Révélation sur l'existence, tournant du destin! Szp8Révélation sur l'existence, tournant du destin! 4kdkRévélation sur l'existence, tournant du destin! 4kdk
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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J'avais quitté, cette matinée là, le château du Roi Stéphane ainsi que le Sanctum. Comme je l'avais dit à Fabrizio, le devoir envers soit-même est prioritaire... Cette matinée là, j'ai reçu une lettre, scellée à la cire. Je l'avais ouvert avec précaution pendant le déjeuner. Passant mes doigts usés par le combat sur le papier qui sent l'encre... Je fronçais les sourcils pendant ma lecture. Ce serait une lettre... De mon père, écrite quelques jours avant sa mort. Cette histoire sentait le sapin ainsi que le coup fourré... Mais la curiosité l'emportant sur la raison, je fis cap vers les Jardins Radieux enfin, qui le furent, autrefois. Je relisais ces passages encore et encore... Faisant éloge d'une vie après la mort, d'une récompense durement méritée, d'un dieu... Je ne sais pas... Je ne sais plus. Cette lettre est un enfer, un affront à toute mon âme et à toute mon existence, je devrais la brûler, la détruire, mais c'est une trace, un héritage oublié. Une preuve. Une boussole... Une carte! Je devais la suivre, suivre le chemin qu'elle m'indique...


J'arrivais à ma destination, descendant avec célérité, parcourant les rues avec vivacité avec une seule direction : mon ancien chez moi, je ne prenais pas de temps pour me reposer, ni admirer le paysage, la seule et unique préoccupation en tête : trouver la vérité... L'irréductible, l'implacable, peut être l'horrible, mais il fallait, on me le devait! Vivre cette vie de chien sans mes parents, ni ma femme, ni ma fille... Quelque chose! Les horribles tourments apportés par le doute s’immisçait dans mon esprit... Et si c'était le fruit d'un démon?! Le fruit d'une horrible conscience malveillante?! Une malédiction?! Et si c'était moi qui les avait tués, inconsciemment lors d'une soirée trop arrosée?! Non! Je me dois d'être strict et rationnel, je le sais parfaitement que ce n'est pas moi. Arrête tes divagations à la con Henri! Tu es venu ici... Sur un coup de tête, sur un songe, maintenant ne recule pas et arrête de te poser des questions! Je pénétrais dans mon ancienne maison d'un coup d'épaule, poussiéreuse comme jamais, je retournais mon lit d'un coup de pied rageur, et soulevait la trappe située en dessous, je sautais dedans, pas le temps de prendre l'échelle! J'allumais la torche posée à cet effet, et m'avançait, m'enfonçait dans la caverne, caverne que je connaissais, caverne dont je n'appréhendais pas les signes sur les murs, caverne que je parcourais jeune mais dont je ne comprenais pas le sens, j'ai l'impression d'entendre le bruit distinctif tes sandales d'Azur et de mes vieilles bottes en cuir... Les rires de jeunes gens, d'imbéciles heureux qui aspirent à vivre, la vie tranquille et bête d'un couple amoureux... Je me mis à courir pour accompagner ces sandales, c'était comme ça qu'Azur et moi on jouait... On courait ici, car dehors ses parents pourraient la surprendre avec moi... On riait ensemble, on se racontait des histoires dans cette grotte... Dans ce lieu privé à nous deux, parfois même on se dénudait, on passait un temps féérique... On se faisait des câlins, on racontait nos craintes, nos peurs, on se réconfortait... Du mieux que l'on pouvait, oui... C'était un temps où j'étais heureux. Le bonheur a portée de main... Je m'égarais au fur et à mesure que j'avançais. Apercevant une lueur au fond du tunnel. Une voix, un rire, distordu, tous mes os tremblait, j'en eus des frissons jusqu'à la moelle épinière... Je continuais, je n'arrivais plus à reculer, il fallait que je continue, je dois! J'avance! Mais j'ai mal... J'ai l'impression que mon esprit traîne, qu'il s'arrache de mon corps, qu'il laisse tomber, par moment je me vois courir en avant et tomber... Non! Jamais! Je dois continuer! Je m'arrêtais un instant, reprendre mon souffle, mes esprits. Mon cœur va lâcher... Non! Non ce n'est qu'une sensation de fatigue... Ce n'est rien! C'est juste un malaise... Je... Encore ce rire, ce rire distordu et brisé, sortit tout droit des rêves d'un homme fou... Torturé par la mort... La folie! J'avançais en posant ma main sur les murs... Sur la parois de la roche... J'entrais enfin dans la grotte...

Par les... Enfers?! Par les Éternels... Par la mort elle même... Que sont ces runes rouge sang sur les murs?! Quel est cet autel... Est-ce... Du sang séché?! Je manquais de vomir... Me plaçant la main devant la bouche. Tout ces sentiments qui faisaient de moi un guerrier - le stoïcisme face à l'horreur, le courage face à l'adversité, l'honneur face au mensonge -, tout ça étaient partit à cet instant... Cette salle... Cette salle était un lieu... Un lieu impie où l'on vénérait un dieu impie... La puissance contre la vie... Je réalisais... Ce lieu qui m'était si familier autrefois... Était une immondice! Une peste sur la face de ce monde! Je n'y crois pas... Je manquais de m'effondrer à genou... Et dire qu'avec Azur on a... Oh! Je ne me retenais plus, j'en vomis par terre... Un rire, ce même rire, soudain plus proche, je relevais la tête, ne prenant même pas la peine d'essuyer ce qu'il y avait sur ma barbe... Cet être... Entouré d'une cape, d'un voile d'ombre et de son œil rouge me regardait, je voyais son rire... Abject... Qui mériterait d'être effacé de son visage... Je respirais lourdement... << Allons-bon, Henri, tu ne m'avais pas regardé avec ce regard là il y a des années. >>, un rire, toujours ce même rire... Si agaçant et si strident à la fois... << Alors, tu es venu en quête d'explication? Ha. je savais que ce jour arriverais. Je le savais. Tu étais né, et toute ton existence - avant comme après - regrettait cet instant présent, que tu es entrain de vivre! >> il s'inclina en écartant les bras. << Laisse moi te conter une histoire, Henri.

<< Il était une fois dans le Jardin Radieux... Les hommes. Les hommes vivaient, heureux et imbéciles de plaisirs éphémères. Mais vint un évènement qui fit la joie des uns et le désespoirs des autres... La guerre! Oui! Le danger constant et la peur au ventre de se sentir un jour, tué pour une raison frivole que la défense des autres. Les nescient! Annonciateurs du chaos et de l'enfer! Sais-tu ce qu'on dit, Henri? Si tu plonges ton regard dans l'abysse... Alors l'abysse te regarde aussi. Très peu étaient assez fort pour protéger femmes et enfants. Alors que tout était perdu... Un ho... Non que dis-je! Une divinité s'éleva parmi la foule pour combattre! Il démontra la beauté de ses gestes et faisaient éclore les roses... Il nous regardait en disant que la clef de cette puissance était le sang... Quelques goutes de sang pour la puissance d'une nation... Peu y croyaient mais moi j'ai vu... Quelques gouttes de sang. Oui, c'est tout ce qu'il fallait... Alors j'ai commencé par offrir un léger tribut... Un enfant, et ensuite, un autre enfant, mais cela ne s'est pas passé aussi bien... Alors j'ai décidé d'offrir autre chose... Mais mon tribut me fila entre les doigts avant que j'en fasse quelque chose... Mais ce n'est pas grave... Car je m'étais rattrapé avec ce que j'avais sous la main... Et après tout... Les enfants font des enfants à leurs tours... Aussi... N'est ce pas, Henri? >>

Le dégout fut tel qu'il m'en arracha le reste de mon repas... Je me relevais, posant la main sur mon genou. Je regardais cet être... Odieux... Dégoutant... Horrible... Ce monstre... Il fit un tour sur lui même en faisant apparaître un bâton orné d'un crâne. Qu'il pointa vers moi. Je me tenais debout, faible de toute chaleur compatissante... Il tapota du doigt le manche, un filet de bave coulait de mes lèvres... Hébété de colère divine... Je ne pouvais pas... Je ne pouvais tout simplement pas. Il me donna un coup de canne au visage et j'en tombais par terre, crachant un peu de salive... << Mais oui, Henri! Ce jour là, ce n'était pas un accident! Ce n'était pas dû à une dette envers le consulat... Le pot au rose, Henri! C'est que ta mère était mon tribu! Mon tribu pour notre sauveur! Elle n'était pas si coopérative au début, mais avec de la force et de l'amour, on peut toujours faire flancher une femme. N'est ce pas? Henri? >>. Je n'en pouvais tout simplement plus, cette histoire en est au dessus de mes forces... L'estomac noué, mes muscles refusaient de bouger... J'étais paralysé... Tout ce que je pouvais faire était de laisser les larmes couler sur le sol... De rage et de tristesse. Une tempête de tourment et de question.. Pourquoi... Pourquoi sale monstre?! Pourquoi faire subir ça à ta propre femme... A ta lignée?! << Ho mon pauvre, je sais quelles sont les questions que tu te poses. Pourquoi? Eh bien je vais te le dire, la puissance est un facteur décisif dans le monde des hommes... Et quand j'aurais assez de puissance, notre sauveur viendra, et, d'une main de fer, j'écraserais le consulat! Ensuite, la Coalition! Et la lumière! Et les mondes seront nôtre! Les faibles périrons... Ils serviront de tribus et les forts règneront! Rien ne se dressera devant nous! Non! Absolument rien! Même pas une brindille! >> Il leva les bras aux cieux, faisant tomber sa capuche et sa cape, une armure d'ébène souillée de sang séché dont les rubis sont d'un rouge malsain. << Non! Rien du tout! Ha ha! HA HA HA HA! >> et son rire strident, tourmenté, retentit dans toute la caverne, ce fut ainsi pendant de longues minutes... Tout ce que je voulais à cet instant, c'est qu'il, ou moi, l'un des deux, meurent... Il fallait que quelqu'un souffre pour ces péchés! Je me relevais... Mes muscles m'obéissant. Portant la main faible sur la manche de mon épée... Et il me repointa de son bâton << Mais non Henri! Tu n'en est pas capable! Tu ne peux pas trancher ton propre sang! >>. Je regardais cet être au visage brûlé et à l’œil écarlate...

Tout ce qui sortit de mes lèvres furent : << Tu n'es qu'un monstre, Aberthol! >>, il ria de nouveau, ce tourmenteur des esprits, et se jeta sur moi << Tu n'étais qu'un sacrifice destiné à notre sauveur! Fils! MAINTENANT VA REJOINDRE LES TIENS, DANS CE MONDE MERVEILLEUX OU TOUT EST ÉCARLATE! >>. Le combat éclata! Il fit rage! Mes coups d'épées et de poing furent les plus forts, les plus hargneux... Jamais je n'avais frappé aussi fort! Avec autant de rage et de haine! Gouverné par la douleur et le tourment! Par la soudaine réalisation de ma propre existence! Je n'étais qu'un objet! Une âme destinée à la mort! Rien de plus! Pour tout ce que j'ai vécu... Pour tout ce que j'ai souffert... Pour tout ce que ma famille a connue à cause de toi! Démon des enfers! Aberthol mon père! Je renie cet héritage! Je renie cette dette envers ton faux-dieu! Je n'ai de sentiment à ton égard qu'une haine ancestrale que mes tripes n'avaient jamais ressentit... Même pour le pire des bandits! Le plus imbéciles des crétins! Jamais! Ô Par les Éternels! Jamais je n'avais ressentit cela! Jamais! Par tout les dieux... Cette rage me dévore de l’intérieur! Je te frappe avec haine, en hurlant avec toute la puissance de la foudre... Je ne te fais rien toi! Être de chair et de pierre! Tu n'es pas humain, je ne suis pas ton fils! Nous n'avons rien en commun! Tu ne saignes pas tandis que moi je souffre un martyr! Un martyr immoral que je refuse de porter! Ta croix est la tienne, je n'ai pas à en hériter! Tu as tué ma mère! Tu as tué mon ainé! Tu as tué ma femme... Et maintenant que je suis là, par terre, entre deux coups, gisant sur le sol... Tu me dévoile le grand pot au roses! << Mais Henri... Ta fille est maudite, comme tu l'es! Elle fera un sacrifice parfait, quand je l'aurais retrouvée! Ha ha ha! >>... TROP! ABERTHOL! C'EN EST TROP! JE VEUX QUE TU DISPARAISSE! QUE TON EXISTENCE NE FUT QUE NÉANT! QUE RIEN NE T'AI MIT AU MONDE! JE VEUX TA MORT PLUS QUE TOUT AUTRE CHOSE DANS CET UNIVERS! JE VEUX TE DÉTRUIRE! JE VEUX FAIRE SOUFFRIR CHAQUE PARCELLE DE TON CŒUR FROID! JE VEUX ACCOMPLIR MON DEVOIR ENVERS MA FAMILLE! JE NE VEUX PAS AVOIR TON NOM! JE NE VEUX PAS ÊTRE TON TRIBUT! LA MORT OU RIEN! MEURT ABERTHOL! JE VEUX QUE MES COUPS TE TUENT! POURQUOI TU NE MEURS PAS ABERTHOL?! DEMON! DISPARAIT! FOUT LE CAMP! JE NE VEUX PAS DE TOI DANS CET UNIVERS! JE VEUX QUE TU DISPARAISSE! MEURT! MEURT! POURQUOI NE VEUX-TU PAS RENDRE TON ÂME AU DEMON?! ABERTHOL! Je... JE! HARGH!

Henri était à terre, le sang coulait sur le sol, le sang que d'une seule personne : notre chevalier, notre barbare, notre guerrier. Il pleurait de rage, il pleurait de sa faiblesse et de la cruauté de son "père". Il pleurait, et de toute son âme, il hurlait... Son paternel le taquinait, lui donnait des coups de bâtons, il se moquait de lui, de sa faiblesse, de sa gentillesse, de son destin, comme quoi il n'y échapperait pas... Henri était désespéré. Il aurait voulu, plus que jamais, même dans la douleur, mourir au côté de ses camarades du Sanctum, mourir avec sa femme, protéger son enfant... Il aurait tellement voulu partager un sandwich avec ses camarades mercenaire, offrir une valse à la jeune Cissneï qu'il avait croisé durant la réunion. Il aurait tellement voulu vaincre Ariez, la ramener sur le droit chemin, lui montrer que l'égoïsme ne fera pas son bonheur. Il aurait tellement voulu boire un verre avec Jecht et Tidus, regarder qui c'était celui qui pissait le plus loin, il aurait tellement voulu compter les fleurs avec Flesia, apprendre cette nature qu'il ne connait si peu, il aurait tellement voulu avoir une chevauchée sur le loup électrique de la forêt, il aurait tellement voulu donner tout son amour à sa fille, il aurait tellement voulu forger une lame dont on ne vanterait plus la solidité et le tranchant, il aurait tellement voulu voir ses petits enfants grandir, il aurait tellement voulu ouvrir une sandwicherie, il aurait tellement voulu foutre le feu à des cocotes en papier avec Natsu, il aurait tellement voulu partager un verre avec Oakley, il aurait tellement voulu combattre au côté d'Angeal contre la coalition, il aurait tellement voulu croiser Primus de la lumière, il aurait voulu... Il aurait tellement voulu croiser le fer avec Xaldin... Tant de chose... Qu'il n'accomplira peut-être jamais... Son père leva le bâton... << Voici le coup de grâce! Meurs! Mon petit tribu! Meurs! >> et c'est la fin...


...


NON! CE NE SERA PAS LA FIN! Surgissant des ombres, mystérieux personnage habillé d'un simple kimono noir, assène un violent coup de poing au torse du vil Aberthol! Le vieux brûlé, lâchant un cri surpris, observe celui qui vient de l'attaquer, oser s'en prendre à lui alors qu'il allait atteindre la perfection? Impensable! Il pointe son bâton vers l'homme au visage sombre, il le regarde... Celui ci porte un tatouage au visage, il lui manque un œil, son kimono sombre tremble sous de l'énergie potentielle, il est pied nu et foule le sol sans aucun mal ni douleur, celui ci fait un geste avec les mains, Aberthol hausse un sourcil... Il le reconnait, mais avant qu'il puisse prononcer son nom, le voila expulsé contre le mur, par une violente décharge d'énergie, et alors, le sauveur tire une autre boule d'énergie vers le point central de la grotte... Tout commence à s'effondrer, il s'empare du guerrier à terre, inconscient, et cours vers la sortie avec toute la force et la dextérité qu'il peut, c'est alors pendant sa fuite, qu'on entendra ses mots retentir derrière lui : << Hargh! Que ta génération d’hurluberlu soit maudite! Je récupérerais mon dû, tôt ou tard! >>. Et alors que la nuit noire régnait dehors... Au bord d'un feu de camp...


Où... Où étais-je... Je me souviens des coups... De cet être abominable... Suis-je mort? M'as-t-il tué? Non... Je peux sentir l'air emplir mes poumons douloureux... Je crachais du sang... Les picotements des muscles qui se réveillent... Qu'est ce... Des bandages... Je suis en vie... Dieu merci... Je ne mourrais pas, du moins pas par les mains de cet être abject... Au moins je succomberais de mes blessures... C'est déjà ça... Je sentais une sensation de chaleur au niveau de mon torse... Peut-être mon âme est-elle entrain de partir? C'est mieux comme cela... Je veux partir... Mais une voix m’agrippa dans le monde des vivants << Gamin, si tu ne positives pas, je ne pourrais pas te soigner! Pense à des choses positives! Penses à la sensation de l'eau d'une cascade sur des épaules! Pense à tout ceux qui t'aiment ici en ce bas monde, pense à ceux que tu pourrais protéger et rendre heureux! Pense, à tout sauf à la mort! >> Mais oui... Cette voix avait raison... Je pensais alors à Fabrizio et son courage indéterminé, seul face à l'adversité, à Noel dont l'agilité n'a d'égalité que sa force, à la jeune Flesia et sa joie de respirer chaque fleur dans chaque champ. Je pensais à Angeal et son regard protecteur sur le Sanctum, je pensais à la positive-atitude de Natsu, qui même parfois un peu trop flamboyant, peut faire la différence! Je pensais au manque de sérieux de Tidus lors du tournoi... Cela me fit rire! Un peu à cause de la fatigue et de la douleur, je pensais aussi à ce que j'avais dis à Xaldin, dans sa prison grise et moite... Et en quelques minutes, je me rappelais de tout ce qui faisait ce que ma vie était : ces rencontres, bonnes comme mauvaises, ce qui font que j'ai envie de me battre, que j'ai envie de me tenir sur mes deux jambes et de dire "non" au mal éternel... Tout ces gens qui aspirent à une vie meilleure...

<< Alors? La douleur, ça va? >> toujours cette même voix, forte et autoritaire, rassurante, comme celle d'un père, j'ouvrais les yeux et me relevait, en me mettant assis, je regardais en face de moi, je le vis, lui... << Hiroko... C'est vous? >> il me répondit d'un sourire... Dans mes souvenirs il n'était pas trop comme ça, plus de cheveux, moins chauve, avec une barbe moins longue et moins tressée... << Tu étais dans un piteux état quand je t'ai trouvé, mon garçon, encore plus en mauvais état que ce jour où tu avais bravé un ours pour défendre ma fille! >> je détournais mon regard sur le côté en me grattant l'arrière de la tête. << Je suis désolé pour Azur... >>, il posa sa main sur mon épaule en souriant << Elle est morte comme elle l'a voulue, à tes côtés, son âme est en paix, maintenant. Et repose parmi les étoiles. Si tu regardes vers les cieux... Tu en verras une qui sera toujours là pour te guider. >> Je tournais la tête vers les cieux... Oui, l'étoile de l'espoir, comme on l'appelle... << Beau-Fils, les temps sont durs, et cette découverte avec ton père était inévitable. Je ne m'étais douté de rien, et je suis resté dans l'ombre, trop longtemps sans agir. >>, je fronçais les sourcils << Aberthol... Ce nom me laisse un gout amer dans la bouche... >> Je me suis tourné vers lui, le regardant avec sincérité, force et honneur. << Beau-Père! Je retrouverais et protégerais votre petite fille, coute que coute! Même si je dois y laisser la vie! >>, il hocha la tête, et se gratta la barbe << Ta motivation est juste, mais mieux vaut prévenir que guérir... Si tu veux que le danger soit écarté, tu dois combattre et traquer Aberthol jusqu'au confins de la terre. >>, je me frappais sur le torse, aïe! Mauvaise idée << Jusqu'au royaume d'Hadès si je le dois! >>. Il me fit un sourire, et il me regarda, d'un air sérieux.

<< Henri écoute... Je sais que ce sont des temps difficiles, et que ces souvenirs te sont douloureux... Mais tu te souviens de ta promesse que tu as fait à ma fille, le jour où vous avez eu votre enfant? >>, je regardais dans les flammes du feu de camp... << Oui Hiroko... J'avais dis que... >> je portais ma main sur la mèche dorée que j'avais accroché à un collier... Dieu merci ce collier n'a rien... << Que tu porterais le nom de ma fille, et pas l'inverse... Tu sais Henri. Aberthol veut dire Sacrifice, en Gallois, le nom de ma fille... Le nom de notre famille est Angharad. >>. Je le regardais, les yeux mouillés, des larmes voulaient s'échapper... << Que signifie ce nom... ? >>. Mon beau-père me regarda d'un air serein, et dit calmement... << Il veut dire aimé, en gallois. >>. Je lui souriais... Je me levais et me regarda l'horizon... Le Jardin Radieux... Voila... Ce qu'il faut que je fasse. Je me tournais vers mon beau-père, la douceur l'emportant sur la virilité, je ne m'empêchas point de lui faire un câlin compatissant et reconnaissant... << Merci beau-père... Merci pour tout... >>, alors que les larmes coulaient sur mes joues, il me tapotait le dos << Mais de rien mais de rien... >>

Après ces retrouvailles inattendues, des discussions au coin du feu sur ce que j'étais devenu... Le Sanctum, mes amis, mes expériences, j'en étais venu à l'évidence : Aberthol, mon père, est un homme à abattre, un sordide être avide de pouvoir, qu'il en sacrifia ma mère, ma femme et promet un tel destin à ma fille... Il en sera rien! Car moi... Henri... Henri le chevalier! Henri du Sanctum! Henri le dévoué! Car maintenant je porte un nom! Un nom que je transmettrais volontiers à ma fille quand je la reverrais! Car je suis...

Je suis Henri Angharad! Fier Chevalier du Sanctum! Je me dresserais face au malin qui veut s'en prendre au faible! Car aujourd'hui, une nouvelle page est tournée! Mon destin a encore prit un tournant, incroyable! Même si mon existence était voué à la mort... Je combattrais mon destin! Je vaincrais mon père et ramènerait la paix sur ma famille! Au nom de ma Mère! De ma Femme! De mon ainé, sacrifié... Et de ma Fille!

Je fis mes adieux à mon beau-père en espérant le revoir vite un jour, je m'en retournais dans le village paisible, je m'en retournais au Sanctum accomplir mon devoir! Oui! Une heure viendra où le combat, implacable, inévitable avec Aberthol! Oui! Aujourd'hui j'en fais le serment...

AUJOURD'HUI! MOI! HENRI ANGHARAD! SERA IMPLACABLE AVEC LE MAL ÉTERNEL!
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    Exploit accompli.

    Oui donc tu parlais d'un rp épique et globalement, ça a fait écho dans la cb où beaucoup de membres s'accordaient pour dire qu'en effet, ton rp était très bon.

    Je ne dois pas souvent te noter... je te lis régulièrement mais pas à chaque fois mais j'ai mon idée sur ton niveau rp, ton style, etc...

    Et oui, je dois dire que cet exploit est vraiment très bon, au-dessus de ce que j'ai lu de toi.

    Hormis le côté un peu confus de certains moments où on confond les personnages... (Il m'a fallu du temps pour comprendre que c'était le papa de Henri !) bah cet rp se lit... d'une traite. Il n'est pas très facile à lire. Les Majuscules, les moments où on se perd un peu, la couleur du texte du beau-père absolument dégueulasse...
    Mais on entre très vite dans le ton de ton rp.

    Alors ce que j'ai particulièrement apprécié dans cet rp, c'est la puissance de l'émotion qu'il y a dedans. Utiliser les Maj pour ça, c'est pas nécessairement ce que j'aurais fait mais quoi qu'il en soit, tu arrives à donner une vraie puissance à ton rp. On ressent la colère et la profonde tristesse d'Henri et ça m'a beaucoup plu.

    La fin avec les noms de famille est assez sympathique... Le beau-père, ouais c'est assez cool ^^

    'Fin voila, cet rp est une réussite.

    Mission périlleuse
    40 xp, 350 munnies et 4 PS (dont un bonus). 2 PS en défense, 2 en psychisme.
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