- C'est quoi ce....
Yeah! Le monde du jouet ! Comment j'étais heureux ! C'est tout gaiement que je sortis de la salle d'audience en me dirigeant vers mon vaisseau. Je faisais des petits bonds dans l'herbe, avec moi la joie de vivre...
Vous y avez cru ?
Non, je traînais mes jambes lourdes jusqu'à une destination qui ne m'enchantait guère. Je dévalais les escaliers un a un les bras ballants... Je montais dans mon vaisseau, mon manque d'énergie manquant de me faire tomber. Je fis mon habituel pouce levé a Tic et Tac pour qu'ils enclenchent le décollage... Et c'était parti... Propulsé dans l'espace a une vitesse d'environ cent cinquante kilomètres heures pour adopter ensuite une vitesse plus basique... J'aimais la vitesse, mais l'état actuel des choses ne me permit pas de l’apprécier comme il se doit... Enfin... Le monde des jouets s'offrait a moi, dans toute sa... splendeur.... J'appuyai sur le bouton d'atterrissage et me métamorphosa en ce jouet si attachant. Le légendaire... Monsieur Patate.
J'étais dans le jardin, et, première surprise, j'étais bien foutu ! Enfin, bien foutu, non... Un monsieur patate c'est grotesquement laid, mais je veux dire que j'avais tout a la bonne place. Pour une fois... J'allais pas m'en plaindre. Je me demandais si notre boss, Cissneï, n'avait pas regardé mission impossible, récemment. Car oui, vu mon physique, je ne pouvais pas arrêter le camion benne. Je faisais quoi... Vingt-cinq grammes a tout péter, et la benne faisait approximativement trois tonnes. Sympathique.
Je regardais de par et d'autre de la rue, pas de camion benne. Je m'approchais donc du poubelle et donna un coup de pied dedans. Outre le fait que c'est comme si je shootais un mur, le bruit ne résonna pas, aussi, j'en déduis que la poubelle était encore plein. Question de logique. Je regardais encore une fois pour trouver de quoi stopper le camion. Euh... Des poubelles, bien évidemment que non, une vieille dame, a voir, les poteaux electriques c'est possible ou éventuellement un chien. Et donc, après moult reflexions avec moi même, je décidai qu'utiliser la vieille dame était beaucoup trop dangereux. Un trois tonnes dans la tête, ça ne fait pas toujours du bien... Donc je passais aux poteaux. Ça priverait les foyers de lumière, tout ça pour un vieux jouet... Non puis fallait réussir a le scier aussi, au vu du diamètre du bois... Bon ben il restait plus que le chien...
Je traversai la route déserte, et alla dans la maison en face... Heureusement que je devais pas faire du repérage car j'étais complétement paumé. Un chien était accroché a un piquet, lui même planté dans l'herbe. Il n'avait pas l'air méchant, mais je n'étais pas trop en mesure de me défendre. Alors je m'infiltrai dans le jardin, sur la pointe des pieds. Le chien révassait devant une fenêtre. Je devais le pousser a aller sur le camion quand celui ci arriverait. D'ailleurs... Y'avait un klaxon. Du genre, bien lourdingue qui pourrait se résumer a :
DEBOUT LA D'DANS ! ON EST LES ÉBOUEURS ET ON KLAXONNE POUR BIEN VOUS EMMERDER !!!
Voilà. Bon je devais faire vite pour aborder la machine... J'attrapai une balle et la jetai sur la route avant de décrocher la laisse du chien. Seulement celui ci partit trop vite, et je me retrouvai vite, accroché a l'extrémité d'une longue bande de cuir... Je volais, en quelque sorte. J'ai attrapé le cuir des deux mains, et commençais a me hisser. Le chien allait attraper la balle... Mais le camion passa devant lui. Fallait le rattraper ! Alors, je me hatai de monter sur le chien, et malgré ma perte d'assurance totale, je saisi ses oreilles.
Pardonne moi, gentil chien, mais j'ai pas le choix...
Le soldat volant fila vers moi me propulsant en arrière. J'étais sur le dos, lui sur moi. C'aurait pu être torride si c'était la bergère par exemple... Mais là c'était un vieux sans cœur tout pourri. J'avais la tête dans le vide, le sans cœur a cinq centimètres de mon visage. Je lui mis un coup de tête avant de le balancer en arrière avec mes jambes. Je chargeais un sort de glace et le balança sur le sans cœur dans le camion. Celui-ci finit gelé et chuta sur la route, se brisant en mille morceaux. Le grand retour du sans cœur volant, ce fut quand il arriva derrière moi et me donna un coup de pied a l'arrière de la tête. Je finis a plat ventre sur le chien, qui n'avait plus besoin de mon aide pour courser le camion. J'attrapai la jambe du sans cœur avant qu'il ne se renvole et m'éleva dans les airs. Il me donnait plein de coups de pied dans la tête pour que je le lâche, mais je devais sauver la Bergère ! Aussi arrivé a une certaine altitude, je le lâchai pour attérir sur le camion. J'invoquai ma lame et coupa un petit trou dans le toit. Je voyais la bergère près du broyeur, alors, comme un héros j'ai sauté et je suis allé la recupérer. Elle me tendit la main, je l'attrapai, puis je me suis propulsé d'un appui sur le broyeur. Éjéctés hors du camion, nous attérissâmes sur le chien et, d'un cercle de la main, j'invoquai des lasers qui irent tuer le sans cœur volant. Enfin, je tirais sur les oreilles du chien pour le faire arrêter. Nous descendîmes et je la ramenai chez elle, après environ cinq merci, et trois refus de diner...
Mission Accomplie