Ingrédient rare (PV Ariez) Szp8Ingrédient rare (PV Ariez) 4kdkIngrédient rare (PV Ariez) 4kdk
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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Alors c'est à cela que ressemblait le fameux château... Seigneur dieux quelle architecture ! un véritable mélange explosif de différents arts, avec un zeste de noirceur et de folie pour pimenter l'ambiance, sans oublier cette note de fraicheur macabre apportée par l'éclat de la lune en son zénith...c'était du plus bel effet ! On pouvait facilement y ressentir cette royauté à des kilomètres à la ronde. ça ne s'improvise pas un travail pareil, soit l'architecte était un savant de la symbiose artistique, soit la magie avait quelque chose à voir dans tout cela... J'espérais grandement que la première option soit la bonne ! les doigts de fée du responsable d'une telle œuvre devaient avoir mille et une façons d'être cuisiné de façon somptueuse : Moudre les os de ses phalanges en poudre et les transformer en une quelconque épice, faire cuire les tendons de ses avant-bras et les servir en accompagnement d'une salade, ou pourquoi ne pas désosser ses mains et transformer ses doigts en petits apéritifs...tant de recettes me parcouraient l'esprit, et je n'avais pas encore put admirer l’intérieur des lieux.
Il fallait que je me ressaisisse ! Avant de penser cuisine je devais d'abord m'entretenir avec le maître des lieux. j'avais parcouru tant de monde à la recherche de nouveau ingrédient et de nouvelle façon de cuisiner que celui-ci me semblait...différent des autres. je n'ai pas encore réussi à déceler ce qui me donnait ce frisson dans la nuque, mais malgré quelque début difficile j'étais sur la bonne voie pour trouver des réponses à mes questions.


Il fallait dire aussi que les habitants de ce petit village ne m'avaient pas été d'une grande aide après mon arrivée en milieu d'après-midi ! Lorsque je leur ai demandé s'il y avait quelque chose de spéciale dans ce monde, ils m'avaient aiguillé en direction d'un vieil inventeur excentrique. Et je dois reconnaitre que malgré son talent quelque peu dérangé il avait effectivement quelques attraits qui siéraient parfaitement avec ma cuisine... Malheureusement la crasse était tellement imprégnée en lui que je ne pouvais pas en tirer grand-chose même en le nettoyant de fond en comble pendant un mois tout entier ! Fort heureusement, celui-ci s'était révélé être une source de renseignements intéressants. Il semblait m'avoir confondu de prime abord avec quelqu'un ou quelque chose d'autre...et cela avait à voir avec l'essence même de ce monde: un coalisé !
Avide de curiosité, j'ai cherché à en savoir plus sur ce mot... Mais le vieillard disait que pour mon bien personnel je me devais d'en savoir le moins possible et de partir pour un autre monde rapidement... De plus en plus intéressant ! La peur se dessinait avec une telle perfection sur son visage que si je venais à le dépecer ici et maintenant ses muscles faciaux restés suffisamment tendus pour faire des papillotes au tartare, mais encore une fois la crasse me retint de sortir une de mes lames. Pourtant je ne démordais pas à le questionner à ce sujet, il y avait peu de chose dans l'univers capable de causer un tel effroi... La royauté et la tyrannie étaient toutes deux d'excellents mobiles à cette situation ! Bien que l'un dans l'autre ils puissent tous les deux agir de concert. À la lueur d'ne telle réponse, mon visage s'était soudainement éclairé d'une joie sans bornes ! Qui disait royauté disait Monarque ! Et qui disait Tyrannie disait Tyran ! tous deux pouvaient être un véritable concentré de richesse culinaire... Rien que l'idée d'y penser me mettait l'eau à la bouche. Alors je pointai mon regard de braise dans celui de l'inventeur et l'obligeai à me répondre : Où pouvais-je trouver un coalisé ?

Il s'était montré entêté... Mais moi aussi je pouvais l'être quand je le voulais ! Surtout quand la chance d'avoir des ingrédients aussi prometteurs pouvait me tendre les bras. Que l'on se rassure je ne l'aie pas blessé ! je ne gâche jamais quelque chose qui pourrait se révéler être un bon ingrédient pour plus tard ! je ne gâche pas la nourriture tout court ! Mais il avait tout de même failli mettre ma patience à bout avec ces longues heures de disputes verbales, jusqu'à ce qu'il finisse par abdiquer en m'indiquant l'endroit tant désiré tout en omettant pas de me prévenir que ce ne serait nullement sa faute s'il venait à m'arriver quelque chose. S'il savait qu'il venait de m'aider à participer à quelque chose de grandiose, je suis sûr qu'il ne se sentirait pas aussi désolé envers moi.

J'ai donc dû traverser cette forêt au moment même où le crépuscule commençait à pointer le bout de ses magnifiques couleurs rosâtres à travers les arbres. Durant mon cheminement dans ce labyrinthe naturel de verdure, j'ai sans doute dû me perdre un grand nombre de fois puisque je n'avais de cesse de repasser devant les mêmes carcasses de la famille loup qui avait essayé de m'attaquer... Le loup est plus corsé que le chien, et si je transforme leur tripe en Gumbo et que je relève le tout avec quelques plantes trouvées par-ci et par-là, je pourrais en faire un repas tout ce qu'il y a de plus réchauffant pour le cœur. Mais pour faire à manger il me faut une cuisine... Et le temps à tourner en rond dans cette forêt me donnait de plus en plus de mal à garder mon stoïcisme et ma candeur habituelle. La fatigue était en train de lentement m'affaiblir, la sueur perlait sur mon visage et collait quelqu'une de mes mèches de cheveux écarlates sur mon front. La saleté de la forêt tachait progressivement mes vêtements... Et dieux savent à quel point j'ai horreur de passer pour un être manquant de classe et de charme. Et comble de tout cela, ma valise de voyage dans laquelle je range soigneusement mes derniers ingrédients commençait à se faire lourd ! J'avais une fois de plus eu les yeux plus gros que le ventre et n'avais pas pris en considération que le chemin serait non seulement long, mais que de nombreuses opportunités se dresseraient sur ma route.
Que de négligence aujourd'hui...cela ne me réussissait pas d'être autant focalisé sur ce Château que m'avait indiqué le vieillard. Mais pourtant je devais savoir ce qui me poussait à aller autant de l'avant ! je n'avais jamais pris autant de risque seulement pour un monarque, j'en avais déjà rencontré pas mal, sans oublier les individus de la haute noblesse que j'ai souvent invitée à mes repas "spéciaux". Alors pourquoi est-ce que j'étais autant attiré par ce lieu ? Qu'est-ce qui pouvait y avoir de si attractif pour que mon instinct de cuisinier me pousse à en oublier certains de mes principes de vie ? La dernière fois que cela m'était arrivé j'avais prisprit conscience du potentiel humain dans la cuisine... Et ça avait révolutionné ma vie de créateur culinaire ! Je me devais de savoir ! je ne pouvais pas laisser mon instinct de côté ! Il fallait que je sache !


Et c'est ainsi qu'a force de volonté au nom de la sainte cuisine je finis par arriver devant l'immense bâtisse. Ruine, ténèbres, désolation et folie étaient les maîtres mots de ce lieu... Les composants parfaits pour une cuisine aussi sombre que démoniaque. De quoi alimenter le seigneur de l'effroi en personne ! Et tout cela émanait de ce château ! Non... l'aura que peut dégager une demeure de ce genre est liée à son propriétaire... Je rêvais se rencontrais la personne qui était derrière les ficelles d'une telle finesse machiavélique. Car ce n'était pas l'apparence qui m'affectait le plus mais bel est bien la sensation d'être en plein milieu des griffes du mal incarné. Un mal qui avait grand faim d'une cuisine divine pour assouvir son appétit sans faim. Peu importe qui pouvait être le tyran derrière ces murs, s'il parvenait à attiser mon désir de cuisiner alors je serais prêt à laisser exploser mon art jusqu'à son paroxysme.
Mais avant toutes choses, je me devais d'être présentable au mieux ! Sortant un chiffon blanc nacré d'une de mes manches, j’effaçai la sueur de mon visage et en profitai pour recoiffer légèrement mes cheveux. je dépoussiérai mes vêtements du mieux que je le pus, décrassai en partie ma valise, puis finit par ranger mon chiffon à sa place. Je vérifiai que ma tenue était parfaitement ajustée à mon corps, qu'aucune estafilade n'était à signaler, puis reprit mes affaires et marcha en direction de la grande porte d'entrée parfaitement droit, le buste élancé vers l'avant, le regard profond et brûlant, la démarche sensuelle et noble à la fois...j'entrais dans les terres de ce château tel un majestueux conquérant, avec ma chevelure Léonide volant dans l'air et soulignant la finesse ainsi que la candeur de mon visage. Il me fallait faire de l'effet ! c'est à l'apparence que l'on juge une personne !

Lorsque je parvins au niveau de l'immense entrée, j'armais délicatement mon poing devant le bois de chêne finement ouvragé puis toqua suffisamment fort pour que l'on puisse m'entendre.
La résonance de mon coup fut parfaitement audible, malgré les apparences, cette porte était en parfait état et semblait avoir était encastré entre les murs de façon à produire le plus audible dès son dès que l'on venait à toquer. Bénie soit cet architecte... Et bénie soit ses doigts de fée que je rêverais de cuisiner. Mais en attendant, le silence s'était de nouveau installé dans le château... Rien ne semblait m'indiquer si quelqu'un s'empressait de m'ouvrir, ou même si quelqu'un semblait avoir été avertie de ma présence. Je restais toutefois digne, et fière dans ma posture et mon regard. Et parce que j'ai ce côté légèrement perfectionniste, j'armais à nouveau mon poing pour toquer une seconde fois quand la porte s'ouvrit lentement d'elle-même dans un grincement à vous en décrocher la mâchoire. Et ce que je découvris alors me laissa sans voix au premier abord.
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    La Princesse laisse rentrer quiconque frappe à sa porte. Aussi étonnant que cela puisse paraitre... personne ne prend cette peine et forcément, Ariez lâche les chiens. Elle se tenait bonne distance de cet étranger et ne le regardait même pas. Tout ce qu'il pourrait voir c'était la Boss de la Coalition Noir. Celle-ci se tenait droite, comme l'aurait fait un monarque en sa demeure.

    Ils étaient vingt et dispersés un peu partout dans la pièce... des Crypto-ombre. Pas très dangereux, mais en meute le danger qu'ils représentent est au moins décuplé. Rapide, vif et réactif. Ariez ne craignait rien.

    La capacité de détection magique de l'invokeuse n'est pas très bon, il ne s'étend que sur cinq pauvre mètre... et elle venait tout juste de sentir la présence d'un être humain. Cinq mètre la séparait donc de ce... visiteur. Elle ne tourna qu'à peine la tête, non pas pour voir l'humain qu'elle pouvait sentir... c'était juste un signe, un ordre.


    « C'est assez prêt comme ça. » Lança-t-elle comme un ordre qui, cela va de soit, est indiscutable.

    Aussitôt une crypto-ombre plaça une main griffus devant l'invité, comme une barrière à ne pas franchir. Pour bien lui faire comprendre, le sans-coeur fit un non de la tête et les dix-neufs autres... devenaient plus nerveux. Ariez avait lâché son emprise, légèrement, et en lâchant un peu plus le pauvre voyageur se ferait dévorer le cœur.

    Qu'est-ce qui peut bien pousser un homme à traverser le bois aux loups et à franchir les sans-cœurs pour venir parler à la personne la plus dangereuse de l'univers ? S'en prendre à elle mais bien sûr, mais cette idée est à exclure... puisqu'il a frapper à la porte.
    Ariez sentait que les sans-cœurs ne le trouvait qu'assez peu appétissant... c'est de lumière qu'ils ont faim et lui n'en avait pas beaucoup dans son cœur.

    Ariez se retourna donc, vêtu d'un peignoir ébène avec un col de fourrure blanc : de l'ours polaire et de l'ours noir. Un être qui s'est rangé du côté des ténèbres... ne peut que vouloir sa place ou faire affaire avec elle. Cet homme... avait quelque chose de séduisant, oui. Loin cependant d'intéresser la princesse. Des hommes beaux, séduisants, charmants... il y en a la pelle. Bell est et restera son prince charmant des ténèbres. Tout simplement car... on aime un homme parce qu'il ne ressemble à aucun autre. Lui ? Le monde est remplis de mannequin. Il ne restait plus qu'à voir s'il serait un adversaire intéressant, un partenaire rentable ou, qui sait, un membre utile.


    « Je suis la Princesse Ariez Ibel, Boss de la Coalition Noir. Mais tu en veux plus... Tout le monde en veut plus... et toutes ces personnes viennent me voir. »

    Ariez finit sa phrase l'air désabusée... lentement, elle alla s'installer sur un canapé noir et... se mit à penser à Kuzfo. Il a toujours été là pour la protéger, pour intimider l'ennemi... l'instant d'après la pièce s'est semble-t-il assombrit. Les sans-cœurs et même Ariez... dans l'obscurité on ne voyait pratiquement que leurs yeux jaunes luisants dans les ténèbres.

    Et si tous leurs yeux sont jaunes ça ne peut vouloir dire qu'une seule chose... L'invité est en danger de mort s'il ne mesurait pas ses actes et ses paroles.


    « Assieds-toi donc. »

    C'était un grand canapé d'angle. Ariez était assise au milieu de la plus grande banquette... et un sans-coeur invita l'homme à s'asseoir sur le canapé, pointant d'une griffe un endroit bien précis. Encore une fois, cinq mètres les séparait.

    « Donc, que puis-je faire pour toi ? »
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