La Force du Cœur - Les âmes damnées ne trouvent jamais le repos. (4) Szp8La Force du Cœur - Les âmes damnées ne trouvent jamais le repos. (4) 4kdkLa Force du Cœur - Les âmes damnées ne trouvent jamais le repos. (4) 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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LA FORCE DU CŒUR.
Les âmes damnées ne trouvent jamais le repos.
    Perséphone avait conduit Mila jusqu'à la corniche menant à l'antre d'Hadès. Le chemin s'était déroulé sans encombres car Charon comme Cerbère semblaient se plier à la volonté de la déesse.

    « Patientez-ici, je convaincrais Hadès. » dit-elle avant de grimper les escaliers et de disparaître.

    Obéissante, Mila s'installa sur le sol afin de se reposer. Intriguée, elle observait le flot incessant des âmes. La tentation d'y plonger la main était pressante, mais la prudence l'emportait sur sa curiosité. Soudain, la consule se figea, terrorisée. Une silhouette tentait tant bien que mal de monter sur la corniche et bientôt, elle se dressait devant la jeune fille apeurée. L'âme avait une expression de douleur incommensurable et sa couleur verdâtre n'arrangeait rien. Mais ce n'était pas cette horrible apparence qui paralysait Mila. Les yeux agrandis par une terreur sans nom, tremblante, la petite brune peinait à parler.
    « P...père ? » balbutia-t-elle.

    « Milena.. c'est bien toi ? » dit-il d'une voix saccadée, angoissante.

    Jamais Mila n'aurait cru possible que les fantômes de son passé se matérialisent en dehors de ses cauchemars les plus noirs. Comment était-ce possible ? Comment pouvait-il se tenir devant elle ? Actéon, son père, s'était-il éveillé en sentant la présence de son meurtrier depuis le fleuve du Styx ? Mila rampait sur le sol, tentant vainement de s'éloigner de cette terrible apparition. C'était inutile, il était si proche que la petite brune aurait pu sentir son souffle sur son visage s'il en avait eu un.

    « Ta faute... C'est de ta faute si je suis condamné à rester ici ? Quelle déception... J'ai toujours su que tu étais un monstre, je le savais depuis longtemps... Mais prendre la vie de ton propre père, moi qui était si bon pour toi et ta sœur ? Tu devrais avoir honte... Mila, Mila, Mila... Tu es vraiment un être abominable. »

    Brutalement, Mila ne sentait plus rien. Son regard se perdait dans le vide alors que ses pensées s'agitaient dans son esprit malmené par ces violentes émotions. Un monstre ? Il ne pouvait avoir tort... Elle était un assassin, une criminelle, une abomination. Si souvent on lui avait répété à quel point elle était ignoble, une racaille, un animal, une créature diabolique, une chose qui n'avait sa place nulle part en ce monde... Un être qui n'inspirait que le dégoût. Alors Actéon ne pouvait se tromper sur son compte, il détenait sûrement la vérité qu'elle n'avait jamais voulu voir. La marque de la fleur de lys sur son omoplate sembla s'embraser, et Mila poussa un hurlement de douleur. C'était comme si le fer brûlant se posait encore et encore sur sa peau alors pure. Mais la passionnée n'avait rien de pur, elle n'était que honte, ignominie, bassesses et cruauté. Sinon, comment aurait-elle pu être capable de tuer ? Prendre une vie, ce n'est pas rien, et elle était si jeune... Cela devait être ancré en elle. Quelque part, c'était sa faute si sa mère avait perdu la vie ! Sa faute si Elinor avait transgressé tous les interdits, et sûrement sa faute si elle était partie... Tous les malheurs qui entouraient la jeune femme trouvaient leur source en sa personne. C'était une indubitable conclusion, la solution à tous ses questionnements.

    ...

    D'autres visages s'imposaient à son esprit. Des rencontres incertaines, imprévues, des sourires effacés, des conversations anodines, des mains qui séchaient ses larmes, des étreintes, la confiance qu'on lui avait accordé... Quelle idiote. Se laisser abattre ? Ce n'était pas son genre. Mila s'appuya sur son coude et se redressa péniblement avant de s'écarter de trois pas en arrière. Elle dégaina son arme, le Desert Eagle qui avait pris la vie de son père autrefois, et la pointa à nouveau sur lui. Oh bien sûr, Mila tremblait comme une feuille, mais elle luttait contre la terreur et l'aversion qu'elle s'inspirait. Ce n'était pas un mort qui aurait raison de la passionnée.

    « Tu n'es plus mon père depuis bien longtemps. » énonça-t-elle avant de vider son chargeur sur l'âme.

    C'était inefficace et cela n'étonna pas la jeune femme. Elle n'avait pas tiré pour blesser, mais pour se prouver sa détermination. Mila avait tiré un trait sur sa vie passée et elle devait maintenant s'en libérer. Jamais la marque de la honte ne la quitterait, jamais le crime qu'elle avait commis ne s'effacerait. Mais elle était plus forte à présent, et jamais plus on ne la blesserait de cette manière. Elle se l'était juré cinq ans auparavant, il était tant d'appliquer ce principe.

    « Je n'ai plus peur de toi... » murmura-t-elle alors que des larmes coulaient sur ses joues pâles. « Tu n'a plus aucun pouvoir sur moi, alors va-t-en... Disparais. » continua-t-elle, une pointe de désespoir perçant dans sa voix alors qu'elle s'efforçait de paraître confiante.

    L'âme semblait chancelante, mais elle ne bougea pas. La terreur commençait à gagner Mila de nouveau quand la créature, dans une expression d'effroi, retourna d'où elle venait. La jeune femme se retourna pour voir Perséphone, le visage contrit. Elle s'approcha du fleuve des morts et observa sa surface pendant un moment avant de se tourner vers la brunette.

    «Les âmes damnées ne trouvent jamais le repos. » dit-elle simplement, comme s'il s'agissait d'une évidence. « Hadès accepte de vous recevoir. » continua-t-elle en lui indiquant les escaliers. « Cela ne dépend plus que de vous. »
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    Exploit accompli.

    A nouveau beaucoup à dire, ici.

    Le paragraphe qui commence par "brutalement".. C'est un paragraphe rempli de reproches qu'elle se fait...

    Et j'ai écrit en lisant, dans la continuité : "La pluie, la faim dans le monde, la montée du socialisme, t'as pas honte d'avoir créé tous ces problèmes sur la terre ?"
    J'ai trouvé que la fin, surtout, était un peu trop drama... J'aime moyennement ça ^^, paradoxalement (j'aime la tragédie, la mise en scène mais pas le drama, c'est un peu du surjeu).
    Mais surtout, j'ai trouvé qu'il y avait une transition trop brutale entre la peur éprouvée devant le père et la culpabilité qui tombe assez maladroitement... Regarde :

    "Son regard se perdait dans le vide alors que ses pensées s'agitaient dans son esprit malmené par ces violentes émotions. Un monstre ? Il ne pouvait avoir tort... "

    Juste après, même problème, paragraphe suivant, elle se reprend :

    "D'autres visages s'imposaient à son esprit. Des rencontres incertaines, imprévues, des sourires effacés, des conversations anodines, des mains qui séchaient ses larmes, des étreintes, la confiance qu'on lui avait accordé... Quelle idiote. Se laisser abattre ? Ce n'était pas son genre."

    Ah c'est super bien écrit mais la transition est trop violente.

    Moi, en tant que lecteur, je veux savoir ce que pense Mila à ce moment là... Je veux savoir comment elle fait pour reprendre du poil de la bête !

    Mais franchement... Tout le dialogue, la phase avec le père, c'est vraiment un paragraphe de folie, il est génial... Super génial rendu des émotions, c'est original, c'est tragique, c'est du lourd comme dirait l'autre ^^.

    Sinon...

    « Tu n'es plus mon père depuis bien longtemps. »

    J'ai juste écrit : Classe.

    Plus tard par contre... mais là t'étais quand même au courant... J'ai ce : "quand la créature, dans une expression d'effroi, retourna d'où elle venait."

    Hein ? Donc l'âme damné lutte depuis huit ans à rejoindre la surface et tout con, quand il y arrive enfin (ce qui est le but des âmes qui flottent dans le styx), il y retourne ?
    Ca m'a étonné d'une personne qui s'y connait, très honnêtement...

    En fait, j'ai trouvé ça dommage que tout repose sur une erreur, c'est à dire avoir fait parler un mort comme ça... Mais bon, faut le savoir et c'est pas non plus très évident, je dirais même qu'on s'en fiche, sauf si on fait dans le détail.
    Là où je te pardonne moins facilement, entre personnes cultivées dans ce domaine, c'est justement cette histoire de mort dans le styx qui y retourne après en être sorti. D'ailleurs tu fais dire à Perséphone que ces âmes damnés sont condamnées à ne jamais trouver le repos... Pour moi, ça veut simplement dire qu'ils ne peuvent rejoindre la surface.

    Bon, très très bon rp malgré les erreurs, donc.

    Facile : 100 munnies, 10 xp, 3PS dont 1 bonus. 1 en dex, 1 en def, 1 en sym.

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