Septimus et Henry restaient bouche bée devant le magnifique navire qu'avaient les colons. Le trois mats, sans être gigantesque, démontrait tout le savoir faire du peuple anglais en matière de navigation, sans pour autant négliger l'aspect esthétique de leur moyen de transport. Une intuition lui disait que ce bâtiment pouvait résister à une tempête aussi facilement qu'Henry pouvait chasser en pleine nuit. Ils avancèrent tous les deux, lentement, ne se lassant pas de cette vue – et n'ayant pas très envie de jouer les déménageurs.
Lorsqu'ils arrivèrent au campement de leurs alliés, le blond et le brun virent de nombreuses caisses et tonneaux, déjà déchargés. Toutefois, cette quantité restait encore infime en comparaison de tout le matériel apporté, et qu'il restait donc encore à décharger. Les deux amis se regardèrent un instant, avant que Henry s'éloigne vers le navire. Étant plus grand et costaud que Septimus, le chasseur n'aurait aucun mal – moins que lui en tout cas – à aider les marins. Pendant ce temps, lui pourrait aider à monter le camp. Deux pairs de bras en plus ne se refusaient pas !
Le maître de la keyblade, avant de se mettre au travail, décida d'aller saluer Radcliff. Fred serait sûrement heureux d'apprendre qu'il l'avait fait – il pourrait peut-être lui ramener un cigare local ? On ne pouvait pas négliger un personnage aussi important sans en payer, plus tard, les pots cassés. Il trouva ce dernier assis sur un siège de guerre, comme les stratèges lors de batailles, en train de prendre le thé – tout en donnant des directives, il était le chef après tout.
-Bonjour monsieur. Je m'appelle...
-Je me fiche de comment vous vous nommez. Vous êtes le larbin envoyé par les mercenaires n'est-ce pas ?
-Pas exactement, je...
-N’ai cure de ce que vous allez dire. Mettez vous au travail, et plus vite que ça tire-au-flanc !
Serrant les dents face à tant d'impolitesse, le mercenaire salua son « patron » d'un mouvement brusque de la tête, et tourna les talons. Allié ou pas, il doutait que leur alliance dure longtemps si le « seigneur de ces terres » continuait à prendre le groupe de haut. Il voyait mal Natsu prendre sur lui, et d'autres – d'après les dire qu'il avait entendu – le tueraient pour moins que ce qu'il venait de subir. Secouant la tête, il se força à sourire en voyant le responsable du camp. C'était un homme robuste, probablement quadragénaire, qui, après avoir lu sa feuille de route, donnait des ordres à ses subordonnés.
-Bonjour monsieur. Je suis le mercenaire venu aider à monter le camp.
-Ah c'est pas trop tôt. Tu ne seras pas de trop crois moi. Commence par monter les tentes avec le groupe de jeunes que tu vois près du rivage. Ensuite, tu pourras aller voir les bûcherons. Je veux que cette palissade soit faite aujourd'hui !
-Bien monsieur.
Si l'objectif était impossible à réaliser en un jour, le keybladeur se passa bien de lui faire signaler. Il partit en petite foulée vers le groupe qui s'occupait de l'installation de tentes. N'ayant aucune idée de la manière de procéder, il demanda au plus vieux – qui avait moins de la trentaine - comment il devait s'y prendre. Ce dernier, tout en râlant, lui montra étape par étape comment il devait s'y prendre. Le remerciant, il s'éloigna légèrement des autres pour s'occuper de sa tente, se répétant mentalement chaque étape pour ne pas se tromper. Après plusieurs minutes, et un échec, sa première tente fut montée. C'est donc avec un sourire de satisfaction, qu'il partit pour en faire une autre.
Quelques dizaines de tentes plus tard, le responsable sonna la trompette du repas. C'est affamé, et épuisé, que Septimus retrouva Henry pour manger comme les autres colons, une soupe fade et un morceau de pain rassis. Ce repas fut vite englouti, mais ne satisfaisait personne. Toutefois, ne voyant aucune réclamation pour une nourriture plus consistante, les deux compères se turent, et essayèrent de faire de même avec leur estomac.
Si le brun repartit décharger le tri-mats, le blond, lui, partit vers l'orée de la forêt pour aider les hommes qui construisaient la palissade, comme l'exigeait le responsable. Les personnes qu'il retrouva étaient toutes au moins aussi grandes et musclées que l'était Henry. Elle étaient néanmoins plus vieilles – il voyait quelques mèches blanches chez certains – et plus poilus. Dans un grognement, un type qui semblait être le chef dans ce petit groupe lui remit une hache. Après quelques consignes de sécurité, comme prévenir les autres qu'un arbre allait tomber, il dut se mettre au travail.
Chaque coup de hache apportait un peu plus de douleurs dans ses bras, et rendait le coup suivant encore un peu plus dur à exécuter. Cependant, comme ses compagnons, le maître de la keyblade serrait les dents, et continuait inlassablement sa tache, un arbre après l'autre. La tâche harassante, était si répétitive qu'il finit par ne plus ressentir la douleur – ni les cloques qui se formaient à chaque main, et éclataient ensuite – comme si elle était lointaine, comme si elle appartenait à quelqu'un d'autre. Son esprit était vide, abruti par la fatigue.
Une main se posa sur son épaule, et lui fit reprendre conscience. Se retournant, le mercenaire vit son ami, qui souriait tant bien que mal malgré la fatigue et la faim. La nuit était tombée, des feux avaient été allumé, et la palissade était déjà bien avancée – qui s'en était occupé, il s'en fichait. Ils devraient malheureusement rester encore quelques jours de plus ici pour mener à bien la mission qu'il lui avait été confier. Ensuite, avant de rentrer, il explorerait ce monde – c'était la seule chose qui le réjouissait.
-Bienvenue au Nouveau Monde Septi !
-Ouais... Allons nous coucher, je n'ai même pas la force de manger.
Mer 28 Aoû 2013 - 16:48Lorsqu'ils arrivèrent au campement de leurs alliés, le blond et le brun virent de nombreuses caisses et tonneaux, déjà déchargés. Toutefois, cette quantité restait encore infime en comparaison de tout le matériel apporté, et qu'il restait donc encore à décharger. Les deux amis se regardèrent un instant, avant que Henry s'éloigne vers le navire. Étant plus grand et costaud que Septimus, le chasseur n'aurait aucun mal – moins que lui en tout cas – à aider les marins. Pendant ce temps, lui pourrait aider à monter le camp. Deux pairs de bras en plus ne se refusaient pas !
Le maître de la keyblade, avant de se mettre au travail, décida d'aller saluer Radcliff. Fred serait sûrement heureux d'apprendre qu'il l'avait fait – il pourrait peut-être lui ramener un cigare local ? On ne pouvait pas négliger un personnage aussi important sans en payer, plus tard, les pots cassés. Il trouva ce dernier assis sur un siège de guerre, comme les stratèges lors de batailles, en train de prendre le thé – tout en donnant des directives, il était le chef après tout.
-Bonjour monsieur. Je m'appelle...
-Je me fiche de comment vous vous nommez. Vous êtes le larbin envoyé par les mercenaires n'est-ce pas ?
-Pas exactement, je...
-N’ai cure de ce que vous allez dire. Mettez vous au travail, et plus vite que ça tire-au-flanc !
Serrant les dents face à tant d'impolitesse, le mercenaire salua son « patron » d'un mouvement brusque de la tête, et tourna les talons. Allié ou pas, il doutait que leur alliance dure longtemps si le « seigneur de ces terres » continuait à prendre le groupe de haut. Il voyait mal Natsu prendre sur lui, et d'autres – d'après les dire qu'il avait entendu – le tueraient pour moins que ce qu'il venait de subir. Secouant la tête, il se força à sourire en voyant le responsable du camp. C'était un homme robuste, probablement quadragénaire, qui, après avoir lu sa feuille de route, donnait des ordres à ses subordonnés.
-Bonjour monsieur. Je suis le mercenaire venu aider à monter le camp.
-Ah c'est pas trop tôt. Tu ne seras pas de trop crois moi. Commence par monter les tentes avec le groupe de jeunes que tu vois près du rivage. Ensuite, tu pourras aller voir les bûcherons. Je veux que cette palissade soit faite aujourd'hui !
-Bien monsieur.
Si l'objectif était impossible à réaliser en un jour, le keybladeur se passa bien de lui faire signaler. Il partit en petite foulée vers le groupe qui s'occupait de l'installation de tentes. N'ayant aucune idée de la manière de procéder, il demanda au plus vieux – qui avait moins de la trentaine - comment il devait s'y prendre. Ce dernier, tout en râlant, lui montra étape par étape comment il devait s'y prendre. Le remerciant, il s'éloigna légèrement des autres pour s'occuper de sa tente, se répétant mentalement chaque étape pour ne pas se tromper. Après plusieurs minutes, et un échec, sa première tente fut montée. C'est donc avec un sourire de satisfaction, qu'il partit pour en faire une autre.
Quelques dizaines de tentes plus tard, le responsable sonna la trompette du repas. C'est affamé, et épuisé, que Septimus retrouva Henry pour manger comme les autres colons, une soupe fade et un morceau de pain rassis. Ce repas fut vite englouti, mais ne satisfaisait personne. Toutefois, ne voyant aucune réclamation pour une nourriture plus consistante, les deux compères se turent, et essayèrent de faire de même avec leur estomac.
Si le brun repartit décharger le tri-mats, le blond, lui, partit vers l'orée de la forêt pour aider les hommes qui construisaient la palissade, comme l'exigeait le responsable. Les personnes qu'il retrouva étaient toutes au moins aussi grandes et musclées que l'était Henry. Elle étaient néanmoins plus vieilles – il voyait quelques mèches blanches chez certains – et plus poilus. Dans un grognement, un type qui semblait être le chef dans ce petit groupe lui remit une hache. Après quelques consignes de sécurité, comme prévenir les autres qu'un arbre allait tomber, il dut se mettre au travail.
Chaque coup de hache apportait un peu plus de douleurs dans ses bras, et rendait le coup suivant encore un peu plus dur à exécuter. Cependant, comme ses compagnons, le maître de la keyblade serrait les dents, et continuait inlassablement sa tache, un arbre après l'autre. La tâche harassante, était si répétitive qu'il finit par ne plus ressentir la douleur – ni les cloques qui se formaient à chaque main, et éclataient ensuite – comme si elle était lointaine, comme si elle appartenait à quelqu'un d'autre. Son esprit était vide, abruti par la fatigue.
Une main se posa sur son épaule, et lui fit reprendre conscience. Se retournant, le mercenaire vit son ami, qui souriait tant bien que mal malgré la fatigue et la faim. La nuit était tombée, des feux avaient été allumé, et la palissade était déjà bien avancée – qui s'en était occupé, il s'en fichait. Ils devraient malheureusement rester encore quelques jours de plus ici pour mener à bien la mission qu'il lui avait été confier. Ensuite, avant de rentrer, il explorerait ce monde – c'était la seule chose qui le réjouissait.
-Bienvenue au Nouveau Monde Septi !
-Ouais... Allons nous coucher, je n'ai même pas la force de manger.