- L’espace, un néant d’étoiles et de monde qui en chacun leurs histoires, leurs légendes et leurs avenirs. Un espace sans limite qui possède encore tant de mystères qu’il faudrait à l’humanité la vie éternelle pour espérer tous les percer. En attendant, c’était une entreprise qui a saisit sa chance qui y règne aujourd’hui sur pratiquement tout ce qui était connu, voir sa totalité à quelque niveaux. Le nom de cette entreprise était la Shin-Ra, la toute puissance économique qui relie les mondes entre eux grâces aux vaisseaux qu’elle mettait à disposition pour un prix raisonnable quand on y repense. À sa tête, Rufus Shinra qui a montré des crocs ces temps-ci avec son vaisseau monde et les rumeurs sur une armée secrète. Enfin, les informateurs sont à la fois des amis qu’on doit garder près de soit mais aussi des ennemis qu’on garde encore plus près. Qui sait, ça allait peut-être être des membres de cette armée que l’ex-mercenaire rencontrera en plus du patron. Voir même une jolie femme…minute, Bell se donne de lui-même une gifle alors qu’il pilote son vaisseau vers le point de rendez-vous. La princesse Ariez était la seule qui compte désormais, alors au revoir toutes les femmes et les chances de partageait une nuit flamboyante avec elles. Enfin…elle reste différente, il ne désire que son sourire et c’est pourquoi il a accepté cette mission malgré ce que cela impliquait pour lui.
Le représentant de la Coalition ignorait quand même comment la princesse a pu obtenir cet entretien avec sans doute l’homme le plus riche de ce siècle sans le menacer ou lui présenter un plat doré sur un plateau d’argent. Elle avait du sang de noble, elle devait savoir y faire avec des négociations mais d’un autre côté, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir sans attendre ce qu’elle désire. Bell pilotait donc son vaisseau dans cet état d’esprit, navigant vers une station spatiale à la limite des mondes connus pour éviter tout dérangement potentiel de la part d’ennemis. La station a été officiellement fermée pour cause de maintenance mais lourdement gardé par des vaisseaux de combats pour trois personnes, sans doute pour assurer une contre-attaque rapide en l’attente d’un plus gros calibre. Alors que la station était à vue, l’ex-mercenaire remarqua deux autres voyageurs spatiaux lui coller à bâbord et à tribord avant de lui envoyer un message par radio.
Monsieur, cette station est actuellement en maintenance et nous ne pouvons vous laissez passer sans accréditation et…
Ça va, je suis là pour les négociations avec Rufus Shinra. L’ambassadeur de la coalition, ils vous a dit ça le patron ?
Monsieur, il nous est impossible de confirmer vos dires. Nous vous prions de bien vouloir couper vos moteurs et de laisser la passerelle se connecter à votre appareil.
Tu me files le choix peut-être ? Non mais je te jure… Agacé, Bell s’exécuta sans attendre et quitta son siège de pilote pour se rendre à la passerelle. Arrivé sur place, il dû accepter l’intrusion en tapant son mot de passe habituel et attendu que les portes métallique s’écartent du passage.
Chose surprenante, ce ne sont pas des hommes qui sont sorti de la fumé mais des traits de lumières qui finissent sur l’ambassadeur qui ne pouvait les voir. Il vu par contre les trois soldats rentrer dans son vaisseau avec des armes à feux qu’ils lui collèrent de suite près du visage. C’était la manœuvre, les directives pour la sécurité de Rufus mais l’homme en bleu ne supporta pas être maintenu contre un mur, les pieds flottants dans l’air parce qu’un soldat lui agrippait le cou avec son gant glacé. Une photo a dû être envoyé à la Shin-Ra car les soldats lui scannèrent le visage avec un appareil qui bipait positivement, et une voix de synthèse annonçant qu’aucune magie n’est utilisée. Retrouva de suite le sol avec ses pieds, se tenant la gorge alors que le soldat qui l’avait tenu en soumission fit signe aux deux autres de baisser leurs armes.
Nous sommes navrer monsieur DiArmag mais pour la protection de monsieur Shinra, nous avons été obligé de procéder à cette inspection.
…À la station, vous avez intérêt à ce que le meilleur café soit ouvert. Toussa un coup, un réflexe venant de la mémoire de son créateur et pu retourner à son siège avec le chef des trois gusses qui devait encore suivre son protocole.
Finit donc escorté par les soldats jusqu’à la station, trouvant quand même désagréable d’avoir quelqu’un qui vous regarde par-dessus l’épaules pour voir si on pilote bien. Maintenant qu’il pouvait en observer un tranquillement, l’ex-mercenaire cru reconnaître un membre de la Coalition à travers ces soldats de la Shin-Ra. Un membre qui porte toujours un masque à gaz et qui suit les ordres de Ariez à la lettre comme ces soldats de la société spatiale. Impossible de se souvenir de son nom, pourtant il est celui qui a réglé le problème qu’il a trouvé dans l’ordinateur du manoir de la Cité du Crépuscule et lui a permit de se mettre au boulot. À bien y repenser, il n’y avait que deux ou trois membres que cet homme d’azure connaissait, de loin ou de prés. Ariez, la princesse pour laquelle il a trahi les mercenaires, Arachné qui détient Soul Black et qui le met mal à l’aise, voir l’effrayait un peu. Yugai à qui il a confié des missions lorsque la princesse n’était pas d’humeur et enfin, ce soldat dont le nom lui échappe totalement. Alors qu’il pensait tout à coup à un blond aux airs arrogants, le soldat tapota l’épaule de Bell pour lui signifier qu’il devait se préparer à atterrir dans ce qui avait tout l’air d’un hangar, ce qui était étonnant à voir pour une entreprise qui mise sur l’avenir. En descendant du vaisseau, Bell eu encore la sensation d’être à une autre époque et non dans l’espace. Des tuyaux apparents, le sol en pierre ou proche de ça, le métal jaunit…il aurait pu voir de la vapeur sortir d’un tuyau que ça aurait pu lui faire plaisir.
À l’extérieur, un soleil artificiel aurait pu aveugler n’importe qui mais pas cet homme toujours en cyan. La station formait une demie sphère de verre renforcé dont l’intérieur était une réplique presque fidèle de la ville que l’on peut apercevoir depuis Big Ben, au Pays Imaginaire. Londre, la ville que des enfants cherchaient à échapper pour vivre des aventures au pays de Peter Pan. Enfin, c’est ce que disaient des rumeurs. Quant à sa réplique, c’était à la fois d’un charme et d’un calme fou. Les rues pavées, les bâtiments en pierre avec des toits en tuiles, des bâtisses qui grimpaient parfois contre la vitre du dôme et tous relier par des passerelle où des soldats faisaient leur ronde. Le seul point noir serait le soleil artificiel qui domine le centre du plafond qui fait aussi office de base technique. Trop éloigné d’une étoile pour espérer s’en éclairer simplement, ce système d’éclairage capte et amplifie les rayons qui traversent le dôme à partir d’une partie stockée. C’est en tout cas ce qu’expliqua le chef des trois gusses qui collait Bell, ajoutant qu’il a fallu d’abord laisser la station se charger pendant deux mois avant que son soleil soit opérationnel en vu de son emplacement.
Comme vous le savez, la station a été fermée de façon exceptionnelle au publique pour vous permettre de faire affaire avec Monsieur Shinra en toute sécurité et loin des regards indiscret. Cela poserait beaucoup de problème si on apprenait que le patron de la plus grande entreprise qui soit ait accepté de voir un ambassadeur de la Coalition noir. Vous comprenez, n’est-ce pas ?
Ça explique aussi pourquoi vous m’avez pratiquement étranglé dans mon vaisseau… J’espère pour toi, l’ami, que ton patron est au courant de tes manières et qu’il s’excusera.
Monsieur Shinra n’a pas à prendre sur soi les méthodes employées pour sa protection. Visiblement, les manières nonchalantes, les impolitesses et l’affiliation de Bell gênaient le chef de la garde. Effectivement, c’était lui le chef et il a tenu à se rendre sur place pour faire profiter de son expérience. Mais malgré ça, il le conduit à la place centrale en lui présentant avec un cérémonial digne d’un maître d’hôtel le restaurant dans lequel l’entrevu aura lieu. Un bâtiment circulaire dont le toit sert de terrasse qui donnait sur toute la ville. Bell remarqua de suite que c’était aussi l’endroit idéal pour protéger quelqu’un vu qu’il suffirait d’avoir des snipers sur les passerelles prévues pour les gardes. D’un autre côté, le chef de la garde précisa que Rufus aurait peut-être du retard et qu’il était autorisé à commander ce que bon lui plaira…Le directeur risque de tomber sur un homme en bleu qui mange ses déserts les plus coûteux, et ce gratuitement…