Maudite montagne, maudite neige et surtout maudit vent qui m'glace jusqu'à l'os. Pourquoi il a fallut que c'maudit lézard frôle le vieux zinc dans l'quel j'suis venus. Parce que oui on m'a encore refilé le pire transport possible. Le voyage a beau avoir été payé par le consulat, la Shin-ra a quand même réussi à m'sortir une excuse du genre :
« Nous somme désolé mais c'est le seul véhicule que nous avons en stock, capable de vous accueillir »
Si ce n'était qu'ça, ça aurait été mais à peine en vue d'la cité interdite, un dragon a percuté le vieux coucou qui s'est planté quelque par en montagne. Une montagne c'est pas grave pour moi, qu'on pourrais m'dire mais j'ai jamais été sur une montagne où il neige moi.
Fichu vent glacial, et en plus le dragon s'est même pas arrête le temps d'une baston. Me voilà seul perdu en montagne avec mon pilote. Pilote qui est un ours en chemise et casquette en plus. Depuis quand les ours savent voler ? Enfin bon, il semble connaître le coin. Il dit qu'y a un village plus loin d'où on pourrait rejoindre la ville où je prévoyais de faire mon recrutement. Une mission de recrutement, franchement je sais qu'y faut faire ses preuves mais bon quand même. Et puis ça rimait à quoi les photos qu'on m'a montrer ? On me dit :
« trouve nous des jolies filles qui savent danser »
Et on me montre des sacs d'os tout maigrichon. Les os c'est bon pour les chiens, les vrais hommes y leur faut d'la viande. Des vrais femmes, avec des belles formes rondes et généreuses que j'vais leur ramener. Le humaines sont d'jà pas grandes alors il faut bien compenser le manque de masse dans les formes.
Ça faisait deux heures qu'on marchait dans la neige et la nuit tombait. On devais rester en mouvement autant pour trouver un abri que pour ne pas mourir de froid. J'commençais à me les geler sévère quand entre deux sifflement de vent, j'ai entendu le pilote me crier des trucs en pointant une direction du doigt. Y m'montrait des lumières au bout du chemin, le village. Apparemment on arrivait juste à temps. En entrant dans la bourgade un blizzard commençait à se lever et nous a vite poussé à l’intérieur de l'auberge du coin.
On s'est installé à une table près du feu où j'ai enfin pu retirer mon écharpe de ma tête. Elle était bien assez grande pour me servir de capuche et elle m'avait éviter de perdre mes oreilles dans le froid. L'endroit était assez vaste pour un village perdu au milieu de nul part. Un vieux jouait d'un instrument bizarre c'qui était assez sympa et mettait une ambiance chaleureuse. Une petite femme qui devait être celle de l'aubergiste nous servit de la soupe chaude et du riz qu'on engloutit aussi vite que la politesse nous le permettait, affamé qu'on était d'avoir traîné dans la poudreuse. Après ce repas bien réconfortant, l'ours qui s'était improviser guide, alla se renseigner pour savoir quand on pourrait nous emmener en ville. Il revint quelques minutes plus tard pour me dire que ça dépendrait de la météo. Maudite neige.
J'voulais m'changer les idées, j'ai donc commencé à regarder autour de moi en causant un peu avec mon compagnon d'infortune. En fait je m’intéressais pas trop à ses histoires, j'étais plus intrigué par l'endroit. C'était une salle éclairé seulement par le feu de cheminée et les bougies sur les tables. Le gars qui grattait les cordes de son instrument bizarre était installé sur une petite estrade qui servait de scène. À une table près de lui quatre femmes discutaient et riaient. Soudain elles se levèrent et l'une d'entre elles chuchota à l'oreille du musicien. Celui-ci changea son rythme pour quelque chose qui bougeait plus. Là je pense que niveau chance j'ai été servi, moi qui cherchais des danseuses. Le vieux s'est mi sur le côté pour laisser la place aux femmes qui se mirent à danser sur le rythme d'la musique. J'étais captivé par le spectacle inattendu qu'offraient ces charmantes dames. Agitant leurs formes si agréables au regard en tenant des éventails dans les mains.
Après leur numéro, j'me suis joins à elles pour discuter, rigoler et leur pauser diverses questions.
Apparemment, elles venaient du bordel d'à côté et donnait régulièrement ce genre de représentation ici pour faire de la pub pour les passants. J'pense que leur but était atteint parce que j'ai passé la nuit chez elles. Mon pilote me demanda où j'allais. J'lui ai dit que c'était pour le bien de ma mission, c'qui était pas complètement faut. Ça dérangerais sûrement pas l'consulat d'avancer d'un jour où deux le salaire de ses futur danseuses.
Elles étaient petites mais elles savent y faire avec les hommes, quelque soit leur taille. Dans la chambre elles étaient plutôt impressionnées par la taille de...heu...j'pense que j'vais passer cette étape dans mon rapport, ça risque de pas trop intéresser.
Le lendemain en sortant du bordel j'retrouva l'ours. Le blizzard s'était calmé et on pourrait partir l'heure suivant si on était prêt. Il me demanda si j'avais réussi à convaincre les danseuses. Et c'est là que j'me suis rappelé de c'que j'avais oublié. Je fis demi-tour et lui dit que j'le retrouverais dans une heure.
Je retrouvais assez facilement les trois femmes avec qui j'avais passé la nuit. En même temps c'étaient les trois plus en chaire de tout l'établissement. J'leur ai proposé de rejoindre le consulat, leur parlant d'la paye et des autres avantages qu'elles en tireraient. Et il semble que j'sache bien vendre mon produit vu qu'elles ont pas hésité longtemps.
Par-contre c'est l'patron qui tirait la gueule. Comme il était pas loin, il a entendu ma proposition et ça lui plaisait pas des masses. J'savais qu'il était là mais j'attendais sa réaction. Selon les critères humains c'étaient pas les plus belles mais elles avaient un publique qui les appréciait et l'patron les laisserait pas partir si facilement.
Là c'est l'moment le plus divertissent d'la mission. L'patron s'est énervé, du coup il a commencer à m'insulter. J'ai réagi comme quelqu'un d'normal, j'lui ai mis une baffe. Il tenait moins bien sur ses jambes que prévu parce qu'il à volé par dessus l'comptoir de l'entrée. Après ça il a appelé les sorteurs, deux gars énormes et baraqués... pour des humains. J'ai dit aux danseuses de rejoindre mon pilote à l'extérieur.
L'établissement était grand pour le but qu'on lui avait donné, mais pas assez pour y agiter un marteau de trois mètres cinquante. J'ai donc déposé mon arme. Quand les videurs sont arrivé c'est à bras ouvert que j'les ai accueilli, littéralement. J'en ai pris un à qui j'ai fait bouffer le planché. Le deuxième a réussi à me mettre un pain dans la gueule. J'pense qu'il s'est fait plus mal à la main que moi au visage. Celui là a volé par la porte et s'est encastré dans un tonneau d'en face. Le premier s'était relevé entre temps et voyant que je ne le regardais pas il en profita pour empoigner mon marteau, malheureusement celui-ci était trop lourd pour l'pauvre gars.
« Attends, laisse moi t'aider » que j'lui ai dit.
Il a pas dû comprendre. J'ai soulevé mon arme et j'lui ai mis un coup dans la tête, comme quand on joue au billard. L'patron, planqué dans son coin, n'a rien rajouté.
En sortant du bâtiment, une voie féminine m'appelait de l'intérieur. Quand j'me suis retourné j'ai vu une fille courir vers moi. Il m'a fallu un moment pour me rappeler d'elle. C'était la quatrième danseuse de l'auberge, celle que j'avais pas prise pour passer la nuit parce que j'la trouvais trop maigrichonne. Elle avait entendu ma discussion avec les autres femmes et s'était planquée pendant la baston. Elle me supplia de l'emmener avec moi. Elle commença à m'raconter sa vie et au fond je m'en foutais mais bon. Elle s'appelait Juan et la danse c'était son rêve. Juan avait rejoint l'bordel parce qu'elle y avait la possibilité d'être payé pour danser. Mais elle voulait plus, ne plus vivre que pour la danse. Ça m'posait pas d'problème qu'elle vienne, Juan ressemblait plus aux photos qu'on m'avait montré.
Avec la p'tite qui m'suivait, j'ai rejoins les autres à la caravane. L'ours s'est installé à l'avant d'la ligne avec les marchandises. Les danseuses ont été installé avec les autres voyageurs au milieu d'la ligne. Moi on me mit à l'arrière sur un solide chariot tiré par deux yaks. Tout le long du trajet jusqu'en ville le conducteur me tapait la causette... dans une langue que j'parle pas. Mais le plus pénible dans le voyage, c'était le froid. Le pilote m'avait expliqué que la température avait tellement baissée que les nuages à l'origine du blizzard s'étaient vidés sans renforts d'autres nuages. Ok pour l'blizzard, mais je n'sentais plus mes membres et sans les couvertures supplémentaires que m'passait l'conducteur j'y aurais laissé ma peau.
On est arrivé en ville en fin de soirée et on a rejoint le centre de transport avant la nuit. L'ours/pilote/guide nous a quitté pour prévenir son boss de l'accident (Maudit lézard). Et moi j'ai pris cinq tickets pour le jardin radieux.
Les gars ont intérêt à avoir fini ma forge sinon ça va chier.
Sam 8 Juin 2013 - 0:04« Nous somme désolé mais c'est le seul véhicule que nous avons en stock, capable de vous accueillir »
Si ce n'était qu'ça, ça aurait été mais à peine en vue d'la cité interdite, un dragon a percuté le vieux coucou qui s'est planté quelque par en montagne. Une montagne c'est pas grave pour moi, qu'on pourrais m'dire mais j'ai jamais été sur une montagne où il neige moi.
Fichu vent glacial, et en plus le dragon s'est même pas arrête le temps d'une baston. Me voilà seul perdu en montagne avec mon pilote. Pilote qui est un ours en chemise et casquette en plus. Depuis quand les ours savent voler ? Enfin bon, il semble connaître le coin. Il dit qu'y a un village plus loin d'où on pourrait rejoindre la ville où je prévoyais de faire mon recrutement. Une mission de recrutement, franchement je sais qu'y faut faire ses preuves mais bon quand même. Et puis ça rimait à quoi les photos qu'on m'a montrer ? On me dit :
« trouve nous des jolies filles qui savent danser »
Et on me montre des sacs d'os tout maigrichon. Les os c'est bon pour les chiens, les vrais hommes y leur faut d'la viande. Des vrais femmes, avec des belles formes rondes et généreuses que j'vais leur ramener. Le humaines sont d'jà pas grandes alors il faut bien compenser le manque de masse dans les formes.
Ça faisait deux heures qu'on marchait dans la neige et la nuit tombait. On devais rester en mouvement autant pour trouver un abri que pour ne pas mourir de froid. J'commençais à me les geler sévère quand entre deux sifflement de vent, j'ai entendu le pilote me crier des trucs en pointant une direction du doigt. Y m'montrait des lumières au bout du chemin, le village. Apparemment on arrivait juste à temps. En entrant dans la bourgade un blizzard commençait à se lever et nous a vite poussé à l’intérieur de l'auberge du coin.
On s'est installé à une table près du feu où j'ai enfin pu retirer mon écharpe de ma tête. Elle était bien assez grande pour me servir de capuche et elle m'avait éviter de perdre mes oreilles dans le froid. L'endroit était assez vaste pour un village perdu au milieu de nul part. Un vieux jouait d'un instrument bizarre c'qui était assez sympa et mettait une ambiance chaleureuse. Une petite femme qui devait être celle de l'aubergiste nous servit de la soupe chaude et du riz qu'on engloutit aussi vite que la politesse nous le permettait, affamé qu'on était d'avoir traîné dans la poudreuse. Après ce repas bien réconfortant, l'ours qui s'était improviser guide, alla se renseigner pour savoir quand on pourrait nous emmener en ville. Il revint quelques minutes plus tard pour me dire que ça dépendrait de la météo. Maudite neige.
J'voulais m'changer les idées, j'ai donc commencé à regarder autour de moi en causant un peu avec mon compagnon d'infortune. En fait je m’intéressais pas trop à ses histoires, j'étais plus intrigué par l'endroit. C'était une salle éclairé seulement par le feu de cheminée et les bougies sur les tables. Le gars qui grattait les cordes de son instrument bizarre était installé sur une petite estrade qui servait de scène. À une table près de lui quatre femmes discutaient et riaient. Soudain elles se levèrent et l'une d'entre elles chuchota à l'oreille du musicien. Celui-ci changea son rythme pour quelque chose qui bougeait plus. Là je pense que niveau chance j'ai été servi, moi qui cherchais des danseuses. Le vieux s'est mi sur le côté pour laisser la place aux femmes qui se mirent à danser sur le rythme d'la musique. J'étais captivé par le spectacle inattendu qu'offraient ces charmantes dames. Agitant leurs formes si agréables au regard en tenant des éventails dans les mains.
Après leur numéro, j'me suis joins à elles pour discuter, rigoler et leur pauser diverses questions.
Apparemment, elles venaient du bordel d'à côté et donnait régulièrement ce genre de représentation ici pour faire de la pub pour les passants. J'pense que leur but était atteint parce que j'ai passé la nuit chez elles. Mon pilote me demanda où j'allais. J'lui ai dit que c'était pour le bien de ma mission, c'qui était pas complètement faut. Ça dérangerais sûrement pas l'consulat d'avancer d'un jour où deux le salaire de ses futur danseuses.
Elles étaient petites mais elles savent y faire avec les hommes, quelque soit leur taille. Dans la chambre elles étaient plutôt impressionnées par la taille de...heu...j'pense que j'vais passer cette étape dans mon rapport, ça risque de pas trop intéresser.
Le lendemain en sortant du bordel j'retrouva l'ours. Le blizzard s'était calmé et on pourrait partir l'heure suivant si on était prêt. Il me demanda si j'avais réussi à convaincre les danseuses. Et c'est là que j'me suis rappelé de c'que j'avais oublié. Je fis demi-tour et lui dit que j'le retrouverais dans une heure.
Je retrouvais assez facilement les trois femmes avec qui j'avais passé la nuit. En même temps c'étaient les trois plus en chaire de tout l'établissement. J'leur ai proposé de rejoindre le consulat, leur parlant d'la paye et des autres avantages qu'elles en tireraient. Et il semble que j'sache bien vendre mon produit vu qu'elles ont pas hésité longtemps.
Par-contre c'est l'patron qui tirait la gueule. Comme il était pas loin, il a entendu ma proposition et ça lui plaisait pas des masses. J'savais qu'il était là mais j'attendais sa réaction. Selon les critères humains c'étaient pas les plus belles mais elles avaient un publique qui les appréciait et l'patron les laisserait pas partir si facilement.
Là c'est l'moment le plus divertissent d'la mission. L'patron s'est énervé, du coup il a commencer à m'insulter. J'ai réagi comme quelqu'un d'normal, j'lui ai mis une baffe. Il tenait moins bien sur ses jambes que prévu parce qu'il à volé par dessus l'comptoir de l'entrée. Après ça il a appelé les sorteurs, deux gars énormes et baraqués... pour des humains. J'ai dit aux danseuses de rejoindre mon pilote à l'extérieur.
L'établissement était grand pour le but qu'on lui avait donné, mais pas assez pour y agiter un marteau de trois mètres cinquante. J'ai donc déposé mon arme. Quand les videurs sont arrivé c'est à bras ouvert que j'les ai accueilli, littéralement. J'en ai pris un à qui j'ai fait bouffer le planché. Le deuxième a réussi à me mettre un pain dans la gueule. J'pense qu'il s'est fait plus mal à la main que moi au visage. Celui là a volé par la porte et s'est encastré dans un tonneau d'en face. Le premier s'était relevé entre temps et voyant que je ne le regardais pas il en profita pour empoigner mon marteau, malheureusement celui-ci était trop lourd pour l'pauvre gars.
« Attends, laisse moi t'aider » que j'lui ai dit.
Il a pas dû comprendre. J'ai soulevé mon arme et j'lui ai mis un coup dans la tête, comme quand on joue au billard. L'patron, planqué dans son coin, n'a rien rajouté.
En sortant du bâtiment, une voie féminine m'appelait de l'intérieur. Quand j'me suis retourné j'ai vu une fille courir vers moi. Il m'a fallu un moment pour me rappeler d'elle. C'était la quatrième danseuse de l'auberge, celle que j'avais pas prise pour passer la nuit parce que j'la trouvais trop maigrichonne. Elle avait entendu ma discussion avec les autres femmes et s'était planquée pendant la baston. Elle me supplia de l'emmener avec moi. Elle commença à m'raconter sa vie et au fond je m'en foutais mais bon. Elle s'appelait Juan et la danse c'était son rêve. Juan avait rejoint l'bordel parce qu'elle y avait la possibilité d'être payé pour danser. Mais elle voulait plus, ne plus vivre que pour la danse. Ça m'posait pas d'problème qu'elle vienne, Juan ressemblait plus aux photos qu'on m'avait montré.
Avec la p'tite qui m'suivait, j'ai rejoins les autres à la caravane. L'ours s'est installé à l'avant d'la ligne avec les marchandises. Les danseuses ont été installé avec les autres voyageurs au milieu d'la ligne. Moi on me mit à l'arrière sur un solide chariot tiré par deux yaks. Tout le long du trajet jusqu'en ville le conducteur me tapait la causette... dans une langue que j'parle pas. Mais le plus pénible dans le voyage, c'était le froid. Le pilote m'avait expliqué que la température avait tellement baissée que les nuages à l'origine du blizzard s'étaient vidés sans renforts d'autres nuages. Ok pour l'blizzard, mais je n'sentais plus mes membres et sans les couvertures supplémentaires que m'passait l'conducteur j'y aurais laissé ma peau.
On est arrivé en ville en fin de soirée et on a rejoint le centre de transport avant la nuit. L'ours/pilote/guide nous a quitté pour prévenir son boss de l'accident (Maudit lézard). Et moi j'ai pris cinq tickets pour le jardin radieux.
Les gars ont intérêt à avoir fini ma forge sinon ça va chier.