Le Soleil se couchait sur le Château Disney, cédant sa place a la lune. J'étais assis sur le balcon donnant sur le jardin attendant qu'il fasse suffisamment sombre. Les lumières s'éteignaient peu a peu, le Château s'endormait, mais moi, non. Ma tâche était on en peut plus simple, mais elle était risquée. Je remontais dans la couloir non sans avoir pris le soin de m'assurer qu'il n'y avait personne pour me voir.

    Je marchais, lentement dans les couloirs du Château veillant a ne pas faire de bruit. Je restais attentif aux moindres bruits, aux moindres mouvements... Si jamais quelqu'un sortait brusquement de son appartement et qu'il me voyait... C'était foutu.

    Je continuais donc, observant chaque recoin, n'ayant pas la moindre idée de ce que je pourrais faire. Ça devait juste accuser le Consulat ou les Mercenaires, j'avais bien une petite idée pour les mercenaires, enfin...

    D'un des appartements provenait une forte lumière. La personne qui habitait ici devait être encore debout... Il me fallait redoubler de prudence. Et justement, j'avais continué d'avancer, la porte était a quelques dizaines de mètres de moi, et j'entendis la clenche tourner. La personne allait sortir ! Je me cachais vite dans l'ombre pour ne pas qu'elle me repère.


    Roxas ? C'est toi ? Chuchota t-elle. Que fais tu dehors a une heure si tardive ?

    Je pourrais vous poser la même question...

    Merde, j'étais repéré... Le problème, c'était que si maintenant j'allais faire quoi que ce soit... Il pourrait dire qu'il m'avait vu cette nuit là. Quel enfoiré !

    Je m'en allais dans le jardin, je fais ça tout les soirs. Je ne te vois jamais d'habitude. Il y a un problème ?

    Non, non. Je réfléchissais. Puis-je vous accompagner ?

    Oui, bien sûr !

    Il me sourit et commença sa route. Seulement, dès qu'il m'eut tourné le dos, je me rapprochais de lui et posais ma main sur sa bouche.

    Vous m'excuserez, dites vous que c'est pour la bonne cause...

    J'appuyais sur sa gorge et il tomba inconscient. Je n'avais plus qu'à l'emmener, devant les cachots. Heureusement, les gardes ne patrouillaient pas dans cette partie du château. Je pus me rendre donc assez facilement au cachot. Le nouveau problème, là, c'était les deux gardes en faction qui gardaient l'entrée des cachots...

    Je reculais un peu pour réfléchir. Fallait que je les fasse bouger... Oui, pas le choix. Je posais le corps du mec dans un endroit sur, et repartis assez vite dans le jardin du château qui n'était pas si loin que ça. Là, je piégeais les portes du hangar avec un sort de feu. Quiconque toucherait ces portes déclencherait une véritable explosion a réveiller tout le château. C'est sur que niveau discrétion c'est pas le top, mais j'avais trouvé que ça. Je repartis dans les couloirs, et lorsque je retrouvais mon ami endormi, j'invoquai un simili.


    Tu vas aller dans le jardin, et tu vas foncer dans la porte du hangar, j'ai besoin d'une diversion.

    Il s'éxécuta, et moi je n'avais plus qu'à attendre. Au bout de quelques minutes, une explosion plus forte que je n'avais pu l'imaginer retentit. Les deux gardes se regardèrent et partirent immédiatement voir ce qu'il s'était passé. Dissimulé dans l'ombre, ils passèrent devant moi sans même me voir, me laissant libre accès aux cachots.

    Je m'approchais d'eux, donc, ouvris la porte mais un autre garde se trouvant dans les cachots venait vers moi. Il fallait que je réfléchisse, et vite, alors, je me suis caché, et quand il est passé, je l'ai assommé, lui aussi. J'avais deux mecs sur les bras maintenant. Fallait bien que je m'en débarasse d'un, donc j'ai ouvert u porail vers la Fin des Mondes, et j'y ai balancé le civil. Dans le meilleur des cas ils croiront a un otage, dans le pire, ils ne s'en rendront pas compte.

    Je fis sauter la porte des cachots a l'aide d'un sort de feu et commençais a cramer tout ce qu'il y avait dans le périmètre. Je devais faire vite car je faisais un boucan pas possible. Là j'ai posé le garde au sol avant de le ruer de coups enflammés. Je pris ensuite l'arme de service du garde puis je m'entaillais le bras avec, laissant un peu de sang sur la scène du crime. Je revenais alors sur mes pas, en prenant garde de ne pas rencontrer de patrouilles, les traces de sang retraçant le parcours de Natsu.

    Natsu avait donc retenté d'aller secourir l'autre taré au cachot, mais il s'est fait stopper par un garde. Ouais, faudra penser a le récompenser pour bravoure... ouais c'est la moindre des choses. Je me frottais les manches pour me dépoussiérer. Fallait peut-être que j'aille me coucher moi maintenant... puis que je fasse le mec qui comprend pas ce qu'il se passe aussi.