Quel homme serait celui qui ne chercherait pas à rendre le monde meilleur ?  Szp8Quel homme serait celui qui ne chercherait pas à rendre le monde meilleur ?  4kdkQuel homme serait celui qui ne chercherait pas à rendre le monde meilleur ?  4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    S'il était rémunéré en heures passées à chercher dans des bibliothèques il serait riche. Très riche. (mais jamais trop riche). C'était ce à quoi Fabrizio songeait en tournant une fois de plus en rond dans la cour intérieur du palais. Riche occupation, non ? A vrai dire, il attendait Noel. (Ça, c'était ce qu'il se disait... ) En, vrai il était sorti une demi heure en avance parce qu'il avait envie de tourner en rond, d'aller parler à Frank le chameau et à lui même avant d'aller faire un crochet par... paaar... Aucune idée, disons simplement qu'il avait envie de tourner en rond et de vérifier s'il n'y avait aucun problème, pour l'instant. Car ce serait sûr qu'il y en aurait.
    Il ne s'était pas encore rendu compte jusqu'à la vaille au soir qu'en dehors des mondes du Sanctum, ça n'allait pas forcément tout rose. Il avait évité d'y penser, se concentrant sur ses petites affaires, c'était à dire les missions qu'il remplissait pour le groupe religieux et puis ses recherches dans la bibliothèque. L'enlèvement d'Aurore avait jeté une sacrée ombre au tableau, et il s'était dit alors que ça craignait... Un peu.

      Alors cette mission sera... difficile. J'ai longuement hésité, pour choisir lequel d'entre vous effectuerait cette mission et j'en suis venu à la conclusion que seul, vous n'y arriveriez pas. Alors Noel tu feras équipe avec Fabrizio.

      Cette mission est difficile... Mais surtout dangereuse. Oui car si la mission est difficile, elle pourrait très rapidement devenir dangereuse. 

      Vous allez dans le Q.G même de la Coalition, la Cité du Crépuscule. Vous devrez pour cela ne vous faire remarquer. Vos armes cachés... Habillez en civil. Parlez aux gens, obtenez des informations. Et faites attention, surtout, à la Coalition Noir.

      Fabrizio dirigeât l'opération, j'ai foi en sa paranoïa maladive. Quoiqu'on en dise, elle est la plus apte de nous tous à voir venir les problèmes.

    Ça craignait. Mais alors là, totalement. Quand il était parti demander une mission quelconque, n'importe laquelle tant qu'il pouvait aider le Sanctum, il s'était dit qu'il aurait sûrement des greniers à visiter, des proxénètes à frapper, ou encore des sbires de Maléfique à avoiner. Mais ce serait rien de tout ça apparemment parce qu'Angeal lui confiait, à lui et à Noël une mission d'importance capitale. Parce que le Sanctum ne savait pas ce que la Coalition faisait. Parce que la Coalition faisait ce qu'il lui plaisait, et encore parce que... parce qu'il fallait quelqu'un pour le faire ! Allez espionner la Coalition Noire ? Vendu.
    Il parlait de Noel. Mais il ne le connaissait pas. Il y avait bien Noël, la Noël de la statue qui avait disparue.. Mais ce n'était pas elle. Il l'avait croisé dans les couloirs, plusieurs fois mêmes. Mais il ne le connaissait pas assez pour se faire une opinion de lui. Pourtant il allait bien devoir s'y mettre.
    Il s'arrêta au milieu de la cour du château, punaise, il en avait marre. Pourquoi il était pas parti bouffer un truc en attendant ? Ou.. n'importe quoi pour tuer le temps ? On lui avait toujours dit qu'arriver en avance c'était plus pratique mais trop en avance c'est tuant !

    Il s'allongea sur un muret, regardant le ciel que l'aube éclairait tout juste. Le vaisseau qui faisait la liaison jusqu'à la Cité du Crépuscule arrivait dans une bonne demi heure. Quelle idée de venir en avance, franchement..
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    Les mondes… Je savais très bien que de nombreux groupuscules se battaient pour eux. Une guerre qui semblait sans fin à présent. Une guerre ouverte. Une guerre pour les mondes. Bien des choses avaient changé depuis mon « coma ». Pour commencer la paix… Je me souviens que les mondes étaient prisonniers. Les liens entre chacun étaient invisibles, chacun se souciait de son propre monde et de sa propre vie. Les choses ont bien changé maintenant, j’avais même appris il y a quelques jours que c’est une organisation assez puissante qui assure le transport inter-mondes, La Shin-RA se nommait-elle. Ils avaient tous compris eux, ils devaient se faire des munnies à profusion, si j’avais été avare je les aurais surement rejoint. Enfin soit, le mal n’est pas là… parmi ces fameux groupes, l’un d’entre eux était connu pour sa force et pour son effroi. La Coalition Noire, menée, parait-il, par une princesse, à peine plus vieille que moi. Une princesse maléfique… ça sonne comme un conte pour enfant, un conte avec de la magie et livres ensorcelées… y aura-t-il une joyeuse fin à ce compte ? Je songeais beaucoup à la réponse.

    Angeal m’avait briefé, assez longtemps et insistant sur le danger auquel nous allons être confrontés que j’avais un frisson d‘angoisse. Heureusement que je ne supervisais pas la mission, je ne dis pas que je n’aime guère diriger, manœuvrer, ou toutes autre forme de commandements… Mais dans le cas présent, je préférais servir d’assistance. Fabrizio Valeri, son nom ne m’est pas inconnu, il est réputé au Sanctum, pour sa bravoure et sa discipline, cela me rassurait de faire équipe avec lui. Je ne le connaissais pas encore, rare les fois où je pus lui parler, rare, pour ne pas dire jamais.
    Je trifouillai dans l’armoire de la caserne afin de trouver des vêtements civils. Comme il ne fallait pas être pris pour ce que l’on était, je cherchai une tenue adéquate, nous sommes en hiver donc j’optais quand même pour une belle blouse grise, accompagné d’une écharpe blanche et les gants assortis, pour le bas, j’enfile un simple jean, la simplicité, c’est le meilleur moyen de paraître… ben… euh… simple. La blouse était assez épaisse et grosse pour dissimuler mon arme, sans attirer l’attention, chose pratique si la mission tourne au vinaigre que je sois au moins en mesure de pourvoir me défendre, chose à laquelle j’espérais ne pas avoir à faire face, même si cette pensée restait ancré dans ma tête.

    Il était l’heure, du moins il le serai quand j’arriverai au point de départ du vaisseau gummi. Je sortis de la caserne et descendit les marches qui conduisaient tout droit à la place. Il vaut mieux arriver avec cinq minutes d’avance que de retard, manqué plus que ça, faire impatienter Fabrizio. Du coup j’accélérai le pas, c’est con je le reconnais, mais c’est une des attitudes humaines. Alors que j’en allais avoir fini avec les escaliers j’aperçus l’arrivée du vaisseau dans le ciel, il tombait pile poil à l’heure convenue. Allongé sur le muret, se tenait là mon supérieur hiérarchique, mince depuis combien de temps était-il là ? Dormait-il ? Eh merde, belle première impression. Le bruit du vaisseau attira son attention, il se levât, j’avançai vers lui.

    Salutations, je me présente, Noel, Noel Kreiss, nouveau membre du Sanctum, ravi de faire votre connaissance.

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    Bordel, le vaisseau.

    Un tas de pensées plus ou moins importantes jaillirent dans l'esprit plus trop réveillé du nouvellement gradé seigneur du Sanctum. Notamment que ce grade était pompeux. Mais surtout, suuurtout qu'il allait être à la bourre si...

    Bordel de merde, Noel.

    Fabrizio se redressa, se fut plutôt quasiment un bond en l'air plutôt qu'un redressement si l'on voulait entrer dans les détails. D'un regard, il regarda tout d'abord Noël. C'était la première fois qu'il le voyait dans son intérêt, enfin, intérêt réciproque puisqu'il le regardait aussi. Pour Fabrizio il y avait deux intérêts, enfin, trois ; en vrai il y en avait des dizaines. C'étaient.. les intentions, oui voilà, les intentions que les personnes avaient. Actuellement, il regardait Kreiss avec surprise, et son regard passa immédiatement sur le vaisseau Gummi qui allait atterrir. Surprise, hébétude ; il se sentait complètement idiot. Ce ne fut qu'après qu'il repassa à Noel et là, son regard se balada sur sa silhouette et en détailla les traits. Brun, yeux bleus, relativement jeunes. Plus âgé au lui, mais pas de beaucoup, à vrai dire il ne devait pas avoir plus de cinq ans de plus à moins qu'il ait bu la piquette d'un enchanteur qui lui aurait aspiré ses rides. Mais ça, c'était pas sûr. Il était habillé en civil, cool. D'ailleurs, lui-même était simplement vêtu d'un treillis noir, et d'un sweat bleu sombre.. pour ne pas s'attarder dans les détails, c'était plutôt discret et en plus, même s'il n'avait ni épée ni arc, il y avait dans son dos, dans ses manches et dans ses poches, des couteaux, des fumigènes, enfin... Les choses qu'il avait pensées utiles pour une fuite précipitée. Parce que rien ne prévoyait que tout se passerait bien. Selon lui d'ailleurs il y avait plus de chances que ça foire plutôt que ça marche. En plus, le Primarque l'avait dit : cette mission craignait de la mort.

    Et même de la mort qui avait tué la mort.

    Salutations, je me présente, Noel, Noel Kreiss, nouveau membre du Sanctum, ravi de faire votre connaissance.

    « Ah, salut, désolé pour euh.. la mauvaise impression, moi c'est Fabrizio Valeri, enfin je suppose que tu le sais, ou pas ! Je sais pas.... Tant pis. Ravi de te connaître de même ! »

    Alors que dans sa tête les mots « tes présentations craignent, tu devrais t'entraîner mais tu connais tellement personne que tu devrais utiliser un miroir » il continua sur sa lancée.

    « Étant donné que je suis le .. responsable, on va dire ça, de la mission, je vais te le dire tout de suite, s'il y a un problème, et qu'un de nous deux doit y rester, c'est à moi d'y rester. Je pourrais te dire que ce serait un honneur pour moi ! Ça le serait, mais ce sera pas de gaieté de cœur. On a tous les deux de boulot, pendant des années ici, le Sanctum aura besoin de nous je suppose, alors faut rester en vie. Je peut pas te le dire dans le vaisseau parce que franchement.. A partir du trajet, on sera déjà en territoire ennemi. Donc. …... Donc. »

    Il ne croisa pas les bras, mais chercha un.. un geste, à faire, pour ne pas avoir l'air d'un parfait crétin, ce par quoi il brillait selon lui depuis quelques instants. Le temps filait, il devait dire quelque chose mais c'était viscéral : il devait occuper ses mains d'abord. Il les colla l'une contre l'autre, dans une attitude de prière, franchement : il n'avait pas trouvé mieux. Touchant sa bouche du bout des doigts, il inspira, expira, chercha ses mots. Oh certes il avait eu envie de faire grande figure, il rêvait d'être ce genre de personne, un peu comme Henri, peur de rien, courage, foi. Et non, Angeal l'avait choisi pour sa paranoïa... Ah oui, c'était un autre genre de classe ça. Bonjour, j'ai peur de mon ombre ! On aura vu mieux.

    « Je vais tout te dire de suite, et si tu as quelque chose à dire, coupe moi, dis-moi de la fermer, frappe-moi si tu veux. Je pense qu'on se séparera pas, une fois là bas, ce serait le coup classique, que de se séparer et de se faire choper tous les deux dans une ruelle par je ne sais quoi. Même si on jouerait mieux notre rôle de « on cherche juste à savoir comment ça se passe ! » on a l'avantage d'être jeunes, donc on peut dire que.. Qu'on est des réfugiés, qu'on revient enfin pour retrouveeeer.. de la famille ! »

    Il fixa Kreiss, ses yeux s'arrêtant pendant la moitié d'une seconde sur ceux de son interlocuteur. * Grande avancée dans tes contacts sociaux * pensât-il à ce moment. * A quand le baiser ? *

    « Si jamais on doit se séparer, et qu'on se retrouve. Au moindre problème, cligne des yeux. Genre, trois fois rapidement, trois fois lentement puis trois fois re-rapidement. En priant le Cie.. Les Eternels, que personne remarque. »

    Le Ciel, le Ciel... en plus il faisait moche. Et à la Cité du Crépuscule, paraissait que le temps n'était pas non plus au beau fixe.
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    Tout commence par une introduction, on commence pas un briefing par le but direct de la mission, on introduit gentiment les personnes qui nous écoute dans le sujet global de la situation. Prenez un livre, par exemple, vous trouverez un prélude qui amène au début du texte, parfois même une préface. Ben les présentations, c’est comme une introduction en fait, on s’annonce à son interlocuteur avant de parler d’autres choses. On n’arrive pas face à un gars lui disant « Hey ! C’est à toi d’aller faire le tour de garde », enfin bref, vous suivez mon raisonnement et c’est pourquoi, en tant qu’être éduquée et poli, je me présentai et j’ai eu en retour une « introduction » de sa part. Fabrizio Valeri, ça sonnait comme un nom latino, un nom d’un mec qui pourrait cuisiner des pâtes. Ouais, mais quoiqu’il en soit c’était plutôt un joli nom. Puis bref pas le temps de pouvoir replacer un truc qu’il enchaîna immédiatement, il commença donc son briefing, l’intro étant terminée.

    « Étant donné que je suis le .. responsable, on va dire ça, de la mission, je vais te le dire tout de suite, s'il y a un problème, et qu'un de nous deux doit y rester, c'est à moi d'y rester. Je pourrais te dire que ce serait un honneur pour moi ! Ça le serait, mais ce sera pas de gaieté de cœur. On a tous les deux de boulot, pendant des années ici, le Sanctum aura besoin de nous je suppose, alors faut rester en vie. Je peux pas te le dire dans le vaisseau parce que franchement.. A partir du trajet, on sera déjà en territoire ennemi. Donc. …... Donc. »
    Ouais je pensais qu’il en avait fini à ce moment, mais en fait ce ne fut pas le cas, en toute courtoisie je lui laissais le privilège de la parole
    « Je vais tout te dire de suite, et si tu as quelque chose à dire, coupe moi, dis-moi de la fermer, frappe-moi si tu veux. Je pense qu'on se séparera pas, une fois là-bas, ce serait le coup classique, que de se séparer et de se faire choper tous les deux dans une ruelle par je ne sais quoi. Même si on jouerait mieux notre rôle de « on cherche juste à savoir comment ça se passe ! » on a l'avantage d'être jeunes, donc on peut dire que.. Qu'on est des réfugiés, qu'on revient enfin pour retrouveeeer.. de la famille ! »
    J’attendis, un petit moment, j’allais me lancer…
    « Si jamais on doit se séparer, et qu'on se retrouve. Au moindre problème, cligne des yeux. Genre, trois fois rapidement, trois fois lentement puis trois fois re-rapidement. En priant le Cie.. Les Eternels, que personne ne le remarque. »
    J’avais croisé mes bras, une attitude que j’adopte quand je fais preuve de patience, mais sur ce coup c’était fini, et puis si ce n’étais pas le cas il attendrait, que j’ajoute mon mot.

    « Ok… Ok, Ok. Je suis bien d’accord avec tous ce que tu viens de clarifier… plus ou moins en fait. S’il y a un problème, tu n’y resteras pas. Que ce soit la Coalition ou un autre problème tu n’y resteras pas. Si c’est une telle situation devait arriver… je ne tournerais pas le dos… je ne pourrais vivre en pensant que j’ai laissé en cet instant un camarade face à une éventuelle possibilité de mort ou pire... Quoiqu’il arrive, on est deux dans le pétrin et moi plus que toi. Ce n’est pas négociable… désolé… »
    Il s’excusa. Oui il s’excusa. Ce n’est pas son genre de contredire un ordre d’un de ses supérieurs, de s’opposer aux choix du commandant de la mission, d’un responsable, appelé ça comme bon vous semble… ça reste une échelle hiérarchique. Certes, il ne l’aurait jamais fait, pourtant là il s’y oppose. Oui ce n’est pas son genre, mais c’est encore moins son genre que de laisser un alliée, un ami… un… frère… au-devant du danger sans agir. Il s’écroulerait de honte face à cette attitude, il mourrait de remords si les répercussions de son acte aurai un effet dévastateur. Bref Fabrzio semblait l’avoir compris, rien qu’au changement de regard de Noel qui devint songeur, comme si… comme si un souvenir de ce genre dormait en lui, et au détournement de sa tête légèrement inclinée vers le sol.
    « Le… Le Vaisseau est arrivé. Ne le faisons pas attendre, n’est-ce pas ?»
    C’tai pas une vrai question hein ? C’était plutôt une constatation… une constatation qui comblât un silence assez lourd. Il entra dans le cockpit. Fabrizio suivi. Les portes se fermèrent. Trop tard. Maintenant leur avenir réside dans leurs propres mains à chacun d’eux.




    Calme, le voyage fut très calme, nous ne parlions pas, nous ne bougions pas, nous ne respirions même pas. J’sais pas ce que le pilote de la ShinRa penserait, et pour être franc je m’en foutais totalement. Il nous déposa au niveau de ce qui était appelée « La Coline du Couchant »… du couchant… j’aurais plutôt dit « La Coline de la Nuit » Le soleil était noir, le ciel… sobre, la vie... perdue. Quel désastre, j’avais été mis au courant de cette atrocité, mais là… c’était tout simplement effrayant… Je pouvais presque deviner ce que pensait Fabrizio… Mais outre le fait de cet endroit de nature noire, le froid de l’hiver régnait lui aussi sur les lieux, mariés avec joie avec la mélancolie du monde…

    «Je me demande bien comment va papa ?... Pas toi, Angelio ?»


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    «Je me demande bien comment va papa ?... Pas toi, Angelio ?»

    Le temps qu'il se rende compte que tout avait commencé, et bien tout avait vraiment commencé. Son esprit buta comme un débile (et lui avec parce que c'était son esprit quand même) sur la phrase. Il avait commencé à penser que Kreiss déraillait. Mais en fin de compte, juste avant de parler, il se rendit comte, et sa seule et unique pensée était déjà pensée. « Boulet, boulet ! » qu'il se disait dès lors.

    « J'espère qu'il va bien, avec ce temps pourri j'en doute un peu... »

    Il avait évité de regarder par le hublot du vaisseau, il n'y avait même pas accordé un regard. Et tout au long du voyage, il n'avait pas cessé d'égrainer des remarques acerbes, dans le genre de « t'inquiète pas si je te vomis dessus » ou bien une plus sympathique « si un rivet saute, on implose en deux dixième de secondes, je te le garantis ». Finalement tout avait été pour le mieux et ils s'en étaient sortis entiers et vivants. Mais pour aller où ?

    Dans la nuit, pensait-il. Dans les Enfers.

    La Cité du Crépuscule n'avait en tout et pour tout de crépuscule.. Plus que le nom. Le ciel était noir, mais pas d'un noir de nuit, comme de l'encre. C'était un noir sale, créé par le soleil, couché contre l'horizon. Un soleil noir. Curieux ramassis d'antithèses qu'il était, là, trônant dans la ville comme un maître sur son royaume. Peu, voire quasiment personne dans les rues, esclaves de l'obscurité dans laquelle ils erraient.

    « Bon... faut voir s'il y a des commerçants, au pire, on toquera aux portes. »

    Son souffle resta bloqué quelque part au fond de sa gorge. Qu'avait-il oublié ?

    Le désagréable sentiment de courir, une vague géante dans le dos vers une porte verrouillée vint se greffer à ses pensées. En fait il n'y avait pas de solution, à part celle de réussir la mission et de repartir normalement. Mais ses songes restaient bloqués sur le fait de la possibilité grandissante d'un échec.

    « Y'a bien quelqu'un qui doit savoir quelque chose, je pense. »

    Il sourit à son allié, son frère, dans ladite situation. Il n'aurait pas pu trouver de personne pouvant jouer ce rôle, car en réalité ils.. se ressemblaient assez ? Oui, ça valait bien le coup de dire ça sans pour autant mentir en même temps. Ils auraient du se concerter un peu plus avant, si jamais ils avaient à mentir, songea-t-il. Un lieu de naissance, une famille, quelque chose à mettre sous la dent de potentielles questions inquisitrices qui pourraient mettre à mal leur couverture. Punaise, il y pensait seulement maintenant, ils auraient du passer plus de temps à se concerter !

    Pensant à tout cela entre d'autres pensées idiotes et inutiles, et d'autres.. plus utiles, il se dirigea vers la cité, aussi noire puisse-t-elle être.
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    Mais sérieusement… Le temps était vraiment affreux. Et encore le seul fait d’employer le mot « affreux » était une insulte face à laideur des lieux. A vrai dire faudrait que j’invente des mots qu’existe pas dans le dico… pour pouvoir qualifié avec précision… des nuages noirs, oui noirs comme une journée d’orages, aucune éclairci, si ce n’est ce paradoxal soleil noir qui permet une visibilité… restreinte. J’avais lu... il y a longtemps, un mot à propos de ce monde… ben la… il n’avait pas abusé du tout dans le livre… l’année noire et tout le tralala, quel effet…

    « Bon... faut voir s'il y a des commerçants, au pire, on toquera aux portes. »
    « Des commerçants … »

    Mon ton était des plus bas, des plus déprimé… A vrai dire c’était aussi mon idée, allé parler aux commerçants, quand on y pense, ouais les commerçants c’est les seuls qui sont susceptibles de pouvoir parler avec des inconnu, bah oui les affaires c’est surtout avec les touristes qu’on en fait… et les touristes je pense qu’il y en avait pas tous les jours ici… Mais voilà quoi… Y en avaient-ils toujours ? Je n’y croyais plus, ce monde avait enfoui toute ma gaieté au plus profond de moi…

    « Penses-tu encore qu’il est des étals dans cette ville ? »
    « Y'a bien quelqu'un qui doit savoir quelque chose, je pense. »

    L’espoir étais bien la seule arme qu’il nous restait… En plus j’étais jamais venu ici, la classe, j’suis censée retrouvée mon père ici et je ne connais même pas mon ancienne ville, si on agit étrangement on est grillé direct… Un plan, il nous fallait au moins ça… J’aperçu une pancarte, enfin une flèche avec l’inscription « Gare du Couchant ». La gare… c’est souvent en centre-ville… Marchons dans cette direction suggérais je à Fabrizio, au moins cela passerai comme un acte banal après tout. Je détournerais mon regard, à droite, à gauche… Les portes des maisons… si elle en avait encore étais la plus part barricadé… La crainte qu’inspirait la coalition devait être géante, et nous, nous marchions le long de la voie de… de… tramway… Euh y avais pas de tram’ mais sa y ressemblais bien. De toute façon on s’en fou, y avais pas de maison vivable ici… Fabrizio me montra du doigt une rue annexe, c’est vrai qu’il semble avoir des habitations vers la, c’est plus judicieux d’aller y jeter un œil. Nous marchions à rythme faible mais nous ne croisions rien, ni marchands, ni Autochtones, ni rien quoi… Bon on ne va pas y non plus y passer la journée, je m’approche d’une maison, petite maison, il y avait de la lumière, pas très dur de s’en apercevoir avec cette noirceur, puis je toque, une fois. Rien, je réitère cette fois appuyant plus ma frappe et enchaînant quelques coups secs… J’entends un bruit de pas, un bruit qui s’intensifie de plus en plus. Puis plus rien durant une bonne dizaine de secondes… Et contre toute attente, le verrou se déverrouille, la poignée tourne, la porte s’ouvre…


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    Ça fait peut-être un moment qu’un café est habité, qu’il ne sert plus comme lieu de rencontre mais comme base à un homme qui n’aurait pas été voulu dans cette rue. Des chaises et des tables qui prenaient la poussière tandis qu’une lanterne éclairait toujours le comptoir, la lumière faisant luire diverses bouteilles posées de sorte à être vu de tous. Des vitres condamnées avec des planches et des clous donnaient à cette endroit un air abandonné alors qu’il y avait bien souvent des lumières allumées, au rez-de-chaussée comme à l’étage. Bell, seigneur de la Coalition noir avait prit cet endroit en affection et y déménagea, la compagnie des autres membres lui étant difficile et aussi en mémoire du Centurio, ce qu’il n’avouera jamais. Pourtant, quand bien même il avait prit ses marques, il n’avait jamais imaginé qu’il y avait une porte arrière. Lorsqu’il entendit toqué une première fois, il était occupé à se préparer un café pour lui et un Tomberry assit sur une chaise du comptoir, sa lanterne posée et le couteau planté dans le bois. C’était une idée stupide mais le virus faisait de son mieux pour lutter contre la solitude lorsqu’il était à la cité et ainsi attendre sa prochaine mission ou encore les jours où il pourrait profiter de la présence de sa princesse si occupée…

    Vas-t’en, on ne sait jamais.

    L’invocateur regarda la chimère reprendre ses affaires et disparaître, c’était encore une fois inutile vu que c’était lui qui garantissait la présence de ce marcheur vert mais il n’a jamais vu ses chimères comme des êtres sans conscience comme certains peuvent le penser. Enfin…Bell marcha donc vers la porte d’entrée, regarda à travers le judas pour ne trouver personne. Etonné, le virus sursauta en entendant des coups plus fort venir non de cette porte mais de l’arrière boutique. À bien y repenser, tout ceux de cette rue savent qui habite ce café et l’évite même pour ça… Bell quitta la pièce pour s’engouffrer dans la pièce de stock et fut surprit d’y trouver une porte derrière un rideau rouge. Des vitres aidaient la pièce à être éclairé mais ces coups à la porte l’étonnaient encore, si bien qu’il dessina un cercle d’invocation de sa main droite pour s’équiper d’un colt sombre qu’il mit à sa ceinture. Il tenta de glisser sa clef dans le verrou et fut rassurer de voir qu’elle était aussi prévue pour cette porte-ci. Lentement, il ouvrit la porte et quelle a été sa surprise de voir deux inconnus s’y tenir droit. Quoi de plus louche que ça, ils auraient dû savoir qui vivait ici s’ils étaient du coin… Dans un certain doute, Bell se mit à parler à voix basse, jouant les effrayés.

    Vous êtes fous?! Ne restez pas là !


    Il ouvrit la porte, assez pour faire rentrer les deux inconnus en leur faisant signe de rentrer précipitamment. Une araignée contre le mur d’en face attira son attention et béni cette sorcière d’Arachnée d’être aussi fouine. Un coup d’œil à gauche, un autre à droite avant de refermer la porte et de se tourner vers ces deux hommes, sa veste cachant son arme tout juste invoquée.

    Tout le monde sait qu’il ne faut pas se balader dans la rue à cette heure-ci, les sans-cœurs font le tour de la ville….vous n’êtes pas d’ici ou quoi ?

    Le membre de la Coalition Noire fit signe aux deux hommes de l’accompagner dans la pièce plus grande, prit soin d’être devant eux pour aller prendre la tasse que le Tomberry avait laissé encore à moitié pleine et la vida dans le lavabo. Son rôle du jour sera donc un habitant effrayé, restait à savoir qui était ces hommes si peu informés…
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    Tout le monde sait qu’il ne faut pas se balader dans la rue à cette heure-ci, les sans-cœurs font le tour de la ville….vous n’êtes pas d’ici ou quoi ?
    Putain. Quelqu'un. Et qu'avait l'air clean.


    Un genre de miracle dans cette terre abandonnée des Éternels ? Ça se pourrait. C'est pourquoi Fabrizio entra sans chercher à comprendre. Tous les gens de ce monde étaient flippés, c'était vrai. Flippés de la Coalition, des monstres, sans cœurs et autre abominations du coin c'était vrai. Il avait lu des rapports, des écrits et des documents pendant sa recherche. Et ils n'étaient pas vraiment tout rose, c'était même plutôt noir, putride quasiment pour faire dans le poétique.

    Il fit signe à Noel que c'était sans danger par un vague geste de la main. Ils étaient en présence d'un potentiel allié, quand même.

    « Excusez nous hein, on cherchait juste quelqu'un, et on avait aucune idée de par où commencer.. »

    Se prenait-il au jeu ? Il fallait bien, hein.

    « On a du partir d'ici y'a des années, mon frère et moi » parlant e ce dernier, il désigna Kreiss. « Au moins avant que ce monde devienne.. comme ça, on va dire. Pis on s'est rendus compte que.. quelqu'un à qui on tenait était peut-être encore en vie alors on est revenus.. A propos, moi c'est Angelio et ça c'est mon frère, ... Arren. Et vous ? »

    Il s'arrêta de parler, regardant avec plus ample intérêt la maison, qui en fait était un bar, un genre de café qui avait l'air totalement abandonné depuis quelques temps. Des planches barraient la fenêtre et la poussière s'était un peu installée dans les coins. Mais si ce type vivait là... Ça c'était bizarre par contre.

    Réfugié ? Ou un peu comme dans un bouquin apocalyptique, peut-être était-il calfeutré dans sa chambre en laissant tout le reste de son domicile pourrir silencieusement ? Fallait penser que dans ce monde, tout était possible quand même, vu la situation, des fois les humains en étaient réduit à de ces trucs... Merci aux Éternels, jusqu'à maintenant malgré tout ce qui avait pu lui arriver il avait toujours eu beaucoup de chance et une vie décente, même si ça impliquait de se faire abandonner devant un porche après sa naissance et voir sa maison brûlée et ses parents mourir.....

    Décence, oui.

    Ici, ça devait être pire donc il était prêt à pardonner toute indécence à ce pauvre type. Lui n'avait jamais vécu dans la crainte, pas même de celle du Dieu de la Cité des Rêves, quand il était encore au phare de son pouvoir, quand on pendait et brûlait les infidèles, et qu'il fallait le prier avant chaque repas et le dimanche et avec tout un tas de règles contraignantes... Quelqu'un pourrait critiquer les Éternels en étant quelque chose de semblable, de rébarbatif, mais pas pour lui. Viendrait un jour rêvé ou tous les mondes, même la Cité du Crépuscule -vraiment redevenue digne de son nom!- serait dans cette croyance.

    Un jour.. Fallait pour cela récolter des informations dans un genre de nuit noire.
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    La porte s’ouvre…

    « Vous êtes fous?! Ne restez pas là ! »

    Tiens… quelqu’un d’accueillant, quelqu’un de souciant, quelqu’un qui nous fait entrer sans méfiance… J’aimais pas trop ça, c’était trop simple à mon goût, j’sais pas… moi si j’étais résident de cette ville je me méfierai de quiconque, en particulier des inconnu. La non… simple, trop simple, ce mec la devait être quelqu’un de confiant pour nous faire entrer. Enfin soit Fabrizio ne semblait pas si choquée par ce comportement, il avait plus d’expérience certainement, alors je le suivis à l’intérieur sans hésitation. Puis aussitôt rentrer Fabrizio, lui répondit, cela ne m’étonnais pas il était du genre pipelette, ça m’arrange un peu, je vais pouvoir me taire et écouter, comme on le dit si bien on a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus que ceux que l’on va dire. Bref Arren, c’était mon nouveau nom, enfin juste pour cet instant bien entendu.

    Je détournais le regard de la conversation, sans pour autant y détourner mon ouïe. J’observais juste les ravages… Les ravages que propageait la coalition sur ce monde… Je voyais l’état du bar, parce que visiblement cela ressemblais à un bar café, et j’en déduisais le malaise qui régnait ici, mais le pire devait être les habitants, la pauvreté… la maladie… la crainte… Ils devaient tous en être accablés, vivre ici… Pourtant lui ne semble pas très affecté par cette poussière, cet aspect délabré… Lui…

    Bref je m’assis au comptoir, sur une des chaises, prenant un air fatigué, fatigué du voyage qu’on avait fait et de ce monde qui commençait à affecter mon humeur… Je ne savais pas quoi faire, lui soutirer des informations… non… je ne pas confiance en lui…

    « Vous demeurez ici ? Dans ce bar délabré ? Pardonnez mes paroles mais c’est assez glauque ici. »

    Tandis que je prenais appui sur le comptoir avec mes bras, soutenant ma tête de son poids qui me paraissait lourd, je le fixais, ne lâchant pas ses yeux d’un sombre bleu, il en fit de même, il ne lâcha pas prise, ses pupilles dans les miennes… Je savais que cette mission ne serait pas simple, pas simple du tout en fait... Qu’allait-il advenir ? Qu’allait-il nous advenir ?

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    Ces jeunes gens avaient l’air calme, et il avait l’air jeune. Enfin, le plus bavard se disaient frère avec l’autre et prétendait que quelqu’un à qui ils tenaient étaient encore ici. Même si Bell mentait lui aussi sur son identité, leur histoire était bien plus douteuse. Des frères ? Aucune ressemblance aussi bien physique que dans la manière d’agir, c’était le plus bavard le leader, ça se voyait. Et l’autre qui s’est assit au comptoir, Arren qu’il s’appelle se montre plus méfiant, ça pouvait mal finir et ça n’arrangerait pas les affaires du virus de provoquer deux types chez lui. Bell prit d’ailleurs un air offensé en se tournant vers le plus jeune d’après lui, la main qui frappa le bar, les dents serrés….oui, il devait rester dans son rôle.

    Ce bar est peut-être délabré mais il n’est pas encore mort ! Ton frère et toi êtes partis avant que ça ne commence vraiment, non ? Alors de quel droit tu te permets d’insulter cet endroit ! Gêné, le virus expira un bon coup avant de se mettre derrière le bar, sortir un verre d’une étagère sous la caisse enregistreuse et se remplit un verre, un cidre d’après l’odeur et s’assit sur le siège qu’il avait prévu pour lui derrière le bar. La tête baissé, il tenait du bout des doigts son verre…

    Pour ta question Angelio, je m’appelle Riael…Et ici, c’était un endroit vivant…L’introuvable que mon grand-père l’avait appelé car il avait remarqué qu’il été difficile de trouver après s’être lui-même perdu…c’était drôle…

    Il soupira une nouvelle fois, vidant son verre d’un cul sec avant de ranger le verre dans le lavabo, la bouteille rangée au même endroit. Il ne souriait pas, il ne voulait pas rire et garda le silence. Bell voulait apprécier son jeu d’acteur au maximum, il voulait voir s’il avait encore ce talent qu’est le mensonge et savoir s’il l’avait perdu à force de rester dans cette ville si sombre. D’un geste mou, il retira son colt noir de sa veste et braqua le Arren d’un bras tendu. Il devait rester dans l’esprit de cet homme Riael qu’il venait d’inventer, et comme la méfiance est plus qu’une religion dans la Cité…Les yeux fixes, le patron du bar regarda l’autre homme dans les yeux avec une touche de hargne.

    Ecoute Angelio, t’as l’air sympa mais votre histoire pue l’embrouille. J'vous ai laissé entrer parce que ça me ferrait mal de voir des types mourir à ma porte. Mais rien ne sort de ce monde sans que la Coalition soit au courant, donc je ne verrais pas comment vous sauriez que votre type est en vie… Êtes des membres de la coa, avouez ! Vous êtes venu en finir hein ? Vous avez enfin décidé d’en finir avec nous tous ! Le doigt crispé sur la gâchette, Bell tremblait à cause de son personnage, l’air qui étaient inspiré et expiré semblait si bruyant à cette seconde de silence… Le virus finit par rire doucement, le bras tombant, lâche vers le sol avant de lancer son arme sous un meuble pour le faire disparaître une fois perdu de vu, elle lui sera inutile après son jeu.

    Alors allez-y ! J’suis prêt, j’en peux plus d’attendre dans le noir ! Faîte ça vite…Je n’en peux plus d’attendre la mort comme un couard…
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    Non d’un Eternel ! Il l’as pris mauvaise, mais bien mauvaise… après tout c’était pas cool de ma part, la coalition leur arrachait tous, il ne vivait plus que de ce qui leur restais, et ce qui leur restait.. C’était rien… Le terme « insulter » étais peut être légèrement mal dit, j’ai juste fait preuve de réalisme sur les détails qui ornaient les lieux, mais sous le coup de la colère, ouais je comprends, j’encaisse. Je n’avais pas bougé, pas trop du moins je m’étais juste affalé en arrière sur la chaise haute, gardant une main sur le comptoir, laissant l’autre se jouer du vide et l’attraction. Notre barman, se prit une bouteille, moi et l’alcool… Il s’en servit un verre et s’assit à son tour de l’autre côté du comptoir, me faisant face, et avant de s’envoyer son cul-sec, il répondit à mon soit disant frère. En effet ce lieu lui semblait cher, enfin d’après ce qu’il lui répondit. Il avait détournais le regard durant sa descente, mais il le reprit aussitôt et sans explication il sorti un gun qu’il déposa délicatement entre mes deux orbites bleu. Quel effet ? A votre avis ? Vous voulez que je vous braque moi aussi ? Non ? Ben voyons… Je n’agis pas, la plus part du temps c’est une action d’intimidation que de braquer quelqu’un, il aurait tiré si il aurait voulu, il était juste en position de force face à nous maintenant. Et voilà comment ma méfiance prenais forme, quelqu’un de souciant, mon œil ouais ! Avec un bras il nous rameute et nous entre-ouvre la porte, l’étreinte du piège commence alors, astucieux, et avec l’autre bras il frappe, et le piège se referme… merveilleux, mes pensées semblait si forte qu’il semblait les entendre. Je ne riais pas néanmoins, j’espère juste que Fabrizio ne fasse rien, surtout qu’il ne fasse rien, si il bouge on est cuits, ou plutôt je suis cuit.

    Ecoute Angelio, t’as l’air sympa mais votre histoire pue l’embrouille. J'vous ai laissé entrer parce que ça me ferrait mal de voir des types mourir à ma porte. Mais rien ne sort de ce monde sans que la Coalition soit au courant, donc je ne verrais pas comment vous sauriez que votre type est en vie… Êtes des membres de la coa, avouez ! Vous êtes venu en finir hein ? Vous avez enfin décidé d’en finir avec nous tous !
    « Hum… Tu serais prêt à appuyer sur la détente pour me supprimer… Etrange y a peine deux minutes tu avais peur que des sans-cœur nous tombe dessus… Tu ne trouves pas ça.. Paradoxal ?
    Au passage, Il me semble être sûr que mon frère est prononcer l’expression « peut être »… mais…soit…


    Le silence est la réponse que j’obtenu, mais je n’en n’attendais pas plus. Alors qu’il me tenait en joug, alors qu’il était possible pour lui de m’effacé, lors qu’il… il lâcha son arme, il lâche son avantage… il lâche l’étreinte du piège qu’il m’avait ficelé… Mes paroles l’avais porté à réflexion ? J’en doute, mais dans ce cas pourquoi donc ?
    Alors allez-y ! J’suis prêt, j’en peux plus d’attendre dans le noir ! Faîte ça vite…Je n’en peux plus d’attendre la mort comme un couard…


    Il eut un temps de silence, un long silence béat, je me rapprochai à nouveau du comptoir posant un coude dessus, Rieal prit une tête désemparée, croyait il surement que j’allais faire ce qu’il me disait…
    « As-tu pensé aux paroles que tu viens prononcer, hum ? Non parce que voilà, si nous étions vraiment des membres de la coalition, je dis bien « si », penses-tu que nous aurions monté une telle comédie pour venir te tuer ? Quand je vois ce monde tel qu’il est actuellement… quand je vois comment il souffre.. Quand je vois ses habitants souffrir… Alors qu’avant.. Avant toute gaieté régnait sur le crépuscule.

    Si la coalition veut ta peau Riael, je ne pense même pas qu’elle vienne prendre le soin de toquer à ta portes, elle a des moyens… plus radicaux me semble-t-il.»


    Sur cette phrase Noel se levât, et marcha vers la fenêtre qui se trouvait juste à côté de lui, il poussa le rideau gris de poussière, et de son doigt il lui montra… la maison détruire qui l’avais aperçut sur sa route, les gravats des édifices qui pourrissait sur la surface du sol. Regardant avec un air songeur cette ruine il se retourna finalement vers Riael. Le message, pour lui, était clair.

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    Croire seulement que cette mission avait une demi once de chance de succès, c'était franchement relever d'un optimisme qui confinait à la folie. Celle qui fait fêter la Saint Pélagius, celle qui te murmurait des choses insensées en pleine nuit et où tu te disais "... Je devrais le faire, sinon il m'arrivera quelque chose de pire !". Mais cela restait une folie douce et donc, furieusement possible, implacable et très décente. Décente, en plu ce mot avait un sens large. Tout avait de la décence pour les fous, et on leur permettait bon nombre de chose vu qu'on leur permettait plein de trucs. C'était dur à comprendre du point de vue de tout un chacun.

    Tout ça pour dire que sensé ou pas, Fabrizio éludait que lui et Noel étaient dans la merde, situationellement parlant de leur mission.

    En moins d'une minute (selon lui, temps qui pouvait donc s'estimer de deux secondes à trois heures), y'avait un flingue et des haussements de ton dans l'air. Les premiers étaient venus de ce type, Riael ? Ouais c'était ça. Il n'avait pas du tout l'air de les croire. En fait, ils les prenait même pour des Coalisés. Ce faisait un sacré tas de choses à cacher, dans le genre : ils avaient une fausse identité. Dessous, y'avait leur vraie identité mais tout était caché par encore une identité, celle par laquelle ils étaient actuellement traités. Au moins leur vraie identité était même pas sur le chemin de la découverture, c'était déjà ça.

    « As-tu pensé aux paroles que tu viens prononcer, hum ? Non parce que voilà, si nous étions vraiment des membres de la coalition, je dis bien « si », penses-tu que nous aurions monté une telle comédie pour venir te tuer ? Quand je vois ce monde tel qu’il est actuellement… quand je vois comment il souffre.. Quand je vois ses habitants souffrir… Alors qu’avant.. Avant toute gaieté régnait sur le crépuscule.

    Si la coalition veut ta peau Riael, je ne pense même pas qu’elle vienne prendre le soin de toquer à ta portes, elle a des moyens… plus radicaux me semble-t-il.
    »


    Yep. Noel was right. Il avait tout compris le petit père (et les neurones déjà bien atteints de Fabrizio le remercièrent franchement pour avoir dit ça.). Il pointa son allié, et décida enfin de ire quelque chose.

    « Ouais, personnellement si j'étais sûr de mourir, restait juste à savoir quand, je me cacherait pas. Enfin ça c'est moi mais je pense pas qu'on soit foncièrement différents. »

    C'est vrai que d'un côté il choisirait de se jeter dans la gueule du loup plutôt que d'attendre qu'il vienne sur lui, il avait horreur d'attendre que quelque chose de mal (sachant qu'il le cherche et veuille sa peau) le cherche justement, à loisir et joue à cache-cache, le laissant au fin fond de sa trouille. Y'avait pas pire.

    « Plutôt que de rester là à te morfondre, pourquoi t'essaierait pas de bouger ? Je sais pas, aider des gens, et mourir debout, pas couché comme un âne... Enfin bon, c'est ton choix hein. Y'a un coalisé qui est déjà venu sonner à ta porte et te menacer de mort ou quelque chose comme ça ? Comment ça se passe en fait ? »

    Foutu pour foutu, hein...
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    As-tu pensé aux paroles que tu viens prononcer, hum ? Non parce que voilà, si nous étions vraiment des membres de la coalition, je dis bien « si », penses-tu que nous aurions monté une telle comédie pour venir te tuer ? Quand je vois ce monde tel qu’il est actuellement… quand je vois comment il souffre.. Quand je vois ses habitants souffrir… Alors qu’avant.. Avant toute gaieté régnait sur le crépuscule.

    Si la coalition veut ta peau Riael, je ne pense même pas qu’elle vienne prendre le soin de toquer à ta portes, elle a des moyens… plus radicaux me semble-t-il.


    Le dénommé Arren s’était dirigé vers une fenêtre pour en tirer le rideau et montrer un bâtiment détruit…Ce bâtiment, comment oublier ce qu’il s’était passé dernièrement pour ne pas se souvenir de ce qu’il s’est passé pour finir dans une ruelle qui a l’air de sortir d’une scène de guerre. Le virus allait lui répondre lorsque le grand frère prit la parole et poser une question plutôt juste dans ce genre de cas. Il regarda tour à tour les deux individus avant de pousser un long soupire et regarder à nouveau dans la direction que montrait Arren.

    Quand je vous disais que rien ne sort de ce monde sans que la Coalition l’ait voulu. Ce bâtiment en face a été détruit à cause d’un combat qu’il y a eu lieu entre un type en rouge et une bête, plus loin en ville. C’était plutôt violent, si violent qu’un morceau de toit a volé jusqu’ici. Suffit de regarder les tuiles. T’en a des bleus et des rouges et dans cette rue, on a que des tuiles rouges sur nos toits.

    Bell trouvait ça plutôt logique, assez logique pour appuyer la thèse d’avoir été là pour assister à la destruction d’un bâtiment. Pour les tuiles, il avait un jour entendu deux femmes se demander pourquoi les toit de cette rues étaient tous rouge alors qu’ailleurs ce n’était pas aussi uniforme. À cette idée, il se demandait comment pouvait aller le samouraï en rouge et les autres mercenaires, qui ont dû virer la bête après cette histoire vu que ça serait logique. Le virus finit par faire signe à Arren de fermer le rideau avant de se lancer dans la suite de ses explications.

    Aider les autres ? Pas possible, ils savent tout, absolument tout ce qui se passe ici et ils nous le font savoir. Dehors, vous avez dû voir des araignées rôdées non ? Pas plus que dans une autre ville vous me direz mais ici, elles sont toutes sous les ordres d’une sorcière. J’ai vu des types tenter de s’y opposer mais à peine qu’ils étaient sorti avec leurs armes qu’ils ont été capturés. Aucun membre de la coalition ne se déplace par lui-même si ce n’est sous l’ordre de la princesse ou par pure sadisme qu’il peut se permettre. Ils ne nous laissent pas le loisir de mourir debout ou couché, mais à rôder dans les rues sous leurs ordres…Vous savez c’que j’veux dire hein ?

    Bell exagérait les choses, certes il s’était permit une fois de livrer un enfant au gardien qu’il avait crée sous ordre de Ariez mais sinon, il ne se souvient pas avoir entendu parlé d’un membre aussi violent. Enfin, comment il pourrait le savoir vu qu’il n’a pas passé assez de temps au manoir pour se faire une opinion des autres si ce n’est sur Arachné. Belle femme mais qui, à la première rencontre, a refroidit Bell sans rien faire, si ce n’est réveiller l’instinct de survie du virus. Il y avait bien aussi cet homme qui portait toujours un masque à gaz mais d’après ce qu’il avait entendu de la princesse, ce type est juste un soldat surentraîné…ok, dire juste était une mauvaise idée quand on y repense.
    Mais vu comment c’était parti, il aurait fallu un miracle pour que ces deux types ne lui pose le genre de questions dont eux connaissent la réponse mais pas lui. Bell devait créer ce miracle et cette idée lui plaisait bien, c’était son pécher mignon d’être celui qui sort une carte de sa manche au bon moment. Ils n’avaient pas l’air d’être des habitués à son art, ça allait leur jouer un mauvais tour.

    Rester sur place, c’est ce que je sais mieux faire dans un conflit. C’est moche, mais je préfère laisser les autres faire car je sais que je ne saurais d’aucune aide. Ils peuvent envoyer des monstres, des sans cœurs ou que sais-je qui me forcerais à me cacher…ce que je crains le plus, ce sont les flammes qui risquent de brûler cet endroit, ces bombos de malheur… Mais vous alors ? Vous posez pas mal de questions sur moi au lieu de votre proche. Z’avez perdu espoir en me voyant ou quoi ?

    Bell avait récité son invocation, réfléchissant sur chaque mot pour éviter que cela paraisse suspect et plausible de la part du lâche qu’il essayait de créer avec Riael. Il devait rester dans un rôle pour comprendre et s’il le fallait, se mettre en danger avec des flammes qui sont sous son contrôle. Des bombos apparurent derrière les vitres condamnées pour ne pas être vu, profiter de l’effet de surprise que leur brasier produira lorsqu’ils auraient finit de le concentrer. Le virus n’allait pas faire cette erreur stupide de se coucher avant l’explosion, il savait ce qu’il faisait lorsqu’ils leurs avaient ordonnés de lancer leur brasier en visant vers les bases des vitres…Oui, quatre bombos pour deux vitres, ça devait être suffisant pour venir à bout d’un homme seul et sans expérience que devait être Riael. Pas de chance pour ces deux-là, tomber sur un type qui sait mentir et invoquer des chimères, ils sont à plaindre.

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    Noel soupira. Il jeta un dernier œil dehors, un dernier œil sur ce cimetière, puis il s’exécuta et retourna s’asseoir plus loin, sur le même siège qu’il avait quitté précédemment. Il se permit juste de la fermer en fait, il en avait peut-être déjà assez dit, et puis qui est-il pour juger de l’état d’un monde, de plus il était censé joué un vieux autochtones qui rentrais chez lui, au lieu de ça il avait peut-être parut trop peu impressionné suite à la menace du Barman, c’est vrai un homme normal supplierait pour sa vie, il ne se contenterait pas de tenter de donner une leçon de morale, ou de contredire quelqu’un qui le braque. Certes Noel avec commis une erreur grossière, mais la bêtise est faites désormais, on ne peut revenir en arrière. Il essuyait des regards de temps à autre vers son dit frère, essayant de voir comment de son côté celui gérais la situation dans laquelle nous étions, fallait-il se méfier de Riael ? Mentait-il ? Il savait bien des choses, le détail qui n’échappa pas point à Noel ni à Fabrizio je le pense, étais cette histoire d’araignées. Mais encore là, rien ne nous assurerais qu’il s’agissait de la vérité. Pourtant c’était bien possible, possible de la part des membres de la coalition, mais qu’il soit au courant… c’est troublant, même si les « soi-disant » habitant de la cité en soit en connaissance. D’une manière ou d’une autre cela faisait belle lurette que je ne lui faisais plus confiance.

    Rester sur place, c’est ce que je sais mieux faire dans un conflit. C’est moche, mais je préfère laisser les autres faire car je sais que je ne saurais d’aucune aide. Ils peuvent envoyer des monstres, des sans cœurs ou que sais-je qui me forcerais à me cacher…ce que je crains le plus, ce sont les flammes qui risquent de brûler cet endroit, ces bombos de malheur… Mais vous alors ? Vous posez pas mal de questions sur moi au lieu de votre proche. Z’avez perdu espoir en me voyant ou quoi ?

    Noel se leva et passa derrière le comptoir n’écoutant que son homologue d’une oreille qui paraissait inattentive. Il continuait donc comme il avait commencé, s’il changeait sa façon d’être maintenant ce serait trop flagrant, et trop bête, Fabrizio tenait son rôle à la perfection lui. Enfin bref Noel s’approcha du pan de mur et particulièrement dans le coin qui formait l’angle du bar. Sans gêne, je me déplaçais dans son bar, c’tais grossier mais soit. Il me surveilla aussi d’un coin de l’œil, du moins dos tourné à lui c’est ce que je présumé. M’approchant du coin formé par l’intersection du mur de la baraque, Je regardais, sagement, l’araignée qui trainait au plafond. C’est donc cette petite créature qui leur permettait de surveiller leur monde, surveillé, espionné… quelle est la différence pour eux ? Faut bien reconnaître qu’il s’agit-là d’une méthode très pratique en cas d’invasion, mais d’un autre côté quelle plaie pour ces habitants qui sont épiées à longueur de journée.

    « Cette petite créature… Mais… cela ne te gênes pas ? D’être observé à longueur de temps ? J’imagine que tu n’as pas le choix en même temps…

    Tu sais… L’espoir de retrouvé notre famille… Ce n’est sans doute pas toi qui en es la raison de sa perte… En fait… La maison qui est détruite là… C’était là ou nous habitions étant enfant, Angelio, Papa et moi… »


    Quel numéro. Je jouais gros, je ne savais rien de ce tas de ruine, je ne savais pas qui y habiter même si quelqu’un avait déjà domiciliés ici mais ce dont j’étais sûr c’est que Riael non plus. Desceller la vérité des mensonges… Après tout même si ces paroles sont inventés il se pourrait que la Coalition nous ai déjà repérés, il se pourrait même qu’on est du mal à se barrer d’ici, il se pourrait même que le coalisé ici soit Riael… Tant des questions sans réponses… Je pense que nous avons trop traîné ici. Trop longtemps… Je me retournai afin d’être face à mon compagnon, mais c’est une autre raison qui me fit me retourner, je n’ai pas oublié l’arme qu’il a jeté sous son comptoir… sauf que celle-ci est introuvable, c’est plutôt étrange une arme qui disparaît, je veux dire c’est censée être un truc concret quoi… plus de doute cet homme n’étais pas qu’un simple barman de foire.

    « Je pense que nous sommes revenus en vain… C’était de la folie de croire encore à une chance de retrouvailles »

    Mes yeux se pointèrent sur Fabrizio, comme pour lui faire comprendre que nous ne devrions plus rester ici.

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    « Cette petite créature… Mais… cela ne te gênes pas ? D’être observé à longueur de temps ? J’imagine que tu n’as pas le choix en même temps…

    Tu sais… L’espoir de retrouvé notre famille… Ce n’est sans doute pas toi qui en es la raison de sa perte… En fait… La maison qui est détruite là… C’était là ou nous habitions étant enfant, Angelio, Papa et moi…
    »


    Ah. Ouais. Bon.

    Punaise.

    Fallait bien deux secondes pour digérer sans équarquiller les yeux "ah bon mon père est mort !? MERDE ALORS !! Attends.... Mais il est déjà mort !!".. Sérieusement il avait vraiment pensé ça l'espace d'une seconde.

    Il était vachement déçu de réapprendre ça, de le réaliser une fois de plus. Non, il y avait définitivement toujours des souvenirs qui le minaient, et c'était encore relativement récent. La dernière fois qu'il était passé par Paris, il n'avait pas vraiment eu le temps de retourner chez lui, de revoir sa maison. Avait-elle été reconstruite ? Occupée par d'autres gens ? Laissée en ruines ? Il avait juste croisé Bernkastel, et ne l'avait pas recroisée depuis, il prenait ça comme une bonne nouvelle... Mais n'empêche que c'était flippant sur le coup. "Bonjour, je suis une Éternelle. Vaux-tu entrer dans ma boite à chats."

    Il réfléchissait encore et toujours à une meilleure réponse que "E si j'étais allergique ?" Haha, allergique.... De quelle connerie qu'il était.

    « Je pense que nous sommes revenus en vain… C’était de la folie de croire encore à une chance de retrouvailles »

    Son coeur se calma légèrement, alors que Noel le regardait. L'information passa en un quart de seconde, peut-être plus vu qu'elle était partagée par l'instinct de fuyard de Fabrizio. On. Se. Casse. On a pas trouvé de réseau de trafic de ganja, de sans-coeurs ou de trucs du genre mais on s'en fiche ou déblaie !

    Il n'était cependant pas arrivé au bout de sa pensée (il en faisait toujours des tonnes, mais cela, vous l'aviez peut-être remarqué depuis le temps !) qu'une lumière se fit soudainement sa place entre les planches condamnées, sur les fenêtres. De la lumière, ici ? Pensait-il après l'inévitable "C'est quoi ça ? Mais d'où ça sort c'te merde ?!" C'était évident que ce n'était pas naturel. Mais en fait, il n'eut pas à se le demander bien longtemps vu que, les bombos (beh, heh oui) eurent tôt fait de brûler intégralement les planches de bois rance qui assombrissaient la pièces. Quatre bombos. Deux fenêtres. Vous voyez la scène, vous comprenez la surprise de Fabri alors qu'il avait, de surprise, fait quelques pas de côté, vers Riael.

    Fallait l'protéger, ce con là ! Qui qu'il soit !

    L'avantage étant qu'il n'avait pas vraiment eu le mensonge à continuer. Même si dans son cas ça n'aurait pas été un mensonge complet.

    " Euh, Arren, occupe-toi d'la gauche !" eut-il le temps de le dire avant de jeter un sort d'H²O sur la fenêtre de droite.

    "Euh", bein oui, euh ! Attends quand t'es habitué à appeler ton allié Noel, et que des bombos te tombent sur l'poil, tu vas pas l'appeler Riael ! Euh, non, Arren ! Mieux valait l'appeler Euh, ça passait pour un moment de terreur de gamin innocent qui connait qu'un seul sort !

    Et merde fallait forcément que ça arrive.

    "On va pas tarder ici, je crois qu'on en a appris assez pour savoir qu'on a plus rien à chercher."

    Avec la technique de sonar, il ne pouvait pas savoir s'il y avait d'autres bestioles, l'analyse ne s'étendant pas au delà de cinq mètres. Mais s'il y en avait plus, il en aurait vu plus.
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    Ce Arren…il avait comprit le manège du virus assez facilement, il suffisait de suivre son regard pour voir qu’il avait cherché l’arme à feu qui a été invoquée et renvoyée il n’y a pas si longtemps. Ce type était plus malin que son confrère et pourtant, c’est ce dernier qui semble commander. Bell avait dans l’idée de les faire parler en jouant la comédie mais il serait inutile de continuer si l’un d’eux doutait de sa sincérité, et faire intervenir ses bombos n’a été qu’un moyen de gagner du temps en attirant leur attention ailleurs. C’était un échec, un bel échec pour lui qui cherchait à savoir ou plutôt, à passer le temps lorsque le hasard lui permit une certaine distraction. Un sort d’eau a été lancé par le leader du duo et pourtant, il eu comme une autre magie dans l’air…Allait-il enfin le remarquer ?

    Les chimères et le sort d’eau étaient de même niveau, l’invocateur pouvait sentir ses chimères pratiquement mourir, impossible de les faire exploser avec le peu d’énergie qui leur restait et même s’ils le pouvaient, ça représenterait un risque trop grand pour la demeure de Bell qui devait oublier ses fenêtres et des tables qui se trouvaient à côtés. Le virus ressenti alors un sentiment étrange et sombre, quelque chose qui n’avait jamais eu droit lors de ses précédents combats. Un sentiment qui viendrait des ténèbres reçu de son lien avec sa princesse, un sentiment d’ennuis qui donnait naissance à des idées de meurtres qu’il n’avait jamais eu jusqu’ici. À voir cet Arren et Angelio, l’invocateur avait eu envi d’un nouveau jeu pour passer le temps et commença à chuchoter…


    Mon ami, aussi sage sois-tu par ton pelage qui t’offre le respect, prend ma place, montre ta force sauvage…Gorille Blanc, lèves-toi.


    La nouvelle chimère apparu et poussa son cri sauvage, les bras tendus vers le ciel sur un toit alentour, plus bas dans la ruelle tandis que le virus finit par se relever et afficher un léger sourire avant d’échanger sa place avec son compagnon qui frappa, dès son arrivé, sur le comptoir du bar pour l’exploser et s’attaquer à ses deux adversaires tandis que les bombos se retiraient sous l’ordre de l’invocateur. Ce dernier regardait la scène par-dessus son épaule alors qu’il s’éloignait doucement, prenant à peine ses distances. Maintenant, son véritable rôle dans ce monde était évident mais pas encore son nom et ça lui arrachait un sourire. Son gorille avait de la force dans ses bras mais sa lenteur pouvait lui jouer de mauvais tour dans une pièce confinée. Soudain, une araignée attira son attention et, étonnement, lui arracha un autre sourire tandis que sa main droite dessinait un cercle d’incantation pour avoir à nouveau un colt sombre.

    Tu t’amuses du spectacle j’espère, sorcière. S’il te plaît, essai de me laisser m’amuser un peu, ok ?

    Bell finit par tirer, non pas sur l’espionne mais en direction de son café pour attirer l’attention vers l’extérieur. Ses adversaires devaient sortir, ça serait idiot qu’ils s’enfuient sans se battre ou que son gorille les domine. Ça serait bête, maintenant qu’il avait envie de se battre et d’essayer de nouvelles combinaisons avec ses chimères. Le virus finit par dessiner un autre cercle de sa main libre, un plus long que pour le colt, sans doute pour une créature plus forte qu’un simple colt. La terre trembla à peine jusqu’à ce que la maison où se trouvait l’araignée s’effondre et laisse sortir Omukade, le démon mille pattes qui claqua ses pattes tranchantes alors que sa taille devait être dans les 3 mètres, à tout casser. Bell siffla un coup, un mouvement de la main pour invoquer cinq nouveaux bombos qui serviront de bouclier. Il voulait maintenant s’amuser en y allant peut-être à fond, il était prêt à les accueillir dès leur sorti du café mais il restait un stratège, et Angelio devait avoir comprit maintenant…que cette petite partie de la cité a été désertée par ses habitants. Comme à son habitude, le virus se mit à parler avec ses invocations durant un bref instant.

    Il doit dormir, je n’entend pas sa moto…c’est une aubaine ça, il a fait fuir tout le monde depuis son arrivé, cet espèce d’idiot. Et eux, ils vont faire quoi maintenant à votre avis ?


Spoiler :
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    Noel savait qu’il était pourtant trop tard, il le compris déjà bien plus tôt, ils n’auraient jamais dû mettre un pied ici, sans parler de ce bar, mais tout simplement de ce monde. C’était bien trop prétentieux de croire que tout se passerais bien, mais il y croyait comme si son cœur le forçait à se soumettre à cette idée. Les faits sont là, les voilà en pleine zone ennemi, face à un ennemi qui dispose de la plus puissante des armes face au jeune spadassin en la personne de Noel, eh bien que quelques peu magicien, Fabrizio semblait se ranger dans le même registre. Riael n’attendit pas lui, il saisit l’opportunité que Noel avait manqué, il interverti sa place avec sa créature fraichement appelé. Un énorme primate blanc fit irruption devant Noel et il ne se fit pas prier pour retourner une belle patate contre le jeune homme aux yeux azurs, qui sous l’effet violent du coup se vit projeter contre le mur du fond. Ce n’est pas l’épaisseur de sa blouse qui lui permit de réduire la douleur du choc, se prendre un mur ça fait mal, quel que soit son nom et sa carrure d’autant plus que l’ennemi en face de lui ne lui laissera pas le temps de riposter, le gorille attrapa un des haut sièges qui servait au comptoir et le lança en direction du jeune homme qui tentais péniblement de se relever avec l’appui du mur. C’est avec instinct que Noel se jeta à plat ventre contre le sol évitant de peu le projectile.

    « Bon… Je n’ai pas le choix. »

    Alors qu’il était encore couché, il lança son bras vers l’animal enragé, puis serra le poing fermement. Dix chevaliers en armure apparurent, encerclant l’ennemi avant que la moitié d’entre eux ne se jettent sur lui afin de tenter de maîtriser la bête qui rugissait elle, de plus en plus fort afin d’intimider l’ennemi. Ce temps de «répit », plus ou moins car de l’extérieur ce diable de Riael arrosait la zone d’une arme à feu, permis à Noel de se relever sans trop de peine, puis prenant le soin de vérifier qu’il ne pouvait pas avoir de vue sur eux, il ôta sa blouse, son écharpe et décrocha son sabre. L’heure étais désormais au combat. Alors que depuis toute à l’heure le gorille enchaînai les chevaliers, tous en subissant leur assaut qui l’avait affaibli au stade qu’un gros coup aurait raison de lui, Noel saisi d’une main ses deux sabres encore fusionné l’un à l’autre et d’un puissant coup porté en direction du primate un écho parti et repoussa brutalement la féroce bête contre le mur opposé à la sortie, la force et le poids de la bête firent une brèche dans celui-ci, tandis qu’elle rendit son dernier soupir. Noel jaugeait à présent la situation… Trois des dix chevaliers avaient survécu, très peu, il espérait bien plus… Puis il réfléchit à une tactique sous le feu du tir qui lui imposait Riael. Un bruit d’un monstre se fit entendre au loin, il devait certainement se préparer une belle petite armée, et ce n’étais pas des moindres.



    «Retire ton sweat et passe le moi, j’ai peut-être trouver un échappatoire. Quand je te le dirais balance tes fumigènes vers la sortie de devant. »

    Il ne savait pas si cela fonctionnerait, mais vu l’état de la situation dans laquelle il s’était fourré il n’y avait plus qu’à tenter le coup. Avant toute chose il récita un petite incantation qu’il chargea sur son bras gauche, il n’était pas un fier invocateur, en réalité il ne connaissait que deux incantation et c’était plus que le moment de les utiliser. Noel pris sa blouse et le sweat de son ami et ordonna a deux des chevaliers de les enfiler. Le troisième servirait premièrement à appâter l’ennemi. Noel fit signe au chevalier non déguisé de sortir rapidement par la porte d’entrée, le chevalier s’exécuta, il fracassa la porte de son glaive et se mit à courir, enfin, il n’eut le temps que celui-ci reçut une balle qui mit fin à sa « vie ». Noel fit digne à Fabrizio pour les fumigènes. Une fumée opaque et grandissante encercler maintenant le devant de la scène, il fallait être surhumain et encore le terme est faible, pour pouvoir observer à travers. Le moment pour la supercherie fut arrivé et les deux leurres sortirent par la porte et à travers la fumée, l’attention de mon ennemi devait désormais être fixée sur la fumée, Noel l’espérait avant de jeter son bras vers le ciel afin d’appeler à sa rescousse Valefore. Il attrapa Fabrizio et sortit par derrière, par le mur fraichement démantelée et hors de vue de son ennemi, il scruta le ciel ténébreux et de celui-ci une lueur blanche vint transpercer la haine sombre du monde.

    «Surgit des ténèbres glaciale, mon ami
    Purifie ainsi cette terre par ton cri,
    Que l’avidité laisse place au vent !
    De ton terrible et puissant jugement !»


    Noel fit appel à la plus puissante arme du seigneur des cieux, le Hurlement. Un rayon concentré d’énergie s’abattit devant Riael et ses subordonnés avant que celui implose, libérant une explosion qui ravagea les maisons alentours déjà en ruines. Valefore se posa ensuite afin d’embarquer les deux guerriers du Sanctum, puis il s’envola vers le transporteur ShinRA, Noel savait pertinemment que cette attaque n’étais pas venue à bout de son antagoniste, il savait juste que cette manœuvre lui laisserait un temps considérable, suffisamment considérable pour pouvoir s’échapper de ce lieu maudit.


    Spoiler :

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    Bordel de merde, il avait pas mis son sweat plus de quelques heures que déjà il devait lui dire adieu. C'était une situation plus que stressante (et irritante, pour le coup du sweat). Non seulement, Fabri n'avait qu'une prise mineure sur les évènements, ayant été pris au dépourvu par cet ennemi, parce qu'au final il en était un. Ce serait a consigner dans son rapport, si jamais il s'en sortait 

    Cité du Crépuscule ; notes particulières ; N'ALLEZ PAS LA BAS. (si vous y allez ; chopez mon sweat et je vous en serait reconnaissants, merci.)

    Il était bien parti pour en découdre, après-tout, cette fumée était bien utile pour tenter d'aller poignarder la première forme de vie à l'intérieur de ce bar encore plus délabré. Mais il n'avait pas eu le temps de dégainer sa dague que Noel l'entraînait déjà dehors. C'était pour une autre fois, se dirait-il après tout un magma de pensées vulgaires tournées vers son coéquipier. Que faire ? Mais il n'y avait plus rien à faire. Il avait invoqué... une invocation, Fabrizio ne saurait dire laquelle. Il était sûr de connaître cette forme vaguement aviaire mâtinée de dragon, mais ça ne lui disait rien de plus. Voyant que son allié grimpa sur son dos, il fit de même, n'ayant aucune envie de rester dans cet endroit infâme.

    Il n'avait jamais apprécié le fait de quitter le sol, l'altitude ne lui posait aucun problème tant qu'il y avait une surface stable sur laquelle rester ; une invocation ne répondait pas au qualificatif stable. Aussi, Fabri avait pas l'impression d'être en sécurité. Pas du tout même, il regardait le vide avec une légère appréhension. La vague impression d'avoir tout foiré lui pesait sur la conscience. C'était pas, mais alors pas du tout ce que l'on pouvait appeler une mission réussie ; il n'était pas encore l'heure de faire des récapitulatifs, mais il était heureux de pouvoir s'échapper en vie de ce bar pourri. Il leva les yeux et lança un regard vague sur les cieux de ce monde, noirs. La Cité du Crépuscule. Elle portait mal son nom, à voir ce qu'elle était devenue, on aurait dit que quelqu'un avait volé le soleil et avait ensuite procédé a éliminer méthodiquement les espoirs de ses habitants, puis les chances de réapparition de l'astre. Tel était le pouvoir de la Coalition Noire.. Il se posait quelques questions, également, comme celle hautement réfléchie de la manière de détruire un soleil. Un missile Gummi ? Une invocation ? Il avait entendu ce soldat, pendant sa captivité au château de Maléfique, parler de la « reine » de la Coalition comme étant une invocatrice douée... Si elle pouvait faire ça, il allait falloir plus que deux cons embusqués et une chimère pour venir a bout de la Coalition entière, qui devait bien compter des membres d'exception.
    C'était pas gagné.

    « C'était une merveilleuse sortie, rappelle-moi de noter dans mon rapport que personne ne vienne ici a part s'il ait envie de se tuer. » dit-il à Noel, reprenant son idée précédemment pensée.

    « Plus sérieusement... qu'est-ce qu'on a tiré de cette mission, je me le demande... »

    A part le fait qu'il fallait vraiment faire quelque chose. Parce qu'avec l'activité dans les rues il était facile de se dire que personne n'allait activement lutter contre la Coalition.. Il devait bien y avoir des cellules de résistance, quelque part ! Probablement, sûrement.... Hypothétiquement. Rien n'était moins sûr. Y'a rien de plus dur que de lutter contre un pouvoir auquel tout le monde se soumet, avec de l'aide, c'est toujours mieux, mais si quelqu'un est seul, ses idées finissent annihilées.
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