Le Clown beau et le Renard Szp8Le Clown beau et le Renard 4kdkLe Clown beau et le Renard 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Le Clown beau et le Renard »

La dernière fois qu’il a mis le pied dans cette forêt d’ineptes et d’inaptes, c’était juste avant sa faillite. Juste avant que le destin devienne le pire des connards et qu’il décide de tout retirer à un renard qui ne méritait pas tant de haine et de misère. Bon, vous me direz qu’il le méritait, et je vous répondrai que… Ouais. Vous avez totalement raison.

Renart est donc retourné à la source pour se ressourcer, en fait. Pour voir comment les choses ont évolué depuis qu’il ne possède plus rien et qu’il est considéré comme un simple paysan. Et franchement, sa joie est telle quand il remarque que tout est sans-dessus-dessous! Les habitants sont furieux, l’administration est médiocre et y’a des groupuscules de résistants un peu partout dans la ville qui s’acharnent contre un certain Kefka, un clown pas trop sain d’esprit et pas tellement intelligent. C’est le chaos, ici, et ça lui plaît. Ça lui plaît de voir à quel point il est essentiel au bon fonctionnement de cette communauté d’incapables. Ça lui plait de voir que plus rien ne fonctionne depuis qu’il est parti. Admirer toute cette confusion le rend décidément heureux.

Et heureux, il marche. C’est un peu égoïste et hautain d’agir ainsi devant ce chaos, mais… Non, il n’y a pas de
mais, en fait. Il est clairement égoïste et hautain.

Après avoir déambulé plusieurs minutes avec cette démarche arrogante qui le caractérise et qui fait de lui une figure intergalactiquement reconnue, il décide de retourner sur les (anciennes) terres familiales, sur le lieu même où il remporta/vola/déroba avec bestialité/violence/mesquinerie ses premiers munnies. En cheminant vers sa destination, il est assailli par une ondée de vieux souvenirs qui viennent l’assommer. Il se revoit, dans la force de l’âge, de la beauté, de la prospérité et de la gloire, falsifier des contrats, voler des clients, jouer l’escroc et arnaquer de pauvres gens qui pensaient investir des fonds pour des orphelins malades! Nostalgique, il ne peut empêcher une minuscule larme de perler dans le coin de son œil, une larme de fierté qui vient mouiller le pelage soyeux enceignant son museau… Qu’il est beau quand il a des sentiments!

Épris par des émotions – et Dieu (son père) sait à quel point il considère qu’avoir des émotions est importun, futile et improductif –, il essaie de se concentrer pour voir la réalité en face : il n’a plus rien et il doit travailler pour remplir ses salles du trésor vides. Ainsi, sa mélancolie prend une teinte de ferveur et il marche de plus en plus vite dans la forêt, prêt à reprendre, par la force ou non, les champs de son enfance! Il marche. Il court, presque. Non, il galope dans ses plaines sylvestres avant cette classe qui ahurit tous les passants sans exception! Il est prêt, il est près. Il le sent. C’est maintenant ou jamais et, aujourd’hui, ce n’est pas jamais. Plus rien ne peut l’arrêter!

Plus rien!

Plus rien…

Plus rien, sauf un pied sournois. Sauf ce garde qui lui sert de piste d’atterrissage.



Quand il reprend conscience, il se rend compte qu’il a un incroyable mal de tête. Il se sent comme s'il avait reçu une bonne dizaine de coups de matraque au crâne. Et pour l'avoir vécu, il peut vous assurer que ce n'est pas tellement plaisant.
« Je suis mort, c’est ça? » qu’il s’interroge en se sentant planer, voler. Autour de lui, des rires se mettent soudainement à fuser dans tous les sens. Paniqué, Renart veut prendre sa canne pour se défendre, son révolver ou, mieux, son courage, mais ne parvient pas à bouger les mains. « Où sont passées mes mains? Qu’on me redonne mes mains sur-le-champ! Ils sont ma propriété. » D’autres franches rigolades viennent tourmenter son éveil. Il essaie de regarder dans les environs, mais constate qu’il ne voit plus. Il est aveugle, on l'a aveuglé sans pitié! « Et rendez-moi mes yeux! Et… Que se passe-t-il? » Encore et encore, que des rires pour réponse, que des rires qui réverbèrent dans la tête de Renart et qui le font frémir un peu plus. Ouais, en effet, on peut à peu près dire qu’il a peur dans l’immédiat. Mais n’en parlez pas aux autres, car ça souillerait son blason de tête froide et de créature franchement virile. Si les gens l'apprenaient, sa réputation de mâle alpha en prendrait plusieurs coups (de même que son orgueil de fer).

Soit, quelques minutes plus tard, voyant que ses cris ne sont pas écoutés et qu’il ne peut fuir (mais fuir quoi?), il commence à penser à réfléchir à se calmer. C’est à cet instant précis que les voix décident de l’informer sur sa situation.
« Alors, très cher monsieur, vous êtes arrêté pour avoir tenté d’assassiner violemment un garde de la légion de son Altesse Kefka. » Renart ne comprend pas. Il déteste ne pas comprendre. « Cessez ces balivernes! Je n’ai pas tenté de tuer un garde, c'est un mensonge faux et teinté de tant de… fausseté. En tout cas, pour cette fois-ci, je suis purement innocent! » Les voix se taisent un moment. « Vous expliquerez tout cela au juge. » Au juge? Tentative d’assassinat? Kefka? Être ou ne pas être? Le sens de la vie?

Tant de questions et si peu de temps pour y réfléchir, car presque instantanément, on le dépose sur le sol et on retire son bandeau. Il n’a même pas le temps de se rendre compte qu’il est enchaîné sur une chaise qu'il entend la même voix.
« Mesdames et messieurs, mâles et femelles, veuillez accueillir son Altesse Kefka, grand juge suprême et régent de cette fabuleuse contrée. » Sans exception, tous les gens présents dans la salle se lèvent pour acclamer ledit clown comme s'il s'agissait de la messie. Décidément surpris, Renart ne comprend toujours pas, mais il faut dire qu’il a arrêté de vouloir comprendre depuis belle-lurette. La forêt de Sherwood n’est plus ce qu’elle était depuis qu’il est parti… Il doit la reconquérir!
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    Kefka Palazzo tellement phénoménale, au point d'en éblouir même les étoiles ! Décidément indécent, déçu et indécis devant l'indifférence, mais si et non pourtant ! Sous une tonne d'applaudissement, le juge rentre, regardant l'accusé l'observant, décidément prêt pour le bain de sang... et pourtant ! Les gardes et les nobles le soutiennent et sont, tous des trafiquants de sous et indirectement la cause de tous les prochains bain de sang.

    Quel est donc ce monde qui part dans le mauvais sens ? Kefka aurait-il une mauvaise influence ? Le monde est déjà pourri, ce n'est qu'un peu plus de nuisance sur ces montagnes de déni ! Parce qu'à Sheerwood, voyez-vous, même si c'est fou... les multiples lois plient toutes devant un unique Dieu ! Ce qui rappelle au danseur fou furieux, que même ici il ne dirait pas non à un manteau de fourrure. Le plus dingue, après Kefka le taré, c'est que toutes ses conneries de cinglé n'en sont plus... Et bien non, depuis qu'il est régent, ce sont des éclairs de génies suivit comme à cet instant par des tonnerres d'applaudissements ! Pensant avant qu'il n'avait qu'à l'arrêter et à l'exécuter pour s'en débarrasser... C'est normal qu'ils se sentent aujourd'hui dépassés, par un clown au corps de lâche, totalement et complètement décalé !
    Personne ne sait comment se débarrasser de lui, même le tuer n'amène à rien. D'ailleurs exécuter ce renard n'a pas vraiment d'utilité mais si ce bouffon est une gâchette... Les encouragements ne font que l'appuyer !

    L'accusé était condamné, juger coupable dès l'instant où on l'a accusé. Aucune preuve ne peut vous aidez dans ce genre de procès, aucun fait ne peut vous discriminer. Si le Renard savait le nombre de squelette dans son placard... ses tiroirs et sous son paillasson alors il saurait ! Que Kefka a complètement pété un plomb...


    « Bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien... C'est du beau gibier qu'on a là ! Coupable. Quelque chose à dire avant la sentence ? Ohohohohohohohoho ! »
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Le régent est si… burlesque ! Il marche en gambadant, il parle en rigolant et il danse en s’extasiant. Il est heureux, si heureux… Sa joie de vivre dégoûte Renart. En fait, il en veut personnellement à tous ceux qui réussissent dans la vie, à tous ceux qui grimpent les échelons et qui ne tombent jamais. Il en veut à tous ces gens qui vivent dans le prestige, dans la puissance et la sempiternelle fortune. Il en veut à tous ces quidams heureux… Heureux d’avoir réussi. Et, justement, devant lui se dresse un clown plein de triomphe qui a tourmenté le calme apparent de Sherwood pour en prendre le règne. Kefka… Ce nom lui donne déjà des haut-le-cœur. Il a une sérieuse envie de se défaire de ses liens et de bondir pour lui asséner un coup de canne violent à la tête.

Néanmoins, il ne le fait pas, non pas parce qu’il ne veut pas, mais parce qu’il ne
peut pas. Les chaînes qui lient ses pieds et ses poignets lui empêchent de faire le moindre mouvement, lui empêchent de relâcher toute sa colère sur Kefka. Cependant, est-ce mieux comme cela ? Serait-ce ultimement une admiration profonde qui scintille au fond du cœur du Propriétaire ? Sans aucun doute, c’est de la pure et dure jalousie. Surtout dure, en fait.

« Coupable. »

C’est le seul mot qu’il entend. Ce mot a l’effet d’un cyclone pour Renart. Il sent sa haine s’intensifier, son envie de meurtre se décupler, mais, au même moment, il se calme. Il devient quiet, silencieux, on ne l’entend presque plus respirer. Ses lèvres se referment, cachant les crocs méchants qui grelottaient quelques secondes auparavant. Et il sourit. Il sourit avec tant de joie que c’en est effrayant.

« Votre Grandeur, accepteriez-vous de me libérer de ces liens ? demande-t-il en secouant les poignets pour faire chanter les chaînes. Je suis incapable d’argumenter dans de telles conditions. Vos chaînes oppriment mon esprit critique et tous mes jugements. Après tout, même si je décidais de détaler comme un lâche, vous êtes une dizaine de gardes contre moi. Avec tout le respect que je me dois, je n’ai aucune chance contre tous ces légionnaires ! »

Pour conclure sa litanie, il plonge son regard dans celui de Kefka pendant une courte seconde. Y’a presque une étincelle de complicité qui vient s’allumer ! Le clown bondit aussitôt sur une table et donne l’ordre qu’on détache le présumé coupable. Dès qu’il est enfin libre, Renart se lève et s’approche du jury.

« Je vous en remercie. »

Il tourne sur lui-même, cherche quelque chose du regard et s’approche d’un garde. D’un geste brusque, il reprend en sa possession sa canne et s’accoude dessus. Il est enfin prêt à plaider non seulement pour son innocence, mais pour la magnificence du clown.

« Sachez que je suis innocent, votre Altesse, sachez que je suis le plus innocent de tous les innocents ! Je n’ai pas vu votre garde, car j’étais justement en train de poursuivre un aigrefin qui prenait la poudre d’escampette avec la bourse d’un innocent – presque aussi innocent que moi ! J’ai simplement voulu accomplir mon devoir de citoyen et je n’ai malencontreusement pas remarqué la jambe de votre pauvre légionnaire. »

En terminant sa phrase, il fait mine de se retourner et de le chercher du regard. On voit presque apparaître une larme dans le creux de son œil. « Il se porte bien, j’espère ? » La foule est aussitôt attendrie par le personnage si doux et si tendre qu’il est. On aurait envie de le prendre dans le creux de nos bras et de lui susurrer à l’oreille qu’il n’a pas à s’inquiéter et que tout se passera bien !

Dans sa lancée, Renart s’arrête un moment pour replacer son haut-de-forme déplacé par tant d’émotions et tant de pathos ! Il continue ensuite de plus belle.


« Mais cessons de parler de moi, parlons de vous ! s’exclame-t-il en déviant légèrement du sujet de conversation initial pour flatter un peu le clown dans le sens du poil. J’ai connu la forêt de Sherwood lorsque j’étais jeune et j’ai même possédé une bonne partie des terres environnantes. J’étais un fortuné propriétaire, mais vous… Depuis que vous dirigez cette contrée d’une main de velours dans un gant de velours, tout semble se porter à merveille. Je n’ai jamais vu une population aussi heureuse d’accueillir un souverain ! »

Il prend une pause pour reprendre sa respiration. Mine de rien, mentir demande beaucoup d’efforts et de concentration. Il en est presque épuisé. Après tout, un moment de répit entre deux parties de discours ne fait qu’amplifier la beauté de la chose. Quand il se sent prêt à balancer de nouvelles sottises, il s’élance, saute hautement dans les airs et atterrit à quelques pas de Kefka.

« Je suis à l’innocence, ce que vous êtes à la gestion d’un royaume ! »

Alors, un éclair de génie vient le heurter ! Renart s’approche un peu plus du clown pour lui murmurer quelques tendres mots à l'oreille.

« Libérez-moi. Nous pourrions faire de grandes choses ensemble. »
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    Comme un train qui dérape, une mélodie qui déraille, un fromage qui lime une rappe... L'éloquent Renard sort du fossé que Kefka creuse, comme s'il souhaitait des tâches de peintures rouges...

    « Non-Coupable ! » s'écriât Kefka en levant les bras !

    Toute l'assemblée restait... bouche-bée, que quelqu'un soit déclaré non-coupable à un procès du régent... C'est bien la première fois. Tout à coup ça doute, dans l'assemblé, mais le bouffon reste cool et serein, comme le serait ce bon vieux Bouddha. Peu importe ce qu'ils en pensent, le bouffon suit sa route et au néant, tout le monde se retrouvera... Oui, le pauvre futur officiellement et actuel officieusement roi est... Incompris. Comme un chef indien Comanche, qui voit des ombres funestes, qui communique avec des ronds de fumés... que personne n'arrive pas à décrypter. Car Renard, oui Renard et pas renard... Renard et renard n'ont rien à voir. Sheerwood est une jungle bourgeoise et les renards... Le fou dansant n'en connait que deux, et si l'un est rusé et malin... L'autre est fourbe et vicieux. La Rébellion a son renard... le royaume aura le siens. Pour les faibles d'esprits, le fou pourrai tenter d'expliquer... Mais il n'a ni le temps ni l'envie... Les pauvres nobles sont simplement effrayés par cette nouvelle concurrence et sa verbale gymnastique qui attrape le régent.

    Parce que là... Kefka était chaud bouillant, tellement brûlant que même les pavés en fondent, tout ça grâce à son éloquence à base de léchage de pompes... Kefka aime ça, le verbe haut, la langue affuté comme la lame du rasoir. Personne n'est prêt pour savoir ce que le nihiliste déteste, alors parlons de ce qu'il aime... Ou plutôt, de ce que Renard aime.


    « Tout ce qui n'est pas renard dégage de cette pièce et plus vite que ça ! Ohohohohoho de grands projets m'attendent avec ce sac de fourrure soyeuse ! »

    Ainsi il n'était plus que deux dans la pièce... Un duo de charme et de choc, l'association du diable et du mal, et Kefka aime ça, décortiquer le mal. Deux monstres bien différent et si semblable... En tête à tête... En amoureux... ! Du pouvoir et de la gloire. La vérité c'est que ce beau et fringant Renard a suivit le même chemin que le clown maniaque... Il a fait de la lèche directement, sans détour et sans arrangement au plus haut placé... Kefka aime avant tout s'amuser, il est addicte à sa dose d'adrénaline et de danger, voilà pourquoi il risquerait de crever, de se faire lâchement assassiné par un lâche comme ce bon vieux défunt roi félin... Les Bourges bougent pour voir ses pouvoirs de très près... et en profiter.

    Mais à partit de ce glorieux instant, le royal bouffon, ancien bouffon du roi n'aura dieu que pour Renard, il lui donnera tout ce qu'il désire ! Pauvre de cet éloquent animal... Kefka connait toute les cachettes et c'est trop tard pour partir se cacher... Trop tard pour se mettre à fuir.

    Les gardes s'en foutent mais tout les nobles qui font les bouffons pour quelques sous risquent bel et bien d'être jaloux... et attiser l'envie est bien la dernière chose à faire dans cette faune. La rébellion ne devrait pas apprécier non plus, ce nouveau conseiller... Les pauvres non plus... Son seul soutien c'est Kefka mais... Lui-même ne l'aime pas.


    « Mon beau, mon grand fou pourquoi n'est-tu pas arrivé plus tôt ?! Je viens de perdre mon conseiller... Un lustre lui est tombé sur la gueule, l'accident bête vois-tu ! Hey mais si ta fourrure se rapporte à ton ramage... »

    Le flatteur vit au dépend de celui qu'il flatte...

    « Touches mon cœur, décoches une flèche de Cupidon en me chantant une chanson ! Si ta fourrure soyeuse, douce, confortable et à la mode se rapporte bel et bien à ton ramage... Je te nomme conseiller du Régent ! »

    Mais à quel prix ? Ho-ho !
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Quand le hasard flirte avec la destinée, il arrive parfois que l’amour décide de s’en mêler. Dans cette douce fable du clown beau et du renard, Renart est le hasard – un sublime hasard arborant un haut-de-forme d’une qualité phénoménale –, Son Altesse Kefka est la destinée et le royaume de Sherwood l’allégorie de l’amour ! Tous les éléments sont présents, tout est parfait. La vie fait bien les choses, parfois, oh ! qu’elle fait bien les choses…

« Touche mon cœur, décoche une flèche de Cupidon en me chantant une chanson ! Si ta fourrure soyeuse, douce, confortable et à la mode se rapporte belle et bien à ton ramage... Je te nomme conseiller du Régent ! »

Conseiller du Régent ! Ce n’est pas aussi élégant et glorieux que grand souverain ou empereur, mais c’est déjà mieux que… commandant de la Shinra. On lui offre une fonction tout de même prestigieuse sur un plateau d’argent, alors pourquoi passer à côté d’une telle opportunité ? Pourquoi ne pas ouvrir cette porte qui pourrait le mener vers des collines d’or et de joyaux, vers une notoriété éternelle et vers une puissance si grande ? Pourquoi, hein ? Pour rien au monde. Renart ne déclinerait une telle offre pour rien au monde.



Bon, je vous arrête immédiatement ! Je sais que vous allez me dire que ce n’est pas encore gagné, mais vous vous trompez, très chers lecteurs perplexes des vertus infinies de Renart ! S’il y a bien une chose dans laquelle il excelle, c’est bien la flatterie. Et s’il y a bien une chose que cet étrange clown désire, c’est d’être flatté. Ô destiné ! Comme tu es charitable aujourd’hui !

Ainsi descend-il de son piédestal pour s’agenouiller devant Kefka. Enfin, « s’agenouiller » au sens figuré, ne soyons pas ridicules ! Renart ne s’inclinerait même pas devant Dieu. Soit, d’un ton qui ferait même frémir un sans-cœur, il s’élance :


« Vous êtes un phœnix, Votre Altesse; en fait, tout ce que vous touchez devient phœnix. Il n’y a guère longtemps, le land désolé de Sherwood n’avait plus d’espérance. Même les plus optimistes étaient fatalistes en regardant cette déplorable contrée perdurer à l’abandon. Désespoir, tristesse et calomnie, rien d’autre ! Puis vous êtes venu et vous avez survolé ce territoire tel un phœnix. Sherwood renaît de ses cendres. Vous êtes un thaumaturge ! »

Renart se retourne un moment, lève sa main gauche bien haut et d’un geste prompt, il détache le trône du sol, situé au fond de la pièce. Le siège virevolte dans les airs un bon moment alors que le Propriétaire enchaîne les sorts de vent comme un authentique mage pour permettre au trône de se poser en douceur sur le sol. « Asseyez-vous, je vous prie », qu’il suggère en effectuant la plus exagérée des révérences. Et il continue, car nous n’avons pas une seconde à perdre !

« Je sais reconnaître un bon souverain lorsque j’en aperçois un, et croyez-moi sur parole, vous faites partie de ceux-là ! Loin de moi l’idée de vous cajoler de mille et un compliments, mais je tenais tout de même à le préciser. »

Renart s’approche de son interlocuteur en gambadant. Il replace lentement le col de Kefka.

« Trêve de flatteries, allons ! Je ne vais pas vous flagorner sempiternellement et faire l'éloge de toutes vos vertus, car nous ne seront pas partis d’ici avant l’apocalypse. Parlons plutôt de ce qui nous intéresse, vous et moi. Parlons de… votre grandeur. »

Il s’arrête pour intensifier le suspens, le thrill, le désir !

« De mon manoir, j’ai eu vent de quelques-uns de vos hauts faits. En fait, malgré tout le respect que je dois à ma personne, je jalouse vos exploits, votre splendeur, votre invulnérabilité. Mais croyez-moi, pour avoir déjà tenté l’expérience dans un passé plus ou moins éloigné, vous ne pourrez y arriver seul. Vos compétences sont infinies, mais même l’infini a une limite. »

Le moment est fort ! Le moment est grand !

« Prenez-moi sous votre aile. Je serai l’esclave de vos plus fastidieuses volontés. »

Le moment est intense ! Le moment est fabuleux !

« Vous êtes sublime, vous êtes imbattable ! Vous êtes glorieux, vous êtes puissant ! Mais à deux, nous pourrions effleurer l’invincibilité. À deux, le champ des possibilités se décuple. »

Le moment est parfait !

« Ne titubez pas une seconde de plus. Je suis l’homme qu’il vous faut, l’intelligence essentielle à la régence de ce royaume, le stratège dont vous avez besoin ! Ne doutez pas de mes habiletés, et encore moins de ma cruauté. Envoyez-moi, envoyez-moi en mission. Donnez-moi une chance de vous prouver que je suis apte à répondre à vos besoins. Faites-moi confiance l’espace d’un instant. Vous ne serez point désappointé. »

Renart cesse de parler. Il attend les paroles du clown. Il attend le fromage qui déferlera de son bec ébahi. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, parait-il.
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    Ce n'est pas tant des flatteries que des faits établies... Mais Renard n'a toujours pas compris... Que pour Kefka, malgré son verbe, il reste n'importe qui... Le bouffon s'assoit sur son trône, c'est ce dont il a besoin pour être... le plus méprisable dirigeant de cet univers. Cette malédiction de maudire tout et tout le monde, de juste lâcher sa rage et cette merde bizarre qui marche... Ça a l'air de plaire, pour l'instant, de fonctionner, pour le moment... Ça l'aide à se soulager, de toute cette tension qu'il contient dans son rire et ses phrases, car ses phrases le possèdent et le stress qui ne cessent de lui ronger la poitrine... Il ne pourra jamais se reposer paisiblement mais clairement, les vulgaires flatteries, ou plutôt qu'on reconnaisse faussement les faits établis, ca lui plait... Ce n'est plus un sourire joyeux, moqueur, triste ou sinistre qui était dessiné sur son visage... Quand bien même le coin de ses lèvres pointaient vers ses oreilles, avec toute l'indécence d'un régent qui se fout royalement que son peuple crève à petit feu... Ça ne ressemblait même pas à un sourire. Que ce vil flatteur est au moins la décence, de reconnaitre qu'il est a genou devant le fou dansant, même quand il se tient débout, fier et arrogant. Il ne le connait pas... Et non il ne doit pas le moindre foutue truc pour ces putains de flatteries à la con.

    Kefka n'est pas un fou dansant... Il n'est même pas un bouffon... Il n'est pas ce que tous les nobles et ses petits copains pensent... Ce n'est pas Mr.Généreux, il ne donne gratuitement, que la désolation, la misère, le chaos et la mort... C'est un connard... Oui, Renard est un connard... Et s'il essaye encore de le persuader que sa grandeur burlesque à besoin d'un manteau de fourrure sur patte... Il n'y aura plus ni tolérance, ni patience en lui. D'un claquement de doigt il le soulèvera de quatre mètres... en l'air.

    Il se fout éperdument de qui était là, de qui l'a vu le détruire... Pas besoin d'avocat, de procureur ou de juge, pas besoin de procès... Il n'y a même pas véritablement besoin d'un coupable, d'une plainte ou d'un accusateur... Tout ce qu'il faut, c'est un bourreau et dans ce domaine, Mr.Palazzo est multi-diplômé.

    Kefka n'a pas l'attention d'être méchant... Il n'en a même pas envie... Mais c'est la seule chose qu'il puisse être, c'est juste lui... Et il l'est. Il est le mal et la malchance, le diable et ses légions, le malheur et la malhonnêteté. S'il ne l'était pas, pourquoi le dire ? Parce qu'il l'est. Et quoique dise Renard... il l'est.

    Parfois il se sent, comme l'ancien roi, ne supportant le fait sans cesse d'être dérangé. Avec toutes ces conneries, c'est incessant... "Oh, ce sont juste les apparences, c'est un bon roi au fond !", les gardes serait-il de tout le royaume les plus cons de tous ? Puis la rébellion, qui n'arrive même pas à les inquiéter... Puis ces pauvres toujours là, qui ne font rien à part subir comme de pauvres petites merdes, que Kefka écrase et on dirait que ca porte chance... Puis ces nobles, cette bande de minable qui pense vraiment l'atteindre, des faux-culs, des lèches-babouches... Et toute cette misérable humanité l'entoure, mais ce sont pas des humains, ce ne sont même pas des hybrides, tout juste des animaux sauvages qui ne voient guère plus loin que le bout de leur foutue museau... Si Kefka devait faire une phrase, sur tout ce qu'il ne peut supporter en son royaume, ca serait éternel, il n'aurait même pas besoin de point CAR ÇA N'EN FINIRAIT JUSTE PAS.

    Et on dirait, que tous les problèmes ou les bonnes choses de ce monde, que chaque aspect de la vie minable de chacun est dû seulement et uniquement à Kefka... Alors à chaque fois, pour le glorifier ou le démonter, tous le montrent du doigt...

    Alors il en pointe un vers eux... pas l'index ou l'auriculaire, ni le pouce ou l'annulaire... Je parle du doigt que tu lèves quand tu envoies chier, quand tu ne supportes plus, les conneries qu'ils racontent et qu'ils pensent, car une aucun d'entre eux ne vaut mieux que lui... Quand un pauvre type se fait marcher dessus et explose, une maison... On le reproche, soit à Kefka, soit à la rébellion, ! Où étaient les parents ? Regardes où ca se passe ! Quartier noble, maintenant c'est une tragédie, maintenant c'est si triste à voir, ces pauvres riches... Avec tout ce qui passe on attaque Kefka parce qu'il règne comme ça...

    Mais il est heureux, parce qu'ils le nourrissent, de ce carburant dont il a besoin pour le feu... Pour tout brûler et -incroyable !- ca brûle, puis il réplique, sans qu'on est besoin de l'attaquer !

    Pendant tout son petit numéro... Le Monarque Divin, le Royal Dieu est resté là, avec ce sourire qui ne ressemble même pas à un sourire, attendant que ce clown à fourrure ait fini ses simagrées... Ainsi une fois finit, Kefka est assis sur son trône, avachit dessus... Son visage exprime l'ennui, l'agacement, quelque chose de plat et de vide, son visage exprime le néant le plus total face à son petit numéro... Le mépris dans sa plus pure essence. Son sourire... S'il ne sourirait pas, il hurlerait de rage. Mais il sourit et reste avachit, sa tête posé sur son poing droit serré et tremblant, pleine de nervosité.

    « Je ne t'ai toujours pas entendu chanter... »
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« Quel goguenard vous êtes, Votre Altesse ! » déclare-t-il entre deux quintes de rire.

Kefka ne bouge pas. En fait, il bouge encore moins que le trône sur lequel son royal postérieur est posé. Un sourire figé est dessiné sur ses lèvres, mais, pour tout dire, on ne pourrait dire s’il s’agit d’un sourire joyeux ou du rictus d’un clown qui est sur le point de dégainer un fusil d’assaut pour commettre un génocide. C’en est… effrayant.


« Vous… rigolez, n’est-ce pas ? »

On ressent presque qu’un soupçon de nervosité dans la voix tremblante de Renart. Presque ! Parce qu’on n’oublie pas que Renart n’a peur de rien et que même la mort est effarouchée par sa grandeur.

« Non ? » s’interroge-t-il en grattant le soyeux pelage de son crâne.

Aucune réponse, sinon qu’un silence de mort.


« Qu’on m’apporte des musiciens, alors ! »

Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que l’incroyable Renart a plus d’un tour dans son sac : en plus d’être un orateur hors-pair, un renard d’affaires fort intelligent, un homme de main indispensable, un cuisinier aux talents inégalables, un valseur à ses temps perdus, un styliste de renommée, un tireur d’élite élitique et un berger remarquable (!!), il est aussi… chanteur. Non, en fait, c’est ce qu’il croit être. Il n’a pas de talent particulier, en fait, mais se la joue monsieur je-sais-tout en permanence.

Cependant – car il y a toujours un cependant quand on parle de lui –, Renart n’est pas né de la dernière couvée : il maîtrise l’art du parler et du faux-parler. Les rimes, la poésie et la chanson, c’est un peu ça : savoir enligner le pathos au bon moment, mettre l’accent sur certains mots plus significatifs et persuader les gens en leur inculquant de fausses émotions. Autrement dit, manipuler sournoisement et sadiquement Son Altesse ! Ce sera un jeu d’enfants, j’vous dis ! Il suffit d’une mélopée enivrante pour professionnaliser un peu la chose, et Renart devient un chanteur inégalable et inégalé. Faites-lui confiance.

Ainsi, quand il voit apparaître des mariachis sur le seuil de la cour, il se sent tout d’un coup soulagé. Un gorille avec un bongó, un crocodile avec une guitare et un renard flûtiste; quoi de plus normal !

Et, en contemplant les joyeux-lurons s’avancer vers lui, il prend alors conscience de tout le désespoir qui l’habite (ce n’est pas trop tôt que vous me direz !). Bon Dieu ! Il est sur le point de chanter la sérénade pour un clown détraqué/cinglé/fou/aliéné/insensé/dément qu’il connaît à peine seulement pour obtenir un peu plus de pouvoir et d’influence… Mouais. […] Avec du recul, c’la fait du sens. En tout cas, dans la mentalité limite malsaine de Renart, ça en fait.

Quelques secondes plus tard, la musique commence. La musique monte ! Elle s’infiltre dans les veines de Renart qui, épris par la symphonie, se transforme en ménestrel ! Il se met donc à chanter comme un barde… apprenti :


« Sa Majesté Kefka
Avait envie d’un peu de guerre !
Le sublime Renart lui dit : “Ô, mon Roi,
Votre Majesté a toutes les armées !”
“C’est vrai, lui dit le Roi,
Je déclare combat sur le champ !”

Sa Majesté Kefka
Convoitait un très bon repas !
Le sublime Renart lui dit : “Ô, mon Roi,
Votre Majesté est bien fortunée !”
“C’est vrai, lui dit le Roi,
Qu’on me prépare un grand festin !”

Sa Majesté Kefka
Voulait s'enrichir tranquillement !
Le sublime Renart lui dit : “Ô, mon Roi,
Votre Majesté a tous les pouvoirs !”
“C’est vrai, lui dit le Roi,
Je n’ai qu’à voler les plus pauvres !”

Sa Majesté Kefka
Désirait voir un peu de sang !
Le sublime Renart lui dit : “Ô, mon Roi,
Votre Majesté peut exécuter !”
“C’est vrai, lui dit le Roi,
Qu’on pende cet homme devant moi !”

Sa Majesté Kefka
Cherchait un habile ministre !
Le sublime Renart lui dit : “Ô, mon Roi,
Votre Majesté n’a qu’à me nommer.”
“C’est vrai, lui dit le Roi,
Tu es le nouveau conseiller !


La musique cesse à l’instant même où il termine le dernier vers (quelle classe !). Il s’agenouille devant Kefka – cette fois-ci, littéralement !! – et attend son verdict. Il est confiant. Renart est toujours confiant !
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    Kefka sur trône ne bougeait et pas plus il ne parlait. Ses yeux ne clignaient pas. Et j'oserais dire que... De battre son cœur s'est arrêté, comme si cette chanson l'avait lâchement assassiné. Oh mon dieu le roi est mort on l'a tué ! Non, on l'a achevé mais ce n'est pas bien grave, car... c'est post-mortem. Et ce silence de mort, où tout le monde attendait qu'il parle, l'arrangeait... Sa chanson ? Des rimes pas très rythmés, l’absence choquante d'assonance et une voix certes charmeuse, mais déformés par le désaccord avec la musique. Il chantait faux, mais pouvait-il faire autrement alors que lui-même est plus faux qu'un mensonge ?

    « Puisque je suis en position de te parler et que tu es disposé à m'écouter... Je ne suis pas moralisateur, ce n'est tout simplement pas mon genre ! Mais je vais te saouler une petite minute... »

    Sa Majesté s'est levé, dos courbé. Bien que souriant il était... effroyablement sérieux. Son sourire figé est toujours là et ses yeux pleins de machiavélisme sont braqués sur le Renart... C'est un regard calme, assuré de sa victoire mais malgré tout... nerveux. Il joignit ses mains dans son dos, redressant ce dernier et fermant les yeux, avant de faire d'arpenter l'aller et le retour d'une ligne imaginaire devant son trône.

    « Par-ci, par-là... Les pauvres, certaines nobles et la Rébellion pensent que je suis une menace... Et si ce rôle me va je l'endosserais, mais dans le cas contraire, ils seront bien obligés et la prendre avec le sourire quitte à s'étouffer... On dit que je suis intéressé... fourbe... cruel... machiavélique même... On dit que je suis maléfique, démoniaque... Je suis contesté, controversé de tout les cotés... C'est fou. »

    Il s'arrête soudain face à Renart, comme une guillotine cinglante qui vient de trancher une tête.

    « On raconte même que je me drogue... Mais as-tu la moindre idée de tout ce que j'ai fait pour mériter le titre de Régent ?! »

    Le bouffon commence à s'agiter... pointant d'un doigt accusateur le Renart et les mariachi tour à tour. Avant de soudain redevenir froid comme la glace...

    « Non je ne pense pas donc fermes là et écoutes-moi... Je tolère qu'on dit que je puisse prôner la haine... que je sois fou où un athéiste farfelue... Mais vais-je tolérer longtemps qu'un petit goupil dans ton genre vienne voler tout ce que j'ai eu tant de mal à avoir ?! »

    Car oui... Kefka a chanter pour son fromage... Finalement il a manger le lion... Mais le clown, ça ne se mange pas. Kefka est un odieux personnage ! Un méchant enculé charmant à regarder ! La plèbe et ces connards de nobles adorent le détester mais qu'a-t-il bien fait pour cela ?! Juste un clown partit de rien qui a réussi sur le dos de tous ces connards...

    « D'ailleurs, il n'y a aucun témoin donc je peux te le dire... »

    Le Régent regarda nerveusement les alentours, pour vérifier si vraiment personne n'est là ! Mais aucun témoin... Tant mieux...


    « Tu as un point commun avec le roi... Héhé... Vous êtes tous les deux morts à cause de moi... » chuchotât-il, comme s'il communiquait une anecdote drôle... « J'ai fait exactement comme toi... Et je ne te laisserais pas faire ce que j'ai exactement fait... Hoho ♪ »

    Puis il leva les mains en l'air, divinement ! Il était en transe, comme une marionnette que les dieux faisaient eux-même danser !

    « GARDES ! LE RENARD FAIT PARTIT DE LA RÉBELLION ET LES MARIACHIS AUSSI ! »

    Tout le château se mit à en mouvement alors que le fou dansant... Riait à gorge déployé, des gardes surgissaient de partout, ils ne le lâcheraient pas ! Le gare Shinrah est étroitement surveillé bien sûr... Au final il ne reste que la Rébellion où se cacher... Mais ça reste encore le meilleur moyen de devenir souverain pour lui, s'il survit bien sur... Quand un Dieu vous offre un destin, vous le suivez... ou vous crevez.

    « Hohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohoho ! Je m'amuse comme un fou ! Hoho ! »

    Un renard reste un renard, même après avoir obtenu son fromage. C'est ça, la morale de l'histoire.
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Pauvre Renart ! Il court, il détale et il fuit comme un homme fuit ses responsabilités ! En même temps, il faut dire que la fuite est l’unique solution dans de telles circonstances. Il pourrait très bien s’arrêter, dégainer son révolver et descendre quelques gardes, mais ce serait légèrement suicidaire. D’autant plus qu’ils sont une bonne dizaine à le suivre hasardeusement dans la forêt. D’autant plus qu’ils sont tous lourdement armés. D’autant plus que notre délicieux aristocrate n’a plus son révolver. Ouais… Optons pour la fuite. C’est plus prudent.

Cette scène qui se déroule devant vos yeux inquiets laisse croire que Renart est dans un sale pétrin et qu’il ne s’en sortira pas, n’est-ce pas ? Eh bien, non ! Renart s’en sort toujours. Renart est un peu le genre de quidam à chercher les problèmes et à toujours les esquiver avec une facilité déconcertante. D’autre part, il faut dire que c’est le personnage principal de notre fable rocambolesque et qu’il serait très déplorable de le voir périr dans d’atroces souffrances.

Soit. Comme si sa vie en dépendait – oui, sa vie en dépend ! –, il perpétue sa course effrénée à travers les arbres et finit par semer les misérables légionnaires. Il s’arrête quelques minutes plus tard, s’effondrant (avec classe, grâce et élégance) dans un buisson pour reprendre ses forces. Ouf ! Quelle journée épuisante, mais tellement enrichissante ! Renart a au moins appris que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, surtout si celui qui l’écoute est encore plus fourbe. Il aurait tant dû se douter de la sournoiserie de Kefka (qui, avec un peu de recul, est un véritable génie de la sournoiserie !)… À l’avenir, il saura se méfier.

Ouais… Cette leçon vaut bien un peu de sommeil, sans doute.
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D'habitude j'écris mon commentaire à mesure que je lis. Là, je préfère noter l'un de vous d'abord et ensuite l'autre.


Je commence donc par Renart qui est celui qui a débuté le rp.

Excellent début, ouais, j'aime beaucoup ton personnage, je crois te l'avoir déjà dit. Bref, le premier post aide déjà bien à se plonger dans le rp, très bon point donc.

C'est marrant, car plus je lis tes rps, plus j'aime ton personnage. Soyons d'accords, c'est un enfoiré, mais je l'aime bien ! Au contraire du personnage de Kefka que j'ai jamais apprécié que ce soit dans FFVI ou sur n'importe quel forum ^^ (Rien contre toi Kefka !) Donc, pour ce second post, toujours aussi dynamique, j'aime la façon de faire, les mots employés, tout ça.

3 ème post et j'ai un truc à redire ! C'est une truc que je fais rarement, mais que j'ai décidé de faire de suite. J'ai vérifié tes compétences, concernant les sorts d'air que tu utilises. Alors, tu les as, oui, mais en HS. Donc même si tu as la capacité physique de le faire, ça demande beaucoup d'énergie magique hors, tu as zéro en magie. Donc je remarque que pour Renart, c'est plus fatiguant de mentir que de lancer des sorts HS alors qu'il a zéro, pas mal, pas mal... En plus de ça, pour lancer pleins de sorts d'affilé sans temps d'attente, il faut une autre comp que tu n'as pas. Sinon le rp est toujours cool.

J'ai adoré ton avant dernier post, vraiment. La chanson est très bien trouvée, bien montée je trouve. T'as galéré j'imagine, mais elle est très bien. C'estjamais simple ce genre de truc, là c'est cool.

Kefka :

Pas grand chose à dire sur ton premier post, il a le mérite de ne pas couper l'action. C'est la suite directe du rp de Renart et donc, tu avais sans-doute moins à dire. Quelques fautes, sinon c'est bien.

Bon, là par contre, c'est dommage parce que dans ton 2ème post, il y a bien plus de fautes. Dommage, c'est le mot. Enfin, je vais pas te faire chier là-dessus dans mon commentaire. Sache seulement que s'il y en a trop, ça influera sur ta note.

Enfin, il reste quand même beaucoup de fautes... Puis je remarque que dans tous tes posts, parfois je comprends je ne comprends rien. Certaines tournures de phrases sont bizarre et sans sens de mon point de vue. Enfin, ça reste confus. Je suis désolé pour tout ce que je vais dire, mais si dans ce post Kefka en a marre, s'emmerde et tout ça, c'est aussi mon cas, je me suis ennuyé.

Si ce post est bien mieux que les autres, je reste dubitatif sur certains points ^^ Tu dis qu'il n'y a pas de témoin, mais les musiciens sont là. C'est toi qui veut que Renart devienne ton conseiller et finalement non. J'ai pas saisi le pourquoi du comment.



Pour le rp en globalité, s'il est bon, bah c'était quoi le but en fait ? Parce qu'au final, ce rp n'a aucune incidence. Renart s'échappe comme s'il ne s'était rien passé, Kefka va continuer son truc de la même façon. Donc là je me demande pourquoi avoir fait tout ça si c'est pour que ça s'arrête si vite. Je m'attendais à beaucoup plus, j'avoue. Au début, Renart se fait arrêter, je m'attendais à un combat et non, mieux ! Une possibilité pour Kefka d'avoir un homme en plus, un homme de la Shin-Ra en plus. Ce qui permettrait à Renart de retrouver un peu sa richesse et notoriété d'antan. Là, tout ce que vous avez construit a été détruit en deux posts.

Mission normale pour vous deux.

Renart : 25 points d'expérience + 250 munnies + 2 PS en Dextérité + 1 PS en Magie + 1 PS bonus en Magie.


Kefka : 23 points d'expérience + 235 munnies + 2 PS en Vitesse + 1 PS en Dextérité.
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