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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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L’espace, le vide spatiale, proche du néant infinie mais abritant lui, la vie. Des milliers de vies que nous pouvons admirer près de chaque étoile. Du moins l’imaginer, les limites des vaisseaux étant encore présent bien qu’on pourrait soupçonner la Shin-Ra d’avoir des appareils qui pourraient visiter ces mondes si éloignés. À travers un hublot de son vaisseau Gummi, Bell tendait de voir quoi que ce soit mais sa vue ne lui laissait d’autre choix qu’un univers sombre, sans étoiles ni soleil brillants de mille feux mais seulement des cercles pour les planètes que ses yeux pouvaient distinguer. Vêtu seulement de sa chemise et de son pantalon, ses bottes résonnaient à chaque pas tandis que le ruban qu’il avait l’habitude de porter en nœud restait dans la poche de sa veste. Il restait peu de temps avant qu’il n’atteigne le monde où réside la princesse de la Coalition, princesse à laquelle le virus pensait en regardant la valise qui contenait son trésor de guerre et son présent. À bien y repenser, lui offrir un collier à pic en or pur n’était une si belle idée. L’or est une matière précieuse mais dans sa forme actuelle, ça ressemblerait plus à un cadeau pour Kuzfo, le loup qui gardait le château. Même s’ils n’avaient pas eu l’occasion de sa parler, Bell savait que l’animal ne l’avait pas en estime, et qu’un objet pareil n’arrangerait rien. J’expliquerais qu’il se mit à penser, explique qu’il l’avait ramené pour l’or et non l’objet en lui-même…Faîte que ça marche.

Les heures passèrent, l’ex-mercenaire pu se vêtir correctement après s’être débarrassé du sable qu’il avait dans les cheveux et entreprit de se placer correctement en orbite juste au-dessus du château de la bête. Il agrippa sa valise…et ne parvenait pas à la soulever. L’or est un matériau lourd alors imaginez un collier qui ornait la gorge d’un monstre de près de 3mètres avec une chaîne. Non, cet homme en bleu n’a pas encore la force nécessaire pour la porter. Après une vague incantation, il invoqua l’aide de 5 Waddle Dee qui portaient le présent en problème ainsi que l’invocateur qui se fit pousser dessus par l’un de ses monstres avant d’aller au téléporteur et de se retrouver tous ensemble pas loin de l’entrée du château. Porté par ses monstres, l’invocateur ne pouvait s’empêcher de repenser à sa première rencontre avec Ariez dans les jardins et à sourire légèrement, partagé entre deux sentiments que son créateur n’avait pas en mémoire. D’un côté, ses compagnons de l’époque comptaient sur lui lorsqu’il a fait exploser le mur des jardins pour faire diversion. Ils sont passés par cette grille, ils ont fait face au château comme lui le faisait en ce moment. De l’autre, le charme de la princesse qui l’avait tout de suite fait oublier sa mission. Certes il ne cache pas son penchant prononcer pour le sexe opposé mais voir l’envie même se présenter sur son trône de félin, fière malgré ses restants de combats éprouvant… Bell croit désormais qu’il avait eu un semblant de coup de foudre, un instant mais assez pour la suivre. À bien y réfléchir, il ne la voyait pas comme une chef, pas comme Oakley l’a été ou ses prédécesseur chez les mercenaires mais plus…Comment expliquer ça…Quelqu’un qu’on aimerait voir sourire.

...Personne pour ouvrir ? Même en toquant à la porte, personne ne venait pour ouvrir comme dans tout château qui se respecte. Se disant que ça doit être la pause, l’homme en bleu laissa un Waddle Dee en pousser une et la refermer une fois qu’ils étaient entré. Il se leva, lasser d’être assit sur une valise inconfortable, et ce contre l’insistance de ses monstres qu’il remit en place en donnant un coup avec le tranchant de sa main sur la tête de l’un d’eu. Moins qu’une baffe, cela suffisait dans leur condition.

Rien, pas même un rat ou un sans-cœur qui traînerait dans le hall pourtant ne l’était pas autant malgré son aspect lugubre. L’ex-mercenaire n’eu le temps de faire que quelque pas avant d’entendre une voix étouffée provenant un tiroir au sol d’un tel ou tel meuble qui n’était plus là. En le retournant, Bell eu la surprise de voir une petite tasse ébréchée sautiller pour s’éloignant en pleurant avant qu’il ne le rattrape.

Maman !!

On se calme ! Je ne suis pas un ennemi ! Remarquant trop tard qu’il tenait le pauvre enfant par ce qui lui servait de nez, le virus le posa doucement sur la paume de sa main gauche en se levant et ainsi l’empêcher de fuir au risque de se briser sur le sol. Qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi tu fuis comme ça au juste ?

C’est à cause de la princesse ! Depuis qu’elle est rentrée l’autre jour, tous les domestiques ont dû quitter le château…mais comme je ne voyait pas ma maman, je suis resté et le tiroir m’est tombé dessus et…et…J’ai perdu ma maman !! Pleurant à grosse gouttes, Bell n’était pas encore habitué à ces objets animés, quand bien même ce sont des personnes maudite.

Mais pourquoi quitter le château ? Ariez l’a ordonné ?

J’en sais rien. J’ai vu les autres courir vers les sorties comme s’ils la fuyaient…Tu peux m’aider à retrouver ma maman ?

Euh…tu sais, vu tes infos, je devrais aller voir Ariez avant tout, alors…

J’le savais ! Tu n’es qu’un méchant comme tout les autres qui viennent ici ! Laisse-moi partir ! Mon copain Natsu m’aurait aidé sans hésiter lui ! Alors que la tasse pleura de plus belle, Bell écarta les yeux, surprit d’entendre ce nom d’une tasse de thé qu’il prit soin de tenir dans les paumes de ses deux mains.

Minute, tu connais Natsu ? Natsu Dragneel ? Un type aux cheveux rose ?

J’me souviens plus de son nom mais il était marrant et cassait tout.

C’est bien le même Natsu alors…

Tu connais Natsu ?! Il va bien ?

J’en sais rien…je suppose oui, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Les yeux prient d’un espoir soudain, la petite tasse fixait Bell en souriant qui se résigna à l’aider et à le porter dans la poche avant de son costume. Et tu crois que ta mère se trouve où exactement ?

Peut-être en cuisine, j’essayais d’y aller mais le tiroir m’est tombé dessus.

La cuisine alors, le virus soupira un coup par pur réflexe, ne croyant pas qu’il aurait ce petit côté altruiste, surtout envers un gamin et surtout envers une tasse de thé qui se trouve être un gamin. Marchant lentement, le bruit du collier et de la chaîne en or qui se balançaient à chaque pas des Waddle Dee agaçaient mais ce n’était pas le moment pour leur donner un ordre aussi stupide que de tenter de faire moins de bruit. Le hall en vérité toute les salles, ça a été facile de se rendre pas loin du frigo et chercher sur une intuition de Zip la dîtes mère. Bell posa la tasse ébréchée sur la table de travail, bien tenté de se servir quelque chose en attendant que le fiston cherche sa mère. Etonnement, il trouvait du thé mais pas d’autre boisson ou alors des choses qui ne lui faisait guère envie. Nous somme reliés à peut-être une centaine de monde mais impossible d’avoir autre chose que du thé dans ce monde ?! Enfin, en fouillant bien, il a pu trouvé une bouteille d’alcool caché derrière un meuble, couverte de poussière certes mais qu’un serviteur a eu la bonne idée de se la cachée pour quelque envies d’un verre. Alors que la tasse sautillait sur la table en cherchant du regard sa mère, il se mit à l’appeler comme tout garçon perdu dans un centre commercial. C’est à ce moment que Bell cherchait un verre dans une armoire, sur le bout de ses pieds en équilibre sur sa valise portée par ses monstres. Le hasard, c’est le piment de la vie, très épicés ou doux comme un agneau. Quelque chose bondit de l’armoire, rebondit sur le visage de l’invocateur qui perdit son équilibre et envoya valdinguer sa bouteille explosée le bout dans l’évier et se vider lentement. La main sur le front, l’ex-mercenaire se releva en s’appuyant sur la table de travail, en rage et bien décidé à le montrer.

Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! C’est trop demandé de faire gaffe, saloperie de…Hein ? En ouvrant les yeux et en laissant sa main retomber le long de son corps, Bell avait un regard d’une femme sachant se faire obéir, une main de fer dans un gant de velours, bref, une gouvernante avec son fils caché derrière. …Désolé d’avoir levé la voix madame…

Madame Samovar pour vous, jeune homme. Et je vous demanderais de ne plus prononcer de tels mots devant un enfant.

Mais maman, il m’a aidé alors que j’étais coincé ! En plus, il m’a amené ici pour m’aider à te chercher. C’est un copain à Natsu !

Natsu tu dis ? Moui…possible. En tout cas, merci pour avoir aidé mon fils, monsieur… ?

Bell, Bell DiArmag mais juste Bell, Madame Samovar.

Bell, merci à vous et vu que vous n’avez plus de quoi boire, que diriez-vous d’un thé ? Nos pots ont dû quitter le château mais il doit rester une boîte normale dans le fond de l’armoire juste à l’étagère en dessous du quel j’étais.

Et je le bois dans quoi ? Je ne vois pas où…Oh…J’avais oublié oui.

En suivant les indications de Madame Samovar, Bell se mit à faire chauffer de l’eau sur un Bambo qu’il avait prit la peine d’invoqué et posé sur sa tête une casserole moyenne remplit d’eau. Vu que ce monstre n’était qu’une boule de feu, ça devait lui être facile de régulé ses flammes tandis que l’invocateur reprit son numéro de cirque pour prendre une boîte en fer remplit d’assez de thé pour une personne. Lorsque vint le moment de laisser le thé s’infusé dans la théière vivante, il hésita un peu mais encouragé par cette dernière, il continua avant de renvoyer son monstre tout feu tout flamme sans le faire exploser. Assit contre un meuble face à la table de travail, il attendit. Il attendit que la mère verse de son contenu dans son fils qui sautilla sans renversé vers Bell qui le prit et bu malgré les rires de Zip.

Et sinon…qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ? Le petit a dit que tout le monde a fuit…

En effet, la princesse a demandé à tout le monde de partir et à donné l’ordre que personne ne vienne…qu’est-ce que vous faîtes ici d’ailleurs ?

Pas au courant, j’étais en mission et je suis venu ici pour mon rapport et un cadeau.

Alors oubliez, il n’y a rien à faire ici. Elle est dans sa chambre dans l’aile ouest et ne veut voir personne. Aucun d’entre nous ne sait ce qu’il lui arrive mais elle est rentrée l'autre jour presque larme. Nous avons bien essayé de chercher monsieur Kuzfo mais après tout les dégâts qu’il a fait, personne n’a osé le suivre dans la forêt. La théière semblait si froide, comme si elle avait deviné quelque chose qui ne rendait pas Bell si sympathique à ses yeux, et lui savait quoi.

…Je commence à comprendre. Il ne faisait pas attention au regard de la mère Samovar, ses explications et son ton suffisaient pour boulier de long discourt. Il leur proposa de les emmenés voir les autres en faisant signe à un de ses Waddle Dee de les porter avec grand attention. Le fils était ravi mais la mère désirait dire une dernière chose, seul à seul avant d’aller voir le moyen de transport.

Nous devrions reparler de Natsu, Bell. Ou plutôt, monsieur l’ex-mercenaire de l’équipe qui est venu il y a peu.

….Oubliez ça, Mrs Samovar. Eux et moi, c’est finit… Evitez aussi d’en parler autour de vous ou à votre fils, il avait l’air heureux de voir un ami du lézard. L’ex-mercenaire ne la regardait pas en face, avait déjà assez honte comme ça et le cas de la princesse le travaillait désormais. Mrs. Samovar semblait comprendre et laissa l’homme en bleu seul dans la cuisine, une promesse de silence était sûre d’être tenue avec elle. Pour une théière, elle était perspicace.

Bell se mit en route vers l’aile ouest, d’un pas rapide et suivit par ses Waddle Dee de loin avec la valise. Après un moment à monter des marches, l’ex-mercenaire trouva sur le sol une couronne. À y regarder de plus près, le couvre-chef royal était celui que la princesse de l’envie portait toujours sur sa tête en permanence. Elle qui la portait tout le temps, c’était quelque chose de précieux… Alors que ses invocations réussirent à le rattraper, lui se mit à courir pour de bon, tenant fermement la couronne dans sa main gauche.

Les mots de madame Samovar, ses mots tournaient dans sa tête de données et ne cessaient de l’inquiéter d’avantage. À en croire cette gouvernante, il y aurait des chances pour que le loup-garou et la princesse se soient disputés et que ce soit terminé sur de mauvais termes. Après tout, Ariez serait bien capable d’exagérée pour quelque chose d’aussi idiots que des paroles en l’air. Du peu qu’il connaissait sur Kuzfo, c’est bien qu’il garde l’envie comme son trésor et que même après des insultes, il reviendra à coup sûr. Alors…pourquoi courir ? Pourquoi être aussi inquiet pour sa chef, ou plutôt sa cliente permanente. Allez savoir, même lui l’ignorait mais parmi tout les chiffres qui composait son image d’organisme, l’homme aux cheveux noir et aux yeux rouges souri paisiblement en observant sa copie ratée.

Il gravit les marches, manquant de tomber plus d’une fois et en serrant d’avantage la couronne dans sa main gauche et son souffle absent coupé, il accéléra sa course pour les derniers mètres, des ailes ayant poussées dans son dos. Encore ce sentiment, comme lorsqu’il l’a vu avec ses bandages dans le jardin le jour de l’attaque. Bell serra un peu les dents, n’y comprenait rien alors qu’il ralentissait, appuyé contre la porte fermée et laissant pendre son bras gauche. Ne se serait pas capable d’être essoufflé alors qu’il ne respirait pas mais qu’importe, il devait rentrer en ignorant encore ses monstres qui montent les escaliers avec peine. La porte n’était pas fermé à clef, porte qu’il poussa lentement alors qu’il n’avait pas finit de récupérer. La pièce était plongée dans le noir, les volets fermés mais l’ex-mercenaire l’ignorait, lui qui n’a jamais distingué la lumière. En promenant son regard, il l’a vit. Assise sur son lit, les jambes ramenées contre elle, entourées de sa couverture mais voyait bien qu’elle portait une robe froissée en dessous. C’était bien la première fois qu’il la voyait comme ça, sans sa couronne, ses cheveux libres de toute coiffure…l’air enfermée dans ses pensées. On n’aurait cru qu’elle n’avait pas encore remarqué Bell qui s’était rapproché à deux pas du lit, tenant la couronne dans ses deux mains comme un présent et s’efforçant de sourire un peu pour lui remonter un peu le moral.

P-princesse, tu vas être contente. Il n’y avait pas d’arme unique mais… il possédait plus d’or sur lui que sur tous tes objets de grande valeur ! Je l’ai ramené et…regarde, j’ai retrouvé ta couronne, tu as dû l’égarer…

L’inquiétude s’entendait dans sa voix mais en avait-il le droit ? L’Avarie avait-il ainsi le droit de porter la couronne de l’Envie entre ses mains ? Dit lui donc, princesse.


Dernière édition par Bell DiArmag le Jeu 2 Fév 2012 - 22:01, édité 1 fois
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    « Va-t-en... »

    Non... Elle ne voulait pas voir Bell... Lui comme quelqu'un d'autre d'ailleurs... Personne. Tous ce que la princesse voulait c'est rester dans son lit, seul avec sa tristesse. Rester là, sans boire, ni manger. Attendre son dernier jour de son existence, la dernière fois où elle fermera les yeux, son dernier silence... Tous ne lui apparait que comme des nuisances et ayant cherché la solution, ca lui apparait maintenant comme une évidence... Fini de passer ses journées dans la tristesse, finit toutes ses émotions choses qui lui déchire le cœur...

    Finit de regarder le pendentif en forme de cœur... Avec la photo du loup mais surtout celle de Cereza, lui rappelant avec douleur le fait que Kuzfo n'a jamais aimer Ariez pour elle, mais simplement pour le souvenir qu'elle représentait... L'envie la détestait au plus haut point et en même temps... Elle était atrocement contente qu'elle est un jour existé... Elle se surprenait même à serrer le vide dans ses bras, espérant y sentir une masse de poil... Mais non, le vide, juste le vide... Tous ce qu'elle voulait c'était rester seule avec le souvenir de son loup adorée... Elle avait tout envie de faire sauf de mourir vielle...

    Quand soudain, au milieu de cet océan de larmes, une pointe de colère fit son apparition... Une colère injuste, cruel et fondamentalement stupide... En colère contre le monde... Elle est triste, nul ne peut savoir à quel point et... et... Pourquoi les gens auraient le droit d'être heureux si elle ne l'est pas ?! Et Bell ! Bell ! Qu'est-ce qu'il fout ici d'abords ? En quoi ca le regarde ?! Il n'est pas au courant que personne ne doit venir ici ?! Arachné... Sale garce.

    Ainsi la princesse s'est levé et a marché vers Bell... Ça va chauffer.

    « Casses-toi ! Je me fiche de cette couronne de ton or ou quoique ce soit d'autre ! Je ne t'aime pas ! Je te déteste ! Comme tous les autres ! A la Coalition, y en a pas un pour rattraper l'autre ! Suffit de te voir, toi qui n'est qu'un radin pervers, je n'ai eu aucun mal à te faire trahir ton groupe ! Qui me dit que tu ne me trahiras pas dès que la lumière aura une boss sexy ?! »

    Elle se retournât et allât vers une table près de son lit... Il y avait un vase dessus... Très cher, qu'Ariez pris et jetât contre le mur dans un cri de rage. Devenant hystérique...

    « Tu ne vaux pas mieux qu'Araché... Ah oui, elle aussi elle était fidèle au Modéré Noir, pour lui lécher les bottes c'était pas la dernière ! Finalement elle l'a tuée avec moi, tous les deux jours je dois prendre le thé avec cette vielle peau... Regarder son visage hypocrite... JE SUIS DIX FOIS PLUS BELLE QU'ELLE ! ET NE T'AVISES PAS DE PARLER !!! » hurlât-elle, tentant de s'en convaincre elle-même...

    Elle se mit à regarder fixement le garçon bleu... Ce dernier l'a mettait mal à l'aise... Un jour elle le detestait, un autre jour l'adorait et l'instant d'après n'en avait rien à faire... Elle aimait son coté désinvolte, adorait ses petites maladresses, sa façon de bouger, sa voix, son amour pour l'argent qui, mine de rien, restait assez mignon... Mais elle détestait sa sale réputation de pervers et de traitre, son coté insaisissable, impossible à attraper ou retenir... Elle avait juste envie de lui mettre une laisse autour du coup pour l'empêcher de s'enfuir... Non ! Elle ne voulait pas s'attacher à lui ! Il pourrait partir à tout moment et l'abandonner ! Elle ne le supporterait pas... C'était trop dur...

    Elle se mis à détester un de ses membres préférés, Alden... Ce sale dépressif qui met la tristesse sur un pied déstale... Il ne sait pas... Ne sait pas ce que c'est que la vraie tristesse, sinon il l'a fuirait... Et Hadès, qui doit bien être content d'avoir récupéré Kuzfo...

    « MAIS PARLES ! DIS QUELQUE CHOSE ! RESTES PAS LA A RIEN DIRE OU RIEN FAIRE SOIT UTILE UN PEU POUR UNE FOIS DANS TA VIE ! »

    Puis, Ariez n'en put plus... De tout ça, de cette vie si injuste... Si cruel... Il met tellement de temps à arriver, ce dernier silence... Bell était le seul venu la réconforter... Malgré ses efforts pour faire fuir tout le monde, lui était venu... Par l'oubli, ou plutôt le coté garce, d'Arachné... Mais Ariez avait envie d'y croire... Croire à quoi ? Croire au destin qui lui avait son prince charmant, son sauveur... Elle voulait y croire... Et se mit à pleurer de désespoir, s'écroulant et ne trouvant que Bell pour se rattraper alors qu'elle pleurait sur son épaule...

    « Dis quelque chose... Je t'en supplie, dis quelque chose... »
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Aux mots de la princesse, quelque chose étouffait l’avarie. Il l’avait entendu plus d’une fois, en a même était fier à force car c’est ce qui lui disait qu’il était lui et non un autre. Alors pourquoi maintenant, pourquoi manquer d’air maintenant que Ariez le dit ? Il n’avait pas bougé mais la couronne se retrouva à nouveau au bout de son bras gauche, tenue par sa main qui tremblait à peine tandis qu’il écoutait la crise de la princesse. Sa trahison…voilà qu’elle lui balance ça à la figure, un mot qui lui fait mal à ce cœur qui n’est même pas physique. Ses compagnons, ses camarades, ses amis…elle croit que ça a été facile de se rendre compte de sa bêtise après ?! D’avoir tourné le dos à des gens qui lui ont offert les plus beaux instants depuis sa fuite était quelque chose de facile ? Bell aurait souhaiter lui dire de sa taire, d’avouer son mensonge et d’afficher la fierté qu’il a à avoir été un mercenaire. Mais aussi…que dans ce cas là, qu’elle ait eu tort de penser qu’il partirait à la première minette de croisée.

Au fracas du vase, Bell recula par réflexe avant de se calmer et de baisser le bras à peine levé qui devait protéger son visage. La voilà partie pour critiquer cette femme du nom de Arachnée. En avoir entendu parlé et savoir qu’elle surveillait la Citée du Crépuscule l’avait suffit à la classée dans les gens sordides mais la voilà maintenant vue comme une hypocrite sans nom et sans gêne. Sans oublier que la princesse était plus belle qu’elle, mieux vaut ne pas la contredire. Elle le mit à le fixer maintenant, qu’est-ce qu’elle allait lui crier dessus encore ? Bien qu’en y réfléchissant un peu, le regard de la princesse semblait presque perdu, l’ex-mercenaire le voyait très bien avant qu’elle ne lui tombe dans les bras, en larme.

Ce n’était donc pas qu’une bête dispute ? En se souvenant des mots de madame Samovar, il ne pu s’empêcher d’imaginer le pire pour Kuzfo. Le pire mais aussi le plus probable quand on y repense. Ouvrant grand les yeux, sans croiser ceux de Ariez, l’idée que ce loup ne soit plus était une sorte de choc. Pas pour lui mais pour la princesse, elle qui l’y tenait tant…

Calme-toi, au moins un peu. Après une certaine hésitation, Bell enlaça à moitié la princesse, la couronne dans sa poche et sa main libre qui tentait de la calmer avec des caresses simples à la tête. Son épaule humide à cause des l’armes de Ariez, le virus se senti plus rassuré de la voir ainsi que seule. Caressant par petit juste le haut de son crâne, il se souvenait au combien ça lui faisait du bien, ou plutôt au combien cela faisait du bien à Campana. En la relâchant un peu, il pu sortir de sa veste un mouchoir en tissu presque neuf qu’il passa doucement sur la joue humide de la princesse qu’il avait sous les yeux. Il allait sans doute dire une bêtise mais c’était bien la seule chose qu’il pensait la soulager. Tu sais…je suis certain qu’il...qu’il serait triste de te voir comme ça mais… Il hésita un peu, sentant les mains de la princesse empoigner un peu sa veste et l’incita à resserrer un peu plus son étreinte, pour l’empêcher vainement de s’emporter encore. Mais je suis certain qu’il serait aussi heureux de voir à quel point il comptait pour toi…Nous nous sommes jamais parlé, mais ça se voyait à ses yeux.

Bell se senti un peu plus calme, ne se rendant pas compte que ses invocations avaient disparus après avoir posé l’objet en or contre un mur du couloir. Il ne se contentait d’espérer apaiser la princesse de l’envie et, discrètement, apprécier son parfum et la sensation d’avoir quelqu’un dans ses bras. Ça diffère des autres fois oui…
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    « Je n'en peux juste plus... Je veux dormir pour ne plus jamais me réveiller... Je veux mourir, et passez l'éternité en enfer avec la seule personne qui ne m'a jamais aimer ! Et encore... Je l'ai tué... Sans moi il serait encore en vie, sans Auron... Sans Jecht... Je veux bien reconnaitre que je suis mauvaise et mérite le pire mais lui... Lui... »

    Et elle poussât violemment Bell pour se dégager de son emprise. Ariez essuyât les larmes sur son visage. Elle avait les yeux rouges et cernés et se retenait de toute ses forces de ne pas pleurer... Le monde est injuste et dégoutant. Kuzfo était si gentil, si bon, si humain... Plus que quiconque. Et qui venait la réconforter... ? Un pauvre type assoiffé d'argent et de jolies filles ! Pitoyable... C'était pitoyable... Ce n'était qu'un minable, un pauvre raté... Nan mais regardez-le... Ses yeux bleus qui ne regardent nulle part, un homme qui n'a ni passé, ni avenir ! Sans importance ! Ce regard de pauvre gamin naïf et innocent... Ce regard qui déborde d'une passion débordante, sur lequel on lit une grande détermination quand la situation s'y prête... Ce regard profond comme un océan où l'on peut voir ses rêves de sirènes et de trésors engloutis...

    Et cette posture ? Cette allure ? Un pauvre qui a réussit à trouver de l'argent ! Peuh, même avec son costard il ressemble toujours à un paysan. Sa coupe n'aide pas cela dit. Ce substitut de costard, surement acheter au rabais vu son vice... Ça se voit de suite qu'il se fout de son apparence. Comme s'il était détaché de ce monde mais au fond il est attaché plus que quiconque au matérielle ! Mais on a l'impression à le voir que rien ne l'atteint, qu'il est le fruit d'un hasard heureux. Comme si Bell se contentait de tracer sa route, envoyant se faire voir le destin, la fatalité et le reste du monde. Libre comme l'air, distant, inaccessible... Il en était presque éthéré... Pitoyable !

    Rien ! Rien chez lui ne pourrait séduire une princesse du rang d'Ariez ! En face d'elle, il n'y avait rien d'autre qu'un crapaud... Un pauvre crapaud plein de verrues, de crasses et au combien laid... Depuis que Kuzfo n'était plus qu'un souvenir atrocement douloureux, c'était comme si... Comme si la boss de la Coalition, après avoir été aveugle recouvrait enfin la vue.
    La vision d'un monde horrible, laid, cruel et remplis de vices.

    Elle se retournât observant Bell. Une enfant a besoin de rêver... Et c'est exactement ce qu'elle comptait faire, sans même le savoir elle retournerait dans son rêve de jeunes ballerines...Le prince qu'elle voyait n'existait plus... Il n'y avait plus qu'un Prince Charmant des Ténèbres venu la sauver sur sa licorne noire. Et dans son rêve... Kuzfo était toujours là. Sa présence l'était en tout cas. Tapis dans l'ombre, il a tuer les monstres caché dans le lit et il observe Ariez avec son prince charmant... Elle imagine son regard plein de tendresse...

    Kuzfo, je veux que tu valides mon fiancé... Dans son monde chimérique il le validerait et se mettrait à apprécier Bell pour le bien qu'il fait à la princesse tout en le gardant à l'œil. Mais au fond... Peut-être que ce n'est pas un rêve ? Peut-être que derrière le crapaud il y a vraiment un prince charmant... et quel prince charmant !

    Et elle murmurait, si bas que personne ne pouvait entendre... C'était comme une prière... Comme si elle était tombé à genoux devant lui...

    « Je veux que tu attrapes ma main... Mon monde n'est qu'un océan déchainé par la tempête... Attrapes ma main, laisses moi te suivre dans cet océan, sauves moi, ramènes moi à la vie... Tu n'as qu'à ouvrir l'espace de tes bras pour tout reconstruire... »

    Beau Prince Charmant, l'entends-tu ? Cette pauvre princesse qui a tant besoin de toi ? Et l'entends-tu surtout... Le cri de désespoir du loup qui est mort d'amour ? Peux-tu seulement entendre la prière de cette princesse qui espères secrètement que tu l'entendes...

    « Crétin. Imbécile. Pourquoi tu es là au juste ? Je ne veux pas te voir, je veux voir personne. Va-t-en. » dit-elle sur un ton froid et calme, semblable à une machine, ses yeux encore rouge de la douleur qui déchire son pauvre cœur.
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    Un discours plus qu’explicite qui rongerait d’inquiétude des proches de la princesse mais lui voulait se prétendre à ce rôle pour aider la fille de la famille Ibel à sortir de cette chambre et se relever d’une épreuve épouvantable. Elle l’avait repoussé pour se retourner mais Bell eu le temps de voir des larmes encore couler long de ses joues avant que sa main ne les chasses. Durant ce court instant, l’image de la jeune femme qui se retourne le choqua presque à la vu d’un filin rouge alors que cette couleur lui était interdite. Sans doute son imagination mais il ne pu s’empêcher de se demander ce que pensait cette princesse qui s’est montrée si fière à leur première rencontre, loin de cette femme qui attendait de ne plus se réveiller. Même ainsi, sans maquillage, sans soin, l’ex-mercenaire ne trouvait rien à redire sur le plan physique mais cet éclat qui faisait d’elle une leader née s’était évanouie de ses yeux.

    Aucun mot ne lui venait à l’esprit pour la tirer de ses pensés peut-être tournées vers la croix qu’elle s’est forcée à porter jusqu’à ce que Ariez ne se retourne un peu pour croiser son regard en larme. Ses yeux s’écarquillèrent à la vue de filins rouge, à peine visible, parcourir le regard de la princesse et ne trouvait aucune explication à ce phénomène qui lui permettait d’admirer une touche de couleur autre que le cyan. C’était bref mais la couleur rouge était bien là. Son regard descendit ensuite sur sa bouche qui bougeaient lentement, murmurant au silence quelques mots où il reconnu sur ses lèvres juste quelques mots, par un pur instinct qu’il ne se croyait pas doter.

    Les mots glacials de l’envie glissèrent sur sa conscience, ses poumons imaginaires se gonflant d’un oxygène de conviction et ce regard décrit comme celui d’un enfant était désormais prit des attraits de sa conviction. Bell se remémorait si souvent ses anciens compagnons, ses amis les mercenaires…sa nouvelle famille qu’il a laissé tombé pour de l’argent. Pourquoi ne pas avoir tout laissé tombé avant ? Pourquoi risquer d’être hait par tous même par ceux qu’il a rejoint ? Il n’avait pas pu la blesser ce jour-là, les bandages qui la couvraient le tétanisait d’une peur de la forcer à s’en vêtir d’avantage. Une faible fleur qu’on voulait protéger d’une tempête certaine. Jusqu’à ce jour, il ne s’est jamais assuré être membre de la Coalition Noir, il ne s’ait jamais imaginé porter sur lui le symbole de cette puissance des ombres mais à ces mots glacials, son cœur se gonfla et abattus ses doutes. Comment peut-il se prétendre mercenaire s’il abandonnait quelqu’un qui lui demandait de l’aide ?!

    La voilà, la main tendue que tu espérais tant chère princesse de l’envie ! L’homme d’azur saisi la main droite de Ariez et se déplaça face à elle et son regard perdu. Sourit doucement, la chaleur qui l’emplissait s’exprimait à son expression avant qu’il ne se décide de délivrer un baiser sur le dos de cette main. La sienne, la libre, se chargea d’effleurer l’épaule gauche de la princesse pour lui interdire de fuir avec un gant de velours tandis que ses yeux bleus s’ouvrirent de nouveau pour croiser les larmes mais dissimula sa bouche derrière cette main où il soufflait ses paroles.


    Frappe moi encore avec tes mots, blesse moi avec tes injures ou tes poings si tu le veux. Condamne moi à mort, banni moi dans le néant mais au grand jamais tu ne me verras, à cet instant, laisser une princesse pour qui j’ai trahi ma vie précédente verser d’avantage de larme dans la solitude sans tout faire pour y remédier.

    La main de l’ex-mercenaire entraîna d’avantage la princesse à lui faire face, à sentir battre un cœur pourtant immatériel dans la poitrine de cet homme d’azur. La main qui portait encore la trace de ses paroles, il la leva doucement comme pour l’inviter à une valse, ses doigts entre les siens qu’il tenait maintenant en cage tandis que son sourire peut-être immortel était plus proche. Il n’espérait pas un baiser, son front contre le sien et la seule vérité de ses paroles dans ce regard qui cache un océan de rêves qui fait de lui qui il est. Il ne désirait point lui voler la moindre passion, le moindre amour, seulement déchirer cette peine pour retrouver cette princesse qu’il a admirait dans les jardins de ce palais.

    Je ne veux pas de baisers, pas plus de larmes non plus. Aucun désire, aucune envie… je ne t’obéirais qu’à la seule condition que tu dises les bons mots…ceux que tu retiennes jusqu’à en perdre ton souffle.
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    Ariez emmenât doucement Bell jusqu'à son lit, s'asseyant, elle invitât le bel avare à faire de même et une fois dessus elle... Ne savait pas quoi faire, ne savais jamais que faire. Tout va bien, tout est censé allez bien. La princesse a toujours ce qu'elle veut dans un délai qui devient de plus en plus cours avec le temps mais rien n'y fait. Rien ne la satisfait réellement... Un thé divin, un groupe surpuissant, des mondes, des princesses de cœur, tellement de chose ! Mais rien ne la satisfait réellement car Ariez Ibel, princesse de lignée royale, actuellement la personne la plus déteste et crainte au monde n'a jamais rien voulu et ne voudras jamais rien. C'est... difficile à expliquer, c'est comme avoir devant soit un buffet rempli de choses délicieuses et esquisses mais ne pas avoir faim, pour ensuite allez prendre le plat qu'il est interdit de prendre. Ça s'appelle l'envie... d'avoir envie. Comme à la chasse, le plaisir n'est pas dans l'exécution mais dans la capture, par tout ce qu'il faut traverser pour finalement pouvoir tuer le gibier. Ariez a sans cesse envie de quelque chose... Car si elle n'a plus envie de rien ? Pourquoi est-ce qu'elle prendrait la peine de vivre et d'endurer ça ? Et ce fameux plat interdit hantera les rêves d'Ariez mais il deviendra cendre dans sa bouche. Juste avoir une vie normale, ca serait... Ariez posat sa tête sur l'épaule de Bell, l'air... blasée.

    «Je... J'essaye de me souvenir quand est-ce que c'est devenu... Si compliquée, tu vois ce que je veux dire ? C'est que... La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. J'ai beau essayer je me fiche de tout, rien ne compte tout m'ennuie je... Pourquoi c'est pas plus simple ? »

    Et si c'était simple ?! Non ca ne l'est pas, ou en tout cas... Le bonheur ! C'est trop compliqué à avoir, c'est impossible. Bell est là et... De toute façon... Rien ne mène à rien. C'est frustrant, bien plus que ça d'ailleurs, de perdre et de ne pouvoir obtenir ce que l'on désire. Complètement perdue, se contentant de poser sa tête sur les épaules de l'homme à ses cotés... C'était simple, ridicule, immature mais... simple. Plus elle se creusait la tête, moins elle savait quoi faire et toutes ses idées ne ferait qu'empirer les choses alors...
    Ariez relevât la tête avant de regarder Bell dans les yeux. La chambre était devenue un champ de bataille, il faisait froid, elle était négligé et lui loin d'être parfait mais... Est-ce qu'elle a besoin d'être maquillée et habillée ? Est-ce que la chambre a besoin d'être rangé ? Est-ce qu'il a forcément besoin d'être parfait ? Non parce que... On s'en fout. La jeune femme attrapât le visage de Bell et l'a embrassé.

    Ariez a été éduqué avec des histoires, elle n'est qu'un personnage de fiction dans la vraie vie et peut-être que ca n'a rien à voir mais... Pourquoi ne ferait-elle pas de sa vie, une histoire ? D'ailleurs, c'était très rapide alors elle s'est arrêtée et... Mince ! Son cœur battait si vite qu'elle en avait mal, qu'elle avait du mal à respirer. Elle ne savait pas quoi dire alors... Si elle parlait, juste ? Sans réfléchir, sans penser juste être Ariez pour une fois, et pas la Princesse de la Coalition Noire ?

    « C'est fou parce que... Je suis en guerre contre tellement d'organisation, certaines que je ne connais même pas. J'ai... Deux personnes que je hais tellement que je donnerais ma vie pour les emmener en enfer, j'ai tellement chose à faire, je sais plus vraiment où je suis, quand on est... Je sais qu'il y a un réunion d'une haute importance et... Je ne saurais même pas te dire si je vais y allez ou si j'y ai été je... Je parle trop et... »

    Ariez parlait à une vitesse impressionnante et elle prit quelque instants pour se calmer, bien respirer puis... C'était simple, en fait.

    « Je m'en fous de tout ça juste... Tout va bien se passer, hein ? Parce que je... Ca fait longtemps alors je ne suis pas vraiment sûre mais je pense que... Je vais bien ! Tout ira bien ? Les choses vont bien se passer Bell ? Je... Je peux avoir confiance, hein ? »
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    Pendant un court instant, l’idée d’être aussi proche de la princesse lui avait vidé la tête jusqu’à ce qu’elle soit remplit d’une légère surprise d’être emmené vers le lit. Ce n’était pas son genre, elle est si…extravagante d’habitude que Bell s’assit à côté de la princesse avec le calme d’une personne inquiète. Il laissa donc Ariez déposer sa tête sur son épaule, s’essayait d’être le plus confortable, qu’elle n’ait aucune peine à se reposer. Et voilà qu’elle s’ouvre à lui, qu’elle se questionne sur quelque chose que bien des gens se sont déjà ruiné la santé. L’ex-mercenaire se posait souvent cette question lorsqu’il se reposait, et finissait bien souvent à invoquer une chimère pour discuter…bien souvent des Tomberrys car il était plaisant de lire un livre à la lumière de leur lanterne. Il lui arrivait d’être heureux comme il lui arrivait de se demander comment l’être. Vint donc l’instant où le regard de Ariez croisa le sien.

    Bien qu’elle était triste, bien qu’elle était négligée par le chagrin, l’ex-mercenaire était presque, ou n’a jamais été aussi…ému, ému de voir une couleur autre que le bleu car c’était le rouge des yeux de la princesse qu’il regardait. Il connaissait le nom de la couleur, son créateur en avait des souvenirs mais la voir en vraie aurait pu lui arracher une larme si la princesse Ibel n’avait pas osé lui prend un baiser. Ça n’a pourtant duré qu’un instant mais l’homme qui se disait coureur de jupons connu pour un vrai baiser à cet instant, non pas un baiser durant l’acte de chair qui n’était qu’une pulsion vulgaire mais un contact court qui relevait d’une autre pulsion.

    C’était bien une première, Bell était pratiquement figé alors que l’Envie avait le cœur qui battait si vite que lui aurait pu presque l’entendre. Elle se mit à parler si vite…La Cupidité qui laissa remonter une main jusqu’à une épaule de la princesse pour tenter de la rassurer et de la réconforter un peu tout en gardant un œil sur elle. Elle était fragile, Bell avait l’impression de tenir un trésor plus fragile qu’à leur première rencontre mais ce n’était pas de mensonges où de flatteries dont elle devait en avoir besoin.


    Je dois t’avouer que je n’en sais rien… Tu vas bien Ariez, tu es submergée par le chagrin maintenant mais tu vas bien. Et tout ira bien, et je peux te dire que je vais veiller pour que ça sera le cas et… C’est idiot, je ne sais pas quoi dire.

    Bell se mit à rire, un rire jaune et gênant au fur et à mesure que les idées de ce qui pouvait arriver apparaissaient dans ses pensées. Lui qui a toujours été un lâche, l’idée de fuir les ennuis était évidente mais pour la princesse, ce n’était pas pareil, et l’abonner serait un fardeau trop lourd à porter. Alors qu’il croisa à nouveau son regard, un sentiment de remord rongea son cœur, oser penser ainsi et rire, même jaune, alors qu’elle espère que quelqu’un la rassure. L’homme d’azure finit par enlacer la princesse, sans la forcer pour l’entraîner légèrement contre lui, elle pouvait se dégager quand bon lui semblait mais lui se contenta de la garder, de la protéger alors qu’une de ses mains passaient dans ses cheveux blanc. Le cupide osa rendre le baiser de l’envie, plus timide et sur le front de la jeune femme, comme pour rassurer une enfant qui a fait un cauchemar.

    Aie confiance…Dans les contes, il y a toujours une fin heureuse pour les princesses, non ? Mais il y a toujours des passages où elles doutent… Je dois avoir l’air d’un idiot pour en parler maintenant, hein ?

    Bell relâcha sa prise bien que légère pour pouvoir croiser le regard de la princesse et lui sourire doucement sans quitter ses yeux un instant.
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    « Et tout est bien qui finit bien... Même si c'est loin d'être fini... » lançât la jeune femme avec un sourire.

    La vie n'est pas qu'horrible finalement, elle est même très belle. La princesse avec une pointe de tristesse prenait conscience du sacrifice qu'avait fait son prince charmant. Ariez savait déjà qu'il avait abandonné les mercenaires mais ce soir, enfin elle comprenait tout ce que cela signifiait pour lui. Cette peine dans son cœur... n'était rien face à cette joie. Abandonner son groupe ? Rien de plus qu'un détail sans importance. Ce qui est important dans ce comte de fée en l'occurrence, ce n'est pas d'avoir quitté son foyer et sa famille... Mais de l'avoir fait pour elle, que pour elle, rien que pour elle. Elle était tout, elle était le monde, l'univers, l'infini ! Et lui est bien plus.

    Ce sourire... Peut-être que le prince n'en a pas conscience mais on s'en fiche... C'était le plus beau, le plus pur et sincère de tout les sourire de sa vie. Rien que pour lui... Personne n'a jamais rien reçu d'aussi grandiose de la part de l'envie.

    Ce péché qui depuis toujours la dévore n'a jamais été aussi agréable et fort... Ariez avait envie, plus que jamais, envie de lui et de rien d'autre. Et s'il le fallait... Si le prix pour l'avoir était l'univers, elle l'aurait conquis dans l'heure. Mais aussi étrange que cela puisse paraitre...

    L'avarice n'a pas de prix.

    « C'est le plus beau jour de ma vie. Ça doit être parce que je t'aime... Je jure que ce jour n'aurait pas pu être plus beau... Ça doit être... parce que tu m'aimes...»

    La voix de la Princesse s'était fait plus douce que jamais, elle parlait avec fluidité et lenteur... Car même le temps ne pourrait lui enlever ce moment. Jusqu'ici elle n'avait jamais vraiment su pourquoi elle prenait la peine de se lever le matin et de mettre sa couronne...
    Maintenant elle saurait.

    Le Château de la Bête, la défaite du Modéré Noir, son enfance, ses noël inondé d'objet vide sans intention... Quand elle regarde son prince si beau, a ce point imparfait qu'il écrase et de loin la perfection. Toutes ses peines ont l'air si ridicule. Bell n'a pas dit qu'il l'aimait... Comme s'il avait besoin...

    En cette si magnifique soirée Ariez réécrit l'amour en lettre capital ! Son souffle si doux, l'extase de sentir ses mains le bonheur qui inonde son âme quand il pose les yeux sur elle... La Princesse Ariez, l'envie personnifiée que rien n'arrête n'était à ce moment là plus aucune jalousie en elle... Rien ne lui est comparable. En cas bas-monde et ailleurs...

    Elle riait parce qu'elle était heureuse et attrapât la main de son prince charmant... Demain elle se réveillera et plus rien ne sera pareil. Demain elle ne se réveillera pas seule... Pour conclure...

    « Le monde est fou tout d'un coup... Parce qu'on s'aime ! »
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    A-t-on déjà donné un lien-d sans commenter le rp ?

    Bien sûr que non.

    C'est d'ailleurs assez drôle quand tu finis par plutôt dire que le rp était mauvais mais que tu donnes quand même un lien-D. Bien pour dire "Je suis forcé de le faire mais si ça ne dépendait que de moi, je vous enverrais chier".

    Bien sûr ce rp est loin d'être mauvais. Je le lisais sans penser à dire si oui ou non il y a lien-D mais je l'ai trouvé plutôt joli, plutôt touchant.

    J'ai adoré cette ambiguïté chez Bell... Un moment, on sent qu'il n'aime pas être à la coalition noire, qu'il tuerait pour retourner chez les mercenaires. Puis à un autre moment, on comprend que la seule raison pour laquelle il est dans ce groupe, ce n'est finalement que Ariez.

    Et c'est plutôt sympa puisque je ne l'avais pas compris avant ça. Non pour moi Bell est un connard coureur de jupon qui a voulu mêler l'utile à l'agréable !
    Mais voila, là c'est sympathique.

    Ariez est... au début, pas surprenante du tout. Néanmoins c'est toujours bon. Après ça commence à être plus poétique, plus joli ^^ et Ariez se laisse aimer de son public !

    Le rp est vraiment bon. Quelques extraits sont vraiment bien écrits, et on ne tombe jamais dans le pathos, je trouve.

    Lien-D entre Bell et Ariez (merci de le mettre dans votre inventaire !)

    Le moment où le lien-d se crée est évident... A la toute fin, quand Ariez avoue à Bell qu'elle l'aime... et quand Ariez avoue à Ariez que Bell l'aime ^^

    Un petit regret : J'aurais trouvé qu'une réponse à ce dernier rp de ta part, Bell, aurait été cool.
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