Un début... Pas si épique.

Angeal Hewley, Primarque du Sanctum… je me demandais bien à quoi pouvait-il ressembler, j’avais eu une rapide description, mais je ne l’avais jamais rencontré. J’étais quelques peu impatient je l’admets, il semblait être un homme fort et digne, un exemple pour tous bon soldats qui se respecte. Soit, il me fallut moins d’une heure pour signer les registres et autres paperasses dont on m’avait confié, que voilà j’étais déjà membres du Sanctum. N’ayant pas pour conviction de m’installer comme un lard à la base, et glandouiller des heures pour attendre mon tour de garde, je pris la décision d’aller à la rencontre même du Primarque, dégoté si possible une mission sympathique. D’une manière ou d’une autre je fus déçu, on m’informa que le Primarque n’était pas présent pour le moment… Petite déception, moi qui aurait aimé commencer à œuvrer pour notre groupe… Enfin déception de courte durée, je fus conviée par un des membres gradés du Sanctum, Henri. Il me confia alors une mission, des éclaireurs ont apportés des nouvelles, apparemment une chose étrange demeurerait près du château de la montagne interdite. Sur ce il me tendit une carte du monde, ne le connaissant pas encore comme ma poche, et me demanda clairement d’être le plus précis sur cette fameuse « chose » et surtout de rester prudent.

Le temps que je me récapitule l’intérêt de ma mission en pensée, que je sortis déjà de l’atroce forêt de ronces noires, qui donnait lieu sur la montagne interdite, ancienne demeure d’une dite « Maléfique ». La noirceur des lieux prétendait à faire croire que nous n’étions plus dans le même monde… et pourtant cet environnement faisait partie de la base du Sanctum. Quelques sans cœur était présent dans ces lieux sombres, mais de simple ombres que je n’eus aucun mal à éventrer de ma lame… Quel sinistre endroit tout de même… c’est dommage que cet odeur si étouffante demeure en ces lieux, et cette froideur qui glace votre peau pour s’attaquer ensuite à votre sang… j’aurais dut enfiler mon armure si j’avais su, j’aurais certainement eu moins froid… De toute façon je suis bien trop flemmard pour faire demi-tour alors bon. J’escaladais le chemin rude qui menait à l’entrée de la lugubre forteresse. Je parle de chemin pour ne pas me montrer désinvolte mais si vous avez le malheur de glisser ou de trébucher, en contrebas c’est la mort assuré. Je ne savais pas où se situait le problème mais je commencerais par-là quoi qu’il arrive. Il y a deux types de château qui sont bien connus pour leur style, ceux qui commence par un pont levis et donnant directement dans le hall du manoir, et d’autres qui possèdent une cour extérieure, permettant l’entrée au château, celui-ci faisait partie du second cas, bien que le plus part des murs était complétement abattus, ravagés par je ne sais quelle maladie, empoisonnée par ces lianes verdâtres et épineuses qui à la simple éraflure laisse passer un poison dans votre sang, et qui vous donnent un goût d’algues dans la bouche, je ne savais quelle guerre avait dû sévir ici, en tous cas elle avait été dévastatrice. Le peu d’ornements qui gisait sur les remparts était quelques gargouilles, affreusement accompagnée par de chauve-souris qui les exploitent pour pouvoir y dormir, néanmoins cela se combiner en accord total avec l’endroit. C’était bien calme… trop calme… les éclaireurs avait pourtant parlé de cris effroyables… Tsss quoiqu’il en fût, je poursuivis l’investigation, m’enfonçant dans la cour du château, marchant ou plutôt vagabondant dans ces étroits passages remplis de ténèbres et de brouillard qui s’abat sur vous comme un étouffoir, l’espoir de mettre la main sur mes objectifs et de rentrer au plus vite faire mon rapport était ce que j’espérais au plus vite. Rien ne m’apparaissait comme dangereux, je commençai même à croire qu’il s’agissait simplement du vent s’engouffrant entre les murs et les reflets des branches qui avait effrayé les soldats, mais tout de même, je ne m’y résolu pas à y croire.

Bref j’avais bien usez de mon temps dans la recherche de cet « ombre » puisque bien forcer de l’admettre, il n’y a rien, je commençai à faire demi-tour, jusqu’à qu’un rire, plutôt humain pour tout dire, ce fit entendre dans mon dos. Être pris pour un imbécile, ça je ne le supportais pas. Puis faisant confiance à mon ouïe je levai mes yeux vers un des balcons rattachée à la paroi principal du château. Je ne savais pas trop de quoi il s’agissait, une sorte de chevalier, plutôt impressionnant, très grand dépassant de loin les deux mètres, portant une cagoule noire qui taillait dans la même pièce sa cape… deux sabres semblait-il tenir. Le temps de se mouvoir, nullement, ni de parler ni d’agir par la même occasion dans une guerre si ce n’est pas toi qui porte le premier coup, l’issu du combat en est alors presque vain pour toi. Avec agilité je pris quelques pas d’impulsion contre le mur, me permettant de monter les quelques mètres qui séparait le balcon du sol, dégainant au passage mon sabre principal, et dans un saut, je m’élevai au niveau de son corps. Gracieusement et finement, d’un mouvement de rotation de mon corps, presque un tour complet, pour lui lancer un attaque de zone qui le fit tomber lamentablement… Mais… Je rêve ou quoi la ! Ma surprise en fut des plus grandes quand je découvris qu’il s’agissais de deux soldats du Sanctum, piètrement déguisés…

Non mais à quoi vous jouez ?!! J’espère que l’explication est valable !

Nous.. Nous sommes désolés… Il s’agissait là que d’une simple farce .

…Une farce, dis-tu ? Le Sanctum est en train de préparer une guerre, et vous… vous vous amusez ! Vous répondrez de vos gamineries devant le Primarque.

Tirant ces mesquins par les oreilles, sortant de cet endroit lugubre. Peut-on réellement appeler ça une mission… Enfin, il faut bien un début à tout, bien que j’aurais espéré contribuer de manière plus importante à notre Ordre…