Lili était dans un sacré mauvais état ! Physiquement et moralement ; Jetch l’avait amenée à user de toute son énergie la fessant frôler la mort. De plus la cicatrice qu’Auron lui avait infligée avant, lui brûlait le ventre. Mais ce qui l’a rendait vraiment mal c’était le faite qu’elle soit partie du monde de Cendrillon, le laissant entre les mains d’un individu plus noir que les ténèbres même. L’élue de la Keyblade avait préféré fuir que de se battre jusqu’à la mort afin de protéger ce monde et ses habitants. Sa conscience était en train de se séparer en deux : une partie lui disait qu’elle n’aurait pas dû quitter ce monde laissant des innocents avec un monstre, qu’elle aurait dû se battre jusqu’à la mort s’il l’avait fallu. Des images sorties de son imagination lui apparaissaient en flash : des ruines, des cris, des pleurs, du sang, du noir, de la haine… L’élue était tellement en colère contre elle-même que son propre sang lui brûlait chaque veine. Et l’autre partie lui assurait qu’elle avait fait tout ce qu’elle avait pu, mais que face à une telle puissance, la brune ne pouvait plus rien faire. Et que si elle aurait donné sa vie, cela n’aurait rien changé : le monstre serait toujours en vie détruisant tout ce qu’il touche, et Lili n’aurait pas réalisé son rêve ni même aidé qui de se soit.
Lili avait eu peur, très peur. Cette sensation qui vous fait trembler l’intérieur de vos entrailles, face à une telle puissance, face à la mort. L’élue se rappela qu’à un moment, juste avant de découvrir sa Keyblade, elle s’en fichait de mourir. Et maintenant, voilà qu’elle a bien changé : est-ce une bonne ou mauvaise chose ? S’essuyant les quelques larmes sur ses joues, la demoiselle ne chercha pas un monde spécial pour atterrir ; le premier verra l’affaire car elle devait se poser au plus vite avant de lâcher. Elle s’approcha donc d’une étoile qui avait des couleurs vertes, bleues et grises. Comme s’il n’y avait que de la nature : une grande étendu verdoyante coupée par l’océan infini. Un endroit où Lili pourrait se poser en tout tranquillité, du moins c’était ce qu’elle croyait.
Une immense falaise se dressait en plein milieu d’une forêt. Lili décida d’atterrir au pied de celle-ci. Avec beaucoup de mal, la demoiselle essaya de manœuvrer, un bruit strident sonna dans ses oreilles ; le vaisseau avait raclé contre la paroi rocheuse. La demoiselle avait toujours était accompagnée d’une bonne étoile, et là encore ce fut le cas : un énorme tas de buisson haut de deux mètres se trouvait juste en dessous. L’errante se posa en plein dedans, écrasant les branches et feuillages à l’intérieur. Lili sorti du vaisseau en ne marchant pas du tout droit et s’appuyant à chaque pas sur un objet pour tenir debout et pouvoir avancer. Elle sortit aussi de ce tas de végétation. Son engin spatial était invisible car il était bien caché par les buissons et la paroi rocheuse, par contre si quelqu’un se trouvait sur la falaise et regardait en bas dans la direction de Lili, il pouvait voir le dessus du vaisseau.
Poussant un long soupire, Lili avança tel un escargot vers une petite étendu d’eau. Elle s’écroula presque en arrivant devant, se retrouvant assise: elle avait eu l’impression d’avoir fait des kilomètres alors qu’en réalité elle avait fait qu’une centaines de mètres. Elle enleva ses chaussures doucement en regardant autour d’elle : des grands arbres fins à l’écorce blanche dont les branches et feuilles se trouvaient tous en haut formant un nuage vert sur chaque tronc. L’herbe poussait au gré du vent, la roche semblait n’avoir subi aucunes activités humaines. Lili légèrement intriguée remarqua aussi qu’il n’y avait aucune route, ni même l’ombre d’un chemin. Est-ce un monde sans humain ? La demoiselle n’avait pas la tête à réfléchir pour le moment. Elle trempa ses pieds endoloris dans l’eau. Elle était froide, mais la demoiselle ne ressentait plus cette sensation, tellement que tous ses muscles la fessait souffrir. Elle plongea ses mains dans cette eau pure, et s’aspergea le visage. Elle avait des tâches de sang sur ses vêtements et sur sa peau aussi, de la saleté était aussi présente, rendant sa peau clair, plus mâte qu’à l’habitude. Lili voulu se laver un peu, mais elle était trop fatiguée. L’errante pouvait aussi se lancer un sort soin pour retrouver sa forme, mais son énergie était trop insuffisante. Voyant et n’entendant rien autour d’elle, la demoiselle décida de se reposer un peu, du moins essayer afin de récupérer un peu d’énergie.
Lili ferma alors ses yeux noisette, ses cheveux libres lui couvraient les épaules, et frémissaient sous le léger vent. Le ciel était aussi gris que de la roche, voir même plus sombre. Lili lâcha enfin ses muscles qui étaient contracté depuis le combat contre cet ombre sans nom. Ce fut une sensation bien étrange ; son sang coula normalement, mais ses muscles se mirent à vibrer, l’empêcha de trouver le repos :
L’élue de la Keyblade ne senti même pas arriver trois hommes non loin ; elle était trop en mauvais état. Une petite pluie commença à tomber ; les fines gouttes rafraîchissaient la demoiselle. Ses yeux toujours fermés, elle essaya de contrôler sa respiration afin de calmer son corps. Elle ne les ouvrit que quand elle sentit un objet métallique sur sa tempe. Son regard fatigué se posa alors sur trois hommes, ils étaient recouverts chacun d’une armure métallique, ils portaient aussi un casque et un fusil. Lili essaya de se relever, mais sans succès. Elle ne les quitta pas du regard en se demandant comment elle avait fait pour ne pas les entendre. Lili n’ouvrit même pas la bouche pour parler, elle ne voulait pas s’évanouir sans savoir ce qu’il allait se passer.
Ils continuèrent à discuter sur Lili, sans se soucier réellement de sa santé et le faite qu’ils parlent d’elle à la troisième personne du singulier alors qu’elle était juste en face d’eux la mettait un peu en colère. Finalement deux des soldats attrapèrent chacun un bras de la demoiselle et laissèrent trainer ses jambes au sol. Les trois soldats en métal et l’élue de la Keyblade partirent en direction du camp. Lili essaya de se concentrer, il y avait donc deux camps qui s’opposaient dans ce monde : les sauvages et les soldats. Pourquoi étaient-ils en guerre ? Lili aurait pu se défendre un peu, ou essayer de parler pour leurs faire comprendre qu’elle n’était pas une sauvage, mais elle avait besoin de repos et de reprendre des forces. Alors peut-être qu’une fois arrivée dans leur camp, Lili aura même en tant que prisonnière, un peu de nourriture.
Lili avait eu peur, très peur. Cette sensation qui vous fait trembler l’intérieur de vos entrailles, face à une telle puissance, face à la mort. L’élue se rappela qu’à un moment, juste avant de découvrir sa Keyblade, elle s’en fichait de mourir. Et maintenant, voilà qu’elle a bien changé : est-ce une bonne ou mauvaise chose ? S’essuyant les quelques larmes sur ses joues, la demoiselle ne chercha pas un monde spécial pour atterrir ; le premier verra l’affaire car elle devait se poser au plus vite avant de lâcher. Elle s’approcha donc d’une étoile qui avait des couleurs vertes, bleues et grises. Comme s’il n’y avait que de la nature : une grande étendu verdoyante coupée par l’océan infini. Un endroit où Lili pourrait se poser en tout tranquillité, du moins c’était ce qu’elle croyait.
Une immense falaise se dressait en plein milieu d’une forêt. Lili décida d’atterrir au pied de celle-ci. Avec beaucoup de mal, la demoiselle essaya de manœuvrer, un bruit strident sonna dans ses oreilles ; le vaisseau avait raclé contre la paroi rocheuse. La demoiselle avait toujours était accompagnée d’une bonne étoile, et là encore ce fut le cas : un énorme tas de buisson haut de deux mètres se trouvait juste en dessous. L’errante se posa en plein dedans, écrasant les branches et feuillages à l’intérieur. Lili sorti du vaisseau en ne marchant pas du tout droit et s’appuyant à chaque pas sur un objet pour tenir debout et pouvoir avancer. Elle sortit aussi de ce tas de végétation. Son engin spatial était invisible car il était bien caché par les buissons et la paroi rocheuse, par contre si quelqu’un se trouvait sur la falaise et regardait en bas dans la direction de Lili, il pouvait voir le dessus du vaisseau.
Poussant un long soupire, Lili avança tel un escargot vers une petite étendu d’eau. Elle s’écroula presque en arrivant devant, se retrouvant assise: elle avait eu l’impression d’avoir fait des kilomètres alors qu’en réalité elle avait fait qu’une centaines de mètres. Elle enleva ses chaussures doucement en regardant autour d’elle : des grands arbres fins à l’écorce blanche dont les branches et feuilles se trouvaient tous en haut formant un nuage vert sur chaque tronc. L’herbe poussait au gré du vent, la roche semblait n’avoir subi aucunes activités humaines. Lili légèrement intriguée remarqua aussi qu’il n’y avait aucune route, ni même l’ombre d’un chemin. Est-ce un monde sans humain ? La demoiselle n’avait pas la tête à réfléchir pour le moment. Elle trempa ses pieds endoloris dans l’eau. Elle était froide, mais la demoiselle ne ressentait plus cette sensation, tellement que tous ses muscles la fessait souffrir. Elle plongea ses mains dans cette eau pure, et s’aspergea le visage. Elle avait des tâches de sang sur ses vêtements et sur sa peau aussi, de la saleté était aussi présente, rendant sa peau clair, plus mâte qu’à l’habitude. Lili voulu se laver un peu, mais elle était trop fatiguée. L’errante pouvait aussi se lancer un sort soin pour retrouver sa forme, mais son énergie était trop insuffisante. Voyant et n’entendant rien autour d’elle, la demoiselle décida de se reposer un peu, du moins essayer afin de récupérer un peu d’énergie.
Lili ferma alors ses yeux noisette, ses cheveux libres lui couvraient les épaules, et frémissaient sous le léger vent. Le ciel était aussi gris que de la roche, voir même plus sombre. Lili lâcha enfin ses muscles qui étaient contracté depuis le combat contre cet ombre sans nom. Ce fut une sensation bien étrange ; son sang coula normalement, mais ses muscles se mirent à vibrer, l’empêcha de trouver le repos :
*Qu’est-ce qu’il m’a pris d’aller aussi loin !? Je savais bien pourtant que jamais je n’aurais pu vaincre cette ombre humaine…*
L’élue de la Keyblade ne senti même pas arriver trois hommes non loin ; elle était trop en mauvais état. Une petite pluie commença à tomber ; les fines gouttes rafraîchissaient la demoiselle. Ses yeux toujours fermés, elle essaya de contrôler sa respiration afin de calmer son corps. Elle ne les ouvrit que quand elle sentit un objet métallique sur sa tempe. Son regard fatigué se posa alors sur trois hommes, ils étaient recouverts chacun d’une armure métallique, ils portaient aussi un casque et un fusil. Lili essaya de se relever, mais sans succès. Elle ne les quitta pas du regard en se demandant comment elle avait fait pour ne pas les entendre. Lili n’ouvrit même pas la bouche pour parler, elle ne voulait pas s’évanouir sans savoir ce qu’il allait se passer.
« Qui es-tu ?
Allez réponds !!!
Non mais si c’est une sauvage, c’est normal qu’elle ne réponde pas, ces bons à rien ne nous comprennent pas.
Mais on ne dirait pas qu’elle fait partie de ce clan ; regardez sa peau n’est pas si foncée...
Peut-être, mais tu as vu ses longs cheveux, et elle est pieds nus. De plus tu veux qu’elle vienne d’où sinon ? Ce n’est pas l’une des notre ça c’est sûr !
Nous allons l’amener au camp et nous verrons bien avec Radcliff quel sort il lui réserve.
D’accord, mais ne restons pas ici, j’ai le sentiment qu’on nous observe…
Oui, nous avons eu de la chance de n’être tombé que sur un sauvage. C’est peut être une bannie ; vous avez vu les tâches de sang sur elle ?! »
Allez réponds !!!
Non mais si c’est une sauvage, c’est normal qu’elle ne réponde pas, ces bons à rien ne nous comprennent pas.
Mais on ne dirait pas qu’elle fait partie de ce clan ; regardez sa peau n’est pas si foncée...
Peut-être, mais tu as vu ses longs cheveux, et elle est pieds nus. De plus tu veux qu’elle vienne d’où sinon ? Ce n’est pas l’une des notre ça c’est sûr !
Nous allons l’amener au camp et nous verrons bien avec Radcliff quel sort il lui réserve.
D’accord, mais ne restons pas ici, j’ai le sentiment qu’on nous observe…
Oui, nous avons eu de la chance de n’être tombé que sur un sauvage. C’est peut être une bannie ; vous avez vu les tâches de sang sur elle ?! »
Ils continuèrent à discuter sur Lili, sans se soucier réellement de sa santé et le faite qu’ils parlent d’elle à la troisième personne du singulier alors qu’elle était juste en face d’eux la mettait un peu en colère. Finalement deux des soldats attrapèrent chacun un bras de la demoiselle et laissèrent trainer ses jambes au sol. Les trois soldats en métal et l’élue de la Keyblade partirent en direction du camp. Lili essaya de se concentrer, il y avait donc deux camps qui s’opposaient dans ce monde : les sauvages et les soldats. Pourquoi étaient-ils en guerre ? Lili aurait pu se défendre un peu, ou essayer de parler pour leurs faire comprendre qu’elle n’était pas une sauvage, mais elle avait besoin de repos et de reprendre des forces. Alors peut-être qu’une fois arrivée dans leur camp, Lili aura même en tant que prisonnière, un peu de nourriture.
Dernière édition par Lili le Jeu 9 Jan 2014 - 19:19, édité 1 fois