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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    De beau matin, Natalia se baladait dans les rues de Paris, des corbeaux traînait encore sur les toits, ici et là. Il n'y avait pas un chat dans les rues et son singe sur l'épaule chantonnait une chanson entraînante !

    « Bobo marche seul ! ♪ »

    Il était joyeux et avait de quoi. C'est un duo vraiment inséparable, et ce qui arrive à l'un... C'est comme si l'autre le ressentait. Rien de magique, de mystique ou de spécial... Juste une forte empathie ! La joie de l'un est aussi celle de l'autre. Il faut aussi faire avec les mauvais moments... Mais ça en vaut la peine. La Cité des Rêves, c'est l'endroit où Natalia et Bobo ont faillit y passer ! Et surtout l'endroit où ils s'en sont sortit ! Puis ce sera, à jamais et pour toujours, l'endroit où Natalia a été adoptée par Thalie, sa muse ! Et ça... Ça l'a remplie d'une joie immense, à partir de maintenant, chaque jour est une célébration ! Et Bobo, il n'en disait rien mais qu'est-ce qu'il était fier.
    Sauf que Bobo est un singe qui parle. Sur certains monde, ça passe mais à la Cité des Rêves... Ça effraie tout le monde. Ça les dérange... et Bobo le ressent. C'est pourquoi Natalia, à moitié endormie se baladait à moitié endormie de beau matin, elle promenait son singe !

    La tête un peu ailleurs, la Comédienne pensait au Pays des Merveilles... Elle avait une envie pressante d'y retourner, mais quelque chose la faisait fuir en même temps... Elle devait y allez mais ne savait pas pourquoi, l'idée de se rendre là-bas lui fichait la frousse. La Cité des Rêves n'allait pas pour le mieux en tout cas... Mais elle voulait le voir comme avant, c'est promenade est aussi pour elle. Sans personnes dans les rues, elle espérait retrouver une belle image de ce monde... Peine perdue, ce monde va mal. Le Jardin Radieux aussi, a quelques problèmes...

    Comme si tout les mondes auxquelles elle tenait s'éteignait les uns après les autres. Bien malgré la jeune qui voulait être libre comme l'air, elle avait des attaches. La Terre des Dragons aussi, était au plus mal... Ça ne pouvait plus durer comme ça...

    « Genesis là-bas ! »

    Natalia a de suite poser les yeux sur son singes, puis sur la direction qu'il pointait. Elle vu en effet au loin un homme suffisamment rouge pour être lui. Ses vêtements, ses cheveux... C'était bel et bien lui. Il était avec quelqu'un d'autre... L'instant d'après, Natalia se frayât un chemin dans les ruelles labyrinthique. Elle contournait le supposé Tragédien sur la gauche... Tâchant d'avoir toujours quelque chose pour la cacher. Dans la ruelle où il était caché, il y avait un petit tas de caisse. C'était parfait mais encore fallait-il traverser les deux mètres complètement à découvert... La jeune fille était curieuse et adorait espionner les gens. Tout le monde a des secrets... et Natalia veut tout savoir ! Se creuser la tête pour traverser sans être vu, ou entendu... Elle devait être un véritable fantôme ! Détourner son attention... Mais au moindre doute, Genesis est capable de détecter les gens par magie... Un véritable casse-tête, mais c'est avec plaisir que la blonde tentait de le résoudre !

    « Il faut une diversion qui paraisse naturelle... Va agiter des corbeaux, sans te faire voir murmura-t-elle... » conspira-elle en murmurant...

    « Trop risqué ! » chuchota-il.

    « Tu vas y arriver, fais-moi confiance. Je fais ça juste pour m'amuser... mais imagines qu'il ne dit pas toute la vérité. C'est ta chance de devenir un grand reporter... Saisis-la. »

    Bobo essayait de capter la discussion... Mais c'était trop loin pour lui et à l'évidence, le plan de Natalia était la seule solution ! Le singe se laissait faire par la flatterie, être journaliste a toujours été son rêve... Même si avec sa situation c'est un peu compliqué. La Gazette du Singe ! Ce nom... lui a donner la force intérieure d'accomplir l'impossible : Distraire des corbeaux !
    Ça peut paraître ridicule, mais vu depuis sa taille, ils n'en sont pas assez effrayant, surtout vu de sa hauteur.

    Natalia ressentait la même chose, si le corbeau rouge la repérait se serait fini ! Genesis qui parle avec quelqu'un dans un endroit isolé de si bonne heure... C'est surement important. La Comédienne veut bien faire. Chaque Consul est ambassadeur du Consulat et garant de son image ! C'est peut-être pas super honnête... mais la jeune fille pouvait jouer un rôle et plaire à n'importe quelle personne importante. C'est mal... mais c'est pour le consulat ! Et ce n'est pas désagréable de porter un masque...
    Puis mince... Elle se sentait comme Pandore sur le point d'ouvrir la boite ! Merlin lui avait raconté cette histoire... mais elle ne se souvient plus de la fin. Ça finit surement bien !

    Un groupe de quelques corbeaux s'envolent dans les airs ! Natalia glisse immédiatement jusqu'aux caisses , trop rapidement pour faire du bruit... Ca y est, elle peut tout entendre... C'est fou mais Genesis a un lien particulier avec les corbeaux... C'est l'animal tragique au possible. Il y a alors une chance, même infime... Que des corbeaux n'éveille pas ses soupçons
    !
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    « Un problème ? »

    « … »

    Les yeux du consul suivirent le vol des oiseaux… Ils semblaient effrayés, Genesis le comprit à leur envol chaotique et à ce croassement bien particulier. Était-ce… un signe ? Un message de sa muse pour le prévenir d’un danger ou au contraire d’une nouvelle profitable ? Il ne refuserait aucun présent de sa mère, surtout pas en ces moments où il jouait davantage que sa réputation. Il ne put s’empêcher de penser qu’il aimerait être capable de leur parler, leur demander si c’est bien de mauvaise augure qu’ils sont faits.

    « Monseigneur ? »

    « Hm… Pas de problèmes, mon père. »

    « … Mon enfant, vous me demandez quelque chose de très grave… Je vous l’ai dit, je ne suis certain de rien. »

    Le regard du tragédien se fit plus dur… L’archidiacre devant lui, cet homme bon, profondément attaché à sa religion, ayant une foi sans le moindre doute inébranlable, était probablement trop intègre pour être corrompu par un autre. Pour Genesis, c’était une pièce absolument capitale pour le Consulat, pour l’accomplissement de ce but splendide qu’est l’Art.

    « Mon père, reposez-vous sur ma propre certitude. Je ne me trompe pas… Et le responsable doit payer, alors donnez-moi votre confiance. Certains maux sont nécessaires, vous le savez… »

    L’archidiacre semblait perdu, incertain… mais devait reconnaître que la ville devait beaucoup au consulat. Les artistes avaient apporté la paix, l’entente et les arts au sein de ce monde, choses qui étaient en péril depuis quelques temps. Le Tragédien savait deux choses : Déjà, sa réputation n’était pas bonne, en dehors des cités dorées. Ailleurs, on lui connaissait une certaine cruauté… Cependant, pour le Consulat c’était tout le contraire. Les hommes croyaient en le Consulat, reconnaissaient la noblesse de son but, semblaient déjà prêts à l’accepter.

    « Je suppose que parfois, pour combattre le mal, il faut savoir s’éloigner du chemin de Dieu. »
    Le consul soupira de soulagement. Il était sûr de lui, sûr de faire le bon choix… A sa place, il n’avait pas le droit de douter.

    « Merci, Archidiacre… Je… ne vous raccompagne pas, il ne vaut mieux pas. Et ne parlez de cela à personne.»

    Le prêtre partit, un peu confus… Genesis s’adossa contre le mur de la ruelle, levant le menton vers le ciel, fixant un point dans ce décor céleste.
    Il aimait cette ville, sans doute plus que le Jardin Radieux, puisque cette dernière rappelait toujours en lui des souvenirs lancinants. Elle était plus… candide, moins prétentieuse. Ici les gitans jouent de la musique, les bohémiennes dansent… parce qu’ils comme elles aiment le faire. Il n’y a pas de… snobisme dans cet amour de l’art.

    Oui c’est plus pur.
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    Natalia attendit patiemment que l'Archidiacre soit partit loin de là. Avec tout autant de patience elle resta tel un fantôme à attendre son singe... Puis elle se révéla, faisant soudainement partit des acteurs sur la scène. Calmement elle posa son regard bleu sur le corbeau rouge et s'approcha naturellement, le saluant durant sa marche. Le singe fidèlement poser sur son épaule ne parlait et ne bougeait pas. Il fixait juste Genesis avec son regard sans vie, comme l'aurait fait un totem... ou l'une des gargouilles de Notre-Dame.
    Natalia semblait quand à elle angélique et son expression radieuse se traduisait par un sourire d'indulgence.

    Tout le monde a ses secrets... les Consuls loin d'être des exceptions sont experts dans la matière. Genesis a pris les rennes du Consulat... et qui peut s'en plaindre ? Qui peut diriger ce groupe comme il sait le faire ? Ça changera peu-être, avec le temps mais pour l'instant, personne d'autre ne ferait l'affaire.

    Est-ce que ça lui donne le droit de faire de la rétention d'information ? La question n'est pas là, Natalia la première s'en fiche. C'est toujours mieux d'être bien informée ! Puis... c'était là un bon moyen de savoir si oui ou non Genesis est un honnête homme. C'est un test ! Jamais elle n'aura de meilleur occasion.


    « Alors que je vais voir ce qui a bien pu effrayé ces corbeaux... te voilà. Serait-ce un signe ? Dommages que l'Archidiacre ne soit plus là pour nous le dire... »

    Natalia voulait savoir ce qu'il se passait... et il était hors de question qu'elle reparte sans rien d'intéressant à se mettre sous la dent. Puis elle était curieuse... C'était dur de faire trainer les choses, de tourner autour du pot... Elle était impatiente d'entendre son secret ou ses mensonges... Elle s'imaginait à sa place, obliger de prendre la bonne décision, sans cesse. C'est un homme puissant, il a beaucoup de vies sous sa responsabilité...

    Et connaitre les secrets d'un homme comme ça ! Puis sans parler de ça... Le peu qu'elle eu entendu l'alarma.


    « De quoi discutiez-vous, au juste ? »

    Elle l'observa, le visage sérieux et sombre. Elle attendait des réponses !
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    Elle s’avança dans sa direction, étant apparue de nulle part… les mains dans le dos, la démarche joviale, agréable. Elle avait l’air de se promener en toute quiétude.
    Et lui ne l’avait ni vue, ni perçue d’une quelconque manière jusque-là. Pourtant elle marchait, un beau sourire aux lèvres, les yeux pétillants de curiosité, telle une enfant.
    Encore éloigné d’elle, il ne put s’empêcher de déglutir… Non sa présence ne le rendait pas tranquille. En d’autres circonstances, cela n’aurait pas été une désagréable surprise mais là, c’était fâcheux… voir terrible…
    Car paradoxalement, bien qu’il ait discuté plus tôt d’un projet servant les intérêts du consulat… Il aurait été dix fois préférable que ce soit un étranger ou même le pire de ses ennemis qui ait entendu cette discussion plutôt qu’un artiste.
    Et devant lui, pas n’importe quel artiste… Natalia.

    Nous comprîmes au fil des années que Genesis n’était pas tout à fait d’un grand sens moral. Et parce que le Consulat prévaut, il aurait tué n’importe qui, y compris un innocent, si cet innocent s’était trouvé à la place de la consule actuellement.
    Un consul, il ne pouvait pas. Et elle encore moins, elle était malgré toutes leurs dissemblances sa sœur. En tant que tel, il l’aimait comme il aimait la danseuse, comme il aimait le Consulat. Aucun mal ne pouvait lui être fait, et de sa part, il ne pourrait jamais se pardonner…

    Sa plus grande inquiétude : Il ignorait à partir de quel moment elle avait suivi sa discussion avec le curé. Si elle posait la question, il pouvait espérer qu’elle n’en savait pas trop. Quand bien même elle avait tout entendu, il faudrait qu’elle enquête davantage, qu’elle fasse les bons liens… Mais elle était une adolescente plus qu’éveillée, maligne, active, brillante dès qu’il s’agit de surprendre.

    Assez proche elle s’arrêta et lui posa la question évidente. Le ton de sa voix devint sérieux, son sourire s’effaça.
    Il la regarda quelques secondes, le visage sévère. Un sourire apparût néanmoins sur son visage, un sourire amusé. Il leva sa main et la porta à ses cheveux, les frôlant doucement…


    « Ce masque ne vous sied guère. Vous êtes bien plus jolie quand vous souriez, Natalia. »

    A son tour, il marcha vers elle et, arrivé à sa hauteur, posa doucement sa main sur son épaule, l’invitant à le suivre. Il ne voulait pas lui raconter cette discussion, mais ne pouvait pas non plus avoir l’air de la fuir.

    « Oui… Quand je pense aux sourires de vos prédécesseurs… j’en ai des frissons. Alors que le vôtre toucherait mon cœur insensible. »

    Il ponctua sa phrase d’un rire, souriant légèrement à la comédienne qui le suivait déjà.

    Il ne l’attendait pas, dans sa marche, cherchant à ne pas devoir croiser son regard dès lors qu’il parlerait à l’avenir. Leur art était très lié l’un à l’autre, mais en résultaient deux personnes et deux mentalités fondamentalement différentes. Et si lui vivait la Tragédie, trouvait son inspiration dans les passions et les tourmentes, elle était une… experte pour jouer un rôle… Autrement dit, elle était la plus grande menteuse de tous les temps, détenant la maîtrise totale de cette activité. Il avait beau être plus âgé, expérimenté, puissant ou encore instruit qu’elle, lui mentir serait comme… tenter d’apprendre à un vieux singe comment faire la grimace.


    « Vous n’aimeriez pas savoir… C’est la partie pénible de ma tâche de porte-parole. Vous avez la chance de ne penser qu’à l’art et de faire absolument ce que vous voulez, car c’est bien ce que Thalie veut de vous. Ne vous embarrassez pas des affaires ennuyeuses qui m’incombent. »
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    Natalia n'aimait pas entendre parler de ses prédécesseurs... malheureusement pour la Comédienne, elle les connaissait mieux que Genesis lui-même et ce sans le moindre doute possible. La jeune adolescente les connaissait mieux que Thalie elle-même... Lors d'une mission à Sheerwood, elle vit les affreuses parodies de comédiens qu'étaient Joker et Jaky... et c'était pour elle un sujet affreusement sensible car le sourire de ses prédécesseurs, le nœud du problème de son art... Natalia se savait capable de faire ce sourire, elle en comprenait la signification. La blonde n'avait pas écouter un mot de ce que dit Genesis après cette phrase :

    « Oui… Quand je pense aux sourires de vos prédécesseurs… j’en ai des frissons. Alors que le vôtre toucherait mon cœur insensible. »

    Et il ponctua sa phrase d'un rire moqueur... J’exagère cependant... Natalia écoutait attentivement chaque mot du Tragédien... avec une attention toute particulière. Son regard était maintenant froid, distant et vide. Quand à son visage radieux... il arborait un sourire froid, distant et vide. Natalia glissa sur le sol très rapidement... contournant la corneille. C'était exagérément rapide, elle étalait clairement sa vitesse maximum devant ses yeux... C'était ridicule, elle ne savait pas se battre comme lui et cette avantage de rapidité ne pesait pas lourd...

    C'était ridicule, inutile et grotesque, mais ça l’énerverait. Définitivement, l'actrice pouvait le comprendre... mais définitivement, l'idée que Genesis la traite comme une enfant ne lui plaisait pas du tout. Bien malgré elle... La jeune Consul sentait toute son mépris pour la Comédie. C'était un art qu'il regardait de haut. Oh oui évidement... Genesis traitait la Comédienne comme une enfant, car il considérait son art frivole et sans danger... Il devrait savoir pourtant, à quel point la Comédie est une usine à psychopathe.

    En face de lui elle l'observait... Froide, distante et vide comme l'aurait été un simili sans émotion. Elle tapota la tête de son singe sans même le regarder... et il parti, comprenant bien qu'il n'avait pas envie de voir ce qui suivrait et que contrairement au Tragédien... il n'en avait nul besoin.


    « Le sourire de mes prédécesseurs te donne des frissons ? Moi il me fait horriblement peur et tu sais pourquoi... ? Tout simplement parce que contrairement à toi... moi je sais le faire. »

    Elle tourna sur elle-même, les deux bras déployés en long... Du cuir noir, parsemé ici et là de touches rouges sangs... Des boots qui montait jusqu'aux genoux, un corset scabreux qui laissait entrevoir une belle vue sur un décolleté plongeant de jeune fille. Un simple colle, sans rien pour le retenir et orné de trois bijoux rouges rappelant vaguement des crois chrétienne... Les cheveux aux couleurs de la tenue, noir cendré et rouge. Coiffé en frange avec deux couettes d'où pendaient moult tresses. Et enfin, un maquillage gothique avec la particularité d'avoir une petite larme sous le coin de l'œil, rappelant fortement du sang séché et essuyé... Natalia était passé de la jeune fille mignonne... a une petite pétasse vulgaire et délurée... Son visage arborait un sourire qui bien que différent... était de la même nature que ceux de ses prédécesseurs...

    On y lisait de la cruauté, voir du sadisme... Un sourire amusé par tout ce qu'impliquait le fait de porter ce costume. Ce n'était pas vraiment elle... ce n'était qu'un rôle, qu'un jeu d'acteur... mais n'est-ce pas le but d'un acteur de se fondre dans son personnage ?


    « Mes doux rêves sont hantés par ce que tu peux voir... La corneille. Chaque nuit je me réveille, effrayée, me demandant où je suis... Thalie m'impose des cauchemars où je me vois, aux cotés de mes prédécesseurs, avec leurs sourires... Pour me mettre en garde. Je joue à chaque instant le rôle de la Comédienne. On attend de moi que je répande joie et bonne humeurs... Peu importe les circonstances, peu importe qui j'ai en face. Au point de me demander si je dois allez dans cette Cathédrale essayer de faire rire des malades et leurs proches traumatisés par un bouffon... Au point où je cherche le moyen trouver un bon coté... même à l'attaque de ce bouffon. »

    Elle reprit son habit habituel, redevint sérieuse et naturelle. Elle exigeait de lui la vérité... Alors elle ne lui mentirait pas.

    « Même toi... Tu me demandes en sous-entendu de sourire, d'être joviale et légère alors que tu demandes quelques chose "de très grave" à l'Archidiacre. Tu répètes que chaque Consul, chaque art est sur un pied d'égalité... »

    Natalia ne jouait pas... et son visage transparaissait d'une colère sincère. Personne ne sait quand un acteur joue... Mais quand une Comédienne ne joue pas, ça se lit dans ses yeux.

    « Menteur, tu n'en penses rien.. Si chaque art était sur un pied d'égalité... Alors tu ne prétendrais pas savoir ce que Thalie veut vraiment de moi. Et donc... Tu es le Porte-Parole du Consulat... ou bien tu es mon frère Consul ? »

    Et elle conclu...

    « Ne me prends pas de haut. Ne prends pas mon art de haut. Et ne parles pas de mes prédécesseurs comme si tu les connaissais... Thalie elle-même ne les voit seulement comme des échecs... Thalie est cruelle et me jettera dès l'instant où je l'aurais lassé. »

    Même Thalie à cause de sa nature divine... ne pouvait comprendre ce que c'était... de ne pas avoir le droit d'être triste.
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    « Je voyais clair en eux ! »

    Il avait répondu violemment, avec colère… Le poing serré, les sourcils froncés, le regard glacial posé sur Natalia… Elle lui rendait ces yeux sévères, n’avait pas peur de lui, elle savait que malgré tout, elle n’avait rien à craindre.
    Lui n’essayait plus de cacher son émoi, ne voulait plus paraître rassurant, aimable… Il pensait à ces hommes, ces fous qui avaient hanté le Consulat, qui avaient souillé son sol de sang, qui avaient craché sur ce qui était beau, pur.

    Elle l’avait appelé « la corneille », ce surnom qu’il avait auprès de tous ces gens qui l’avaient détesté, méprisé, voir haï. Il avait accepté cette haine, s’en était fait le porteur fier, assumant le monstre qui était en lui, riant du regard des autres et finalement… lui-même une source de haine intarissable.


    « Il n’y a qu’une personne que j’évite dans cette vie, avec qui je ne supporte pas de converser, et c’est vous. J’ai beau vous aimer, Comédienne, comme Melpomène chérit Thalie, il n’est rien de plus désagréable que de croiser votre regard. Ce n’est pas du dédain que j’ai pour vous et votre passion, c’est un malaise. »

    Elle l’avait aussi qualifié de menteur, et bien là, il ne formula aucun mensonge. Il ne l’avait jamais haïe, l’avait au contraire aimée plus que ses successeurs, mais ils étaient liés. Le visage du Tragédien se décrispa mais il restait sévère, bien que plus calme. Il semblait réfléchir sincèrement, cherchant chacun de ses mots.

    « Votre joie, cette chance que vous avez de pouvoir vivre comme votre Muse, Thalie la Florissante… Je ne suis pas jaloux, seulement quand j’aperçois cette joie et cette insouciance qui vous guide… Quand je sens cette liberté qui vous est offerte. Et bien, oui je me vois… Je vois mon portrait qui vieillit, mon visage qui pourrit, mon âme qui se fane, ma conscience qui empeste. »

    Revinrent dans sa mémoire ces souvenirs récents, ces images de la comédienne dans cet habit sinistre, et ce sourire abominable. Il afficha une mine de profond dégoût à sa sœur consule…

    « Cette cruauté, cette vulgarité que vous singiez… Bon sang mais croyiez-vous m’impressionner ? !»

    Il se rapprocha, son regard était sombre et ce dégoût toujours présent. Elle était une comédienne, avait le don pour jouer un rôle. Son don à lui était de ne rien ignorer des horreurs qui étaient en lui.

    « La cruauté, les vices, le crime… Je suis le Tragédien, ma sœur… Vous ne pouvez rien m’apprendre sur ces choses-là. Mon avenir n’est que maladie, deuil, vengeance, colère. Je mourrai dans la disgrâce et mon âme damnée ne connaîtra jamais le moindre repos. »

    Il était proche mais ne la toucherait pas… Enfin elle se taisait et ne perçait plus son âme.

    Les cloches sonnèrent. Il la regardait toujours fixement tandis que le bourdon résonnait. De là chacun pouvait voir les tours, la magnifique cathédrale… tandis que les deux consuls étaient cachés du monde.

    Lorsqu’enfin la cloche se tut, il baissa un peu les yeux et acquiesça à une question inaudible posée par le regard lui-même de sa sœur.


    « Cette chose très grave que je lui ai demandée, c’est une complicité. Il va me permettre de réaliser de grandes actions, de servir le Consulat… Nous savons qui sont nos ennemis, Natalia… Nous allons mener une guerre. »
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    « Je vais te parler d'une fille... qui s'appelle Natalia. »

    La Comédienne changea une énième fois de costume, tournant sur elle-même, disparaissant sous un déluge de tissu et d'artifices grossiers. Genesis avait enlever son masque de Tragédien pour se révéler tel qu'il est vraiment. Un homme torturé et prisonnier de son destin. L'art est cruel et injuste.
    Alors... elle lui devait bien ça. Ce costume, personne ne l'a jamais vu et il se peut qu'à part le Tragédien, nul ne le voit jamais. Tout simplement... parce que pour la première fois elle n'avait absolument aucun costume et ne jouait aucun rôle. C'est une histoire de masque, mais ils sont tombés.

    Ce n'était plus la Comédienne et le Tragédien. C'était Genesis Rhapsodos et Natalia Farmer.

    Natalia apparu avec de longs cheveux blonds légèrement bouclés qui lui arrivaient jusqu'aux épaules. Quelques mèches roses fluorescentes donnaient à sa chevelure quelque chose de surnaturelle. Sa peau était lisse et jeune, ses yeux déjà bleus étaient teintés de far à paupière couleur des mers. Sa robe était noir et sobre. Peut-être était-ce dût à du maquillage ou peut-être à l’absence de celui-ci... mais on aurait dit qu'elle avait vingt ans. Elle n'était pas vulgaire, pas plus qu'elle était provocante. Son visage... avait quelque chose de très serein, on pourrait sans mal l'a croie anesthésié.


    « Elle voit la vie comme une fête et est toujours sur la liste des invités. Elle voit ton art comme une mode de passage, car après la pluie vient le beau temps... » Elle marqua une pause, singeant l'air dédaigneux que pouvait parfois avoir Genesis. « Et ça ne l'impressionne nullement ! »

    Elle fixait Genesis... un visage heureux mais ne trahissant pas la moindre émotion, son vraie visage est un masque de cire. C'est pour ça qu'elle ne sera pas gentille, ni douce avec lui... Natalia arrivait enfin au but de toute cette opération : Rappelez au Tragédien qu'elle n'est pas Général pour rien. Elle se mit à froncer les sourcils... mais ça ne lui donnait même pas l'air en colère. C'était indéchiffrable, ça n'avait pour seul but... de faire douter son interlocuteur. Elle poursuivit toujours en fixant obstinément le bonhomme en rouge... d'une voix presque chantante.

    « Elle n'a rien d'une sainte et n'est pas celle que tu crois ! »

    Natalia parlait d'elle à la troisième personne, jouait de son visage et de ses expressions... elle ne donnait aucune information claire et s'amusait de savoir comment il réagirait. Quoiqu'on en dise...

    « C'est une actrice ! »

    Il faut prêcher le faux pour avoir le vrai. Il faut alterner entre chaud et froid... surtout que Genesis l'avait incroyablement vexer.

    « Tu devrais garder à l'esprit que la vengeance c'est sa spécialité ! »

    Ça parait fou mais... il était incapable de lui faire le moindre mal et elle avait connaissance d'information top secrète. Lui dire qu'elle était assez grande pour savoir ce que c'est une guerre et à quoi ça sert ? Lui dire qu'à sa façon, elle peut l'aider... La preuve étant que si Natalia avait été une espionne ennemie... Si avec tout ça il l'a considère encore comme une gosse... !

    « As-tu encore l'impression de contrôler la situation ? Parce que moi, je ne pense pas non. »

    Elle pris la pose, ses mains sur ses hanches. Une mèche de cheveux cachait son œil gauche, mais l’œil droit brillant comme du saphir ne cessait de s'opposer à tout le rouge de Genesis. C'était... son plus beau profil. Tout ce qu'elle voulait, c'est qu'il l'a reconnaisse à sa juste valeur et s'il n'est pas prêt aujourd'hui... un jour elle ne lui laissera pas le choix. Sûre d'elle, elle lui offrit un petit sourire en coin moqueur, parce qu'elle sait tout ce que l'avenir réserve de bon.

    « Cette fille... te suivrait jusqu'en enfer et n'entends pas avoir besoin de ta permission ! »

    Elle prit quelques instants pour regarder le vide et réfléchir, le visage soudainement moins serein. Genesis ne cachait pas sa haine de Joker et Jaky... une haine qu'il n'éprouvait pas pour Natalia. Deux arts aussi différents et complémentaire ont forcément des choses à s'apprendre.

    « Utilises ton masque, fait moi vivre ce qu'est la Tragédie et en échange, un jour je te le promets... Avec mon masque je te ferais vivre la Comédie. »
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    Comme rien ne succède à l'Enfer, rien ne succède à la fin. Pas de solution de secours, d'aide salvatrice... Eurydice reste toujours cloîtrée dans les enfers. Et ainsi la Tragédie est une pluie sans fin, une pluie glaciale qui perce les manteaux, qui coule dans le dos et qui nous force à nous recroqueviller contre nous-mêmes dans le désespoir le plus absolu. Après cette pluie, nul beau temps.

    C'est ce que pensait Genesis, mais sans partager cette réponse avec Natalia. En l'écoutant, il arrivait petit à petit à se faire une raison.

    Malgré tout, il voyait en Natalia une excessive naïveté... Il ne doutait certes pas de la tristesse dans son coeur, car il ne doutait jamais de ces choses-là... mais il était évident pour lui qu'elle ne mesurait pas toute la portée de ses paroles, et qu'elle ne comprenait pas celles du Tragédien. Il n'avait jamais pensé qu'elle était une sainte ou un condensé de bonheur.
    Mais si le peuple la voyait ainsi, c'est tout ce qui l'importait. Dans l'avenir il tiendrait un rôle sans doute extrême, pour l'intérêt du Consulat, et comme il le disait souvent, nul ne pleurerait sa dépouille. Et ce sort funeste, il voulait être le seul à l'affronter, puisqu'il était certain que dans une situation ou dans une autre, sa vie serait une tragédie.

    Cependant elle disait vrai, il était un porte-parole et non leur supérieur... Son frère et non son chef. Et si elle avait la maturité pour le suivre dans les voies sinueuses du Consulat, il pouvait lui faire pleinement confiance.
    Elle avait fini de parler, et il l'avait écoutée jusqu'au bout, quelque peu désarçonnée par sa détermination. Il lui avait révélé l'objet de son entrevue avec l'archidiacre, lui avait parlé de cette guerre, mais elle voulait davantage, elle voulait une confiance et elle voulait l'aider.


    " C'est d'accord, Natalia. "

    Un soupir et un regard vers le sol. Jamais il n'aurait pensé faire ces quelques choses en la présence de la comédienne.

    " Notre quête, répandre les arts, nous interdit toutes demi-mesures, vous devez le savoir. On ne peut se contenter d'ouvrir un musée ou une école d'art dans les mondes dont le pouvoir nous rejette. La finalité de tout ce que nous faisons, c'est un univers entièrement inspiré par les Muses, par les arts.  "

    Il la regarda fardée dans ce costume qu'elle portait comme une seconde peau.

    " Mais on ne peut tout faire avec de belles actions et de nobles buts. Et... il est parfois capitale pour la survie du Consulat d'exécuter nos ennemis, de manipuler. Alors certains consuls et moi-même avons constitué une branche secrète au Consulat, une branche qui n'a rien d'artistique ou de noble. Quand un homme important nous pose problème, quand quelqu'un en sait trop, quand on doit faire disparaître des terroristes, des espions ou quoi que ce soit d'autre... En somme, dès qu'une action doit être accomplie et  qu'elle ne reflète pas directement le but du Consulat, c'est cette main noire qui le fait. "

    Il ne prononçait pas souvent ce nom mais l'avait fait devant Natalia, assez distinctement pour qu'il n'ait pas à le répéter.

    " Plus que nos actes, c'est notre réputation qui est importante... Voilà pourquoi ce n'est bien sûr pas officiel. "

    Il parlait... beaucoup. Mais au nom de son propre honneur, il ne voulait pas qu'elle se fasse une fausse idée de ce qu'il faisait.

    " Sachez néanmoins que... tout ce que je fais est entièrement voué à notre dessein final. Qu'importe les moyens pour réaliser le rêve des Muses, je sacrifierai tout pour la réussite du Consulat. "

    Voudrait-elle encore découvrir son masque après cela ?...
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    « Je te crois sans peine. » Répondit-elle, sèchement, livrant son accusation à demi-mot dans un élan de colère. La main noire ne la choquait pas... pas tant que d'avoir été flouée comme ça.

    Natalia ne le comprenait que trop bien à présent... elle avait fermé les yeux pour ne voir ni Genesis, ni cette branche sombre du Consulat. La jeune femme se sentait mal à l'aise. Personne ne lui demandait rien, mais de tout les consules, la Comédienne était surement la plus apte pour ce travail immoral mais... oui... nécessaire. S'enfuir est impossible et au-delà de ça, impensable. Aujourd'hui, elle a décliné l'autre option : faire comme si de rien n'était. Il y a bien quelque chose d'étrange, dans cette rencontre. Deux consuls aux antipodes, réunis au même endroit. La Comédienne ne faisait que se promener... alors que le Tragédien avait une lourde demande à faire. "La Corneille" a bien sûre céder, ne pouvant tenir l'interrogatoire. C'était le but, depuis le début d'énerver Genesis, de le faire sortir de ses gonds. Ça a marché mais à quel prix ? La blonde se sentait comme Pandore, ayant commis l'irréparable... jamais lui ou elle ne pourra revenir en arrière. Natalia resta de longues secondes, le regard perdu, le visage figé par le choc.


    « Je... peux comprendre que tout ça soit nécessaire. Pour être franche, je faisait semblant de croire que nous avions pattes blanches. Mais... » Elle hésita, ayant peur de le vexer, l'énerver ou pire, de le blesser. « Tu as été jusqu'à lui donner un... nom ? Enfin non... ne dis rien... laisses tomber. »

    Natalia passa une main sur son visage, c'était comme un songe dont elle ne parvenait pas à s'échapper et ça la rendait nerveuse. Genesis est Tragédie, il a le feu ardent de la passion et l'âme inflammable. C'est... une bouteille de gaz, la moindre étincelle peut provoquer la pire des explosion. Un homme dangereux pour quiconque est sur sa route, tel un incendie qui ravage tout sur son passage. Voilà ce qu'est Genesis... un homme de devoir, envers ses alliés et sa muse. Un héros, le Mydas des temps modernes, un synonyme de miraculeux ! Genesis est un acteur, étincelant sur scène, tenant le premier rôle ! Alors que dans les coulisses, son concurrent est pendu au rideau. Pourtant... Natalia croyait encore que jamais elle n'aurait à craindre de lui.

    Le Tragédien n'est juste pas en mesure d'imaginer une fin heureuse... elle pourrait le lui reprocher, mais ne le ferait pas. Ainsi est le Consulat, un groupe hétéroclite, unit par une même passion, un même but. Genesis ferait n'importe quoi pour le Consulat... et Natalia avait peur qu'emporté par son obsession, il finisse par nuire à son groupe et aux siens.

    En vérité, malgré tout cela... elle ne souhaitait qu'alléger son fardeau, ne serait-ce qu'une seconde. La jeune file posa une main sur son cœur, un regard plein de peine en direction de Genesis. La Comédienne ne peut alléger un fardeau dont elle ne sait rien. Et si c'était sa mission à elle après tout ? C'était ce dont avait besoin son groupe... plus que de la joie, des raisons d'être joyeux. Ça devait lui faire du bien de se confier... et secrètement, elle s'en voulait de l'avoir jugé.

    Il ne veut pas de sa pitié ou de son jugement, aussi surement qu'il ne voudrait pas l'impliquer là-dedans. Natalia a... un autre rôle à jouer.


    « Je n'espère pas comprendre la Tragédie... ça sera juste une façon de... faire quelques pas à tes côtés. »
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Le sourire et la grimace, réunis sur les planches de Paris dans une représentation privée loin des yeux du monde, mais sous le regard des utilisateurs du forum, une intrigue pleine de mystères, des envolées narratives emportant avec elles le coeur de son public, séquestré dans un mélange subtil de genres amenant l'observateur à réflechir au sens de chacune des phrases afin de le libérer de la tension ambiante, la rencontre du blanc et du noir au contraste saisissant et pourtant se mélangeant avec harmonie par l'application de part et d'autre d'un clair obscur discret mais pourtant effaçant les barrières entre les luminosités. Qui souri ? Qui pleure ? A vous de juger !

Il ne serait juste de mentionner cette performance sans en citer les principaux acteurs, Génésis Rhapsodos et Natalia Farmer, deux individus talentueux et reconnus en tant que tel.

Et pourtant, peut être à cause de la mise en scène, la Comédienne semble peiner dans son script, de nombreuses petites fautes et hésitations ponctuant son jeu par petites pointes. Loin de passer inaperçu, cela malheureusement déteint sur l'ensemble du résultat, donnant une impression mitigée. Morceaux choisis, rien que dans le début de l'oeuvre, là où se remarque le plus ces approximations :
"à moitié endormie se baladait à moitié endormie de beau matin, elle promenait son singe !"
"c'est promenade est aussi pour elle"
"Ça peut paraître ridicule, mais vu depuis sa taille, ils n'en sont pas assez effrayant, surtout vu de sa hauteur."
A celà s'ajoute une incohérence scénaristique mineure liée au personnage, spécifiquement lié à une allusion à Pandore. Au début, le personnage n'a plus la moindre idée de la résolution de cette histoire et cependant, en fin de scène, voilà qu'elle fait référence à l'effet de l'ouverture de la boite en question et des effets néfastes que cela implique. Petite incohérence, donc, mais au final uniquement en toile de fond, une faute de raccord bénigne. Pour finir, l'on pourrait trouver le jeu parfois confus par endroit, sans pour autant en être maladroit. Le sourire de la comédie est forcé par moment et cela est bien dommage, mais jamais le visage derrière le masque ne se montra vraiment, caché sous le voile du faux semblant.

En comparaison, le Tragédien fit de la scène la sienne, imposant sa tourmente intérieure dans chacun de ses mots et de ses gestes avec un professionnalisme sans précédent, transpirant d'une séduction ténébreuse envers le public captivé. Loin des combats du colisée de l'Olympe, dernière fois où l'humble critique que je suis puis observer l'homme en rouge, la nuance dans les détails se montre plus facilement, ouvrant une subtilité plus en accord avec les manigances que les affrontements. L'homme au corps beau était une nuée en apparence tant il occupait l'espace par son immobilisme poignant de puissance. Pas un seul faux mouvement, pas un geste déplacé, sa présence faisant l'ensemble du travail, amenant l'énergie à lui sans rien avoir à faire d'autre que d'être lui même. Ou l'est-il seulement ? Là ou Natalia joue de son masque, Génésis se fond avec lui, différence de jeu et de style où chacun à ses préférences.

Au final, si cette représentation n'apporte qu'assez peu d'action, elle sert à faire croître la volonté de découvrir les secrets derrière la beauté des arts, révéler la technique brute et sans fioritures derrière cet éclat d'apparat animé par le Consulat. Les masques tomberont ils bientôt, ou d'autres noirs secrets se révèleront encore avant ? Le mystère restant entier, nous vous invitons à ne manquer sous aucun prétexte le prochain acte !

Scène Très facile
Natalia
5 Xp
50 Munnies
1 Symbiose (pour Mardi Gras et Bobo)

Génésis
6 Xp (+1 pour l'application et l'impact futur de ce RP)
50 Munnies
1 Dextérité (Pour le jeu d'acteur)
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