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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Léo Singa y était enfin... La Cité du Crépuscule lui semble bien loin maintenant. Autrefois, il avait une petite vie simple et tranquille. En oubliant le crépuscule quasi-éternel dans lequel baignait ce monde, c'était un monde ordinaire et limité. A vrai dire, les autres mondes ont toujours plus tenu des lointaines terres mystérieuses et inexplorés, rares étaient ceux a vraiment imaginé quitté leur monde natale. La Coalition... son arrivé subite et brutale a bien évidement encouragé tout le monde à fuir mais de peur que le monde se dépeuple, on ne partait pas comme on voulait. Ça pouvait être dangereux d'essayer. Léo a vu l'arrivé de ce groupe comme un signe, comme un appel pour explorer le vaste univers ! Venator, son maitre n'a pas voulu, le jugeant beaucoup trop faible pour survivre seul et ne serait-ce qu'arrivé à quitter ce monde... Puis Coca l'a motivé comme jamais et grâce à elle, il a pris de l'assurance, il a pu partir écrire sa légende ! Le futur est incertain mais peu importe de quoi il sera fait... Il commence ici.

    Deux gardes porcins montaient la garde, chacun de son coté de l'immense porte du Château Disney. Ils posèrent un regard sévère sur Léo dès son arrivé. Lui les mains dans les poches de son blouson, n'avait pas tellement d'allure et ne payait vraiment pas de mine... mais ses yeux brillaient comme deux étoiles. Avec sa démarche détendue il approcha des deux gardes toujours aussi sévère, sans être agressif pourtant. Léo s'adressa à eux sans détour.

    « Hey, salut les gars ! C'est où pour s'engager ? »

    Les deux gardes l'observèrent de longues secondes, avant de s'échanger un regard un peu gêné. Le jeu avait annoncé ça comme ça, on aurait dit qu'il achetait du pain. Après une mûre réflexion ils le laissèrent entrer. Un des gardes l'accompagna jusque dans l'enceinte.

    « Restes ici, je vais voir ce que je peux faire pour toi. »
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    Et les gardes de l'entrée en référaient à leur supérieur, qui en référait à son supérieur, qui en référait à Cissneï, qui avait évidemment toujours quelque chose à faire. Mais en réalité, ce ne fut pas un garde qui l'avertit d'un nouveau venu, ni même elle qui l'apprit d'elle même. Souvent elle se sentait comme la dernière avertie dans le palais, après les balais, comme ce fut le cas pendant l’inondation d'il y avait maintenant trois jours et qui avait pratiquement failli atteindre son bureau. Elle l'apprit une fois que les balais étaient justement en train de régler le problème. Et comme un balai ne parle pas, elle avait du aller voir un clampin, lui demander ce qu'il se passait "Mais j'en sais rien ! Oh, bonjour Boss !" fois trois avant de trouver quelqu'un qui lui avait allusivement parlé d'une conduite d'eau qui avait lâché en pleine nuit à cause du gel. Oh. Bien, la voilà qu'elle était désormais rassurée.

    Il faisait vraiment froid à vrai dire ces derniers temps, tous les matins, si ce n'était pas sous une légère chape de neige que se réveillait le château, et bien c'était sous un centimètre, au pire, de givre. Et allez voir ce que faisait le givre dans les cloitres et la coeur. Les arbustes ne ressemblaient plus à rien. Même si c'état joli, tout ce blanc, Cissneï elle même s'était permise de croire que le temps commençait à aller en s'adoucissant. Les soirées ayant beau être douces, elle ne lâchait pas ce pull en laine qu'elle avait acheté il y avait peu de temps. Blanc, simple, doux, pas professionnel pour deux ronds, ce jour là, trois bouquins dans les mains, elle croisa les gardes en portant justement ce pull par dessus son habituelle chemise blanche.

    " Est-ce que ça ne vous dérangerait pas de me dire ce que vous faites ? "

    Elle avait dit cela d'un ton légèrement surpris, depuis le couloir qui donnait sur la cour. Ces gardes la menèrent à un gamin qui attendait justement dans la cour. (Non bien sur ils ne pouvaient pas simplement lui dire qu'il était là, il leur fallait la faire sortir et affronter le froid.) Plus très jeune pour être qualifié de gamin, mais son air lui donnait d'emblée l'envie de l'appeler "gamin", et ainsi, faute de qualificatif, ce serait désormais le gamin.

    " Bein justement m'dame on allait chercher un supérieur parce que le gamin là il veut s'engager. Il a pas dit où, rien de précis, il veut seulement s'engager. "


    Surprise, la Boss reporta son attention sur le gamin (si justement nommé selon elle !). Elle le détailla, il ne lui paraissait pas bien méchant.

    " C'est vrai ce qu'ils racontent ? "
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    Ce... ce n'était pas supposé m'arriver...

    Léo Singa admirait et c'était bien tout ce qu'il était capable de faire. Elle était... incroyablement douce malgré son air légèrement agacé. Et ses cheveux couleurs couchants... Ses yeux de la même teinte, quoiqu'un peu plus sombre... Elle portait un pull de laine blanche, comme si de la neige elle s'était faite un manteau. Sa question semblait au jeune homme plutôt secondaire, ses préoccupations avaient changés... Mais le ton de sa voix lui donnait l'impression qu'il l'a gênait, qu'elle avait tellement mieux à faire que s'occuper de lui. Son cœur battait à toute allure, avec une effroyable régularité, une impressionnante intensité. Il ne pensait plus qu'à ça, ca accaparait son attention et sa réflexion. Il n'y avait pas fait attention mais... Le château était blanc et bleu clair, une froide et douce beauté. Ses cheveux couleurs couchant... lui rappelait son monde et tout ce pour quoi il a décidé de se battre. Ça remplissait son cœur d'espoir et de rêve, sa chevelure lui évoquait la chimère de son monde natale enfin libre... et la conviction que ca pourrait arriver. Dans ce tableau enneigé, c'était tout à fait impossible de rater ses longs cheveux de soies cuivrés.

    Cette question et le ton sur lequel elle était posée... avait fait l'effet d'une bombe, tout passait au ralenti et lui plus que tout. Il avait perdu toute notion du temps... Chaque seconde semblait durer une heure... Et ca faisait quinze heure, la question n'avait toujours pas de réponse. Il se devait de... bouger vite, de frapper fort, de faire dans l'éclat ! Il ne peut juste pas laisser passer ce moment...

    « Yep. » dit-il simplement avec un sourire enjouée, cherchant non pas des mots... mais les mots. « Je viens de la Cité du Crépuscule, je m'en suis enfui... »

    Surement voulait-elle savoir pourquoi... mais lui-même n'en était pas sûre. Le temps le tourmentait. Alors que tout paraissait d'une éternelle quiétude en ce lieux, tout était passer si vite... Léo réprimait son envie de chanter, danser et se battre... Lui qui se sentait en cet instant comme sur des montagnes russes, il devait agir comme l'on agit lors d'une promenade sur un sentier paisible. Mais merde... Tout ça lui faisait l'effet d'une course... et sans avoir rien fait, Léo avait l'impression d'avoir déjà gagné la première place !

    Peut-être... Qu'il n'a pas vraiment besoin de raison pour tout ça.

    « On m'a toujours décrit la Lumière comme le groupe des combattants du bien. Alors pourquoi je veux vous rejoindre... J'ai vraiment besoin d'une raison ? Je veux juste changer le monde ! »

    ... Tout est dit.

    « Alors ? Je dois passer un test, remplir des papiers, faire un serment ou un truc du genre ? »
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    La surprise laissa place au simple étonnement, qui lui même eut tôt fait de se changer en un soupir attristé. Combien de fois recevrait-elle de pauvres que la guerre était définitivement là et que la Lumière était ce phare dans l'obscur que recherchaient des hères perdus et solitaires dans les ténèbres ?

    « On m'a toujours décrit la Lumière comme le groupe des combattants du bien. Alors pourquoi je veux vous rejoindre... J'ai vraiment besoin d'une raison ? Je veux juste changer le monde ! »

    Elle sourit, elle qui s'était attendue à des explications, quelque chose de plus... Elle ne savait pas, mais des explications, et pas une raison ainsi plaquée. Le groupe des combattants du bien, la Lumière. A sa direction, elle se sentit soudainement plus fière qu'avant. Ce qu'elle avait osé pensé, s'était-elle dit, était désormais prouvé. Elle avait réussi à garder la Lumière dans un été tel que Mukuro l'avait gardée, après Yen Sid, après cet Alexander qu'elle n'avait connu que de mémoires des autres. Telle celle que le Commandant Primus cherchait à défendre. C'était une grande fierté que de recevoir à sa porte un jeune homme qui cherchait à se battre pour la Lumière, étant celle qui dirigeait cette même Lumière.

    « Alors ? Je dois passer un test, remplir des papiers, faire un serment ou un truc du genre ? »

    " Ton unique serment sera celui de toujours te battre pour la Lumière. "

    La jeune femme fit signe aux gardes de partir, ce qu'ils firent.

    " J'ai vu la Cité du crépuscule, si on peut encore l'appeler ainsi." poursuivit-elle. " Je sais ce dont nos ennemis sont capables et je comprends la raison de ta venue ici, d'ailleurs je te mentirais si je te disais qu'on refusait de l'aide, ici. Chaque combattant a sa place, chaque personne peut donner une pierre pour construire l'édifice. "

    Elle manquait de mots, d'explications, comme jamais. Étrangement elle avait toujours brillé pour ce qui était discours; proximité des pontes de la Shin-Ra fut un temps ?

    " Evidemment, si tu veut construire l'édifice, il va de soi que tu peut aussi balancer la pierre sur la premier coalisé que tu vois. "
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    " Évidemment, si tu veut construire l'édifice, il va de soi que tu peut aussi balancer la pierre sur la premier coalisé que tu vois. "

    Elle n'avait tout simplement... aucunement besoin de lui dire ça. Léo trouvait ça presque choquant qu'elle prenne la peine de le dire. Évidemment que c'est une évidence des plus évidentes. On peut critiquer le Consulat... ce qui se fait assez à la Cité du Crépuscule d'ailleurs, où les arts ne font depuis longtemps plus rien pour personne. La Shinrah aussi n'est pas exempte de défaut. Le Sanctum a de belles valeurs, mais bon, ça ne reste qu'une religion... Les mercenaires sont critiquables au possible, mais au fond, ils ne sont que des armes, pas plus en tord que leurs clients... Que ce soit le Consulat qui ouvre l'esprit, la Shinrah qui permet le voyage, le Sanctum qui fait office d'opium du peuple, les mercenaires qui vendent des services et la lumière qui combat le mal... La Coalition est le seul groupe qui prend sans rien donner en échange, des pillards de la pire espèce, égoïstes et immoraux... Léo grinçait des dents, bien malgré lui. Il ne jettera pas la pierre au premier Coalisé qu'il voit, il l'a lui fera bouffer. Il enlèvera les lacets de ses baskets et l'étranglera avec, jusqu'à ce que son visage devienne bleu. Léo serait violent et cruel avec ce Coalisé qu'il croisera... Sans pitié aucun pour des connards de ce genre... Peut-on lui en vouloir ? Bien sûr que non, tout le monde pense la même chose. Peu importe s'il n'est pas assez fort... il survivra, quitte à fuir. Tuer un membre de la Coalition... est sur la liste de chose à faire avant de mourir. Il les hait. D'ailleurs... dans une dimension parallèle où ce groupe n'aurait pas pris possession de son monde, Léo ne serait jamais allé à la lumière et n'aurait surement pas quitté son foyer. Et il n'aurait pas rencontrer cette belle inconnue...

    Ça, ça aurait été dommage ! Sa soif de vengeance, toute cette colère juste, cette révolte il ne voulait pas la lui imposer. Ça n'a rien d'agréable, ça vous bouffe de l'intérieur à tel point qu'il peut sentir ses boyaux se tordent dès qu'il y pense. C'est quelque chose d'impossible à oublier ou à ignorer, il ne s'imagine pas vivre paisiblement tant qu'ils existeront... Leur simple présence, quelque part dans le vaste univers est une idée qui le répugne. Mais soit ! Elle ne verra pas ses poings serrés au fond des poches de son blouson, pas plus qu'elle n'entendra ses dents en train de grincer derrière son sourire fier !

    « Évidement ! » dit-il avec ardeur !

    La vérité que sa soif de vengeance... La rouquine s'en fout et n'en sera pas atteint, c'est le genre de chose qu'on ne peut comprendre qu'en en étant victime. C'est juste qu'elle était très belle, tout autant qu'elle était mignonne... Un petit charme certain de rousse frèle et à la fois semblant si forte. Et le jeune homme se l'imaginait dans les cieux... Trébucher sur un nuage et atterrir ici bas. Pourquoi parler de choses qui fâchent ?

    « Je suis prêt pour toute les missions ! Je peux couper du bois, me battre avec un ours, faire le gouteur et même remplacer des tuiles ! » dit-il fier, alors que des flocons commençaient à perler son visage. Il faisait froid... Mais en la voyant il avait chaud ! « Y a des trucs à savoir ? Les personnes importantes, le fonctionnement, tout ça ? »

    Hey mais putain... il lui laissa même pas le temps de répondre !

    « Ah merde je suis vraiment malpoli ! Je m’appelle Léo et toi, tu t’appelles ? »
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    « Et tu m'annonces ce que tu comptes faire, tu te présentes sans même savoir à qui tu parles ? »

    Elle ne pouvait pas s'arrêter de sourire, en fait, que pouvait-elle faire d'autre ? L'exacte question pouvait probablement être "que pouvait-il lui faire" ? Il n'avait pas l'air bien méchant, ni très âgé (l'appelation "gamin" était-elle justifiée ? Boh, tant pis, il était déjà catalogué.) Maladroit, hésitant, décidément il les accumulait. Mais pour ne pas se répéter (ou si en fin de compte), il avait l'air sincère, plus que sincère. La Lumière comptait nombre de personnes maladroites et, pour ne citer personne, elles n'avaient jamais créé de problèmes au delà de murs écroulés, de tapis brûlé.

    «  Mettons que je sois un agent infiltré de la Coalition Noire, qu'est-ce que tu ferais ? Nous ne sommes pas reliés par un serment, en tous cas rien qui ne nous force à rester, c'est pour cela que les défections peuvent arriver. Un allié peut passer à l'ennemi. Seule notre foi en la Lumière peut nous obliger à rester ici et elle est différente pour chacun. »

    Ce qu'elle disait était à a fois vrai et à la fois faux. Les serments et les dossiers étaient patiemment en train d'attendre dans une des piles du bureau de la boss -celui avec la post-it rose, et les membres y renseignaient leurs noms et leur grade leur était donné, tout un tas de formulaires se faisaient ainsi leur place. Histoire de savoir qui passait, qui partait, ce genre de choses. Au moins elle s'y retrouvait le plus possible. Il y avait beaucoup de dossiers et, parmi eu se tenait une petite pile discrète, celle des déserteurs.

    «  Tu sais, les serments en définitive, ce ne sont que des paroles ou des bouts de papier, quand on prend un peu de recul. Faciles à briser. »

    Elle croisa les bras, d'autant geste rhétorique que purement naturel. Pour reprendre ses propres mots de ce matin même, il caillait à en jeter tous les nuisibles dehors. Elle finissait à ce moment là de lire un rapport de Roxas, puis prenait les écrits de Nikoleis, cette idée n'était.. qu'accidentelle. Fortuite. Sans incidence sur le cours des choses, pour résumer.

    « Mon nom est Cissneï, et pour le moment je dirige la Lumière. Non pas que je n'aie de prétentions, j'essaie juste d'y mettre de l'ordre autant que je puisse. Si je puis te donner des conseils ce serait... euh, voyons voir. Ne manque de respect à personne, reste à ta place et ça ennuierait beaucoup de monde que tu fasses du bruit une fois que la nuit est tombée. »

    Peut-être qu'à la différence de tout le monde, il l'écouterait ?

    « Allez, viens, il y a des courants d'air ici. » conclut-elle en souriant légèrement et en se dirigeant vers le couloir qui menait à son bureau.
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    Léo suivait la charmante Cissneï à travers les couloirs blancs du Château... C'était tout simplement magnifique, on se serait cru dans les cieux... Toute la terre du juste souverain était couverte de neige blanche. La demeure du Roi Mickey n'en brillait pas moins de toute sa splendeur ivoire. L'astre solaire avait percé de ses rayons les nuages gris clair du ciel... Ses rayons se reflétaient sur le blanc du Q.G de la lumière. Une cité blanche et pure posé sur de la neige d'une telle clarté, d'une telle douceur... Qu'on l'aurait juré flottante sur des nuages. Et c'est un ange qui lui faisait visiter...
    Après avoir passé des années dans le noir complet et obscur de feu la Cité du Crépuscule... Voici Léo sur la terre la plus gorgée de lumière qui soit.

    Les Ténèbres sont obscurs, froids et intraitable... L'ombre vous pousse à la méfiance, à la peur. Qui sait les monstres qui y rodent pour vous dévorer... et les forces noirs désirant vous posséder. En ce lieu c'était tout à fait différent... La Lumière était chaude et douce, semblable à la présence d'une amie réconfortante. Cette clarté... donnait à chacun ici l'allure d'un héros capable de l'impossible.

    Son regard se perdait dans le décor... Les tapis de soie rouge à l’effigie du monarque souris vous plongeait dans un monde de confort, comme si jamais l'argent ne manquais. Les armures luisantes faisait disparaître les gardes, comme s'il s'agissait uniquement d'armure mystique, uniquement préoccupé par le bien commun. L'air frais, le ciel et ce soleil scintillait. Et les oiseaux chantant malgré le froid.

    Léo en avait la certitude... cette endroit était spéciale, comme épargner par les fléaux du mondes... Il suivait Cissneï mais ne pouvait plus détacher les yeux du ciel. Il pensait à tout les gens comme lui... Qui vivent leurs rêves, qui essayent.

    Cissneï ouvrait la porte de son bureau alors que bleusaille jetait un dernier coup d’œil... D'une voix heureuse et sereine, il dit pour lui-même.

    « Je suis là... ou je devrais être. »

    Il entra dans son bureau, jetant un œil aux alentours, sans vraiment regarder... Il ne vit qu'une masse de papier blanc, mais un blanc bien différent. Un blanc qui rappelait... le néant, tâché de noirs écritures, semblables à des ronces. Le gouffre enlisant de la paperasse... Léo comprenait, sans organisation un groupe ne peut espérer tenir debout. Aussi rebutant que se puisse être... c'est peut-être la clef de La Lumière, ce bastion d'Héroïsme qui n'est jamais tombé. Ça lui faisait assez peur... il ne supporterait pas de recevoir des rapports, des réclamations, des formulaires et tout cette merde bureaucratique. Lui voulait être sur le terrain, agir de manière concrète... et avoir quelqu'un pour donner les grandes lignes. Léo regardait Cissneï... elle avait l'air seule. Ses épaules pourtant frêles, devaient porter le poids des espoirs de millions de personne...

    Comme une colombe perdu, qui vole vers l'horizon malgré ses ailes graciles épuisés. Le bureau comparé à la clarté de l'extérieur... semblait plus que sombres. Le contraste saisissant ... eut l'effet d'un electro-choc sur Léo. Comme s'il s'était réveillé... et avait retrouvé sa rage de lion.

    Reportant son regard vers la fenêtre... « Cette endroit est si paisible, rassurant et lumineux... Comme si on était à l'abri de tout ici. » puis sur Cissneï « C'est trop beau pour être vrai. »

    Léo s'approcha de la boss, tête haute, fier comme une nouvelle recrue ambitieuse. Prêt à batailler. Sa stature droite le faisait paraître plus grand, plus digne... mais ça restait une nouvelle recrue. Son regard plongea dans celui de Cissneï, dur comme l'acier.

    « Je ne vais pas y allez par quatre chemins. Ça fait seulement quelques jours que j'ai quitté mon monde... j'y ai vécu toute ma vie. Avant et après l'arrivée de la Coalition... Je connais ce monde comme ma poche, les habitants, certaines dirigeants, comment la ville fonctionne... La Coalition tombera, ou bien je mourrais en essayant.»

    Il baissa ses yeux vers la gauche, l'espace d'un instant...

    « J'ai besoin de pouvoir vous faire confiance, Boss. Dites-moi sincèrement où en est la lumière. Et... Où vous en êtes vous, si ce n'est pas indiscret. »
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    Elle faisait quelques pas dans son bureau, lors de chaque visite il semblait devenir une façade d'elle, de son esprit, plus qu'un lieu de travail. Il semblait refléter ce qui se passait dans son crane et non ce qu'elle y faisait où.. Peut importait, elle trouvait cela désagréable et peu opportun pour la situation actuelle. Ce bureau lui faisait mauvaise presse, à elle, usuellement vêtue de noir, même si aujourd'hui son pull blanc semblait corroborer avec cette scène. Tout était compliqué, dans son esprit grippé par le gel ; ce qui était, ce qui paraissait. Elle avait juré ne plus s'en préoccuper lorsqu'elle avait quitté la Shin-Ra. Là bas elle n'avait été qu'un outil, mais un outil avec un esprit, et elle s'était essayé de nombreuses fois à cerner ce qui se disait derrière les lèvres, les battements de cils, les serrages de mains et les tics e ses supérieurs et des employés de la compagnie. Elle avait arrêté cela en arrivant à la Lumière, car c'était ce qui devait être ; tout le monde devait avoir confiance, et au delà de la confiance, ils des devaient d'avoir foi.

    Mais qu'était la foi ? Oh cela. C'était bien quelque chose que son esprit métallique ne pouvait comprendre. Elle était méfiante, mais pas au point d'en devenir paranoïaque. Disons, qu'elle se méfiait dans la pure mesure de se garder en vie car elle le savait depuis trop longtemps, le monde n'était pas quelque chose de rose ni de rempli de rhubarbes fleuries et sucrées... Le monde était réel, et pour elle la foi était.. irréelle, tout simplement. Partant du principe que chaque chose, pour être là, avait un pendant. « Pour chaque chose reçue, il fallait en abandonner une autre de même valeur », disait l'adage. Cela lui prenait des nuits, pour trouver quelque chose qui brisait cette règle ; l'exception qui la confirmait.

    « C'est trop beau pour être vrai. »

    Elle laissa Léo continuer, sur ce qu'il avait à dire et voulait. Car évidemment, il venait ici les mains vides mais son esprit, lui, était rempli à ras bord d'idées bien arrêtées et de volonté débordante. Ce n'était pas surprenant, il état jeune, il venait des tréfonds des ténèbres. Cissneï avait déjà été à la Cité du Crépuscule, devenue la demeure des songes noirs et de la magie démoniaque d'Ariez. Cette monarque autoproclamée qui ne semait que noir et mort sur son passage. Le pauvre... Elle n'y avait été que peu de fois, décidément, mais chaque fois c'était soldée par un fin horrible. Elle se souvenait de la fuite, de l'échec dans les yeux de Riku, et puis de la mort de son allié, la seconde fois... Elle ne concevait pas que l'on puisse y vivre et gardé sa santé mentale ; aussi, elle ne savait que faire lorsque Léo lui posa cette question. Ou plutôt, statua son affirmation et son envie d'en savoir plus sur elle.

    « J'ai besoin de pouvoir vous faire confiance, Boss. Dites-moi sincèrement où en est la lumière. Et... Où vous en êtes vous, si ce n'est pas indiscret. » avait-il dit.

    Elle soupira, non d'ennui, non d'autre chose. Elle ne savait pas quoi répondre. D'un côté, il y avait cette loi d'équilibre. Il voulait avoir foi en elle comme elle se devait d'avoir foi en lui, comme en toutes les recrues de la Lumière, tel Roxas, tel Nikoleis. Des gens dont elle connaissait la valeur, avec qui elle pouvait se battre, à qui elle pouvait donner des ordres sans qu'ils défailles, mais qui en contrepartie, devait tout savoir d'elle. Et c'était un hic, que devait-elle dire.

    « On avance. » statua-t-elle. C'était simple, mais significatif. « J'ai reçu un excellent rapport, très récemment, et avec l'aide de quelques membres je vais pouvoir.. mettre quelques choses en route, des choses qui n'ont qui trop tardé. »

    Ce n'était pas avant-gardiste, ni terrifiant à l'entendre ; si ce Léo était un espion, il n'avait que peu à se mettre sous la dent.

    « Quant à moi, je ne vois pas ce que tu veux sous-entendre, je pourrais simplement dire que j'ai trop attendu pour prendre vraiment les choses en main. Je sais ce qu'il faut faire et, étant responsable, je le ferais. »

    Elle s'était retournée vers Léo, disant cela. Un légère ombre passa néanmoins sur son sourire alors qu'elle conclut sa phrase. Son visage était redevenu sérieux.

    « J'ai toujours eu du mal à faire confiance. Alors si tu as envie de travailler, de faire ce que tu peut pour la Lumière, alors soit. Mais ce sera donnant-donnant ; je te fais confiance, et disons que ma confiance se mérite. Je ne te menace pas, mais sache que dès que nous sommes passés en guerre, chaque membre de la Lumière s'en engagé à se battre pour sa cause. Je viens de te parler de plans confidentiels, même si j'aurais adoré te dire que la possibilité de te retourner était envisageable, elle ne l'est plus, est-ce bien clair ?» 
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    Léo et Cissneï était l'un face à l'autre, à portée de mains. L'Ange du réconfort tendit avec une grâce toute particulière son bras en direction de la nouvelle recrue. Léo tendit son bras et d'une poignée de main, scella l'accord. Une distance de deux bras les séparait... le cœur de Léo battait haut et fort ! Et ce grâce à une simple poignée de main. Un plaisir léger, une sensation fugace qui restait sur sa main alors que la poignée de main était terminé. Il sentait encore cette douce chaleur sur sa main... et en voulait plus encore.

    Une distance de deux bras les séparait et le pauvre fou qu'est Léo ne voulait qu'une chose, il vendrait son âme pour cette simple chose. Des mots qu'il n'avait pas le droit de dire hantait son esprit. Cette foutue distance, de deux bras... Je veux juste que tu te rapproches... la distance entre une bleusaille et son Boss.



    « Pour moi ça n'a jamais été envisageable. » Dit-il, le visage empreint de mélancolie.

    Léo avait les idées embrouillés... Cissneï était chaleureuse et réconfortante. Mais elle avait aussi cette facette froide et sérieuse. Du chaud, du froid... Ça lui était impossible de dire ce que la rouquine pensait d'elle. Elle l'avait accueilli un peu sèchement... un nom de plus sur un dossier rangé dans un tiroir abandonné. Puis est devenu chaleureuse, voyant peut-être en lui un futur héros et là... C'était juste un soldat. Du chaud, du froid... Léo ne savait que dire ou que faire alors... pour conclure...


    « J'ai foi en toi. »
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