- Auron et son adversaire se tenait au milieu de la forêt de bambou. Il faisait frais et c'était le matin... Il se souvenait encore des cours particuliers sur la maitrise du sabre qu'il eut ici... Trois, c'est le nombre d'entrainement ayant eut lieu pour lui dans cette forêt. Peu... Ça fait peu mais chacun l'avait fait extrêmement progressé. Le premier cours, son maitre lui avait donné de peindre un paysage, ne lui laissant que quelques instants pour voir le paysage... Un maitre du sabre doit pouvoir analyser le terrain en quelques instants à peine afin de pouvoir en tirer profit immédiatement. Les deux premiers jours il s'est entrainé à cela puis la troisième fois... Son style de combat avait changé. Et là il se retrouvait dans cette forêt de bambou après avoir poursuivi le voleur. Celui trainant dans une maison, à la base abandonné, qui trainait pas là. Et finalement il l'a retrouvé, lui et son magnifique sabre noir orné d'un dragon doré, l'arme du combat qui s'annonce... Un beau sabre, mais Auron ne l'aimait pas. Tout simplement car c'était une arme de cérémonie, fragile et peu disposé au combat. Malheureusement, les échanges de coup, les parade et les chocs violent sabre contre sabre n'était pas possible... Le sabre devait resté intact.
Le combat commence ! Le voleur fond sur Auron et assène coup sur coup alors que le mercenaire esquive comme il peut, perdant progressivement du terrain, esquivant de plus en plus tard... Les coups volent, les oiseaux s'envolent. C'est le voleur qui mène la danse, simplement car le mercenaire attends le bon moment... Pour frapper et en finir rapidement. Et là... C'est rien. Tout était en place, l'occasion parfaite... Il avait laissé une énorme faille dans sa défense et il aurait suffit de donner un bon gros coup de poing dans le ventre. Mais à ce moment il a disparut... Et il a réapparut derrière le revenant... De la rapidité ? Non... De la téléportation, sa puait la magie. Et ca se voyait surtout qu'il n'avait pas la rapidité, pas les capacités nécessaire pour un déplacement aussi rapide que bref... Malgré tout, si son manteau était noir, on aurait put voir le sang qui y coulait... Le ventre transpercé. Ca fait mal... Mais Auron a connut pire... La lame fut retiré de son ventre et alors que le coup de grâce aurait dut lui être porté...
Le mercenaire se retournât vivement et donnât un coup circulaire tout en poursuivant son mouvement. Il s'arrêtât cependant lorsqu'il vit qu'en face, l'homme voulait se protéger avec son épée. Il sourit en coin, comprenant qu'Auron était là pour l'épée et semblait vouloir en profiter. Dommage... Le mercenaire lui envoyât un violent coup d'épaule avant d'enchainer d'un coup d'épée en transversale, de la jambe gauche à l'épaule droite. Une énorme entaille... Et il le laissait là, s'en allant simplement avec l'épée magnifiquement inutile. Il rentrât jusqu'à la demeure du client, un riche et noble collectionneur dont il se fichait clairement. On s'en fout pas mal du client, tant qu'il paye chez les mercenaires. Le client était un homme sympa qui allât jusqu'à offrir un verre au mercenaire. Ils ne parlèrent pas beaucoup et le client semblait gêné de son silence pesant. Tant pis. Ca ne fait pas une super image de marque mais clairement, Auron s'en fout. Il saluât respectueusement le client avant de rentrer au Centurio, avec les autres, avec Daigoro. Avec cette si spéciale ambiance. Telle une vielle personne avec toutes ces manies, il rentrât et se mit à la même place que d'habitude, commandant la même boisson que d'habitude, avec la même serveuse que d'habitude, les même tête que d'habitude. Sa vie était bien tranquille et les contrats lui apportaient tout de même un peu de piment dans une vie qui serait bien ennuyeuse sans cela... Un vétéran n'est jamais à le retraite, même mort il se bat encore. Et dans le cas assez spécial d'Auron, boit encore... Un moyen de se sentir encore vivant, comme un lueur blanche dans sa vie grisâtre qui le fait sentir vivant. N'allons pas dramatiser, la vie n'a pas toujours été facile mais la mort est belle... Depuis qu'il écrit sa propre histoire.