elle n'avait plus rien à faire ? C'était vrai, d'un côté, la « mission du jour » aussi importante fut-elle était terminée désormais, avec sa belle traîne de problèmes. Cissneï aperçut Aqua, qui l'avait accompagnée à cette Réunion, sur un banc en face d'elle. Elles étaient toutes deux l'une en face de l'autre, sur deux bancs, dans un recoin du vaisseau. Elle n'aurait pas pu décrire l'air de son visage.
« C'est un échec complet.. pas vrai ? » se risqua-t-elle.