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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J'aime pas la mer. Y a pas d'eau en surface du monde du feu, du coup j'ai jamais eu besoin d’apprendre à nager...Brhleur !... et là j'étais sur cette coquille d'noix qui tangue sur la flotte.

Au départ, j'me suis dit qu'le voyage serait facile, avant de découvrir qu'les ''voies de navigations'' étaient pas co établies. J'ai dû m'démerder pour trouver un bateau et un équipage. J'ai pris contacte avec un gars d'Paris qu'avait une ''caraque''. C'était nettement moins impressionnant qu'les trois mâts  anglais des mercenaires mais s'il fallait être discret, deux mâts suffiraient.
L'équipage était à moitié fait d'marins et l'autre partie était surtout faite de bâtisseurs que j'avais été chercher près d'la cathédrale.
Mon plan était de m’installer rapidement et discrètement avec des matériaux embarqué sur un deuxième navire qui resterait en arrière. L'prix y était mais l'consulat voulait cette terre, alors tout était bon.

J'savais même plus combien d'temps on était là entouré d'bleu à perte de vue. J'aime bien l'bleu d’habitude mais là ça m'rendait vert.

« TERRE EN VUE » gueula l'mec perché dans l'nid d'pie.
« ARRETEZ L'BATEAU ! » que j'gueulais en retour, appuyé par dessus l'bastingage.

Arrivé en vue du nouveau monde, y fallait qu'on fasse le point. Si on faisait pas de repérage on risquait de s'retrouver en face des canons anglais. À la longue vue le vigie tentait d'repérer le camp d'mercenaire pendant que j'ai rejoins l'commandement dans la cabine. L'cap'taine avais une carte d'la côte acheté au marché noir à un marin anglais. On y voyait le camp d'jà installé et les sites de minages. J'y calais pas grand chose mais l'navigateur indiquait un petite baie isolée vers l'Sud, assez loin du camp ''ennemi''. L'endroit idéal pour installer l'avant-poste. Les instructions étaient transmises à l'équipage, direction Sud-Ouest vers le futur port du consulat.

L'ancre s'enfonçait encore dans la mer et la coquille d'noix s’arrêta dans la baie. Les gars commençaient à mettre les chaloupes à la mer et on m'invitait à embarquer dans la première.

« On n'me fera pas monter dans cette barque. J'préfère encore aller à terre par moi même. »

J'ai pris mon élan et j'ai sauté du bateau secoué par l'impulsion. J'crois même qu'un des marins est tombée dans la chaloupe. J'avais mal calculé ma distance parce que j'ai fini avec de l'eau jusqu'à la ceinture. Saloperie d'eau salée, j'en avais plein les bottes. En attendant qu'les autres arrivent, j'inspectais d'jà l'terrain. La baie s'ouvrait en croissant vers le Sud-Est avec un bras de terre la protégeant par le Nord. Vers l'milieu d'la plage, à la lisière d'la forêt, y'avait ce rocher énorme qui dépassait du sommet des arbres. En m'en approchant j'ai remarqué que c'était une roche particulièrement solide mais avec les bons outils on pourrait la creuser. J'm'étais bien campé sur mes jambes avant d'sauter et pourtant j'arrivais qu'aux deux tiers de la hauteur de cette caillasse.
Du sommet on avait une vue incroyable de presque toute la côte, j'pouvais même distinguer les petites barricades des mercenaires au loin. Même si j'pense pas qu'on aurait pu les voir avec un temps moins dégagé. Quand on aura plus besoin de se cacher il faudra y construire une tour de guet sur ce surplomb. Les chaloupes touchant terre, j'suis redescendu.

« -Bon les gars, ça a l'air bien comme coin. Commencez à décharger les tentes et les provisions. 
-Les armes aussi patron ? Qu'un glandu m'a d'mandé. J'lui ai collé une tarte.
-RHAPSODOS A DIT ''PAS D'ARMES EN ÉVIDENCE'', J'VOUS L'AI DIS ! TU VAS PAS DÉBARQUER L'ARTILERIE AVANT QUE L'CAMP SOIT PRÊT ? Maintenant si personne a d'autres questions débiles, mettez vous au boulot... cap'taine, envoyez le signale au reste d'la bande. »

Pour faciliter la communication entre les navires l'capitaine avait emporté quelques piafs comme messager. Il en envoyait un avec notre position sur la carte, pour leur permettre d'nous rejoindre.
Une heure après le départ du message, on pouvait voir l'deuxième bateau approcher. La baie était pas immense mais y avais au moins la place pour trois de ces p'tit navires français. Les anglais n'aurais pu en garer qu'un des leurs.

Enfin on pouvait passer aux choses sérieuses, les tentes c'est sympa mais j'préfère quand même les cabanes en pierre. C'est pour ça que j'avais fait charger l'rafiot de pierres taillées et de poutres en bois. Les mercenaires, ils y avaient pas pensé à prendre leur matos de chez eux plutôt que d'piller la terre des indigènes dés l'départ. Bon y avait pas de quoi construire une ville entière hin. Mais deux trois cabanes plus solide pour ranger les ressources et des pontons pour faciliter l’accès aux bateaux c'est d'jà plus que les voisins du nord et sans emmerder les habitants.

Le jour suivant, les travaux avançaient bien. Les ouvriers avaient creusé les fondations de deux bâtiments et commençaient bâtir entre les tentes où on avait passé la première nuit en terre nouvelle. Moi perso, j'restais devant l'rocher à m'demander comment on pourrait commencer à creuser sans être vu. J'avais pensé couvrir l'entré d'la future mine avec une tente mais avec les puissantes bourrasques de vents marins on avait d'jà eu du mal à rester couvert la nuit entière. J'ai observé l'reste du camp et j'ai vu l'architecte embarqué commencer à tracer les limites des fondations pour la troisième baraque. Et j'ai eu une idée de génie, c'était tellement con que j'y avais pas pensé avant. J'ai appelé l'gars et j'lui ai dit que j'voulais la dernière cabane collé à la paroi et sans fenêtres. On aurais un hangar pour stocker les ressources minières, l'entrée serait couverte et en plus avec un mur en moins on gardait des pierres pour le construire plus grand.

Les informateurs du consulat ne savent pas encore grand-chose sur ces ''indiens'' et la position de leur village est quasis inconnue. Mais des contactes avaient été fait avec eux : nous savions qu'y parlaient pas not' langue, qu'y étaient pas trop content d'nous voir débarquer et qu'on en avais croisé vers l'Ouest par rapport au camp anglais.
Vu que not' camp était plus dans l'Sud, on pense avoir moins de chance d'en voir. Pour l'moment l'consulat veut qu'ça reste le cas. Les hommes que j'envoyais chercher de l'eau potable et des fruits comestibles, j'les envoyais vers le sud et uniquement en lisière du bois, au cas où.

Les armes restaient l'plus possible à bord des navires ou dans la baraque principale. Y a bien quelques tafioles qu'étaient pas trop à leur aise, sans armes et en terre inconnue. À ceux là j'ai répondu qu'on avait besoin que d'une arme...moi. J'ai planté mon marteau au milieu du camp pour les rassurer. Je sais pas si ça aidera beaucoup mais bon, de toute façon personne ici était assez balaise pour me l'piquer. J'avais interdit la chasse aussi, d'jà parce qu'on devait éviter les armes et en plus personne n'aime les braconniers. La pêche était not' seul alternative, quand j'retournerais j'me prends une dizaine de steaks...pour commencer.

Pour faire l'point sur l'camp, en une semaine on a terminé les premiers préparatifs. L'camp est constitué d'une cinquantaine de tentes installée autour d'la baraque principale où est entreposé nourriture, outils, armement et autre trucs importants. À la base du gros rocher s'trouve l’entrepôt où des ouvriers creusent d'jà et où est stockée toute la caillasse extraite. Je m'y connais assez en minerais pour dire qu'vu c'qui en sort, c'est peu probable qu'on trouve de l'or, mais la pierre pourra servir à construire plus tard et avec d'la chance on trouvera du métal utile à la forge. L'troisième bâtiment est une petite tour construite sur le bras de terre protégeant la baie. Plus tard elle pourra servir de phare mais en attendant d'pouvoir s'dévoiler, c'est un bon point d'repère pour les navires du consulat.

J'resterais probablement jusqu'à l'arrivée d'un remplaçant à mon poste actuel. J'pense pas qu'on nous ai repéré pour l'moment mais c'est pas ça qui m'tracasse le plus. L'ambiance au camp est tendue et engueuler les responsables n'sert pas à grand-chose. Les instructions de discrétion mettent les gars à cran, ils voudraient des barricades et des fusils pour s'défendre, y se sentent observé, qu'y disent. L'prochain qui vient prendre la relève n'aura qu'à lire c'rapport parce que moi j'repart directement pour la tranquillité d'ma forge. J'reviendrais p't-être quand c'bordel sera mieux organisé pour voir plus de c'monde et ces richesses.
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Mission accomplie.

Désolé pour le temps, Ulthane ^^

Je dois dire que j'ai bien aimé. Tu l'as joué beaucoup dans la description, mais j'ai vraiment apprécié te lire. T'as décrit vraiment tout bien, j'ai vraiment pas senti quelque chose de bâclé, et j'en suis content parce que je m'attendais un peu à ça avec une mission comme celle-là. Mais tu l'as fait sérieusement, t'as bien respecté les consignes, je dirais même que tu les as fait ressentir, t'as tout réfléchi pour être discret et surtout le moins agressif possible.

Donc... bien, oui. Désolé de pas faire plus long, je n'ai rien d'autre à dire.

Mission avancée : 32 xp, 320 munnies et 3 PS... 1 en psychisme, 1 en dextérité, 1 en force.
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