L'Exode Szp8L'Exode 4kdkL'Exode 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

more_horiz
    Suite de : Le cavalier noir

    « Capitaine… Il me semble que le mieux serait encore d’aller à la ferme du frère de Petit Jean… Il acceptera sûrement de nous aider. »

    « Une ferme ? »

    « Pas n’importe quelle ferme… Elle se trouve sur une petite colline, on pourrait profiter de la hauteur pour nous défendre convenablement… La montée n’est pas très pentue mais suffisamment pour ralentir les troupes du Prince. C’est idéal. »

    « Elle est assez grande ? »

    « Pour une petite centaine d’hommes, oui ne vous inquiétez pas… »

    « On ne parle pas d’une centaine d’hommes. On doit recruter, Shériff. J’espère que nous serons au moins le triple de notre nombre actuel. »

    « Oh je crois que… »

    « Vous ne comprenez pas, Shériff. Nous pourrions barricader une ferme, bâtir des murs autour, en faire une véritable forteresse pour nous défendre… Sauf que ce n’est pas notre but. Nous devons nous cacher, pas nous défendre. Or une colline est trop exposée. »

    Elle regarda autour d’elle… les bancs de bois, le confessionnal, l’autel… la croix du christ.

    « Et une chapelle… l’est encore beaucoup plus. »

    Le Shérif avait raison, ils devaient à tout prix s’en aller sans attendre… Encore deux jours ici et ils finiraient tous brûlés avec le reste de la chapelle.

    « Maintenant que vous le dîtes, il y a un autre problème. »

    Elle le regarda dans les yeux, alors qu’elle était assise sur une chaise, accoudée à une table en bois sur laquelle étaient posés des plans des lieux, des possibles lieux de retranchement.

    « Nous ne pouvons pas laisser les femmes et les enfants en ville. »

    Le regard de Ravness s’endurcit, et elle répondit très froidement.

    « Hors de question qu’on les prenne. »

    « … Nous les prendrons avec nous, Capitaine Primus. Robin, Petit Jean… et tout le reste sont d’accord avec moi. Ce n’était pas une demande, je vous le fais juste savoir. »

    Elle haussa les sourcils. Il lui demandait de l’aide pour ne pas écouter ses conseils ? Quelle folie… Mais elle savait pertinemment qu’elle n’était pas la chef de tout ce monde. Elle n’était qu’une conseillère militaire… Oui, ils auraient tous besoin d’elle dès qu’il s’agira de logistique, d’entrainement et d’attaque mais jusque-là, elle devait respecter leurs consignes.

    « Je ne mourrai pas à la défense de simples civils, Shérif. »

    Son regard se posa sur Robin, aussi présent… En fait, presque tous les rebelles étaient là, mais aucun ne parlait, mesurant l’autorité de Primus et du Shérif réunis.

    « Vous les exposez à un danger énorme. S’ils nous trouvent, vos femmes et vos enfants mourront tous… Et par la même occasion, nous serons fichus… Vous ne savez pas à quel point il est impossible et pénible de gérer une fuite quand on est attaqués par surprise. Les civils ne feront que nous ralentir. Et alors que nous pourrions battre en retraite sans de tels fardeaux, tout en nous défendant… En vain, nous essaierons de les sauver !»

    « En temps normal j’aurais été d’accord avec vous. Mais nous n’avons pas le choix, la situation devient impossible. »

    Le Frère Tuck fit mine de vouloir prendre la parole. Elle acquiesça le plus poliment possible, malgré son appréhension. Elle avait beaucoup de sympathie pour cet homme d’église mais… là n’était pas sa place.

    « Ils ont doublé la taxe ! Kefka Palazzo n’hésite pas à tuer des innocents en pleine rue ou de donner des ordres insensés ! Et… il a annoncé que toutes personnes complices de la rébellion seraient abattues. »

    La commandante resta de marbre, ne réagit pas… Ca ne la touchait pas vraiment et la surprenait encore moins. Son ennemi était ignoble, elle s’attendait donc au pire…

    « Et c’est au pire que vous devez vous attendre. »

    Bien sûr, elle n’hésiterait pas à se sacrifier pour que survivent les femmes et enfants de ce monde mais elle ne pouvait pas entraîner toute la guerre à sa perte pour autant. Plus proches d’elle ils seraient, moins elle pourrait les protéger.

    « Soit. Qu’ils viennent. »

    « Merci. »

    Elle posa un doigt sur l’un des plans.

    « Nous irons dans la forêt. »

    Des exclamations fusèrent de l’assemblée jusque-là silencieuse… Ravness resta assise, glaciale, sans dire un mot, goûtant à tous leurs avis divergents.

    « Ils nous ont déjà trouvés là-bas ! »

    « On a subi de trop lourdes pertes ! Vous êtes dingue ?! »
    « Hors de question que j’y retourne, Capitaine ! »

    Robin prit à son tour la parole, pour la première fois depuis longtemps, elle l’entendit.

    « Je suis d’accord avec eux… Il ne reste rien de notre cachette. »

    « Est-ce que vous plaisantez ? »

    Ces mots dits sans violence, elle se leva, balaya la foule de son regard.

    « La forêt de Sherwood fait des centaines d’hectares ! Kefka Palazzo en a détruit une partie, malheureusement celle qui vous servait de repère, mais elle existe encore ! Nous sommes une petite centaine… Là-dedans, peut-être vingt gardes, trente rebelles et cinquante bandits du groupe de Robin. Le seul avantage que nous ayons sur eux, c’est la diversité de notre groupe et nul ne connait aussi bien la forêt que vous. »

    Elle se tourna vers Robin et Petit Jean.

    « Vous avez tenu des années. Vous maîtrisez les pièges, vous êtes rapides, furtifs… dans la forêt vous étiez invincibles ! Vous n’avez été battus que parce que vous avez été surpris par une contre-embuscade. »

    « En réalité, c’était plus une contre-contre-contre-embuscade ! Parce que c’est nous qui avons déjoué leur piège et…

    « Peu importe. »

    Elle se retourna vers l’assemblée avant de jeter un regard noir sur le shérif.

    « Nous allons dans la forêt. Ce n’était pas une demande, je vous le fais juste savoir. Petit Jean, vous connaissez un endroit propice ? Profond dans la forêt, difficile à trouver, avec des arbres aux feuillages danses et aux branches solides ? »

    « Je ne connais que ça, mam’zelle ! Il y a un coin, au nord d’Edwinstowe. »

    « Vous voyez où c’est, Robin ? »

    Il acquiesça. Elle se dirigea alors aussitôt vers la sortie de la chapelle, donnant ses ordres.

    « Partez dès maintenant avec dix des vôtres. Préparez le terrain à la venue de centaines de personnes du mieux que vous pourrez… Et surtout essayez de poser des barricades vers l’est, vers le chemin par lequel nous arriverons… au cas où nous serions poursuivis. Robin, vous nous guiderez. Nous autres, partons à l’aube. Vous avez jusque-là pour préparer votre famille à un voyage à pied d’au moins deux jours. »

    Elle ferma la porte de la chapelle derrière elle, à présent seule devant le soir… un soir qui devenait de plus en plus froid… L’Hiver approchait, c’était… catastrophique.
    En hiver, les arbres perdent leurs feuilles… les oiseaux migrent, certains animaux hibernent… Comment se cacher et surtout… comment se nourrir ? S’encombrer des civils réduisait leurs chances de victoire de moitié… Mais elle trouverait un moyen.

    Elle gagnerait cette guerre. Plus que n’importe quel membre de la lumière, plus que tout autre, elle était impliquée et attachée à ce monde. Seule elle avait été envoyée, parce qu’elle pouvait faire la différence. Elle se souvenait de ses quelques collaborations avec les gardes qu’elle allait bientôt combattre… Ils étaient ses ennemis mais ils étaient braves, dévoués.

    Et l’hiver n’était au fond pas une si une mauvaise chose. Ca lui conférait quelques avantages sur le shérif. Ce dernier avait décidé de redoubler la puissance de sa tyrannie… C’était une grossière erreur.

    Elle attendit que tout le monde soit sorti de la chapelle pour y retourner et retrouver son lit de fortune.

    Dès l’aube, comme mue par un instinct naturel, elle se réveilla et se hâta de se préparer. Ils étaient tous censés être là à l’extérieur du village… et qu’ils n’y soient pas l’aurait beaucoup contrarié. Mais elle ne sut pas s’ils avaient tous respecté le point de rendez-vous…

    Sur sa route, un homme, ou plutôt un hybride comme un autre… Un loup. Il était bien armé et ne masquait pas son agressivité… Il regardait dans sa direction, l’ayant très nettement prise pour cible.


    « Vous êtes l’envoyée de la lumière ? »

    Elle le fixa froidement, sans se laisser intimider.

    « Evidemment. »

    Il dégaina son épée et courut dans sa direction, rapidement, sauvagement… La hallebarde apparut dans les mains de la Commandante… elle ne laissa pas le loup s’approcher, fit un coup d’estoc pour embrocher l’ennemi. Ce dernier esquiva mais fut ralenti par sa propre manœuvre… elle parvint à frapper les jambes du loup du plat de la lame de sa hallebarde, et alors qu’elle allait abattre son arme sur lui, il para sans mal de son épée, se relevant du même geste. Il était proche, tenait son épée à deux mains… s’apprêtait à frapper.
    Elle esquiva le premier coup d'un pas sur le côté et surenchérit en plaçant un crochet de son poing face au menton de l’hybride…
    Il recula une nouvelle fois… et attaqua pour la dernière. Il tenta une frappe d’estoc de sa longue épée… elle fit de même, visant la lame, déviant sa trajectoire, brisant la garde du loup.

    Elle fit tomber sa hallebarde, saisit le loup par les vêtements, et utilisant ses maigres notions d’art martial, elle mit tout son poids sur une de ses jambes et souleva l’ennemi pour le jeter au sol. Sans lui laisser le temps de se relever, elle écrasa le torse de l’hybride de son pied et fit apparaître son épée, plaçant la pointe de celle-ci sur la gorge du canidé.


    « Pas de pitié, nous sommes en guerre. »

    Elle brandit son épée et frappa.
    Mais son coup n’aboutit pas, ne trancha jamais la tête de l’ennemi… Elle fut violemment repoussée par une masse informe ! Elle n’eut le temps de se défendre, elle était trop déséquilibrée, secouée… ! Deux énormes mains la saisirent… L’une des mains sur son épaule, l’autre serrant sa taille avec force. Avec une rapidité étonnante, le monstre qui la détenait dans ses griffes courut jusqu’à un mur, la malmenant… Elle le regarda quelques secondes, paniquée. C’était un hybride bull-dog, aussi violent et inarrêtable qu’un taureau dans sa charge !

    Le bull-dog la frappa violemment contre le mur, sans la lâcher ! Ravness était… complètement sonnée, peinait à rester consciente et ne pouvait faire preuve d’aucune concentration. Arrêter son ennemi grâce à son psychisme était sa seule chance mais elle était incapable de concevoir la moindre attaque. Il la frappa une deuxième fois contre le mur… sa tête heurta violemment la paroi, sa nuque lui sembla presque brisée sous le choc.
    Les bras de l’hybride se rétractèrent pour une troisième frappe.


    « Capitaine ! »

    Le bull-dog fut surpris, regarda dans la direction de… du shérif qui était encore là, miraculeusement ! Elle fixa le bull-dog, elle n’était qu’une brindille dans ses mains, en apparence… Mais quoi qu’il paraisse, elle était plus résistante que n’importe qui ! Sa tête supporterait encore quelques chocs.
    Et paralysée, sans pouvoir frapper suffisamment fort de ses jambes, sans pouvoir utiliser ses bras ou son psychisme, il ne restait que ça : sa tête.
    Elle la pencha légèrement en arrière et fit un violent coup de boule, abattant son front sur la truffe du cabot. Ce dernier la lâcha de douleur, elle tomba sans grâce, lourdement, tout contre le sol. Elle se tenait la racine du nez, à deux doigts de pleurer de douleur.

    Le bull-dog ne put attaquer, le shérif le frappa adroitement d’un coup de poing solide… Lui aussi était un costaud, même si ça n’avait rien à voir avec ce titan.

    Elle se releva péniblement. A côté du shérif, il y avait plusieurs soldats.


    « Pas la peine… Allez ordonner le départ… F… Faîtes les courir, on vous… rejoindra. »

    Ravness tituba… Elle était tombée dans un beau traquenard. Le shérif était encore à ses côtés…

    « On s’en charge, capitaine ?... Ils sont six. »

    Oui… Six hybrides canins qui semblaient former une sacrée bande. Ils s’approchaient tous, menaçants, terriblement armés. La réponse de la commandante Primus fut un murmure.

    « Non… On déguerpit à la première occasion. »

    En temps normal, elle aurait pu les défaire… mais les coups du bull dog l’avaient sérieusement amochée. Elle se sentait capable de battre ces six guerriers mais ne pouvait pas le faire à moins d’en avoir l’absolue certitude. Et le shérif, malgré sa volonté, n’était armé que d’une dague…

    Elle tendit ses deux mains vers sa hallebarde et son épée qu’elle avait laissées tomber. Par psychisme, les deux lévitèrent rapidement jusqu’à elle, comme pris par une longue main invisible… Elle lança doucement la hallebarde au sherif avant de faire apparaître son bouclier dans sa main gauche.


    « Cerbère, embroche l’ours. »

    Les trois dalmatiens se ruèrent plus rapidement vers le duo. Pointant leurs trois lances vers le shérif, ils agirent précisément, simultanément. Ravness fit une glissade sur le sol, arrivant juste devant l’ours, dans la trajectoire des lances. Son bouclier brandi, elle para les trois frappes d’estoc… non sans mal, ils avaient tous frappé plus ou moins au même endroit. Jamais quelqu’un n’aurait pu survivre à cette attaque.

    Elle fit quelques pas en arrière… l’épée prête à trancher à la première faille de l’un des ennemis…
    Le shérif attaqua, tenta de faire une attaque tranchante et verticale sur l’un des dalmatiens… L’ennemi visé ne bougea pas, son frère parait du manche de son arme, tandis que le troisième se glissa entre les deux hybrides et fit très vivement un coup d’estoc, une petite seconde à peine après la parade.

    La lance toucha l’ours à l’épaule, mais le mouvement de ce dernier et sa force lui permit de dévier l’attaque… de la peau et des poils partirent mais son épaule n’était pas embrochée. Il se recula légèrement mais les dalmatiens enchainèrent… Le premier occupa Ravness en tentant une estoc sur ses jambes… tandis qu’au même moment, les deux autres se ruèrent sur le sherif et le frappèrent vivement et, heureusement, légèrement à chacune de ses deux jambes.

    C’était plutôt incroyable. Elle ne pouvait rien faire, puisque le trio s’arrangeait pour qu’elle soit occupée. Et leurs attaques exactement simultanées ou coordonnées étaient toujours faites de façon à ce qu’il n’y ait aucune faille !

    La vulnérabilité de son ami força la commandante à agir. Elle s’approcha du premier dalmatien et le frappa de son bouclier avant qu’il n’attaque. Il ne fut pas assommé, tout juste repoussé… Dans sa charge, elle tourna sur elle-même avant d’attaquer un deuxième de son épée, d’une attache tranchante. Son épée s’abattit sur le bois solide de la lance du troisième.

    A ce rythme, ça prendrait une éternité de les vaincre. Le seul avantage était qu’à ce moment, le reste de la Meute ne s’approchait pas. Visiblement cette chorégraphie de combat des dalmatiens étaient légèrement trop impressionnante pour se risquer à trop s’en approcher.

    D’un léger bond, elle se replia, avant de faire disparaître son épée. Sa main tendue vers l’ours, elle le captura de son pouvoir psychique et le jeta derrière elle avant qu’il ne meure…
    Elle tendit la main et apparut son étendard… Et flottait devant ces cabots le drapeau d’une pure blancheur.
    Le regard de la commandante était redevenu serein et glacial. Le drapeau perdit de sa blancheur, devenait obscur, nuageux… Et de ses nuages fusèrent quelques éclairs terriblement sonores. Il ne fallut que quelques secondes pour que le ciel semble rugir de cette même rage qui grondait dans le drapeau blanc.

    Les nuages gris, l’ambiance lourde qui tombe brusquement, la température qui monte sensiblement de quelques degrés… et un éclair, un flash, un bruit puissant.

    Les hybrides sont surpris par l’éclair… ce dernier masque parfaitement l’attaque de la capitaine. Son bouclier cogne violemment la gueule du premier… elle ne change pas de cible et assène à ce dernier désarçonné un violent coup de pied dans les hanches.
    Le bruit du tonnerre se fait oublier, Ravness est déjà immobile, le regard pénétrant celui des dalmatiens. Ils s’apprêtent à attaquer, malgré leur trinité rompue… Elle esquive le premier coup d’estoc, pare le deuxième et brusquement après, un deuxième coup de tonnerre ! La voila faisant une glissade vers le premier dalmatien, sautant et lui assénant un violent coup de genou contre l’abdomen. Le troisième tente de frapper, elle esquive… fait tourner son étendard dans sa seule main et abat le bâton sur la gueule de l’ennemi.

    Ses trois ennemis sont à terre… bientôt debout. Elle se tourne vers la Meute, immobile, inquiète.
    Un troisième coup de tonnerre.
    Et la voila partie.


    « Vite ! »

    Son bouclier disparaît de sa main, elle se rue vers le shérif et l’entraîne dans sa course.

    « On ne pourra pas leur échapper ! »

    Le shérif crie pour soutenir le bruit du tonnerre… Elle répond aussitôt, essoufflée, mais endurante.

    « Si ! Le groupe n’a pas encore pu partir, ils sont quatre-cents !! Dès qu’on arrivera à eux, les archers tireront et repousseront l’ennemi ! »

    Et c’est bien ce qu’il se passa… Au début, le shérif et la garde entendirent les cris de la meute… mais plus ils se rapprochèrent de cet immense groupe sur le point de partir, on ne les entendit plus.

    Cinq minutes plus tard, ils étaient partis… Le shérif fut chargé sur un chariot pour être soigné tandis qu’elle insista pour qu’on la laisse tranquille. Le tonnerre grondait toujours… le ciel était si sombre avec ces nuages que tôt le matin, il semblait faire nuit.
    Elle avait espéré un départ en discrétion. Au lieu de ça, la Meute les traquait.

    Quelle folie… A quatre cent. Les traces laissées par cet immense troupeau étaient interprétables pour le plus imbécile des rôdeurs. Il n’y avait donc qu’un seul moyen pour les cacher, pour que la Meute ne puisse les suivre… un moyen qui allait rendre le voyage beaucoup plus pénible.

    Le drapeau changea de couleur, redevint blanc mais pas exactement le même qu’à la base. De quelques nuages discrets tombaient désormais de la neige… en quantité impressionnante.

    Et sous un manteau blanc, les traces furent cachées.



Dernière édition par Commandant Primus le Lun 31 Déc 2012 - 13:23, édité 1 fois
more_horiz
Bref, premier point et j'y accorde toujours de l'importance, c'est que lorsqu'on commence à lire, on est happé par le texte. Dieu sait comme je peux être déconcentré par trois fois rien, mais là, je reste accroché au texte. Tu as toujours une façon de décrire assez technique (je trouve), mais très claire. On ne peine à aucun moment pour comprendre le combat. C'est dur de décrire un bon combat clairement.

Plus je lis Primus, plus j'aime le personnage. D'ailleurs, j'ai un moment cru qu'elle allait gueuler parce qu'on l'appelle encore Capitaine ^^

Le début est bien, on reprend la fin du précédent exploit en quelques sorte. Il y a les pour et les contres pour chaque alternatives qui se présentent. Ce qui est bon, c'est que ton personnage n'a absolument pas le dernier mot. Je pense que ça aurait été meilleur d'insister sur les sentiments de Primus vis-à vis de ça. Ok, elle les trouve con de pas suivre ses conseils alors qu'ils font appel à elle, mais c'est maigre. A la Lumière, elle n'est pas boss, mais la garde est quand même sous ses ordres et je pense qu'elle a l'habitude que les hommes sous son commandement soient obéissants.

Alors le combat ! Comme j'ai dit, je l'ai trouvé clair, mais je retrouve un schéma que l'on voit souvent chez un peu tout le monde (moi y compris). C'est à dire une bonne moitié voire plus où le perso s'en prend plein la tronche, genre sévèrement et d'un coup, tout tourne en sa faveur ! Ok, Primus ne gagne pas le combat et elle avait dit qu'à la première occasion elle se tirerait de là, mais j'ai trouvé ça trop brusque à mon goût. Ceci-dit, l'utilisation de la série "Phénomène" était sympatoche.

Par contre la fin, la neige pour masquer les pas et éviter les rôdeurs de vous pister. En soit, c'est pas une mauvaise idée, dans tous les mondes ça peut marcher. Sauf que là, t'as une meute de clébards derrière toi, c'est pas avec la vue qu'ils pistent, mais l'odorat et même l'ouïe. Quatre cents personnes, ça fait du bruit et ça sent !

Voila, c'est tout de même un bon exploit et je demande à voir la suite.

Avancée : 33 points d'expérience + 325 munnies + 1 PS en Défense + 1 PS en Dextérité + 1 PS en Force.

J'ajoute tout cela à ta fiche.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum